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B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET HET BEKNOPT VERSLAG
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC LE COMPTE RENDU ANALYTIQUE
C
OMMISSIE VOOR DE
B
UITENLANDSE
B
ETREKKINGEN
C
OMMISSION DES
R
ELATIONS EXTÉRIEURES
maandag lundi
13-11-2000 13-11-2000
14:00 uur
14:00 heures
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AGALEV-ECOLO
Anders gaan leven / Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
CVP Christelijke
Volkspartij
FN Front
National
PRL FDF MCC
Parti Réformateur libéral ­ Front démocratique francophone-Mouvement des Citoyens pour le Changement
PS Parti
socialiste
PSC Parti
social-chrétien
SP Socialistische
Partij
VLAAMS BLOK
Vlaams Blok
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
VU&ID Volksunie&ID21
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
Abréviations dans la numérotation des publications :
DOC 50 0000/000 Parlementair document van de 50e zittingsperiode + nummer
en volgnummer
DOC 50 0000/000
Document parlementaire de la 50e législature, suivi du n° et du
n° consécutif
QRVA
Schriftelijke Vragen en Antwoorden
QRVA
Questions et Réponses écrites
CRIV
Integraal Verslag (op wit papier, bevat de bijlagen en het
beknopt verslag, met kruisverwijzingen tussen Integraal en
Beknopt Verslag)
CRIV
Compte Rendu Intégral (sur papier blanc, avec annexes et
CRA, avec renvois entre le CRI et le CRA)
CRIV
Voorlopige versie van het Integraal Verslag (op groen papier)
CRIV
Version Provisoire du Compte Rendu Intégral (sur papier vert)
CRABV Beknopt Verslag (op blauw papier)
CRABV Compte
Rendu Analytique (sur papier bleu)
PLEN
Plenum (witte kaft)
PLEN
Séance plénière (couverture blanche)
COM
Commissievergadering (beige kaft)
COM
Réunion de commission (couverture beige)
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INHOUD
SOMMAIRE
INTERPELLATIES
1
INTERPELLATIONS
1
Samengevoegde interpellaties van
- de heer Jacques Lefevre tot de staatssecretaris
voor Ontwikkelingssamenwerking over "de
gedeeltelijke defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 519)
- de heer Francis Van den Eynde tot de vice-
eerste minister en minister van Buitenlandse
Zaken en tot de staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking over 'de partiële
defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 522)
1
Interpellations jointes de
- de M. Jacques Lefevre au secrétaire d'Etat à la
Coopération au développement sur "la
défédéralisation partielle de la coopération au
développement" (n° 519)
- M. Francis Van den Eynde au vice-premier
ministre et ministre des Affaires étrangères et au
secrétaire d'Etat à la Coopération au
développement sur "la défédéralisation partielle
de la coopération au développement" (n° 522)
1
Sprekers: Jacques Lefevre, Francis Van den
Eynde, Louis Michel
, vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken, Eddy
Boutmans
, staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking, Mark Eyskens,
Ferdy Willems, Leen Laenens
Orateurs: Jacques Lefevre, Francis Van den
Eynde, Louis Michel
, vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères, Eddy
Boutmans
, secrétaire d'Etat à la Coopération
au développement, Mark Eyskens, Ferdy
Willems, Leen Laenens
Moties
6
Motions
6
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COMMISSIE VOOR DE
BUITENLANDSE BETREKKINGEN
COMMISSION DES RELATIONS
EXTÉRIEURES
van
MAANDAG
13
NOVEMBER
2000
14:00 uur
______
du
LUNDI
13
NOVEMBRE
2000
14:00 heures
______

De vergadering wordt geopend om 15.02 uur door
de heer Geert Versnick, voorzitter.
La séance est ouverte à 15.02 heures par M.
Geert Versnick, président.
Interpellaties
Interpellations
01 Samengevoegde interpellaties van
- de heer Jacques Lefevre tot de
staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking over "de
gedeeltelijke defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 519)
- de heer Francis Van den Eynde tot de vice-
eerste minister en minister van Buitenlandse
Zaken en tot de staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking over 'de partiële
defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 522)
01 Interpellations jointes de
- de M. Jacques Lefevre au secrétaire d'Etat à la
Coopération au développement sur "la
défédéralisation partielle de la coopération au
développement" (n° 519)
- M. Francis Van den Eynde au vice-premier
ministre et ministre des Affaires étrangères et
au secrétaire d'Etat à la Coopération au
développement sur "la défédéralisation partielle
de la coopération au développement" (n° 522)
01.01 Jacques Lefevre (PSC): Monsieur le
président, monsieur le secrétaire d'Etat, chers
collègues, lors de la déclaration de politique
fédérale du Gouvernement, le premier ministre a
indiqué que certaines matières de coopération au
développement seraient également transférées
dès 2004 dans la mesure où elles portent sur des
compétences des communautés et des régions.
Il n'a pas été plus précis. Cette décision revêt à
mon sens une importance fondamentale pour
l'avenir de la coopération belge au
développement. Il s'agit donc d'évaluer
précisément la portée de cette décision
gouvernementale.

Je voudrais tout d'abord citer une interview
récente du vice-premier ministre et ministre des
Affaires étrangères dans « La Libre Belgique » du
7 novembre, où il parle du droit d'asile. A la fin de
l'interview, il dit des choses que j'approuve
pleinement: « L'Europe ne doit-elle pas ouvrir un
débat sur sa capacité annuelle d'accueil
d'immigrés économiques; en même temps,
l'Europe ne peut-elle pas coordonner une politique
de coopération économique dans les pays qui
sont des enfers sociaux et économiques. Sur les
20 milliards que la Belgique consacre chaque
année à l'accueil des immigrés ne devrait-on pas
prévoir 5, 10 ou 15 milliards à des projets de
coopération dans ces pays-là. »

J'approuve pleinement le ministre lorsqu'il veut
faire remonter la coopération au niveau européen,
mais ici, selon moi, on assiste plutôt à un
détricotage en la faisant descendre au niveau
régional.

La coopération belge au développement vient de
sortir d'un énorme chantier qui commence à
porter ses fruits. Tous les acteurs, l'administration,
la CTB, les ONG, les pays partenaires, avaient
enfin pu sortir d'une période d'incertitude grave et
se remettent à travailler avec une idée claire des
contours et des axes de la coopération belge au
développement.

Pour mémoire, il faut rappeler
- qu'une loi de la coopération internationale a été
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adoptée offrant un cadre juridique stable et des
lignes directrices fortes. Celle-ci a jeté les bases
d'une coopération au développement de qualité;
- que l'évaluation indépendante et le contrôle
parlementaire ont été renforcés, notamment par le
biais de notre commission;
- que le principe de programmation a été mis en
oeuvre, y compris par les ONG;
-
que l'exécution de la politique belge de
coopération au développement a été confiée à la
CTB conçue pour agir plus souplement et avec
plus d'efficacité que l'administration;
-
que l'administration de la coopération au
développement, la DGCI, a été intégrée dans le
ministère des Affaires étrangères, afin de
renforcer la cohérence ou les synergies à
l'expression internationale de la Belgique.

Au détour d'une phrase lapidaire de la déclaration
de politique générale, le gouvernement annonce
une décision prise peut-être aux petites heures du
matin, sur le coin d'une table, dans une
négociation de marchandage communautaire.
«
Certaines matières de la coopération au
développement seront transférées dès 2004, dans
la mesure où elles portent sur des compétences
communautaires et régionales ». Grâce à ces trois
lignes obscures, la majorité libérale-socialiste-
écolo a plongé la coopération belge au
développement dans le chaos de quatre nouvelles
années d'incertitudes, trois tout au moins.

Tout donne à penser que le gouvernement a pris
une décision dans le flou le plus absolu sans
connaître les tenants et les aboutissants d'une
telle décision, sans évaluer les conséquences de
celle-ci, sans aucune consultation ni des acteurs
ni du responsable politique de ce département,
selon certaines de ses déclarations. La réaction
publique de M. le secrétaire d'Etat le prouve à
ceux qui en douteraient. On ne peut que déplorer
le manque d'analyse du gouvernement sur les
conséquences que la mise en oeuvre de sa
déclaration entraînait sur le plan de la politique
internationale, sur le plan des stratégies et sur le
plan opérationnel.

La fédération des ONG francophone et MSF par
exemple ont immédiatement exprimé leur
désappointement devant un tel manque de
professionnalisme.

Deuxièmement, on peut s'étonner de cette
décision qu'aucun motif relatif à la solidarité
internationale ne justifie. Il s'agit du résultat d'un
nouveau marchandage communautaire au mépris
du sens de l'Etat et de ce que l'on avait un
moment appelé la nouvelle culture politique.

A bien y réfléchir, je ne vois que des inconvénients
à une éventuelle régionalisation ou
communautarisation de la coopération au
développement. Elle révèle en outre un paradoxe
fondamental. Le gouvernement souhaite assumer
ses responsabilités dans l'Afrique des Grands
Lacs, en menant une politique alliant "initiatives
diplomatiques et efforts en matière de
coopération".

Non seulement le ministre des Affaires étrangères
accepte de se priver du levier le plus important de
sa politique africaine.
En outre, une telle réforme n'apportera aucun
bénéfice aux pays en développement. Au
contraire, cela signifiera la multiplication des
acteurs, des priorités politiques et une division des
moyens au préjudice de toute notion d'efficacité et
de visibilité de l'aide publique belge.

Le morcellement des compétences signifie la
perte de cohérence à plusieurs niveaux:
-
l'image extérieure de la Belgique, objectif
prioritaire de ce gouvernement, sera
brouillée, avec trois partenaires et peut-
être quatre dont une petite partie
maintenue au fédéral;
-
l'analyse des pays partenaires qui vont
bénéficier de notre aide au
développement doit rassembler les
dimensions politique, économique, sociale
et technique, et seul le fédéral dispose de
l'ensemble de ces moyens;
-
cela signifie une diminution de la
cohérence de l'aide au Sud par
l'éclatement des responsabilités, des
moyens humains et financiers.

Le transfert des compétences signifiera
probablement aussi la fin de la viabilité de la CTB
dont le taux d'activité passera au-dessous du
"chiffre d'affaires" minimum. Que deviendra, dans
cette hypothèse, la DGCI et son staff?

Comment ne pas craindre, par ailleurs que
lorsque le budget de la coopération sera dévolu
aux entités fédérées, celles-ci ne soient pas
tentées de l'utiliser au bénéfice d'une autre de
leurs compétences, le commerce extérieur? Ce
serait le danger du grand retour à l'aide liée et à
ce qu'on a appelé les « éléphants blancs ».

La dernière réflexion que m'inspire ce projet porte
sur le repli identitaire que je regrette. Comment la
Belgique pourra-t-elle plaider de manière crédible
pour que les Serbes et les Croates ou que les
hutus et les tutsis travaillent ensemble alors que
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nous ne serions même plus capables de le faire
nous-mêmes? Il s'agit d'un bien mauvais exemple
pour des pays en développement, eux-mêmes
souvent traversés par des conflits identitaires.

Monsieur le ministre, puisque l'annonce de la
prochaine défédéralisation de la coopération au
développement suscite plus de questions que de
réponses, je vous serais reconnaissant de bien
vouloir donner quelques précisions concernant
quatre questions précises:
1) Quel est l'inventaire des matières qui
pourraient être transférées? Et à quelles
entités? Quelles sont les matières qui
resteraient fédérales?
2) Quel type de coopération serait visé? La
coopération bilatérale directe? La
coopération indirecte via les ONG? La
coopération multilatérale? L'aide
humanitaire?
3) Quel serait l'impact budgétaire d'un tel
transfert? Quelles seraient les clés de
répartition?
4) Quel serait l'impact de cette décision sur
les nouvelles structures belges de la
coopération au développement?

Pour terminer, monsieur le ministre, j'aimerais
également connaître votre opinion sur la
compatibilité entre la décision du gouvernement et
les objectifs de la coopération belge au
développement.
Si le premier ministre ne semble pas vouloir vous
consulter, nous, parlementaires de l'opposition,
sommes intéressés par votre opinion. Vous avez
déclaré à la presse que vous iriez jusqu'au bout
pour vous opposer à la défédéralisation de la
coopération au développement.
Etes-vous prêt à le faire?
01.02 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister,
mijnheer de staatssecretaris, collega's, net zoals
de heer Lefevre verzet onze fractie zich tegen de
defederalisering van Ontwikkelingssamenwerking,
niet alleen omdat defederalisering een lelijk
neologisme is, maar omdat het proces natuurlijk
niet ver genoeg gaat. Mijn partij is duidelijk van
mening dat Ontwikkelingssamenwerking gesplitst
moet worden. Dit is niet nieuw. Ik verdedigde dit
standpunt reeds in de minderheidsnota van mijn
fractie bij het einde van de opvolgingscommissie
over het ABOS. Wanneer ik hier de splitsing
verdedig - ik weet dat dit woord in de oren van
mijn Franstalige collega's vreselijk klinkt want zij
spreken soms over "la splitsing" - dan is dat niet
alleen omwille van het principe. Ik ben
vanzelfsprekend lid van een partij die de secessie
voorstaat. Deze splitsing past daar perfect in.

Ik verdedig de splitsing ook uit andere motieven.
Na twee jaar zeer hard werken in de
opvolgingscommissie ABOS heb ik een paar
zaken ontdekt die mij sterkten in mijn
standpunten. De perceptie van wat
ontwikkelingssamenwerking is of zou moeten zijn,
en van de wijze waarop ze moet gebeuren,
verschilt namelijk zeer sterk in Wallonië en
Vlaanderen.

In Wallonië gebeurt ontwikkelingssamenwerking
door middel van ONG's en ik gebruik met opzet de
Franstalige benaming. Het gaat daar meestal om
kleine verenigingen die voornamelijk bestaan uit
vrijwilligers die zich inzetten voor kleine projecten.
Ik bedoel dit helemaal niet pejoratief. In
Vlaanderen zijn de NGO's meestal mastodonten
in verhouding tot die Waalse NG0's. Dat wil niet
zeggen dat ze daarom beter zijn. Ik vel hier geen
waardeoordeel. Ik stel alleen het verschil vast.

Wat de aanpak betreft hoor ik de heer Lefevre
graag zeggen dat hij tegen gebonden hulp is.
Onze ervaring ten tijde van de
opvolgingscommissie over het ABOS was dat in
het algemeen de Franstalige partijen zich veel
minder stoorden aan dit soort hulp dan de
Vlaamse partijen. Het is een andere manier om de
zaken te bekijken.

De Vlaamse ontwikkelingssamenwerking heeft
ook andere doeleinden dan de Waalse. Het is
bijvoorbeeld bekend dat Vlaanderen veel belang
hecht aan de culturele integriteit van de wereld. In
Franstalig België is men meer geneigd `les pays
de la francophonie' te ondersteunen. Dat is niet
`eigen volk eerst', maar `le français d'abord.' Ieder
zijn keuze.

Er bestaan blijkbaar uiteenlopende manieren om
de zaken aan te pakken. Volgens ons is het
onmogelijk de twee werkwijzen te verzoenen. Wij
vinden het dus helemaal niet slecht dat er aan een
splitsing wordt gedacht. Ik zeg wel: een splitsing.
In de Lambermontverklaring stond één zinnetje
dat volstond om de weldenkenden te choqueren.
Mocht ik mij vergissen, mijnheer de vice-eerste
minister en mijnheer de staatssecretaris, dan mag
u mij verbeteren.
Het volstond om de weldenkenden in dit land te
choqueren. Ik bedoel daarmee vanzelfsprekend
de conservatieve weldenkenden, de Socialistische
Partij in Vlaanderen, Agalev met de
staatssecretaris op kop en uiteraard de partij die
steeds de verdediging van de Troon en de Kerk
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op zich heeft genomen, le Parti Social Chrétien.

Er is geen reden om te panikeren, mijnheer
Lefevre, integendeel. Het spijt me maar dat ene
zinnetje is niet van aard om mij hoop te geven. Ik
heb de indruk dat dat zinnetje er alleen maar in
stond om een zekere steun te vinden voor de
regering, steun die men nodig achtte in andere
materies. Ik denk dan in het bijzonder aan de
Volksunie
-
ik ben blij dat er een
vertegenwoordiger van die partij aanwezig is - die
men toch met een klein cadeautje moest tevreden
stellen, al was het maar een mooie verpakking
zonder veel inhoud. Ik heb de indruk dat men daar
sindsdien bij is gebleven.

Ik zou dus ook heel graag weten - net zoals u,
mijnheer Lefevre - waar we nu staan met dat
zinnetje. Ik kan dan ook kort zijn. Ik stel de
regering immers precies dezelfde vragen als de
heer Lefevre, maar dan vanuit een andere
belangstelling. Ik dank de heren ministers bij
voorbaat voor hun antwoord.
01.03 Louis Michel, ministre: Monsieur le
président, chers collègues, la réponse sera
extrêmement brève.

Je confirme qu'il y a un accord sur la
défédéralisation de la coopération pour ce qui
concerne les éléments qui sont liés aux
compétences des communautés et des régions.

Par ailleurs, une étude de faisabilité qui porte sur
les modalités de cette réforme est évidemment
nécessaire.

Des concertations très sérieuses doivent être
menées avec tous les acteurs concernés. Il va de
soi que le Parlement sera associé à cette
démarche.

Enfin, l'accord prévoit que l'exécution de cette
décision devra prendre effet en 2004.
01.04 Staatssecretaris Eddy Boutmans: Mijnheer
de voorzitter, dit was een gezamenlijke verklaring,
waarover wij het eens zijn.
01.05 Jacques Lefevre (PSC): Monsieur le
président, d'abord, je répondrai à mon collègue du
Blok: il entre de nouveau dans les stéréotypes en
disant que les ONG francophones ou wallonnes
sont plus petites, ne sont pas constituées de
professionnels; je sais qu'on aime bien colporter
de telles idées. Je tiens pourtant à rappeler que
les plus grandes ONG du pays sont nationales et
bilingues; elles m'intéressent aussi et on assiste
même à une restructuration complète du côté des
ONG wallonnes. C'est un élément de réponse.

Là où je suis étonné, bien que ce soit une
confirmation de ce que je subodorais, c'est que
cette régionalisation, cette scission de la
coopération au développement n'a d'autre but que
de satisfaire à des exigences de politique interne.
Ce n'est sûrement pas pour une meilleure
efficacité à l'égard des pays qui en ont besoin. Il
s'agit uniquement de vous satisfaire;
malheureusement, obéir à certaines exigences
politiques internes chez nous est regrettable et ne
correspond pas à l'objectif de la coopération au
développement.

En Belgique, en matière de coopération, on avait
beaucoup de bonne conscience et peu de
moyens. Une fois que les moyens seront
atomisés, il ne restera que la bonne conscience.
Moi, j'estime que l'on réagit, une fois de plus, à la
va-vite et dans l'improvisation. Je déplore qu'on
aille dans cette voie.

Ma seule espérance, c'est que la réforme est
prévue pour 2004, après des élections: d'ici là,
beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts.
01.06 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
Mijnheer de voorzitter, ik heb een opmerking voor
de heer Lefevre. Atomaschriften dateren uit onze
jonge jaren.

Zelfs als wij gewoon iets vaststellen, wordt dit als
verkeerd ervaren. Ik heb helemaal niets
minachtends of hatelijks gezegd over de Waalse
ontwikkelingssamenwerking. Ik heb enkel
vastgesteld dat ze verschillend is. Ik hecht daar
verder geen enkel waardeoordeel aan. Ik heb
enkel de vaststelling gemaakt.

De mooiste vaststelling die ik kan maken, is dat
de regering het eens is. Dat gebeurt niet zo vaak
de laatste tijd. Ik hoor woordvoerders van Agalev
en de PRL die het volledig met mekaar eens zijn.
Zij zijn het echter eens over een tekst waarin niets
staat. Zo moeilijk is het dan niet om het eens te
zijn.

Men heeft beslist over te gaan tot een
defederalisering. Men weet echter nog niet
wanneer men dit zal uitvoeren en hoe ver men
daarin wil gaan. Eerst en vooral zal men alles heel
goed bestuderen. In feite deelt men ons mee dat
men nog niets heeft beslist. Mijnheer Lefevre, u
heeft gelijk als u zegt dat men pas iets zal
ondernemen in het jaar 2004. Het is wel de stijl
van deze regering om alles uit te stellen.
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Men heeft de indruk willen wekken dat men wat
toegevingen heeft gedaan aan de Vlamingen of de
Walen. Zelfs dat is niet helemaal duidelijk. Onder
meer de heer Van Cauwenbergh zou hebben
gepleit voor deze defederalisering. Het is in elk
geval niets meer dan de indruk wekken. Het is
typisch voor de stijl van deze regering: heel veel
geblaat en zeer weinig wol.
01.07 Mark Eyskens (CVP): Mijnheer de
voorzitter, heren ministers, collega's, het is evident
dat onze Gemeenschappen een zeer grote
inbreng hebben in het ontwikkelingsbeleid al was
het maar op het vlak van het onderwijs en de
cultuur. Dat men deze inbreng formaliseert en
structureert, lijkt mij logisch. Dat dit echter wordt
aangekondigd als een splitsing van de
ontwikkelingssamenwerking lijkt mij een stap te
ver. Des te meer als dit gebeurt zonder overleg
noch met de betrokken NGO's, noch met de
ontwikkelingslanden zelf. Het is toch de bedoeling
ontwikkelingshulp ten dienste te stellen van
ontwikkelingslanden?

Ik vrees dat dit pure politieke akkoord, dat aan de
grond van de problematiek voorbijgaat en enkel
dienstig moet zijn voor het in stand houden van de
consensus binnen de regering, de voorbode is van
een splitsing van ontwikkelingssamenwerking. Op
die manier zal een volgende federale regering
geen minister of staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking meer hebben. De
heer Boutmans zal dan de laatste federale
staatssecretaris voor Ontwikkelingssamenwerking
zijn geweest.

Mijnheer de vice-eerste minister, onder deze
regering werden reeds de minister voor
Landbouw, de minister voor Buitenlandse Handel
en de minister voor Ontwikkelingssamenwerking
afgeschaft. Dit is nadelig voor onze
Gemeenschappen en volgens mij ook voor ons
land. Rond de tafel van de Europese Ministerraad
komen die gewestministers immers niet aan bod.
Zij zullen vertegenwoordigd worden door een
federaal minister voor Europese Zaken die niet
echt bezig is met die dossiers en ze dan ook niet
kent. Op die manier zullen de belangen van onze
Gemeenschappen niet accuraat worden
verdedigd. Ik betreur dit ten zeerste.

Er zijn uiteraard de separatisten die denken dat dit
bijzonder voordelig is voor de Gemeenschappen
en Gewesten. Dat is volkomen fout. Het is immers
nadelig voor iedereen. U maakt van uw dossiers
geen win-winsituatie of een zerosonggame met
winnaars en verliezers. Iedereen verliest erbij.
Iedereen verliest daarbij. Dat betreur ik ten
zeerste. Ik heb de verklaring van de heer
Boutmans gelezen. Hij heeft de moed van zijn
overtuiging, maar wie a zegt, moet ook b zeggen.
Wij hadden deze middag een vergadering en
lunch met de voorzitter van de Raad van Europa,
lord Russell. Onze gewesten wensen nauwer te
worden betrokken bij de werkzaamheden van de
Raad van Europa. Lord Russell heeft allerlei
statuten bovengehaald, waaruit blijkt dat in de
Raad van Europa met 43 lidstaten gewesten en
gemeenschappen, hoe verdienstelijk ook, niet aan
bod komen. Het zijn de staten die daar aan bod
komen. Dat is krachtens de Europese verdragen
ook zo. Bijgevolg moeten wij daar rekening mee
houden en een Belgisch beleid voeren dat daarop
is afgestemd. Ik ben een groot voorstander van
een maximale inbreng van gemeenschappen en
gewesten, ook in het Europees beleid, maar dat
moet gebeuren via bevoegde federale ministers.
Door die op de tocht te zetten en af te schaffen,
brengt u grote schade toe aan onze
gemeenschappen en gewesten. Ik denk dat dit
ingaat tegen een gezonde, federale opvatting van
ons land. Het heeft er de schijn van dat u erg
federalistisch doet door te defederaliseren, maar
in feite is het net het tegenovergestelde, en dat
betreur ik.
01.08 Ferdy Willems (VU&ID): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, mijnheer de
staatssecretaris, collega's, ik verwijs naar mijn
betoog in de plenaire vergadering van 19 oktober
2000 en naar gelijkaardige standpunten van
minister Anciaux in zijn rondschrijven van 8
november 2000. Basisprincipes voor ons blijven
de meerwaarde voor de Derde Wereld en het
geloof in onszelf. Als wij dat hier doen, maken
sommigen daar een conservatief verhaal van.
Doen wij dat in de Derde Wereld, dan is dat plots
progressief. Het gaat over het regeerakkoord en
pacta sunt servanda: de eerste minister heeft dat
bevestigd en de minister van Buitenlandse Zaken
bevestigt dat vandaag opnieuw. Wij stellen ook
vast dat de ontwikkelingssamenwerking op een
totaal dood spoort zit, en daarmee citeer ik een
werk van Dirk Barrez uit 1993. Er is dus nood aan
een volledig nieuw beleid. In plaats van
ontwikkelingssamenwerking hadden wij het graag
gehad over samenwerkingsontwikkeling en dat is
juist het omgekeerde. Daarbij wordt de Derde
Wereld een partner en niet enkel degene die
ontvangt.

Voor ons blijft het Vlaamse niveau verkieslijk
boven het Belgische. Juist het Belgische niveau
heeft geleid tot gebonden hulp, juist het Belgische
niveau was een ramp. Vlaanderen zou inderdaad
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een klein volume inbrengen, maar het Belgische
volume is niet veel groter. Wij moeten dus vanuit
Vlaanderen niet opkijken naar het Belgische
niveau, maar naar het Europese. Voor een eerlijke
handel, democratisering van de samenleving,
coördinatie, impact op Wereldbank en IMF en
WTO hebben wij nood aan een Europees niveau,
niet aan een Belgisch. Wij stellen dat de
ontwikkelingssamenwerking inderdaad compleet
los moet staan van het Belgisch buitenlands
beleid. Dit richt zich in eerste instantie immers op
het veiligstellen van Belgische belangen, terwijl
ontwikkelingssamenwerking in de eerste plaats is
gericht op de Derde Wereldlanden zelf. Ik heb in
de Kamer reeds gezegd dat de Waalse
ontwikkelingssamenwerking een heel ander
aanvoelen heeft, een heel ander hart heeft. Als
ieder volgens eigen temperament en volgens
eigen hart kan handelen, zal de hulp aan de Derde
Wereld daar maar beter van worden. Ons Vlaams
model opdringen aan Wallonië zou inderdaad
neerkomen op puur paternalisme.

Wij stellen ook, net als de Vlaamse regering doet,
dat ontwikkelingssamenwerking niet verticaal,
maar horizontaal moet worden georganiseerd. Dat
betekent dat elke Vlaamse minister zijn impact
moet hebben, onder impuls van de minister van
Ontwikkelingssamenwerking zelf. Zo krijg je een
kruisbestuiving die bijzonder vruchtbaar kan zijn
als ze gebeurt vanuit precies die domeinen die nu
reeds in handen zijn van de gewesten als
onderwijs, gezondheidszorg en
plattelandsontwikkeling. Die zijn nu reeds
geregionaliseerd.

Wij pleiten ook voor een zeer grote sensibilisering.
Ook daar moet meer aandacht naartoe gaan.
Vanaf welk moment zal
Ontwikkelingssamenwerking immers echt politiek
meetellen? Vanaf het moment dat het op de
politieke agenda komt, vanaf het moment dat dat
belangrijk wordt. Vanaf dat moment pas zal de
0,7% realistisch zijn als streefdoel.

Ik herinner u aan de slogan van 11.11.11 van
enkele jaren geleden: `hierover valt geen regering'.
Als we niet veel grondiger zullen sensibiliseren via
de gemeenten en de gewesten, die toch dichter bij
de mensen staan, dan kunnen we nog heel lang
wachten.

Wij hechten groot belang aan expertise. Ik verwijs
naar een oud Chinees spreekwoord: `als uw arme
vriend honger heeft, geef hem dan geen vis, maar
leer hem vissen'. Het zijn precies de gewesten die
moeten optreden. De Vlaams en Waalse regering
hebben een eigen inbreng in onderwijs,
huisvesting, welzijn. Wij kunnen aan de derde
wereld een echte samenwerking aanbieden. Wij
moeten niet alleen geld geven, maar ook
expertise. Door onze ervaring, rekening houdend
met hun culturele eigenheid, kunnen wij overgaan
tot samenwerkingsontwikkeling in plaat van tot
ontwikkelingssamenwerking.

Tenslotte wil ik vragen - ik heb dat in de plenaire
ook al gedaan - op te houden met het rondsturen
van hatelijkheden. Dit thema is daar te belangrijk
voor.
01.09 Leen Laenens (AGALEV-ECOLO):
Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister,
collega's, uit uw korte antwoord heb ik begrepen
dat er een haalbaarheidsstudie zal worden
uitgevoerd en dat er een concertatie van alle
betrokkenen zal zijn. Het is belangrijk dat iedereen
hierbij wordt betrokken, zowel onze NGO's als de
landen waar het om gaat.

In tegenstelling tot de heer Willems, benadruk ik
het belang van samenwerking, zoals bevestigd
door de oprichting van de interdepartementale
werkgroep van ontwikkelingssamenwerking.
Coherentie en coördinatie zijn immers
noodzakelijk voor een kwaliteitsvolle
ontwikkelingssamenwerking. Buitenlands Beleid
en Ontwikkelingssamenwerking kunnen mijns
inziens dan ook niet worden losgekoppeld. Ik denk
bijvoorbeeld aan conflictpreventie, NGO's en
diplomaten moeten elkaar daar veel meer kunnen
aanvullen. Ook wat de schuldkwijtschelding
betreft, moeten Financiën en
Ontwikkelingssamenwerking nauwer met elkaar
samenwerken. Natuurlijk mag ook de coherentie
en de coördinatie op de internationale fora niet
worden vergeten. Zoals de heer Eyskens
aanhaalde, zijn Gemeenschappen en Gewesten
daar geen erkende gesprekspartners.

De ontwikkelingssamenwerking evolueert naar
een sterke responsabilisering van de partners en
een samenwerking met de verschillende
donorpartners. Ik beklemtoon het belang van een
samenwerking op Europees niveau en op de
internationale fora.

Ik kijk uit naar de resultaten van de studie en van
de concertatie. Ik vertrouw erop dat men de
nodige tijd neemt om tot een degelijk resultaat te
komen.

Moties
Motions

Tot besluit van deze bespreking werden volgende
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moties ingediend.
En conclusion de cette discussion les motions
suivantes ont été déposées.

Een eerste motie van aanbeveling werd ingediend
door de heer Francis Van den Eynde en luidt als
volgt:
"De Kamer,
gehoord de interpellaties van de heren Jacques
Lefevre en Francis Van den Eynde
en het antwoord van de vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken
verzoekt de regering het nodige te doen om zo vlug
mogelijk tot de totale splitsing van de Belgische
ontwikkelingssamenwerking over te gaan."

Une première motion de recommandation a été
déposée par M. Francis Van den Eynde et est
libellée comme suit:
"La Chambre,
ayant entendu les interpellations de MM. Jacques
Lefevre et Francis Van den Eynde
et la réponse du vice-premier ministre et ministre
des Affaires étrangères
demande au gouvernement de faire le nécessaire
pour qu'il soit procédé dans les meilleurs délais à la
scission complète de la coopération au
développement belge."

Een tweede motie van aanbeveling werd
ingediend door de heren Jacques Lefevre en Mark
Eyskens en luidt als volgt:
"De Kamer,
gehoord de interpellaties van de heren Jacques
Lefevre en Francis Van den Eynde
en het antwoord van de vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken
verzoekt de regering werk te maken van een
federale en kwaliteitsvolle
ontwikkelingssamenwerking die ten dienste staat
van de partnerlanden, daarbij oog hebbend voor
een efficiënte inbreng van de Gemeenschappen en
Gewesten."

Une seconde motion de recommandation a été
déposée par MM. Jacques Lefevre et Mark
Eyskens et est libellée comme suit:
"La Chambre,
ayant entendu les interpellations de MM. Jacques
Lefevre et Francis Van den Eynde
et la réponse du vice-premier ministre et ministre
des Affaires étrangères
demande au gouvernement d'assurer une
coopération au développement fédérale de qualité
au service des pays partenaires, en respectant un
apport efficace des Communautés et des Régions."

Een eenvoudige motie werd ingediend door de
heren Yvon Harmegnies, Jacques Simonet en
Geert Versnick en mevrouw Leen Laenens.

Une motion pure et simple a été déposée par MM.
Yvon Harmegnies, Jacques Simonet en Geert
Versnick et Mme Leen Laenens.

Over de moties zal later worden gestemd. De
bespreking is gesloten.
Le vote sur les motions aura lieu ultérieurement.
La discussion est close.

De openbare commissievergadering wordt
gesloten om 15.33 uur.
La réunion publique de commission est levée à
15.33 heures.

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ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
EKNOPT
V
ERSLAG
C
OMPTE
R
ENDU
A
NALYTIQUE
C
OMMISSIE VOOR DE
B
UITENLANDSE
B
ETREKKINGEN
C
OMMISSION DES
R
ELATIONS EXTÉRIEURES
maandag lundi
13-11-2000 13-11-2000
14:00 uur
14:00 heures

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INHOUD
SOMMAIRE
INTERPELLATIES 1
INTERPELLATIONS
1
Samengevoegde interpellaties van
- de heer Jacques Lefevre tot de staatssecretaris
voor Ontwikkelingssamenwerking over "de
gedeeltelijke defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 519)
- de heer Francis Van den Eynde tot de vice-
eerste minister en minister van Buitenlandse
Zaken en tot de staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking over 'de partiële
defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 522)
1
Interpellations jointes de
- M. Jacques Lefevre au secrétaire d'Etat à la
Coopération au développement sur «
la
défédéralisation partielle de la coopération au
développement » (n° 519)
- M. Francis Van den Eynde au vice-premier
ministre et ministre des Affaires étrangères et au
secrétaire d'Etat à la Coopération au
développement sur 'la défédéralisation partielle de
la coopération au développement » (n° 522)
1
Sprekers: Jacques Lefevre, Francis Van den
Eynde, Louis Michel
, vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken , Eddy
Boutmans
, staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking , Mark Eyskens,
Ferdy Willems, Leen Laenens
Orateurs: Jacques Lefevre, Francis Van den
Eynde, Louis Michel
, vice-premier ministre et
ministre des Affaires étrangères , Eddy
Boutmans
, secrétaire d'Etat à la Coopération
au développement , Mark Eyskens, Ferdy
Willems, Leen Laenens
Moties
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Motions
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COMMISSIE VOOR DE
BUITENLANDSE BETREKKINGEN
COMMISSION DES RELATIONS
EXTÉRIEURES
van
MAANDAG
13
NOVEMBER
2000
14:10 uur
______
du
LUNDI
13
NOVEMBRE
2000
14:10 heures
______



De openbare vergadering wordt geopend om 15.02
uur door de heer Geert Versnick, voorzitter.
La réunion publique est ouverte à 15.02 heures par
M. Geert Versnick, président.
Interpellaties
Interpellations
01 Samengevoegde interpellaties van
- de heer Jacques Lefevre tot de staatssecretaris
voor Ontwikkelingssamenwerking over "de
gedeeltelijke defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 519)
- de heer Francis Van den Eynde tot de vice-
eerste minister en minister van Buitenlandse
Zaken en tot de staatssecretaris voor
Ontwikkelingssamenwerking over 'de partiële
defederalisering van de
ontwikkelingssamenwerking" (nr. 522)
01 Interpellations jointes de
- M. Jacques Lefevre au secrétaire d'Etat à la
Coopération au développement sur «
la
défédéralisation partielle de la coopération au
développement » (n° 519)
- M. Francis Van den Eynde au vice-premier
ministre et ministre des Affaires étrangères et au
secrétaire d'Etat à la Coopération au
développement sur 'la défédéralisation partielle
de la coopération au développement » (n° 522)
01.01 Jacques Lefevre (PSC): De Belgische
ontwikkelingssamenwerking heeft een grote
hervorming achter de rug die stilaan haar vruchten
begint af te werpen. Alle actoren van die hervorming
(het bestuur, de B.T.C., de NGO's en de
partnerlanden) konden eindelijk opnieuw aan de
slag gaan.

Een en ander heeft de regering er echter niet van
weerhouden in het kader van een communautaire
koehandel in de vroege ochtenduren te beslissen
dat "sommige aangelegenheden inzake
ontwikkelingssamenwerking die onder de
bevoegdheid van de Gemeenschappen en
Gewesten ressorteren in 2004 eveneens zouden
worden overgeheveld".
Dat staat haaks op de ideeën van de heer
Boutmans die in een interview met "La Libre
Belgique" integendeel voor een centralisatie op
Europees niveau van de
ontwikkelingssamenwerking pleitte.

Die sibillijnse zin dreigt de Belgische
01.01 Jacques Lefevre (PSC): La coopération
belge au développement vient de sortir d'un énorme
chantier qui commence à porter ses fruits.
Tous les acteurs de cette réforme (l'administration,
la CTB, les ONG et les pays partenaires) avaient
enfin pu se remettre à travailler.


Cependant, voilà que le gouvernement annonce
une décision prise aux petites heures du matin dans
un marchandage communautaire
: «
certaines
matières de la coopération au développement
seront également transférées dès 2004 dans la
mesure où elles portent sur des compétences des
Communautés et des Régions ».

Tout cela va à l'encontre des idées émises par M.
Boutmans qui, répondant à une interview dans « La
Libre Belgique
», prônait au contraire une
centralisation de la coopération au niveau
européen.

Ces trois lignes obscures ont plongé la coopération
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ontwikkelingssamenwerking opnieuw in een periode
van vier jaar chaos en onzekerheid te doen
verzeilen. Alles wijst erop dat de beslissing van de
regering in een waas van onduidelijkheid is gehuld.

De publieke verklaringen die de politiek
verantwoordelijke van het departement terzake
heeft afgelegd, zijn veelzeggend. Men kan het
gebrek aan inzicht van de regering, dat van weinig
professionalisme getuigt, enkel maar betreuren.

Vanuit het oogpunt van de internationale solidariteit
is die beslissing volledig onverantwoord. Zij getuigt
immers van een totaal gebrek aan staatszin en
druist volledig in tegen de "nieuwe politieke cultuur".
De minister van Buitenlandse Zaken ontneemt
zichzelf op die manier de belangrijkste hefboom van
zijn Afrikaans beleid.

De versnippering van de bevoegdheden heeft ook
tot gevolg dat het imago van België in het
buitenland ondoorzichtig wordt en dat de hulp aan
de partnerlanden aan doeltreffendheid zal inboeten
omdat de betrokken landen met drie of meer
deelgebieden zullen moeten onderhandelen.
belge au développement dans le chaos, avec la
perspective de quatre nouvelles années
d'incertitude. Tout laisse à penser que le
gouvernement a pris une décision dans le flou le
plus absolu.
La réaction publique du responsable politique de ce
département est éloquente. On ne peut que
déplorer le manque d'analyse du gouvernement, qui
manque de professionnalisme.


Aucun motif relatif à la solidarité internationale ne
justifie cette décision, prise au mépris du sens de
l'État et de la « nouvelle culture politique ». Le
ministre des Affaires étrangères accepte ainsi de se
priver du levier le plus important de sa politique
africaine.


Le morcellement des compétences signifie aussi
que l'image extérieure de la Belgique sera brouillée
et que l'aide aux pays partenaires deviendra
inefficace puisque ces pays devront négocier avec
trois entités, voire davantage.
Dat zal ook het einde van de BTC betekenen. Wat
zal er in dat geval van DGIS worden? Als de
begroting inzake ontwikkelingssamenwerking naar
de deelgebieden wordt overgeheveld, zullen we
inzake buitenlandse handel opnieuw te maken
krijgen met gebonden hulp en "witte olifanten". Hoe
kan België de samenwerking tussen Serviërs en
Kroaten of tussen Hutu's en Tutsi's bepleiten als
het zelf niet in staat is het goede voorbeeld te
geven?


Welke materies zouden precies kunnen worden
overgeheveld? Naar welk niveau? Welke materies
zouden federaal blijven?

Welke samenwerkingsvorm heeft men voor ogen:
directe bilaterale samenwerking, indirecte
samenwerking via NGO's, multilaterale
samenwerking of humanitaire hulp?

Welke budgettaire weerslag zou een dergelijke
overheveling hebben? Welke verdeelsleutels
zouden hierbij worden gehanteerd?

Welke impact zou een dergelijke beslissing op de
ontwikkelingssamenwerking hebben?

Is de regeringsbeslissing volgens de
staatssecretaris verenigbaar met de doelstellingen
inzake Belgische ontwikkelingssamenwerking? De
eerste minister schijnt ons niet te willen raadplegen.
Cela signifiera également la fin de la viabilité de la
CTB. Que deviendra, dans cette hypothèse, la
DGCI ? Confier le budget de la coopération aux
entités fédérées signifiera en outre le grand retour
de l'aide liée au commerce extérieur, le retour des
éléphants blancs. Enfin, comment la Belgique
pourra-t-elle plaider pour une coopération entre
Serbes et Croates ou entre Hutu et Tutsi alors que
nous ne serions plus capables nous-mêmes de
montrer l'exemple ?


Quel est l'inventaire prévu des matières qui
pourraient être transférées ? A quelles entités ?
Quelles matières resteraient fédérales ?

Quel mode de coopération serait-il visé
? La
coopération bilatérale directe
? La coopération
indirecte via les ONG
? La coopération
multilatérale ? L'aide humanitaire ?

Quel serait l'impact budgétaire d'un tel transfert ?
Quelles seraient les clefs de répartition ?


Quel serait l'impact d'une telle décision sur les
nouvelles structures de la coopération au
développement ?
J'aimerais connaître également votre opinion sur la
compatibilité entre la décision du gouvernement et
les objectifs de la coopération belge au
développement. Le Premier ministre ne semble pas
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Als parlementsleden van de oppositie zijn wij echter
geïnteresseerd in uw standpunt. U verklaarde in de
pers dat u zich tegen de defederalisering van
ontwikkelingssamenwerking zou blijven verzetten.
Bent u bereid de daad bij het woord te voegen?
vouloir nous consulter ; mais nous, parlementaires
de l'opposition, sommes intéressés par votre
opinion. Vous avez déclaré à la presse que vous
iriez jusqu'au bout pour vous opposer à la
défédéralisation de la coopération au
développement. Etes-vous prêt à mettre vos actions
en accord avec vos propos ?
01.02 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
Ook ik verzet mij tegen de defederalisering van
ontwikkelingssamenwerking. Mijn partij vraagt een
volledige splitsing van ontwikkelingssamenwerking;
dat hebben we trouwens al in de ABOS-commissie
verdedigd. Sindsdien is ons standpunt hierover nog
verscherpt: Vlaanderen en Wallonië hebben de
laatste jaren blijk gegeven van een totaal
uiteenlopende kijk op ontwikkelingssamenwerking.
De Vlaamse NGO's zijn veel groter en
professioneler dan de Waalse ONG's ­ let op, dit
houdt geen waardeoordeel in. Voorts staat Wallonië
veel huiverachtiger tegenover gebonden hulp dan
Vlaanderen. En als derde verschilpunt wijs ik op de
voorkeur van Wallonië voor landen die zich binnen
de francofone wereld situeren, terwijl Vlaanderen
meer oog heeft voor de culturele eigenheid van het
partnerland.

Beide systemen zijn niet te verzoenen, zodat een
volwaardige splitsing van de
ontwikkelingssamenwerking de enige uitweg is. Het
ene zinnetje over deze aangelegenheid in het Sint-
Hedwigsakkoord heeft sommige partijen al in de
gordijnen gejaagd. Ik ben er echter van overtuigd
dat deze bondige vermelding niet meer was dan
een lokmiddeltje om partijen als de Volksunie voor
de rest van het akkoord over de streep te trekken.
Mij alleszins geeft dit alles weinig hoop. Ik zou de
regering dan ook dezelfde vragen willen stellen als
de heer Lefevre.
01.02 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
Je m'oppose également à la défédéralisation de la
coopération au développement. Mon parti en
réclame la scission complète. C'est d'ailleurs le
point de vue que nous avons défendu en
commission de l'AGCD. Depuis, mon point de vue à
ce sujet s'est encore renforcé : au cours des
dernières années, la Flandre et la Wallonie ont
développé en la matière des conceptions totalement
différentes. Les ONG flamandes sont plus grandes
et plus professionnelles que leurs équivalents
francophones. Mais comprenez-moi bien, il ne s'agit
pas d'un jugement de valeur. En outre, la Wallonie
est davantage opposée à l'aide liée que la Flandre.
Un troisième point de divergence concerne la
préférence affichée par la Wallonie pour les pays
francophones, là où la Flandre est plus attachée au
caractère culturel propre du pays bénéficiant de
l'aide.
Les deux options étant inconciliables, la scission
complète est la seule issue. La présence d'une
petite phrase à ce sujet dans les accords de la
Sainte-Thérèse a déjà fait réagir certains partis. Je
suis convaincu que l'évocation de la scission
éventuelle n'était destinée qu'à convaincre des
partis comme la Volksunie d'adopter le reste de
l'accord. J'ai bien peu d'espoir. Je souhaiterais
poser au gouvernement les mêmes questions que
celles de M. Lefevre.
01.03 Minister Louis Michel : Het is mijn stellige
bedoeling om de regeringsbeslissing van 17 oktober
in verband met de defederalisering van
ontwikkelingssamenwerking uit te voeren. Over de
implicaties van deze beslissing is echter nog heel
wat studiewerk nodig, evenals een breed overleg
met alle betrokkenen, inclusief het Parlement. In
2004 moet de beslissing worden uitgevoerd.
01.03 Louis Michel , ministre: Je confirme qu'il
existe un accord, au niveau du gouvernement, en
vue de défédéraliser la coopération au
développement pour ce qui concerne les éléments
liés aux compétences des communautés et des
régions. Une étude sérieuse de faisabilité est
cependant nécessaire afin d'examiner toutes les
conséquences d'une telle décision. Les
concertations doivent être menées avec tous les
acteurs concernés et bien entendu notamment avec
le Parlement. Enfin, l'accord prévoit que l'exécution
de cette décision prendra effet en 2004.
01.04 Minister Eddy Boutmans : Minister Michel
heeft namens de regering een verklaring afgelegd
waarover we het eens zijn.
01.04 Eddy Boutmans , secrétaire d'Etat: Le
ministre Michel a fait au nom du gouvernement une
déclaration sur laquelle nous sommes d'accord.
01.05 Jacques Lefevre (PSC): Het is al te 01.05 Jacques Lefevre (PSC): On rentre dans les
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gemakkelijk een vergelijking te maken tussen
Vlaamse en Franstalige NGO's. Ter attentie van de
heer Van den Eynde wens ik erop te wijzen dat alle
grote NGO's tweetalig zijn.

Ik herhaal dat mijns inziens, wanneer men er goed
over nadenkt, een eventuele regionalisering of
communautarisering van de
ontwikkelingssamenwerking enkel nadelen inhoudt.
De PSC verzet zich tegen een splitsing van de
ontwikkelingssamenwerking die enkel bedoeld is
om aan eisen die verband houden met de
binnenlandse politiek tegemoet te komen. De
defederalisering, die de belangen van de
hulpbehoevende landen zeker niet ten goede komt,
beoogt geenszins een grotere doeltreffendheid.
Inzake ontwikkelingssamenwerking heeft men zich
in België al te vaak met te weinig middelen te snel
tevreden gesteld. Nu worden die middelen nog
versnipperd. Ik betreur ten stelligste dat alles
opeens op een drafje moet gebeuren. Mijn enige
hoop is dat wij tegen 2004 opnieuw naar de
stembus moeten en dat intussen nog een en ander
zal gebeuren.
stéréotypes en comparant les ONG flamandes et
francophones. Les grandes ONG sont toutes
bilingues. Je tiens à le rappeler à M. Van den
Eynde.

Je répète qu'à bien y réfléchir, je ne vois que des
inconvénients à une éventuelle régionalisation ou
communautarisation de la coopération au
développement. Le PSC s'oppose à une scission de
la coopération au développement qui n'a d'autre but
que de satisfaire à des exigences de politique
interne. Ce n'est sûrement pas avec un but
d'efficacité que l'on veut défédéraliser. Cela ne
servira pas les intérêts des pays à aider. En
Belgique, il y avait, en matière de coopération,
beaucoup de bonne conscience et peu de moyens.
Une fois les moyens atomisés, il ne restera que la
conne conscience. On fait tout cela à la va-vite . Je
le déplore vivement. Ma seule espérance c'est que,
d'ici 2004, on aura voté et que beaucoup d'eau aura
coulé sous les ponts.
01.06 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
De heer Lefevre heeft mijn woorden nog maar eens
verkeerd geïnterpreteerd. Ik heb de Waalse ONG's
geenszins minachtend behandeld. Ik heb alleen
maar op de verschillen tussen de Vlaamse en de
Waalse aanpak willen wijzen.

Ik stel vast dat de regering het ­ en dat is vandaag
uitzonderlijk ­ over dit dossier eens is. Het eens zijn
over iets inhoudsloos, is echter niet moeilijk.


De regering heeft de indruk willen geven dat men
de regionalisten een cadeautje wou toewerpen.
Maar haar poging is doorzichtig.Het Vlaams Blok
loopt er niet in.
01.06 Francis Van den Eynde (VLAAMS BLOK):
M. Lefèvre a une nouvelle fois mal interprété mes
propos. Je n'ai en aucune façon traité les ONG
wallonnes avec mépris. J'ai simplement voulu
souligner les différences entre les ONG wallonnes
et flamandes.

Je constate ­ ce qui est exceptionnel aujourd'hui ­
que ce dossier fait l'unanimité au sein du
gouvernement. Mais il n'est pas difficile de se
mettre d'accord sur un dossier sans le moindre
contenu.
Le gouvernement a voulu donner l'impression que
l'on faisait un cadeau aux régionalistes. Mais cette
tentative est aisément décodable et le Vlaams Blok
ne s'y trompe pas.
01.07 Mark Eyskens (CVP): De inbreng van de
Gemeenschappen op allerlei terreinen moet worden
geformaliseerd en gestructuraliseerd, daarmee ben
ik het eens. Met de nu voorgestelde
defederalisering van ontwikkelingssamenwerking
ben ik het echter niet eens. Die beslissing, die
overigens zonder enig overleg tot stand kwam, zal
er immers voor zorgen dat de heer Boutmans onze
laatste beleidsman voor
Ontwikkelingssamenwerking wordt die op het
internationale forum meetelt. De Gemeenschappen
hebben immers geen stem op dat forum als ze niet
via een federale instantie opereren. Met dit puur
politieke akkoord, dat slechts ogenschijnlijk een
goede zaak is voor de regio's, verliest iedereen: de
staat België, de deelgemeenschappen èn de
01.07 Mark Eyskens (CVP): Je suis d'accord pour
dire que l'apport des Communautés doit être
officialisé et structuré. Je ne suis cependant pas
d'accord avec la défédéralisation de la coopération
au développement telle qu'elle est proposée
aujourd'hui. Cette décision, qui a été prise sans
aucune concertation, aura pour conséquence que
M. Boutmans sera le dernier homme politique en
charge de la coopération au développement à
compter sur la scène internationale. Les
Communautés ne peuvent en effet y faire entendre
leur voix sans passer par une instance fédérale.
Chacun, l'Etat belge, les entités fédérées et la
coopération au développement, est perdant dans
cet accord purement politique qui est en apparence
une bonne affaire pour les Régions. Nous le
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ontwikkelingssamenwerking. Dat betreuren wij ten
zeerste.
déplorons.
01.08 Ferdy Willems (VU&ID): Voor De VU & ID
staan in heel deze discussie de belangen van de
ontwikkelingslanden centraal. Dat is vandaag nog
altijd veel te weinig het geval. Er is dus nood aan
een nieuw beleid. Het huidig concept zit op een
dood spoor. In die context is mijn partij voorstander
van een Vlaams beleid in een Europees geheel,
eerder dan van een Belgisch beleid. De band
tussen het Belgisch buitenlands beleid en de
ontwikkelingssamenwerking moet losgemaakt
worden: beide hebben andere belangen.

Er is inderdaad een verschil in aanvoelen tussen
Vlaamse en Waalse ontwikkelingssamenwerking.
Het heeft geen zin het ene concept aan het andere
landsgedeelte op te dringen. Het is dus zinvol dat
de regio's hun eigen ontwikkelingsbeleid kunnen
voeren, waarbij zij eigen accenten kunnen leggen.

Voor ons is expertise van het grootste belang. Dit
heeft te maken met materies die in ons land tot de
Gemeenschappen behoren. Ik denk aan onderwijs,
welzijn en zo verder. Via die weg moeten we in de
Derde Wereld actief zijn.

Tot slot roep ik op om over deze aangelegenheid
mekaar niet langer allerlei hatelijkheden toe te
zenden. Het thema van de
ontwikkelingssamenwerking is daarvoor veel te
belangrijk.
01.08 Ferdy Willems (VU&ID): Pour la VU&ID, les
intérêts des pays en voie de développement se
trouvent au centre de toute cette discussion, ce qui
est encore trop rarement le cas aujourd'hui. Une
nouvelle politique s'impose dès lors. Le concept
actuel est sur une voie de garage. Dans ce
contexte, mon parti prône une politique flamande
intégrée dans un ensemble européen plutôt qu'une
politique belge. Il faut desserrer le lien entre la
politique extérieure belge et la coopération au
développement, car il s'agit d'intérêts divergents.

On observe en effet une différence de sensibilité
entre les coopérations au développement flamande
et wallonne. Il est vain de vouloir imposer un
concept à l'autre et réciproquement. Il conviendrait
dès lors de permettre aux Régions de mener leur
propre politique de développement, avec des
intonations spécifiques.
A nos yeux, l'expertise revêt la plus grande
importance. Dans notre pays, cela concerne des
matières qui relèvent de la compétence des
Communautés. Je songe notamment à
l'enseignement et au bien-être. C'est à ce niveau
que nous devons être actifs dans le tiers monde.
Enfin, j'espère que cette matière ne donnera plus
lieu à des prises de bec de part et autre; la
coopération au développement est trop importante
pour cela.
01.09 Leen Laenens (AGALEV-ECOLO): De
minister heeft beloofd dat er overleg komt over en
een studie naar de modaliteiten van de
defederalisering. Het is geen geheim dat wij
huiveren voor versnippering; iedereen heeft net
behoefte aan coherentie en coördinatie.
Samenwerking moet er zijn tussen de diplomaten
van Buitenlandse Zaken en de NGO's, tussen
Ontwikkelingssamenwerking en Financiën, zeker in
het dossier van de schuldkwijtschelding. In die zin
steun ik het pleidooi van de heer Eyskens voor een
grotere samenhang.
01.09 Leen Laenens (AGALEV-ECOLO): Le
ministre a promis que les modalités de la
défédralisation feraient l'objet d' une concertation et
d'une étude. Ce n'est un secret pour personne,
nous redoutons le morcellement : la coopération au
développement a besoin de cohérence et de
coordination Dans le dossier de la remise de la
dette, il faut une collaboration entre les diplomates
et les ONG et très certainement aussi entre la
Coopération au développement et les Finances.
C'est dans ce sens que je soutiens le plaidoyer de
M. Eyskens pour plus de cohérence.
Moties

De voorzitter :Tot besluit van deze bespreking
werden volgende moties ingediend.

Een eerste motie van aanbeveling werd ingediend
door de heer Francis Van den Eynde en luidt als
volgt:
""De Kamer,
gehoord de interpellaties van de heren Jacques
Lefevre en Francis Van den Eynde
Motions

Le président :En conclusion de cette discussion les
motions suivantes ont été déposées.

Une première motion de recommandation a été
déposée par M. Francis Van den Eynde et est
libellée comme suit :
"La Chambre,
ayant entendu les interpellations de MM. Jacques
Lefevre et Francis Van den Eynde
13/11/2000
CRABV 50
COM 291
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
50
E ZITTINGSPERIODE
2000
2001
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
50
E LEGISLATURE
6
en het antwoord van de vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken,
verzoekt de regering het nodige te doen om zo vlug
mogelijk tot de totale splitsing van de Belgische
ontwikkelingssamenwerking over te gaan."


Een tweede motie van aanbeveling werd ingediend
door de heren Jacques Lefevre en Mark Eyskens
en luidt als volgt:
"De Kamer,
gehoord de interpellaties van de heren Jacques
Lefevre en Francis Van den Eynde
en het antwoord van de vice-eerste minister en
minister van Buitenlandse Zaken,
verzoekt de regering werk te maken van een federale
en kwaliteitsvolle ontwikkelingssamenwerking die ten
dienste staat van de partnerlanden, daarbij oog
hebbend voor een efficiënte inbreng van de
Gemeenschappen en Gewesten."

Een eenvoudige motie werd ingediend door de
heren Yvon Harmegnies, Jacques Simonet en
Geert Versnick en mevrouw Leen Laenens.

Over de moties zal later worden gestemd. De
bespreking is gesloten.
et la réponse du vice-premier ministre et ministre des
Affaires étrangères
demande au gouvernement de faire le nécessaire
pour qu'il soit procédé dans les meilleurs délais à la
scission complète de la coopération au
développement belge."

Une seconde motion de recommandation a été
déposée par MM. Jacques Lefevre et Mark Eyskens
et est libellée comme suit :
"La Chambre,
ayant entendu les interpellations de MM. Jacques
Lefevre et Francis Van den Eynde
et la réponse du vice-premier ministre et ministre des
Affaires étrangères,
demande au gouvernement d'assurer une
coopération au développement fédérale de qualité au
service des pays partenaires, en respectant un
apport efficace des Communautés et des Régions."


Une motion pure et simple a été déposée par MM.
Yvon Harmegnies, Jacques Simonet et Geert
Versnick et Mme Leen Laenens.

Le vote sur les motions aura lieu ultérieurement. La
discussion est close.
De vergadering wordt gesloten om 15.35 uur.
La réunion publique est levée à 15.35 heures.

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