REUNION COMMUNE DE LA COMMISSION JUSTICE ET DE LA COMMISSION DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE, DE LA MIGRATION ET DES MATIERES A

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Mevrouw en mijnheer de minister, collega's, we zetten het debat voort dat we al een tijdje geleden waren gestart over het drugsgeweld en de strijd tegen de georganiseerde misdaad.

Er waren schriftelijke vragen ingediend, waarop de ministers al hebben geantwoord. Vervolgens waren er replieken in de commissie. Ik heb één specifieke vraag gekregen van mevrouw Matz die nog even het woord wenst, omdat zij vorige keer om persoonlijke redenen eerder moest vertrekken. Daarna is het woord aan de ministers en aan de Kamerleden voor een korte repliek.

01.01 Vanessa Matz (Les Engagés): Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, si les collègues m'y autorisent, je voudrais pouvoir intervenir, non pas dans le cadre des répliques, ce que je ferai tout à l'heure à mon tour, mais sur l'exposé que vous avez donné l'un et l'autre voici quelques semaines. J'avais malheureusement dû quitter notre dernière séance pour des raisons privées qui m'imposaient d'être à 17 h à Liège. La ministre ayant annoncé son départ vers 16 h, je m'étais dit que je ne passerais pas. Toujours est-il que le tour avait été fait.

Nous nous rendons évidemment compte qu'au travers de l'ensemble des mesures que vous avez développées se trouve une importante prise de conscience de ces phénomènes criminels. Ces phénomènes sapent véritablement notre État de droit, notamment par de la corruption, et par le fait qu'un certain nombre d'affaires ne sont pas traitées faute d'enquêteurs et/ou de magistrats. Les choses ont pris une tournure encore plus aiguë pour l'État de droit lorsqu'un ministre de la Justice, ou des fonctionnaires ou encore des journalistes et des magistrats ont été menacés. C'est une atteinte forte à notre État de droit. Il importe que nous soyons tous sur le pont, majorité et opposition, parce que je pense qu'il ne s'agit pas d'une telle question, mais d'être fixés sur un seul objectif: démanteler ces réseaux qui sapent l'État de droit. Rien que pour cela, des questions de sécurité se posent, mais il y a aussi la question des principes fondamentaux de notre État de droit.

Je voudrais émettre quelques commentaires au sujet des enveloppes qui sont dédiées à la police judiciaire fédérale (PJF). Vous avez annoncé une enveloppe supplémentaire à hauteur de 30 millions d'euros pour la PJF à l'horizon 2024. Il est question de 13 millions en 2022, de 10 millions en 2023 et de 7 millions en 2024. Si on établit une comparaison, ce montant est largement inférieur à ce que demandait la PJF. En effet, celle-ci demandait 35 millions pour 2022, 42 millions pour 2023 et 44 millions pour 2024.

Pouvez-vous me dire si, dans le cadre du conclave budgétaire, d'autres montants ont été mis sur la table pour renforcer la PJF? Selon moi, le renforcement de la police judiciaire fédérale reste le point prioritaire.

Lors de la déclaration gouvernementale, le premier ministre a annoncé que 1 000 policiers complémentaires seraient engagés dont 400 pour la PJF. Ce point est évidemment très important. Mais qu'en est-il en termes d'échéance, sachant que la PJF souffre d'un sous-financement dont vous avez pour partie hérité? Je ne dis pas que vous en êtes responsable. Quoi qu'il en soit, selon le directeur de la police judiciaire, il faudrait pouvoir disposer de 1 000 enquêteurs complémentaires pour procéder au remplacement des postes restés vacants.

Je sais que le premier ministre a annoncé qu'après chaque départ d'un membre du personnel, il serait procédé au remplacement de celui-ci, mais je souhaiterais que vous nous donniez des éclaircissements quant aux enquêteurs. Pour ce qui vous concerne, vous avez parlé de 195 enquêteurs pour 2024. Quid des 400 enquêteurs évoqués par le premier ministre? Quand seront-ils engagés?

Cela me semble être le point essentiel.

Je voudrais également aborder un autre volet, à savoir l'adoption du Stroomplan XXL, lequel revisite celui de 2017 au nom d'objectifs évidemment louables. J'aimerais savoir d'où proviendront les moyens qui lui seront attribués. Certains bourgmestres bruxellois se sont inquiétés d'un transfert des moyens du Plan Canal vers ce Stroomplan. Si celui-ci doit être financé correctement, il faut également que les bourgmestres concernés par le Plan Canal conservent des moyens importants. Il ne s'agit pas de "déshabiller Paul pour habiller Jacques"!

Si les tableaux budgétaires nous indiquent un effort de quelque 7 millions d'euros dans la lutte contre la drogue, ils sont notamment relatifs à l'accompagnement des détenus drogués - compétence relevant plutôt de l'INAMI, et non de la Justice et de l'Intérieur. J'aimerais donc que vous annonciez devant ce Parlement les moyens qui leur sont effectivement alloués dans la lutte contre le trafic de drogue et les organisations criminelles qui s'y adonnent.

Je m'en tiendrai là dans un premier temps, même s'il me reste beaucoup de choses à dire au sujet de la police en particulier.

Par ailleurs, j'aimerais encore relever une faiblesse.

Il s'agit du projet de loi sur l'approche administrative. Autant je comprends que les bourgmestres aient des compétences complémentaires en matière de lutte contre la drogue, autant je ne comprends pas que cela ne soit pas assorti de moyens car les bourgmestres sont effectivement demandeurs d'avoir plus de marges de manœuvre avec des moyens complémentaires pour pouvoir mener à bien ces missions. Cela s'intégrera, je l'espère, dans une vision plus globale de la lutte contre la drogue. À cet égard, je vous taquine un petit peu. Je fais même plus que vous taquiner. Quand vous avez fait votre présentation l'un et l'autre, vous êtes chacun venus avec vos mesures, certaines bonnes et d'autres moins abouties, certaines recyclées, etc. Mais j'ai été choquée de ne pas vous voir arriver avec un plan global interconnecté entre vous.

J'ai donc l'impression qu'on continue à compartimenter extrêmement fort cette lutte contre la drogue dans laquelle le ministre des Finances notamment devrait effectivement pouvoir être intégré. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de vision du gouvernement, qu'il y a une vision du ministre de la Justice qui est respectable et qu'il y a aussi une vision de la ministre de l'Intérieur. Mais chacun d'entre vous a fait des présentations très séparées qui ne me donnaient pas l'impression d'un mouvement du gouvernement décidé à en découdre avec ces organisations criminelles.

01.02 Minister Vincent Van Quickenborne: Mevrouw de voorzitster, geachte leden, er zijn destijds heel veel vragen gesteld. Mag ik ze beantwoorden? Ja? Dat is de bedoeling. Mag ik echter ook vragen beantwoorden van leden die niet meer aanwezig zijn of hoe doen wij dat? Ik stel maar de vraag. Moet ik ook de vragen beantwoorden van leden die hier niet meer zijn? Ik wil wel.

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Ik heb er geen zicht op wie hier de vorige keer was.

01.03 Minister Vincent Van Quickenborne: Mevrouw de voorzitster, er blijven dan nog altijd veel vragen over. Ik zal ze echter beantwoorden uit beleefdheid.

Mevrouw Ingels van de N-VA had een aantal vragen gesteld, met name over de voorzienbaarheid van het budget van de FGP. Ik herinner mij de discussie over hoe dat nu eigenlijk zat. De ministerraad van 17 juni 2022 heeft duidelijkheid ter zake gegeven. Wij hebben de middelen voor de FGP verdeeld tot het einde van de legislatuur. Dat is dus duidelijk. Ik wil echter ook verwijzen naar mijn verklaring in de commissie op 15 juni 2022, namelijk dat de DGJ en de FGP integraal deel blijven uitmaken van de federale politie. Wij zullen dus de DGJ en de FGP niet verzelfstandigen, indien dat de hint was van mevrouw Ingels. Dat kan ik echter moeilijk inschatten. Wij zullen dat niet doen. De discussie heeft plaatsgevonden in de parlementaire onderzoekscommissie na de aanslagen. U maakte daar allebei deel van uit. De discussie is toen beslecht en wij zullen daar niet op terugkomen.

Ik heb tijdens mijn uiteenzetting op 15 juni 2022 aangegeven dat wij geen jojobewegingen willen maken, waarbij we het ene jaar het ene doen en het andere jaar het andere. Dat zullen wij niet doen.

De voorspelbaarheid is er echter, ook dankzij de aanzet van mevrouw Verlinden, voor het budget van de FGP tot en met 2024.

Mevrouw Ingels stelde ook een vraag over de effectiviteit. Zij stelde dat enkel geld bij geven niet de sleutel is. Dat is juist. Wij maken werk van een nieuwe veiligheidsarchitectuur. Wij investeren in bijkomende mensen en middelen. In alle bescheidenheid en op basis van de cijfers meen ik dat er nog nooit zoveel is geïnvesteerd in politie en Justitie als tijdens de huidige legislatuur.

Het gaat echter niet alleen over geld. Het gaat ook over slim investeren en mee evolueren met de tijd opdat het aanwezige personeelsbestand ook echt zou renderen. Op dat vlak moeten we nog punten verbeteren. Waarom? Omdat we zien dat het beeld van de criminaliteit de laatste twintig jaar gewijzigd is. Vergeleken met de start van de politiehervorming met het Octopusakkoord – in 1998, als ik mij niet vergis; ondertussen zijn we bijna 25 jaar later – is de criminaliteit sterk geëvolueerd. Ten eerste neemt de georganiseerde criminaliteit toe in omvang. Ten tweede is ze ook gespecialiseerder en complexer: denk maar aan fenomenen als phishing, spoofing, ransomware en cybercriminaliteit. Tegelijkertijd zien we ook dat de ondermijnende impact van de georganiseerde criminaliteit groter en groter wordt, met corruptie, geweld, intimidatie, bedreiging enzovoort. Ik heb ooit de term 'narcoterrorisme' in de mond genomen en die lijkt mij wel gepast.

Met andere woorden, de misdaadbestrijding moet ook mee evolueren, onze structuren moeten mee evolueren. Vandaag moet er al te vaak geschoven worden met personeelsleden tussen afdelingen en diensten in verschillende arrondissementen, investeringen zijn niet altijd afgestemd en competenties moeten worden bijgestuurd. Ik denk eerlijk gezegd dat de huidige versnippering en versplintering van onze justitiële en politionele capaciteit een optimale dienstverlening niet ten goede komt.

Net zoals dat gebeurde ten tijde van de terreurcrisis moet ook op het vlak van georganiseerde criminaliteit een en ander mee evolueren. De eerste minister heeft in zijn State of the Union veel aandacht besteed aan veiligheid, volgens sommige journalisten té veel, maar ik vond die ruime aandacht juist een goede zaak. Wij moeten de veiligheid beter garanderen, onder meer door schaalvergroting. Schaalvergroting maakt immers ook specialisatie mogelijk, maar mag natuurlijk niet ten koste gaan van nabijheid en laagdrempeligheid.

Op die manier kunnen de extra investeringen van deze regering in justitie en politie maximaal renderen. We zullen het nog bespreken in uw commissie, mevrouw de voorzitster, maar ik verwijs alvast onder meer naar de hervorming van artikel 186 van het Gerechtelijk Wetboek, dat u als geen ander kent. Daarbij zullen we inzetten op specialisering, ook bij de federale gerechtelijke politie. Die FGP werkt vandaag met 27 onderafdelingen, waarvan 4 in mijn provincie, West-Vlaanderen. We hebben binnen de regering afgesproken dat we ons zullen concentreren op 14 arrondissementen in plaats van op 27 en dat we voor bepaalde gespecialiseerde vormen van georganiseerde criminaliteit misschien zelfs op het niveau van het ressort moeten gaan werken: dit land telt 5 ressorten.

Mevrouw Ingels heeft een vraag gesteld over de inbeslagname van voertuigen en over het feit dat de helft daarvan naar de lokale politie zou gaan. De wet van 2018 laat inderdaad toe dat we in beslag genomen voertuigen ter beschikking stellen van de politie. Deze wet bleef echter vaak dode letter en bracht te weinig op. Daarom hebben we op 18 augustus een nieuw protocol afgesloten waardoor de procedures vereenvoudigd worden en juridisch sluitend en transparant zijn gemaakt. Er is ook afgesproken wie de wagens mag gebruiken en voor welke doeleinden ze gebruikt mogen worden. Daarvoor kon immers enkel de FGP er een beroep op doen, maar nu zal dat ook mogelijk zijn voor de lokale politiezones.

Ik heb onlangs ook een voordracht gegeven voor de Algemene Vergadering van de lokale politiezones en voor de korpschefs hier in Brussel. Dat was in Hotel Bedford, een oud hotel in Brussel dat blijkbaar populair is omdat het een grote parking heeft. Iedereen kon er dus parkeren. De lokale politiemensen zijn heel tevreden dat we ook voertuigen ter beschikking zullen stellen van de lokale zones, want dat is wel nodig. We mikken op een honderdtal voertuigen per jaar. Ik kan niet zeggen dat er 50 % naar de lokale politie en 50 % naar de FGP zal gaan. Dat staat immers ook niet in dat protocol. We zullen echter bewerkstelligen dat er voldoende voertuigen naar de lokale zones zullen gaan. Dat is een goede stap vooruit. Men pakt immers de misdadigers aan door hun middelen te ontnemen die men dan zelf gebruikt voor een goede politievoering. Dat is een goede zaak.

Mevrouw Ingels heeft ook gevraagd waarom de Nationale Veiligheidsraad niet bijeengekomen is. De Nationale Veiligheidsraad is daarover wel bijeengekomen, op 1 december 2021. De resultaten van de bijeenkomst op 1 december 2021 hebben we dan uitgevoerd met de ministerraad op 17 juni 2022. Op 15 september is er ook een belangrijke bijeenkomst geweest met de eerste minister, de veiligheidsdiensten en vijftien burgemeesters, onder wie de burgemeesters van Antwerpen en Brussel. Ik heb trouwens ook zelf bilateraal overleg gehad met de burgemeester van Antwerpen over de impact van de georganiseerde criminaliteit. We zijn dus on speaking terms.

Collega De Wit, u zegt dat de zaken die ik vertel al lang aangekondigd zijn. U vraagt wanneer er actie komt, maar veel van het Stroomplan is ondertussen goedgekeurd of zelfs in uitvoering.

Het Parlement heeft de uitleveringsverdragen goedgekeurd. De Kamer gaf ook goedkeuring aan het havenverbod, tot twee keer toe, de havenbeveiliging en de wet maritieme beveiliging. Over dat belangrijke debat heeft de discussie een halfuur geduurd. De Kamer keurde ook wetten goed in verband met dataretentie en de CAP 2. De MOTEM, met collega Van Peteghem, hoefde niet door het Parlement goedgekeurd te worden, want dat kon bij koninklijk besluit geregeld worden. Verder werd er ook een wetsaanpassing goedgekeurd door het Parlement. Er is dus al heel wat goedgekeurd en in uitvoering.

Mevrouw De Wit, over één zaak bestaat er inderdaad nog wat discussie, met name over de havenprocureur. Aangezien de Zweedse regering dat al beloofd had in de vorige legislatuur, vraagt u waarom dat nooit is uitgevoerd. Dat is juist. De wet inzake de havenprocureur is nooit uitgevoerd, omdat er geen middelen tegenover stonden. Het Parlement kan dus wel allerlei wetten goedkeuren, maar als er niets tegenover staat, dan komt het er niet van.

Om die reden hebben wij bij de begrotingsopmaak voor 2023 beslist om extra middelen uit te trekken voor het parket en de zetel. Heel concreet, boven op de inspanningen die deze legislatuur al werden geleverd – we hebben in 61 mensen extra voorzien voor de parketten naar aanleiding van Sky ECC in december 2021 – geven wij het parket van Antwerpen vijf extra magistraten en acht medewerkers, dus dertien extra mensen, en voor de zetel één extra drugskamer, dus drie rechters, één onderzoeksrechter, drie referendarissen, twee griffiers en twee administratieve medewerkers, elf mensen. In totaal voorzien we dus in 24 extra mensen voor Antwerpen, vanwege de problematiek aldaar. Het protocol wordt aangepast, de plaatsen zullen vacant verklaard worden.

Die magistraten moeten natuurlijk worden geselecteerd en aangeworven. Dat duurt een tijdje, want de aanwerving van magistraten verloopt via de Hoge Raad voor de Justitie, de benoeming gebeurt niet meer door de minister, want dat is gelukkig allemaal gedepolitiseerd. Dat heeft zijn tijd nodig, ik denk dat die procedure ongeveer zes maanden duurt. Mevrouw De Wit, de havenprocureur zal parallel daarmee worden aangeduid, wat ook toegezegd werd door de procureur van Antwerpen. Die havenprocureur komt er.

Collega De Wit, u bent voorstander van een Europees drugsagentschap. Welnu, als ik een pleidooi houd voor een nieuw initiatief, dan onderzoek ik of er al zoiets bestaat. Dat is hier het geval. Er is een Europees drugsagentschap, namelijk Europol, dat trouwens voortreffelijk geleid wordt door mevrouw De Bolle. De bestrijding van de georganiseerde criminaliteit is een corebusiness van Europol. Sky ECC werd niet alleen opgezet door Nederland, Frankrijk en België, maar ook door Europol. Wij hebben trouwens een nieuwe verbindingsofficier bij Europol, het voormalige hoofd van de afdeling Drugs van de FGP Antwerpen, een man met veel expertise en kennis.

Onlangs was ik met collega Verlinden in Amsterdam. Wij hebben daar overlegd met Catherine De Bolle, de directeur van Europol. Europol wil nog meer een rol spelen in de aanpak van de georganiseerde criminaliteit. Mevrouw De Bolle vertelde ons tijdens die interessante vergadering dat zij beschikt over de namen van 42.000 personen die verbonden zijn met de georganiseerde criminaliteit in Europa, maar dat Europol afhankelijk is van de bereidheid tot informatie-uitwisseling van de lidstaten. Zij zei dat ons land een goede leerling is – hoe kan het ook anders? – maar dat er, terwijl er op het vlak van bijvoorbeeld terreur een systematische uitwisseling van de lijsten is en terroristenlijsten Europees worden gecoördineerd – denk aan onze fameuze OCAD-lijst –, dat niet het geval is voor georganiseerde criminaliteit. Daarvoor moeten we nog een tandje bijsteken. Op dat vlak moeten we beter doen.

Wat de regering niet zal doen, is nog eens een extra orgaan oprichten. In Nederland heeft men het Multidisciplinair Interventieteam (MIT) opgericht. Daarvan zegt iedereen nu dat het eigenlijk een foute beslissing was. Ik verwijs naar de duidelijke verklaring van professor Cyrille Fijnaut, een man die zeer goed kan fileren. We zullen geen apart drug agency, een DEA zoals in de Verenigde Staten, creëren.

Wat wij moeten doen, is samenwerken met de bestaande diensten op het terrein. Eilandwerking moet vervangen worden door samenwerking, zoals wij gedaan hebben na de terreurcrisis. Ons land telt misschien al te veel agentschappen, te veel diensten, te veel instellingen. We zouden daarin beter wat snoeien.

Collega De Wit, u vraagt hoe wij het motto follow the money concreet vorm zullen geven. Ik meen dat ik dat in mijn inleiding al geduid heb. Voor de lopende onderzoeken zijn er de kaalplukteams, die actief zijn in elke FGP. Ik heb er onlangs nog één bezocht, in West-Vlaanderen. Kaalplukteams lopen mee met onderzoeken om het vermogen onmiddellijk op te sporen en in kaart te brengen, om het meteen in beslag te nemen met het oog op een verbeurdverklaring.

Dat systeem loopt vrij goed. Er worden ook behoorlijk wat middelen opgehaald. Immers, als er wordt gewacht tot de verdachte veroordeeld wordt, is de vogel met kooi en al gaan vliegen.

Naast de inzet van kaalplukteams is er ook de mogelijkheid tot een strafuitvoeringsonderzoek, conform de wet van 2014, maar daarvan wordt tot nu toe karig gebruikgemaakt. Daarvoor zijn extra magistraten aangeworven. Op 14 september heb ik toegelicht hoeveel er intussen zijn aangeworven.

Mevrouw De Wit, er is inderdaad een ketenaanpak nodig, waarbij preventie essentieel is. Ik vestig er uw aandacht op dat justitie steeds op het einde optreedt. De FOD Volksgezondheid speelt een kleine rol in preventie, wat grotendeels een bevoegdheid is van de deelstaten. Het drugsbeleid moet gezamenlijk vorm worden gegeven. Dat gebeurt in de Algemene Cel Drugsbeleid (ACD) onder het voorzitterschap van mevrouw Colman uit Gent. Elke partner moet daar zijn rol opnemen. Wij hebben daarnaast de onmiddellijke minnelijke schikking of OMS ingevoerd voor het hele land. De focus blijft natuurlijk de problematische gebruiker.

Onze regering zal alvast niet ingaan op de suggestie van mevrouw Dillen om elke gebruiker in de gevangenis op te sluiten. De Verenigde Staten kozen wel voor die aanpak en het gevolg daarvan is u allen bekend. Dat doen we dus niet.

J'en viens aux questions de Mme Chanson d'Ecolo-Groen. Elle avait évoqué les problématiques existant à Anvers mais aussi dans d'autres villes telles que Liège ou Charleroi. Les bourgmestres de ces villes ont assisté à la réunion du 15 septembre. Il est vrai que le problème de la drogue ne se pose pas uniquement à Anvers. C'est pourquoi je plaide pour que ce gouvernement travaille à une politique nationale en matière de drogue. Le plan qui a été approuvé par le Conseil des ministres restreint est un plan global. Il s'agit du Stroomplan XXL qui a une approche nationale. Par exemple, les décisions qui ont été prises concernant le dispositif "Follow the money" que j'ai expliqué ne sont évidemment pas uniquement applicables à Anvers. Les bourgmestres d'autres villes peuvent également recourir à cette législation.

Mme Chanson avait aussi évoqué la collaboration avec d'autres pays. Effectivement, nous collaborons. Le 7 octobre, ma collègue de l'Intérieur et moi étions à Amsterdam. Nous avons créé une coalition anti-drogue avec six pays européens dont l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. L'Italie est un pays important puisque la lutte contre la mafia a démontré beaucoup de choses et notamment qu'il est possible de lutter contre la mafia. Il s'agit non seulement de coopérer plus efficacement mais aussi de faire en sorte que les flux d'informations circulent entre ces six pays et que ceux-ci conjuguent leurs efforts pour une meilleure coopération avec les pays sources et ceux où se cachent les criminels. Á cet égard, je pense plus particulièrement à la Turquie, au Maroc et aux Émirats arabes unis.

Mijnheer Van Hecke, u had een vraag over de communicatie met betrekking tot inbeslagnames. Het vermijden van onrust in het milieu en van represailles is inderdaad een van de elementen die in rekening worden gebracht bij de communicatie, maar er zijn ook nog andere elementen.

Als men te snel communiceert over een inbeslagname, is het onderzoek verbrand. Het kan zijn dat men niet of nog niet communiceert omdat men nog een onderzoek voert om verantwoordelijken te arresteren, bijvoorbeeld via gecontroleerde levering of uitgestelde inbeslagname. Inbeslagname is belangrijk, maar veel belangrijker is natuurlijk het inrekenen van de criminelen en het kunnen ophalen van crimineel vermogen. Daarom is communicatie zeer tijdsgebonden. Die verschillende belangen moeten worden afgewogen en het parket doet dat op een zeer diligente manier. Men ziet erop toe wanneer er precies kan worden gecommuniceerd. Dat is de reden waarom men niet steeds systematisch communiceert over de inbeslagnames.

Mevrouw Dillen, u stelde dat iemand die betrapt wordt, onmiddellijk onder aanhoudingsmandaat moet worden geplaatst tot de zaak behandeld wordt. Voorlopige hechtenis is natuurlijk een beslissing van de onderzoeksrechter en de raadkamer. Het is niet aan de wetgever om te zeggen dat dit steeds moet. De wet is wat ze is.

In de zaak-Sky ECC zitten meer dan 250 verdachten in voorhechtenis. Dat is niet weinig. Er zitten 250 mensen in voorhechtenis vanwege één dossier. Daarmee kan men bepaalde gevangenissen volledig vullen. Er zijn nu wekelijks zittingen in het Vlinderpaleis, met zittingen met drie rechters en zittingen met één rechter, waar over inbreuken wordt geoordeeld, waar zware verbeurdverklaringen worden uitgesproken. U volgt het nieuws toch ook. Elke week zijn er huiszoekingen. Vorige week woensdag waren er 15 huiszoekingen, met 8 arrestaties, die allemaal te maken hadden met dat dossier.

Mevrouw Dillen, u stelde de vraag of wij de extra magistraten die we willen aanwerven, ook zullen vinden. Ik weet zeer goed dat het niet evident is, maar er zijn al meerdere campagnes geweest. De Hoge Raad voor de Justitie heeft zijn programma ook aangepast, waardoor er over meerdere thema's examens kunnen worden afgelegd. Er zijn nieuwe examens in de maak en de inschrijvingsprocedures verlopen trouwens vlot, wordt mij verteld. Daarnaast zijn de teksten van het voorontwerp van wet over het sociaal statuut in de maak. Daar wordt ook al 30 of 40 jaar over gesproken. Dat zal in het Parlement worden ingediend.

Wij stellen bovendien vast dat we in Antwerpen weinig problemen hebben om snel geschikte kandidaten te vinden voor de functies van parketjurist en criminoloog. Daar lukt dat dus in elk geval wel.

Collègue Pivin, vous avez posé une question au sujet des labos en Campine, dans le Limbourg et en Wallonie. Nous savons que les organisations criminelles ne se limitent pas au trafic de cocaïne et qu'il y a une production d'ecstasy aux Pays-Bas et dans notre pays. Ces derniers mois, nous avons découvert et démantelé plusieurs blanchisseries de cocaïne, entre autres grâce aux données de Sky ECC. La PJF, les parquets et le parquet fédéral travaillent aussi sur cette problématique. Nous ne nous limitons bien évidemment pas à Anvers. Je sais que dans le Limbourg, le procureur Guido Vermeiren et son équipe font énormément de travail sur ce point.

Vous avez posé des questions sur la réponse judiciaire dans le suivi des arrestations. Il y a eu plus de 1 200 arrestations Salduz IV. Je n'ai pas de chiffres pour tous les parquets mais je sais qu'avec les enquêtes du parquet d'Anvers et du parquet fédéral, on peut remplir une prison! Chaque semaine, des suspects doivent comparaître.

Jusqu'à présent, la Justice ne disposait pas de chiffres complets et précis à ce sujet mais nous sommes en train de changer. Dans le cadre du research management, l'ambition était d'étendre le feedback de la Justice au niveau de la personne et au niveau du jugement. Cette ambition est maintenant réalisée puisque depuis quelques semaines, dans chaque affaire pour laquelle un dossier est connu dans MaCH, le système informatique de la Justice, la police reçoit un feedback jusqu'au niveau de la personne. Cela concerne tant les personnes physiques que les personnes morales et ce feedback porte sur les personnes poursuivies, les éventuelles amendes, les peines et les confiscations prononcées. Avec une question écrite, je pourrais vous donner tous les détails sur ce suivi des 1 200 personnes. Ce nombre augmente chaque semaine, nous continuons le travail.

Mijnheer Demon, u hebt een vraag gesteld over de drugsbehandelingskamers. U weet dat ze in Gent begonnen zijn in 2009.

Mme Rohonyi a également posé une question sur les chambres de traitement de la toxicomanie. Nous avons commencé en 2009 au tribunal de Gand. En fait, nous avons copié un système qui existait au Canada.

Mevrouw Annemie Serlippens en de heer Jorn Dangreau zijn twee vooruitstrevende magistraten die in Canada zijn gaan kijken. Het systeem is nu gestart in Gent en Antwerpen. Het bestaat ondertussen ook in Brugge, Turnhout, Mechelen en Charleroi. In Limburg gaat men er ook mee starten en in Luxemburg, Leuven, Brussel en Dendermonde lopen er gesprekken. U ziet dus dat wij heel wat initiatieven nemen. Wij hebben ook budget vrijgemaakt om dat mogelijk te maken.

Er is daarnaast ook een voorontwerp van wet over hersteltrajecten in de maak. Met die hersteltrajecten beogen we een globale aanpak. Vandaag zijn er drugsbehandelingskamers, drugsopvolgingskamers en jeugdopvolgingskamers, bijvoorbeeld in Mechelen. Met een wet gaan we nu hersteltrajecten opzetten, waarmee we een overkoepelende benadering beogen van alle alternatieve behandelingen die op het terrein echt goed werken. In de plaats van mensen tot een gevangenisstraf te veroordelen, geeft men hun de kans om eerst op een andere manier, met een alternatieve straf, hun gedrag aan te passen. Dat is een goede zaak.

Monsieur Boukili, vous avez parlé de "section Stups". Vous avez aussi parlé de renforcer les services. Mme Verlinden va vous donner la réponse, notamment sur les PJF. Mais la DirCom de la police fédérale doit garantir l'attractivité de la police judiciaire fédérale, notamment d'Anvers, mais aussi de Bruxelles Le problème se pose en effet aussi à Bruxelles.

Ma collègue et moi-même suivons et faisons le monitoring de très près. Je pense que l'accord que Mme Verlinden a conclu avec la police contient aussi un volet qualitatif, notamment pour faciliter l'entrée de zij-instromers. Je ne sais pas comment on dit cela en français. Il s'agit de personnes qui viennent d'autres professions. Je pense que Mme Verlinden pourra vous l'expliquer.

Mijnheer Vandenput, u sprak over de interne procedure en het meldingssysteem. In het kader van de nieuwe wet op de maritieme beveiliging die hier in het Parlement kort werd besproken, is het de verantwoordelijkheid van de Port Security Officer of PSO om verdacht gedrag te herkennen en te melden. Ook anonieme melding is mogelijk. Dat gebeurt onder andere in Antwerpen. Het gebeurt vaak dat verdachte transacties worden gemeld. Er komen behoorlijk wat meldingen binnen, de cijfers daarvan hebben we onlangs meegedeeld in antwoord op een parlementaire vraag.

Onderzoeksmatig is corruptie natuurlijk een prioriteit. Dit is in de kern wat we bedoelen met ondermijnende criminaliteit. Ik heb in mijn inleiding het cijfer gegeven van het aantal onderzoeken ter zake.

U hebt ook gevraagd hoe we middelen kunnen laten terugvloeien naar de FGP, met het idee van het fonds.

Je sais que les collègues du PS ont déposé une proposition de loi visant à créer un fonds "CrimOrg." Je ne suis pas fermé à ce débat. Il me semble que nous en avons déjà discuté en Conseil des ministres restreint. Je ne vais pas tomber dans la technicité d'un fonds. Il est toutefois vrai que, si on propose un fonds, tous les autres collègues en demanderont aussi un (pour les Finances, pour la Mobilité, etc.). Il faut dès lors s'assurer d'avoir encore un budget: en effet, si chacun met tout dans un fonds, il n'y aura plus rien pour le budget. Mais je suis ouvert à cette idée.

Pour moi, la chronologie est importante. Si la PJF exécute ce que l'on a demandé, c'est-à-dire concentrer ses efforts sur 14 arrondissements (au lieu de 27) et se spécialiser sur certains phénomènes dans les cinq ressorts, je ne suis pas opposé à une discussion sur ce fonds. On pourrait déterminer comment ajuster ou distribuer un tel fonds pour renforcer les services. Je défends cette idée que je trouve bonne. Si la PJF exécute ce qui a été demandé, on pourrait arriver à la mise en place d'un tel fonds. Cela doit venir des deux côtés. Il faut à la fois renforcer et avoir plus d'efficacité.

Collega Segers, u vroeg of we het OCAD kunnen inschakelen tegen het narcoterrorisme. Collega Verlinden en ikzelf hebben daarover al intern gesproken. Het OCAD-mandaat werd recent uitgebreid naar de impact van de Oekraïnecrisis op ons land. Het OCAD heeft er opdrachten bij gekregen.

Het is in eerste instantie de verantwoordelijkheid van DJSOC van Fedpol en het Centraal Programma Drugs om criminelen in beeld te brengen. We sluiten niet uit dat we andere diensten daarbij zullen betrekken. Zo hebben wij de Veiligheid van de Staat de opdracht gegeven om voortaan ook te focussen op de georganiseerde criminaliteit. Uw uiteenzetting heeft ons geïnspireerd. De voorbije jaren lag de focus vooral op islamitisch terrorisme, en daar is rechts-extremisme bij gekomen, wat ook nodig is. Gelet op het feit dat narcoterrorisme vandaag mogelijk ook de overheid ondermijnt en de drugsmaffia het overheidsapparaat wil destabiliseren, moeten we inderdaad op de Veiligheid van de Staat een beroep doen. We kunnen dat, want die dienst is in volle expansie. In oktober 2020 waren we er gestart met 580 medewerkers en intussen is dat aantal onder de capabele leiding van de nieuwe directrice ad interim opgelopen tot 774 personeelsleden. Er zijn dus bijna 200 personeelsleden bij gekomen dankzij de herinvestering in justitie en we gaan richting de 1.000 tegen 2024.

Voor de zomer hebben we ook een wet met betrekking tot virtuele agenten goedgekeurd, om de Veiligheid van de Staat meer armslag te bieden. De VSSE heeft de capaciteit om dat aan te kunnen en zal die strijd dus ook voeren, uiteraard altijd samen met het federaal parket en de politie. Het is immers belangrijk dat de mensen niet naast elkaar, maar complementair werken en dat niet de fout van vóór 2016 wordt herhaald, toen iedereen op een eiland werkte. Bovendien is het voordeel van de Veiligheid van de Staat dat de dienst een beroep kan doen op bijzondere inlichtingenmethodes en dus geen strafrechtelijk onderzoek nodig heeft om onderzoeksmethodes te ontwikkelen. De VSSE kan al preventief screenen. Bijvoorbeeld in de haven van Antwerpen is dat zeker noodzakelijk.

Madame Rohonyi, j'ai répondu à votre question sur le traitement des chambres. Vous avez dit à un certain moment que la moitié des dossiers étaient classés. Je dois vérifier les classements sans suite mais je peux imaginer que ce chiffre est lié aux consommateurs de drogue. Il est important de remarquer que le dossier d'un consommateur qui paie sa transaction immédiate, qui existe depuis le premier janvier, est classé sans suite. Cela ne veut donc pas dire que la justice n'a pas donné de suite à ce qui s'est passé.

Madame Matz, en ce qui concerne vos questions, je pense sincèrement qu'aujourd'hui nous n'avons jamais eu autant de collaborateurs à la justice et à la police, entre autres aussi grâce aux investissements que nous avons réalisés dans la police et dans la justice. Vous avez eu les chiffres. La collègue Verlinden parle d'un ajout de 310 millions d'euros. De notre côté, en justice, nous augmentons le budget pour arriver à 2,5 milliards - nous sommes en ce moment à 2,25 milliards pour l'année 2022. Nous arriverons à 2,5 milliards. Vous voyez que les moyens sont là: nous investissons. C'est une bonne chose.

Par exemple, pour la PJF, au début de la législature, nous étions à 4 168 personnes. Aujourd'hui, nous en sommes à 4 406 personnes; cela fait une augmentation de 238 personnes. C'est une augmentation, madame Matz! C'est 5 % de plus pour la PJF. Je ne mens pas, ce sont les chiffres, c'est la réalité. Et nous voulons arriver à 4 581 personnes si je ne me trompe pas. C'est un ajout au total d'un peu plus de 400 personnes. C'est une augmentation nette, madame Matz, comme vous le voyez.

Quant au chiffre de 1 000 cité par le premier ministre, il s'agit d'un renforcement total de la police entre le début et la fin de la législature. C'est donc une augmentation nette de 1 000, avec entre autres un peu plus de 400 pour la PJF, comme je viens de le dire.

Je pense avoir bien expliqué que le Stroomplan est un plan global dans lequel tous les départements sont impliqués. Je pense avoir répondu à la plupart des questions.

01.04 Minister Annelies Verlinden: Collega's, na de commissievergadering van 14 september pikken we de draad weer op om uw vragen te beantwoorden. De problematiek is sindsdien alvast niet van de agenda verdwenen en ik maak meteen van de gelegenheid gebruik om alle politiemensen en de mensen bij Justitie te bedanken voor hun dagelijkse inspanningen. Wij staan er misschien niet genoeg bij stil dat zij de eigen veiligheid op het spel zetten om de strijd tegen de georganiseerde misdaad samen met ons te voeren. Het is zeker gepast om hen te blijven ondersteunen. Het moet duidelijk zijn dat noch concrete dreigingen, noch intimidatie ons van ons pad af zullen brengen en ons ervan weerhouden de inspanningen voort te zetten, want dat is meer dan ooit noodzakelijk.

Ik heb de antwoorden op uw vragen per thema gegroepeerd. Het eerste thema is de aantrekkelijkheid en de rekrutering. U kent de ambitie van de regering om de politie als werkgever aantrekkelijker te maken en de rekrutering en de selectie te verbeteren. We hebben de rekruteringsprocessen al verkort en meer tailormade gemaakt om in een krappe arbeidsmarkt – heel wat bedrijven en overheidsdiensten zoeken nieuwe medewerkers – zoveel mogelijk mensen bij de politie te kunnen aantrekken. De inspanningen die we leveren voor de politie, zijn niet anders.

Vorig jaar hadden we de ambitie om 1.600 nieuwe inspecteurs te rekruteren. Die doelstelling hebben we ook gehaald. We willen die ook dit jaar waarmaken en zullen daar ongetwijfeld in slagen, gelet op het feit dat op 12 oktober al 1.441 laureaten van de rekrutering aan hun opleiding konden beginnen.

Aanwerven is één zaak, maar de uitstroom tegengaan, carrièreperspectieven bieden en het personeel tevreden houden is een andere zaak. Dat vraagt elke dag weer een onafgebroken inspanning. We hebben daarom het sectoraal akkoord gesloten, waarvan de geldelijke impact werd vastgelegd op het begrotingsconclaaf. Het is geen geheim dat het mijn ambitie was dit vroeger in werking te doen treden dan oktober 2023. We bevinden ons momenteel in een moeilijke budgettaire context. We kunnen elke euro maar één keer uitgeven. De regering heeft daarom beslist om het sectoraal akkoord gefaseerd in werking te doen treden. De persartikelen die verkondigen dat we het sectoraal akkoord niet hebben gerespecteerd, moeten dus worden genuanceerd, want het zal er uiteindelijk wel komen. De federale regering draagt ook de kosten voor de lokale besturen. De budgettaire context heeft ons er helaas toe gedwongen om het gefaseerd in werking te doen treden. Door de recente indexverhogingen bedraagt die loonsverhoging ondertussen al 2.128,84 euro bruto per jaar in plaats van de initiële 1.000 euro bruto. Dat is een aanzienlijk bedrag dat, in combinatie met de loonindexeringen, de politiemensen moet toelaten om het koopkrachtverlies te compenseren.

Het loon is uiteraard niet het enige belangrijke aspect. We hebben ook werk gemaakt van investeringen in degelijk materiaal voor de politie en van het verkorten van de opleidingen. Het is belangrijk dat politiemensen die vormingen en trainingen willen volgen, dit binnen een redelijke termijn kunnen doen. Dat vraagt steeds tijd, maar we willen zo kort mogelijk op de bal spelen. We hebben met de syndicale organisaties afgesproken de mobiliteitsregels te versoepelen zodat mensen vrij hun carrièrekeuzes kunnen bepalen. We willen ook een adequaat eindeloopbaanstelsel om meer mensen langer aan het werk te houden.

Rekruteren aan de voordeur is immers één zaak, maar mensen niet zien vertrekken langs de achterdeur door hun aangepast en kwalitatief werk te geven in de herfst van hun carrière, is uiteraard ook belangrijk.

Mevrouw Ingels, u had een vraag over de rekrutering van gespecialiseerde profielen bij de FGP. Die vraag ligt al langer op tafel. Het spreekt voor zich dat wij, naast de rekrutering van nieuwe inspecteurs, ook moeten blijven inzetten op de rekrutering van gespecialiseerde profielen. Wij hebben met de bevoegde diensten binnen de geïntegreerde politie en binnen de federale politie de handschoen opgenomen om zo'n aantrekkelijkheidsplan te maken voor de hele geïntegreerde politie en uiteraard ook voor de FGP. Men werkt dus aan een gespecialiseerde rekruteringsmethode om de recrutement latéral of zijinstroom te bewerkstelligen. Daarbij moeten wij vaak concurreren met andere veiligheidsdiensten, zeker als het op IT'ers of gespecialiseerde rechercheurs in de digitale wereld aankomt, maar het is uiteraard relevant om dat te blijven doen. Het is immers dankzij die expertise en die talenten dat wij dossiers als Sky ECC hebben kunnen aanpakken en de codes in dergelijke dossiers hebben kunnen kraken. Die bijzondere profielen zullen wij dus rekruteren bij de federale politie.

Ik sprak daarnet over de verkorting van de opleidingen. Wij hebben de opleidingstermijn voor gespecialiseerd hoofdinspecteur ondertussen kunnen verkorten van achttien naar twaalf maanden, vanzelfsprekend – dat onderstreep ik graag – zonder in te boeten op de kwaliteit. In het kader van het aantrekkelijkheidsplan werken wij aan een verkorting van de termijn tussen de selectie en de gespecialiseerde opleiding. Wij willen mensen niet loslaten in die periode, want wij weten dat dingen snel moeten gaan en als er te veel tijd zit tussen de selectie en de start van de opleiding, zou het best kunnen dat de betrokkenen over het muurtje kijken naar andere functies. Daarom willen wij die mensen niet loslaten op dat moment.

Une question portait sur le nouveau processus de recrutement. Ce nouveau système permet à chaque zone de police locale mais aussi à chaque service de la police fédérale, y compris la PJF, de chercher de nouveaux collaborateurs et de les encourager à s’inscrire aux procédures de sélection par le biais de Jobpol.

Le candidat aspirant-inspecteur qui réussit les tests de sélection est invité à postuler pour une fonction spécifique au sein de la police intégrée. Par conséquent, avant même que ne débute la formation du candidat, ce dernier ainsi que les services de la police intégrée connaissent déjà le poste que le candidat pourra occuper. Il est donc essentiel de faire le matching le plus vite possible de sorte que les zones de police locale et les services de la police fédérale suscitent eux-mêmes l’intérêt des candidats pour qu’ils postulent aux fonctions vacantes. Sur le terrain, j'ai déjà pu constater que le système fonctionne et donne l'opportunité aux candidats mais également aux services de la police de se trouver, de développer de l'intérêt et de commencer la préparation adéquate pour la fonction même.

Monsieur Boukili, vous avez posé une question sur le nombre de personnes qui travaillent à la police fédérale. Á la fin du mois de septembre de cette année, 12 660 personnes travaillaient à la police fédérale. Jamais ce chiffre n’a été aussi élevé en dix ans. Le nombre de collaborateurs de la police fédérale a augmenté ces derniers temps. En outre, grâce aux efforts de ce gouvernement, comme le disait M. Van Quickenborne, 1 000 effectifs nets supplémentaires rejoindront la police fédérale sous cette législature, dont 400 pour la PJF. Ce chiffre compense les départs de collaborateurs, les départs à la pension et les NAPAP. À la fin de la législature, la PJF occupera un nombre record de collaborateurs depuis la réforme, il y a vingt ans.

Comme je l'ai déjà dit, nous recruterons 1 600 nouveaux inspecteurs par an. Il importe de savoir que ce chiffre ne concerne que les inspecteurs. Pour le recrutement latéral, nous procéderons à des engagements complémentaires. Au total, un nombre plus élevé de personnes rejoindront la police intégrée.

En plus des inspecteurs, nous recrutons cette année 264 agents de sécurisation, 150 commissaires et 90 inspecteurs principaux spécialisés dans la police technique et scientifique, la lutte contre la criminalité financière, mais également la cybercriminalité.

La réforme de nombreuses indemnités et allocations au sein de la police intégrée fut entreprise par le gouvernement précédent, en concertation avec les syndicats policiers. L'indemnité pour les frais réels d'enquête en faisait assurément partie, avec 17 autres primes, comprises dans une réforme pécuniaire globale. Il est, dès lors, difficile de revenir sur une prime et de rouvrir la discussion, puisque la décision de principe a été prise par le gouvernement précédent.

À partir du 1^ernovembre, une indemnité supplémentaire sous forme de chèques-repas sera versée pour tous les fonctionnaires de police, en application d'un accord sectoriel de 2018.

Mijnheer Vandenput en mevrouw Matz, van de 1.600 nieuwe inspecteurs die we rekruteren, zijn er 1.200 voor de lokale politie bestemd en 400 voor de federale politie, waaronder 150 voor de FGP. Dat betekent dus dat elk jaar van de 1.600 nieuwe mensen die we rekruteren, er 400 - naar de federale politie zullen gaan en 150 naar de FGP, om zo bij te dragen tot de bij de federale politie vooropgestelde netto toename van 1.000 en van 400 bij de FGP. Mevrouw Matz, netto zullen we dus 1.000 mensen meer hebben bij de federale politie. Van die 1.000 zijn er 400 voor de FGP. Dat is de netto som. Daartoe moeten we jaarlijks onder meer 1.600 nieuwe inspecteurs rekruteren, omdat we weten dat we ook mensen moeten vervangen die een andere job krijgen of met pensioen gaan.

Van de 400 nieuwe inspecteurs die we jaarlijks aanwerven ter vervanging van vertrekkers, zullen we daarenboven ook nog eens 195 rechercheurs bijkomend rekruteren, specifiek voor de FGP. Dat betekent, om het helder te houden, 400 mensen netto meer bij de FGP en nog eens 195 extra. Hoeveel van die 195 rechercheurs er aan de slag zullen gaan bij de FGP Antwerpen, is een beslissing die genomen kan worden door de directeur-generaal van de Federale Gerechtelijke Politie, uiteraard in samenspraak met het College van procureurs-generaal.

Een tweede thema dat ik wilde aanhalen en dat reeds door collega Van Quickenborne werd aangehaald, is de vraag naar het apart budget, meer specifiek de middelen en mensen voor de FGP. We hebben dit thema mijns inziens al uitgebreid besproken tijdens de commissievergadering van 15 juni over de FGP. Ik vind het belangrijk om uit te gaan van de doelstelling van de vraag die daar op tafel lag, met name de zeer uitdrukkelijke behoefte aan voorspelbaarheid van de budgetten die beschikbaar zouden zijn. Men vraagt niet zomaar een apart budget om een apart budget te hebben, maar wel om de voorspelbaarheid van de beschikbare budgetten voor de komende maanden en jaren te kunnen bewerkstelligen.

We hebben vandaag al een aparte organisatieafdeling binnen de begroting van de federale politie. Dat is afdeling 42, getiteld Algemene Directie Gerechtelijke Politie, waarin er aparte rubrieken zijn voor personeelsuitgaven aan de ene kant en werkings- en investeringsuitgaven aan de andere kant. Die aparte organisatieafdeling bestaat al. In die zin biedt ze ook duidelijkheid over de beschikbare budgetten voor de komende maanden en jaren.

Dankzij de beslissingen die de ministerraad op 17 juni jongstleden heeft genomen over de verdeling van de extra budgetten voor de geïntegreerde politie voor de komende jaren, namelijk 190 miljoen euro voor 2023 en 2024, hebben we die budgetten ook duidelijk kunnen alloceren aan de verschillende componenten van de geïntegreerde politie. Die beslissing is genomen op voorspraak van het directiecomité van de geïntegreerde politie. Ook daar is de voorspelbaarheid voor de FGP dus gewaarborgd. De hele federale politie, zeker ook de FGP, heeft daardoor zicht op de beschikbare budgetten voor de komende jaren. Zo komen we tegemoet aan de vraag van de FGP, maar ook van het College van procureurs-generaal met betrekking tot de voorspelbaarheid, zonder aparte budgetten in het leven te roepen. Dat zou namelijk de moeilijkheid creëren dat bepaalde gedeelde uitgaven en investeringen, of het nu gaat om rekruteringstools of investeringen in wagens of IT-infrastructuur, opgesplitst moeten worden. Zo kunnen de schaaleffecten immers minder behouden worden.

De heer Van Quickenborne en ikzelf laten geen kans onbenut om te strijden voor extra middelen en extra mensen. We hebben de afgelopen jaren echt belangrijke stappen kunnen zetten in dat verband. Dat blijkt ook uit de cijfers, zowel over de middelen als over de mensen die we vandaag tewerkstellen bij de geïntegreerde politie, maar ook over de middelen die we inzetten. Daarmee hebben we de neerwaartse spiraal van de voorbije jaren kunnen keren.

Uiteraard zijn de middelen niet onbeperkt. Uiteraard zouden wij heel graag doorgaan met die tendens. We proberen die middelen ook zo efficiënt mogelijk in te zetten. Daarom gaan we rationaliseringsoefeningen niet uit de weg. Het antwoord kan immers niet altijd enkel meer middelen zijn, we moeten ook bekijken hoe we die middelen zo efficiënt en adequaat mogelijk kunnen inzetten. Dat is een permanente oefening waar we samen met de top van de politie aan werken.

Het voorstel voor de oprichting van een CrimOrg-fonds, een fonds voor justitie en politie, is een interessant voorstel. De strijd van politie en justitie tegen georganiseerde criminaliteit en allerhande vormen van criminaliteit moet goed kunnen worden gevoerd, met voldoende financiële middelen. Als men kijkt naar de middelen die omgaan in de onderwereld, in die criminele organisaties, dan lijkt het soms een ongelijke strijd die politie en justitie moeten voeren. Wij gaan die strijd echter wel aan. De piste van zo'n CrimOrg-fonds is interessant, voor zover het kan bijdragen tot een snellere en slagkrachtigere justitie en politie. Zoals voorgesteld door procureur-generaal Delmulle, zou dat fonds dan van middelen voorzien kunnen worden met de opbrengsten van minnelijke schikkingen en strafrechtelijke geldboetes. Wij verwelkomen elk initiatief om die strijd tegen de georganiseerde criminaliteit te voeren. Wij moeten dat ook verder onderzoeken, uiteraard met respect voor alle bevoegdheden en alle andere wensen die nog op tafel liggen. Wij gaan daar uiteraard mee aan de slag.

Wij investeren, zoals de eerste minister ook zei in de State of the Union, deze legislatuur meer dan 1 miljard bijkomend in politie en justitie. Dat moet zijn vruchten afwerpen. We weten dat het soms enige tijd vergt voor het water naar de zee vloeit en we doen er alles aan om dat te bespoedigen. We hebben daarvoor de juiste projecten in de steigers gezet en uitgevoerd. We zijn ervan overtuigd dat dit in de komende periode zijn vruchten zal afwerpen.

Monsieur Boukili, fin 2021, le budget de la police fédérale s'élevait à un peu plus de 1,3 milliard d'euros. Même après correction en raison de l'inflation, il s'agit du montant le plus élevé depuis dix ans.

En outre, plus de 300 millions d'euros seront investis dans le plan "i-police". Par ailleurs, 8,26 millions d'euros de crédits de relance iront aux investissements contre la cybercriminalité et 7,72 millions d'euros seront spécifiquement destinés aux projets de la police judiciaire fédérale.

Il va de soi que les problèmes de capacité du passé ne peuvent être résolus en un tour de main. Le gouvernement actuel continue d'y travailler, mais les moyens de la police et de la justice ne sont pas illimités.

Non, monsieur Boukili, vous ne m'entendrez jamais dire que les demandes de la police fédérale sont exagérées; mais les moyens dégagés doivent aussi être utilisés efficacement.

Een volgend thema gaat over drugscoördinatie en de samenwerking in de strijd tegen drugsgeweld en georganiseerde drugscriminaliteit. Mevrouw De Wit, u had daar een aantal vragen over. Er lopen in dat verband niet alleen initiatieven bij politie en justitie, maar ook bij verschillende andere diensten. Een ketenaanpak is uitermate essentieel, zowel op federaal niveau als op het niveau van de deelstaten en het lokale niveau. Daarin spelen niet alleen de douane en de FOD Volksgezondheid, maar ook de deelstaten en de lokale besturen een belangrijke rol. Ook de havenbedrijven, die zich zeer bereid tonen om mee te werken, vormen een fundamenteel onderdeel van de ketenaanpak, gelet op de criminele activiteiten op haven- en privéterreinen. Wij moeten de initiatieven op elkaar afstemmen en de beschikbare middelen in elk domein samen inzetten om de ketenaanpak waar te maken.

Wij hebben enkele maanden geleden al afgesproken dat wij de coördinatie en de veiligheidsarchitectuur zullen optimaliseren. De heer Van Quickenborne heeft daarnet al deels geantwoord op uw vraag om het OCAD te betrekken bij het in kaart brengen van de criminele drugsorganisaties. Ik ben er absoluut van overtuigd dat beeldvorming essentieel is. Wij moeten weten waar de fenomenen optreden.

Overigens is de informatie van Sky ECC ter zake bijzonder relevant en bijzonder leerrijk, omdat ze ons inzage geeft in de criminele organisaties en in de manier waarop de netwerken met elkaar communiceren en georganiseerd zijn. Dus ook op metaniveau, en niet alleen in de concrete dossiers met de huiszoekingen, de arrestaties en de gerechtelijke dossiers, geeft het dossier ons veel informatie. De beeldvorming is belangrijk om de middelen gericht te kunnen inzetten.

Zelf ben ik er niet van overtuigd om de taak inzake de criminele beeldvorming over de drugsorganisaties bij de FGP weg te halen en over te dragen aan het OCAD. Dat orgaan maakt vandaag namelijk dreigingsevaluaties inzake terrorisme, radicalisering en gewelddadig extremisme, terwijl de FGP criminele drugsorganisaties in kaart brengt. Mijns inziens moeten we die werkwijze behouden.

Collègue Pivin, je suis d'accord avec vous pour dire que la cartographie de la violence liée à la drogue pourrait être meilleure. Mesurer, c'est savoir. C’est la raison pour laquelle la PJF élabore actuellement la cartographie à laquelle vous faites référence. Elle ne le fait pas uniquement pour Anvers mais aussi pour les autres grandes villes du pays.

Mevrouw De Wit, ik wil kort ook nog iets zeggen over de oprichting van een drugsagentschap naar analogie van de DEA in de Verenigde Staten. Ook ik ben daar geen voorstander van. De georganiseerde criminaliteit is namelijk in handen van polycriminele dadergroepen die zich inlaten met heel veel verschillende, maar gelieerde, lucratieve criminaliteitsvormen, onder andere van mensenhandel, wapenhandel, georganiseerde ecofincriminaliteit tot cybercriminaliteit. Mijns inziens werkt het niet wanneer we drugshandel als een alleenstaand crimineel fenomeen zouden beschouwen. Enkel met een transversale aanpak kunnen we resultaat boeken, ten bewijze de successen met de transversale toepassing van het principe van follow the money. De directeur van de FGP heeft overigens het buitgerichte recherchemodel over de verschillende bevoegdheden heen als werkmethode voor de leden van de FGP bevestigd.

Mevrouw Platteau, de heren Segers en Demon en mevrouw Rohonyi verwezen terecht naar de noodzaak van een multidisciplinaire aanpak met aandacht voor preventie, namelijk de ontrading van drugsgebruik. Ik denk dat wij daarop nog veel sterker moeten inzetten. Zowel in het onderwijs als bij sociale diensten moeten we jong en oud blijven wijzen op de risico's van drugsgebruik en de mogelijk zeer nadelige gevolgen ervan.

Een belangrijke taak is daarin weggelegd voor Volksgezondheid – de minister van Volksgezondheid heeft dat ook al ter harte genomen – en zeker voor de ministers van de deelstaten, bevoegd voor Welzijn, voor Onderwijs en voor Jeugd. Vanuit Volksgezondheid werd een nationale drugscoördinator aangesteld om ook in te zetten op preventie en de gevolgen van drugsgebruik voor de volksgezondheid.

We trekken duidelijk aan één zeel. Collega Van Quickenborne heeft al verwezen naar de vergadering op 15 september van burgemeesters, de veiligheidsministers en de ministers van Financiën en Volksgezondheid. Wij hebben de burgemeesters gehoord over de bestuurlijke handhaving, de approche administrative, van het drugsfenomeen en het drugsgeweld. Met zijn allen waren we het erover eens dat de ketenaanpak, de multidisciplinaire transversale aanpak, het enige antwoord is in de strijd tegen drugsgeweld.

Collega's, ik sluit me dan ook volledig aan bij uw oproep om met alle beleidsniveaus samen te werken, elk vanuit de eigen verantwoordelijkheden. Daarbij werken we allemaal samen aan het nationale plan tegen druggerelateerde criminaliteit en volgen we dat proces van nabij op. Er zijn al heel wat bouwstenen gestapeld, nu moeten we het huis en de fundamenten ervan samen bouwen. Dat staat de komende weken op de agenda.

Een volgend thema is de inzet van de politie. Mijnheer Depoortere, uw stelling als zouden we alles op zijn beloop laten, klopt niet, ten bewijze de eerder opgesomde initiatieven en de inzet van de politiemensen op het terrein. We kunnen niets anders dan onze waardering uitspreken voor zowel de lokale als de federale politie, die zich elke dag weer inzetten om de veiligheid te garanderen.

Uw oproep om het leger voor de drugsstrijd in te zetten, kan ik moeilijk steunen. Ik ben er immers van overtuigd dat men het terrein moet bezetten met de mensen en de diensten die daarvoor het best geplaatst zijn, de vereiste opleiding genoten hebben en vooral ook ervaring op het terrein hebben en het terrein kennen. Defensie kent trouwens heel wat andere uitdagingen. De strijd tegen het drugsgeweld wordt volgens mij het best gevoerd door de politie. Daar zullen we dan ook bijkomend rekruteren. We zullen de politiediensten versterken met alle beschikbare middelen om de nodige acties te kunnen voeren.

We beschikken over sterke teams bij de lokale politie. Het team in Antwerpen telt bijvoorbeeld meer dan 3.000 personeelsleden. Zij kennen de stad vanbinnen en vanbuiten en zijn dus zeer goed geplaatst om het terrein te bezetten. Ze doen dat trouwens met succes. U kon zelf vaststellen hoe de lokale politie, door haar aanwezigheid op het terrein, personen kon aanhouden, nadat ze bij het tegenhouden van voertuigen wapens had aangetroffen, en hoe Justitie aan die vaststellingen vervolgens het gepaste gevolg gaf. Dat was allemaal dankzij de inspanningen van de lokale politiezones.

Wat dat betreft, wil ik ook even een zijsprongetje maken naar wat de premier in de State of the Union heeft gezegd over de toekomst van onze veiligheidsarchitectuur. Ik ben ervan overtuigd dat te kleine politiezones vandaag niet meer levensvatbaar zijn. De vele uitdagingen die op hen afkomen zijn te complex om ze met een te klein team het hoofd te bieden. Bijgevolg moeten we kleine politiezones aanmoedigen om over te gaan tot een doorgedreven samenwerkingsverband tussen een of meerdere zones of om te fuseren. We zullen dat uiteraard niet blind doen. We moeten de lokale eigenheden respecteren en de nabijheid van de politie garanderen. Het is echter belangrijk om de schaalvergroting door te zetten.

Wat de inzet van de politie betreft, wil ik ook iets toelichten over de scheepvaartpolitie. We hebben daar namelijk extra mensen ingezet. 45 extra politiemensen verzekeren vandaag de veiligheid in de haven van Antwerpen door extra patrouilles uit te voeren. Verder werd in de zomer beslist om de FERES, de federale interventiereserve, in te zetten op het terrein waar nodig en wanneer mogelijk om specifieke acties te organiseren in de haven. Ook daar bezetten we het terrein met een goede samenwerking tussen de lokale en federale politie en laten we het niet over aan de georganiseerde criminaliteit.

Mijnheer Depoortere, u had een vraag over het Nationaal Crisiscentrum en de betrokkenheid ervan. Ik zie niet onmiddellijk in welke toegevoegde waarde het Crisiscentrum op dit vlak vandaag zou kunnen hebben. U weet dat het Crisiscentrum geen eigen veiligheidspersoneel heeft, maar dat het een coördinerende rol heeft. Deze coördinatie gebeurt vandaag door politie en justitie en door de procureurs-generaal. Een bijkomende inzet van het Crisiscentrum is misschien communicatief of visueel een interessant idee, maar zal aan de situatie op het terrein voor dit fenomeen weinig kunnen bijbrengen.

Wat de dreigingsanalyse betreft, die gebeurt vandaag door het OCAD of door de DJO. Het is natuurlijk zo dat het Crisiscentrum de maatregelen of acties bepaalt op basis van de dreigingsanalyse. Het Crisiscentrum stelt zelf echter geen bijkomende mensen ter beschikking. Het OCAD heeft trouwens ook geen opschaling van het dreigingsniveau gedaan naar aanleiding van de drugsincidenten en ik heb geen enkele reden om te twijfelen aan de expertise en de inzet van het OCAD op dat vlak.

J'en viens aux questions de M. Laaouej et de Mmes Ingels, Rohonyi et Matz concernant le Plan Canal. Á ce sujet, je souhaite dire clairement que ce plan ne sera pas supprimé. J'ai donc été très surprise de lire le contraire dans les médias.

Le Plan Canal est en cours d'évaluation, en concertation avec tous les partenaires, y compris avec les zones de police locale concernées. Nous procédons aujourd'hui à une analyse afin de voir si ce plan répond encore suffisamment aux défis de Bruxelles et de sa périphérie. L'objectif initial de ce plan était de lutter contre le terrorisme et l'extrémisme. Nous constatons d'ores et déjà que de nombreuses bonnes pratiques sont déjà intégrées dans le fonctionnement régulier des différentes zones de police. Nous devons donc évoluer pour donner une dimension encore meilleure audit plan et utiliser efficacement les ressources.

Madame Rohonyi, en ce qui concerne votre question sur le soutien spécifique de la zone de police locale Bruxelles-Ouest dont fait partie la commune de Molenbeek, je peux vous informer qu’une concertation opérationnelle a eu lieu cet été entre le chef de corps et le directeur-coordinateur. Depuis le mois de juillet, le corps d'intervention de la police fédérale de Bruxelles y apporte son soutien. Cela se fait toujours en concertation avec le chef de corps. Il a donc été donné suite aux demandes de cette zone de police.

J'en arrive aux questions de M. Boukili et de Mme Matz relatives à l’approche administrative. Les pouvoirs locaux et les bourgmestres sont les premiers témoins de la criminalité organisée qui s’installe dans le tissu social. Il était, dès lors, indispensable de les impliquer dans les débats.

Une réunion à laquelle étaient conviés les bourgmestres de quatorze villes centrales du pays a été organisée le 15 septembre à l'initiative du premier ministre. Les ministres de la Justice, des Finances et de la Santé publique étaient également présents et ont fait, à cette occasion, un exposé sur les actions entreprises par le gouvernement fédéral.

En ce qui concerne votre question sur le projet de loi sur l'approche administrative, ce projet a été soumis pour avis entre autres au Conseil d'État et à l'Autorité de protection des données. Nous attendons l'avis du Conseil d'État dans les semaines à venir. Ce sera un moment important d'évaluation de ce texte. Nous avons déjà reçu les avis des associations des villes et des communes.

Après le traitement des avis que nous allons recevoir, nous allons soumettre le projet de loi au gouvernement pour approbation en deuxième lecture, puis le déposer au Parlement et en discuter en commission de l'Intérieur.

J'invite tout le monde à examiner ce projet en urgence dès qu'il sera soumis au Parlement. Je suis tout à fait disponible pour faire évoluer ce projet avec vous, pour y apporter des développements, pour engranger des avancées.

Les collègues Laaouej, Thiébaut et Rohonyi avaient des questions sur d'éventuels moyens supplémentaires dans le cadre de cette loi sur l'approche administrative. Nous avons pris la décision, au sein du gouvernement, de mener une analyse sur les éventuels coûts supplémentaires pour les administrations locales qui découleraient directement du projet de loi.

Vous savez qu'il y a déjà une approche administrative aujourd'hui, basée sur l'article 135 de la loi communale. Il y a donc déjà des travaux à de sujet. La police a également déjà du travail avec la résolution des nuisances sur le terrain. Des coûts sont déjà liés à ces activités; mais nous faisons l'analyse des coûts qui peuvent découler de l'entrée en vigueur de cette loi.

Je veux insister sur le fait que le projet de loi apporte des avantages tant financiers que sociaux. Par exemple, la fermeture rapide d'une entreprise malhonnête signifie moins de suivi pour la police et la justice; et aussi qu'un nouvel entrepreneur sérieux fournit un retour social pour le quartier, les citoyens et la commune.

M. Laaouej est absent mais je vais lui répondre. Une enquête d'intégrité dans le cadre de l'approche administrative n'est effectivement pas la même chose qu'une enquête de blanchiment d'argent, qui doit être menée par la police et la justice. Il ne peut y avoir de confusion sur ce point. Nous partons des données dont nous disposons sur les entrepreneurs futurs, mais ce n'est pas dans le cadre de l'approche administrative que nous allons faire des enquêtes judiciaires. Cela relève bien sûr de la compétence de la justice.

Collègue Boukili, le projet vise l’approche administrative communale. Elle relève donc des pouvoirs administratifs accordés aux communes dans le cadre du maintien de l’ordre public, ce qui a également déjà été confirmé par le Conseil d’État avant le développement de ce projet de loi. Le projet de loi ne cherche en aucun cas à obtenir une application judiciaire au niveau de la justice. Le projet de loi a été élaboré avec les freins et contrepoids nécessaires. Comme vous le savez, il y avait déjà un avis du Conseil d'État lors de la précédente législature. Nous avons donc pris en compte toutes les considérations qui avaient été faites à ce sujet.

En outre, il ne s’agit pas d’un transfert de compétences et de responsabilités. Il s’agit de mettre en œuvre une approche intégrée et intégrale dans laquelle chaque autorité, administrative et judiciaire, mais aussi la police, intervient selon ses compétences et responsabilités respectives actuelles. Comme je le disais, l'article 135 autorise déjà les autorités locales à prendre des mesures. Aujourd'hui, on fait quelque chose de plus spécifique et plus préventif mais toujours dans le même contexte.

Pour le reste, je souligne que nous avons évidemment tenu compte autant que possible des commentaires et des suggestions des organes consultatifs avec lesquels nous travaillerons.

Mijnheer Depoortere, u had daar een bemerking bij, maar ik kan u bevestigen dat de regering daarin gelijkgestemd is. De goedkeuring in eerste lezing van het ontwerp bevestigt het idee inzake bestuurlijke handhaving. U weet dat als men met meerdere partijen aan tafel zit, er belangrijke besprekingen volgen en dat men moet zoeken naar een consensus. Ik meen dat wij met het concept dat vandaag op tafel ligt, belangrijke stappen voorwaarts doen. Ik hoop dan ook dat we het debat in de commissie spoedig en constructief zullen kunnen voeren.

Het op een na laatste thema dat ik wil aanhalen, is de internationale aanpak.

Mijnheer Depoortere, u vroeg net als mevrouw Rohonyi naar de stand van zaken in verband met de Belgische verbindingsofficier in Colombia. De selectiecommissie werd vorige maand georganiseerd. Dat weet u wellicht intussen. De verbindingsofficier zal begin volgend jaar starten. Nadien zal de verbindingsofficier geaccrediteerd worden voor Ecuador zodat er een grote footprint is. Wat voor mij ook heel belangrijk is, is dat die verbindingsofficier zal samenwerken met de Nederlandse verbindingsofficieren, zodat wij onze aanwezigheid op het terrein kunnen maximaliseren.

Het zal u wellicht niet ontgaan zijn dat tijdens de Algemene Vergadering van Interpol in India vorige week, de directeur Internationale Politiesamenwerking van de federale politie verkozen is tot vicevoorzitter voor de Europese regio bij het Uitvoerend Comité van Interpol. Dat is een belangrijke beslissing voor België. Ik moet het nakijken, maar ik heb mij laten vertellen dat het geleden is van 1957 dat een Belg die functie heeft bekleed. Dit is toch een erkenning van het werk dat wij in België leveren op internationaal vlak, en van de kennis en de informatie-uitwisseling waarvoor wij staan.

Dit zal ons absoluut helpen in de internationale strijd tegen de georganiseerde criminaliteit. Uiteraard stopt die criminaliteit niet aan de landsgrenzen. Integendeel, criminelen maken gebruik van landsgrenzen. Het is dus goed dat wij op internationaal niveau niet alleen de sterke Catherine De Bolle hebben bij Europol, maar nu ook sterke mensen uit ons land bij Interpol.

Wij hebben op 7 oktober een vergadering gehouden van de international coalition of the willing tegen de georganiseerde misdaad, met collega's van verschillende landen. De burgemeester van Amsterdam hield daar een zeer interessante uiteenzetting over bestuurlijke handhaving. Men heeft daar immers al uitgebreide ervaring met bestuurlijke handhaving.

Ook Eurojust, Europol en de Europese Commissie hebben zich geëngageerd in dat meerjarige actieplan. We zullen overigens de opvolgingsvergadering van dat forum, the international coalition of the willing, volgend jaar in Antwerpen organiseren om de mensen op het terrein te tonen wat we hiervoor doen. Het is overigens belangrijk dat de Europese Commissaris aankondigde dat corruptie in Europa van zeer dichtbij wordt opgevolgd, aangezien dit zo belangrijk is in die strijd. Er wordt op Europees vlak dus een duidelijke strijd gevoerd.

Het is een goede zaak dat we met onze buurlanden, en zeker met onze noorderburen, op dezelfde lijn zitten op het vlak van het belang van de inwerkingtreding van het Benelux-politiesamenwerkingsverdrag. Daarnaast is het ook belangrijk dat we de samenwerking intensifiëren met de Verenigde Arabische Emiraten, Turkije en Marokko om informatie te delen, om een front te vormen in de aanpak van aanpak van follow the money en voor maritieme beveiliging, want ook daar moeten we evenredige inspanningen leveren.

Ten slotte wil ik de link maken met het thema integriteit, want een aantal vragen handelde daarover. De Sky ECC-operatie heeft een schat aan informatie blootgelegd, maar helaas bleek daaruit ook dat de corruptie is doorgedrongen in alle lagen van de maatschappij, dus ook in de bovenwereld, of het nu om de politie, de douane of justitie gaat. We zijn daar wat naïef in geweest. Het gaat echter om een kleine minderheid, want het overgrote deel van het personeel is bondgenoot in de strijd tegen de georganiseerde misdaad.

De druk van het geld en de georganiseerde criminaliteit dijt ook uit in bepaalde instellingen. We moeten daaraan werken. Eurocommissaris Johansson verwees naar het Europese plan 'Corruption: step of the fight' om de corruptie terug te dringen. Het is een belangrijk thema, waaraan we verder moeten werken, niet om een negatieve perceptie in de hand te werken, maar wel om de rotte appels eruit te halen. We moeten ook toe werken naar een duidelijk wetgevend kader, ook op Europees vlak, voor die corruptiebestrijding.

In ons land werken we overigens ook aan een digitaal systeem voor een permanente screening van politiemensen doorheen hun loopbaan omdat we weten dat corruptie er in de loop van de carrière in kan sluipen. Uiteraard doen we dat met respect voor de privacy en de rechten van de personeelsleden, maar we mogen niet naïef zijn. We voorzien ook in een klachtenmechanisme bij de Algemene Inspectie of het comité P, zodat politiemedewerkers bij een vermoeden van corruptie een anonieme melding kunnen doen.

Ik besluit met een pleidooi voor samenwerking. Criminelen en drugsbendes gaan steeds driester te werk. Hoe meer bommen en granaten er ontploffen, hoe meer er echter met de vinger wordt gewezen. Dat mogen we net niet doen. We mogen ons niet uit elkaar laten spelen, we moeten blijven samenwerken. Niemand heeft een mirakeloplossing, want anders zaten we hier niet, maar we hebben allemaal een deel van de oplossing en we moeten die delen samenleggen om te vermijden dat de onderwereld de bovenwereld overneemt.

Het stemt mij alleszins hoopvol dat we samen met u verder kunnen nadenken over de strijd tegen de georganiseerde misdaad en het drugsgerelateerde geweld. Ik maak mij sterk dat het laatste woord daar nog niet over is gezegd en dat is ook maar goed. We zijn er nog niet, maar met de initiatieven die we nemen zijn we hopelijk op de goede weg.

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Ik dank de beide ministers. Er is nog ruimte voor repliek. Mevrouw De Wit, u hebt het woord.

01.05 Sophie De Wit (N-VA): Mevrouw de voorzitster, voor alle zekerheid, er wordt toch een verslag gemaakt van deze en de vorige vergadering?

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Ja.

01.06 Sophie De Wit (N-VA): Dat is belangrijk omdat er bijzonder veel is gezegd dat zeker nog aanleiding zal geven tot bijkomende vragen. Het is niet de bedoeling dat ik nu alles afhaspel.

Mevrouw de minister, u hebt gezegd dat het laatste woord nog niet is gezegd en dat is inderdaad zo. Ik heb gezien dat er woensdagochtend in de commissie voor Financiën een gedachtewisseling is geagendeerd rond drugs en douane. Ik vind het bijzonder jammer dat alles in stukjes wordt geknipt. Ook deze vergadering hebben we om verschillende redenen in verschillende keren moeten houden.

Het debat over de douane wordt in een andere commissie gevoerd en niet in een gemeenschappelijke commissie, wat ik ten zeerste betreur. Minister Verlinden zei daarnet dat we dit samen moeten aanpakken en minister Van Quickenborne zei dat we beter moeten samenwerken, maar we slagen er niet eens in om de verschillende bevoegdheden in één commissie te krijgen om de vragen te beantwoorden. Ik betreur dat ten zeerste.

Ik heb een aantal korte opmerkingen, want het zou mij te ver leiden om op alles te reageren. Mijnheer de minister, ik had u graag gevraagd waarom het Stroomplan zo lang op zich laat wachten. Er is inderdaad wel al wat wetgeving tot stand gekomen, maar dat is ook het minst moeilijke in dit verhaal. Het is de uitvoering van de wetgeving en het Stroomplan die op zich laat wachten. Ook de havenprocureur zal er komen, zegt u. U zegt dat de middelen ontbraken. Ik had echter begrepen dat er een grondwettelijk probleem was, maar dat is blijkbaar van de baan. Dat was ook altijd het argument voor het feit dat er nog geen havenprocureur was.

Ik ben blij dat u middelen zult vrijmaken. We zullen zien wanneer die extra mensen er zullen komen. Het is belangrijk dat die er komen, maar dat moet dan wel snel gebeuren. Anders is dit alles maar praat voor de vaak. U zegt ook dat het uitleveringsverdrag er al is, maar het is nog niet gepubliceerd, mijnheer de minister. Zo kan ik ook veel zeggen natuurlijk.

Ik kom dan bij het principe follow the money. U had het over de kaalplukteams en de strafuitvoeringsonderzoeken. U zegt dat er al heel veel is opgehaald. Dat is nu wel vervelend. Ik heb daar namelijk al regelmatig een schriftelijke vraag over gesteld en ik krijg dan als antwoord dat men mij niet kan zeggen hoeveel dat is. Die cijfers zijn er niet. Ik wil dat wel heel graag weten. Het interesseert mij heel sterk hoeveel er via follow the money wordt opgehaald. Ik wil dat graag weten, maar ik krijg geen antwoord. Ik zal hierover een nieuwe vraag indienen, mijnheer de minister. U zegt dat er al heel veel is opgehaald. Dan moeten die cijfers toch bekend zijn. Ik verwacht dus dat ik die cijfers nu wel zal krijgen.

De procureurs-generaal zijn hier komen vertellen dat ze zelfs de mensen niet hebben om zo'n onderzoek te voeren. Dat hebben zij hier gezegd. Ik hoop dat dit niet waar is en dat er daadwerkelijk veel wordt opgehaald, mijnheer de minister, al stel ik mij daarover wel vragen.

Ik heb nog een vraag over de preventie in de strijd tegen het narcoterrorisme. Ik weet dat dit aspect hier niet thuishoort, maar ik heb deze vraag ook gesteld bij het debat over de State of the Union. Het was toen al laat, rond 2 uur, toen mevrouw De Block aan de beurt was. Ik heb deze vraag eerder ook al gesteld. Het is heel belangrijk dat men in deze het juiste signaal geeft. We kennen allemaal de krantenkoppen in Nederland over een onderzoek waaruit blijkt dat het gedogen van een joint uiteindelijk tot het geweld in Nederland heeft geleid.

Dat is de bom geweest. Wij kennen die artikelen en studies allemaal. Uw partij, mijnheer de minister, heeft recent echter de legalisering van bepaalde soorten drugs goedgekeurd op een congres. Ik heb daarover al een vraag gesteld in de plenaire vergadering en ik ben benieuwd om uw standpunt daarover te kennen, want dat is heel belangrijk. Gedogen of legaliseren staat voor een groot stuk haaks op preventie. Zo geeft men eigenlijk het signaal dat het allemaal geen kwaad kan, terwijl wij ondertussen weten dat dit niet zo is.

Tot mijn grote verbazing hebben mevrouw De Block en de eerste minister toen geantwoord dat het congres van de Open Vld dat had beslist, maar dat zij het daar niet mee eens zijn en dat zij tegen de legalisering zijn. Dat vind ik belangrijk en ik herhaal dan ook dat ik benieuwd ben naar uw standpunt daarover. Ik weet dat het soms gevaarlijk is om naar het standpunt van een minister te vragen wat dat betreft, maar het interesseert mij toch. Collega Vandenput heeft ook gezegd dat hij ertegen is. Ik ben benieuwd, mijnheer de minister, of u het standpunt deelt dat een legalisering van drugs niet de oplossing kan zijn in het kader van de preventie en de strijd tegen het narcoterrorisme. Als u hier niet vandaag op kunt antwoorden, dan hoor ik het later misschien wel. Ik heb straks nog een doktersafspraak en zal misschien niet tot het einde van de vergadering kunnen blijven, maar ik verneem uw antwoord wel.

01.07 Ortwin Depoortere (VB): Mijnheer de minister, ik wil even iets nuanceren. U insinueerde dat wij alle drugsgebruikers in de gevangenis willen steken, maar het is natuurlijk iets genuanceerder dan dat. Het gaat wel degelijk over gebruikers van harddrugs – cocaïnesnuivers – waarvan wij het resultaat zien in Antwerpen. De burgemeester van Antwerpen zei dat de gebruikers mee de voedingsbodem van de drugsmaffia in Antwerpen vormen. Ik volg hem daarin. Door die voedingsbodem weg te nemen, kunnen we zeer preventief werken. Dat willen wij zeggen. De gebruikers moeten misschien niet onmiddellijk worden opgesloten, maar er zou toch een stok achter de deur moeten zijn door ze bijvoorbeeld verplicht te laten afkicken.

Mevrouw de minister, u had het over de politie-inzet, die uiteraard uitstekend is in Antwerpen. Ik wil ook niet zeggen dat ik die niet zou waarderen, want dat is zeker wel het geval. Wel vraag ik mij af of er niet meer moet gebeuren. Dat was eigenlijk mijn insteek. Naar aanleiding van de terreuraanslagen hebben wij het leger laten patrouilleren in bepaalde steden en buurten. Kunnen we in bepaalde buurten en straten in Antwerpen, waarvan wij goed weten dat de drugsmaffia zich daar bevindt, Defensie op een ontradende manier inzetten?

Ik steun u ten slotte volop in het idee van bestuurlijke handhaving en ben blij dat de violen hierover in de regering gestemd zijn geraakt. Ik kijk vooral uit naar de teksten die we in de commissie ter bespreking zullen krijgen.

01.08 Philippe Pivin (MR): Madame la ministre, monsieur le ministre, je vous remercie pour vos réponses ainsi que pour le temps que vous y avez consacré. Il y avait des réponses constructives et plutôt positives et rassurantes pour l'avenir.

Je souhaite encore aborder quelques points dictés par une actualité récente. Il y a une semaine, la chaîne française TF1 consacrait un reportage au port d'Anvers. Je conseille à ceux qui ne l'ont pas vu de le visionner sur internet. On peut y voir un ex-trafiquant de drogue, au volant de sa voiture et avec des journalistes à bord, entrer dans le port, s'y balader, s'arrêter devant un entrepôt ouvert et montrer aux journalistes les conteneurs qui sont à l'intérieur. Il ajoute qu'il lui suffirait de donner un rendez-vous pour prendre ce qu'il a besoin dans ces conteneurs.

Les journalistes ont ensuite interrogé des dockers, qui ont répondu qu'il ne leur revenait pas de s'occuper de ce qu'il se passe à l'intérieur des entrepôts.

Ce reportage m'a sidéré car je me demande comment on peut encore éviter d'être considéré comme un narco-État et que d'aucuns disent du port d'Anvers – une ville que j'adore – que c'est la porte d'entrée de toute la drogue en Europe. C'était un reportage assassin.

Bien évidemment, nous connaissons le Belgium bashing de certains, mais il n'en reste pas moins que cela correspond à une réalité et, à tout le moins, à une nonchalance du personnel du port. Je ne vais pas discourir plus longtemps sur le sujet, mais je vais en venir aux questions que je tenais à vous poser, à tous les deux.

Tout d'abord, j'imagine que le port d'Anvers est considéré comme l'un des lieux stratégiques de notre pays. Par conséquent, j'aimerais savoir qui est chargé de la sécurité de ce site, comment l'effectif nécessaire est évalué et si la DAB est associée au maintien de la sécurité.

Ensuite, comment peut-on expliquer qu'un individu avec un tel passé que, de surcroît, il revendique - puisqu'il affirme avoir payé sa dette à la société - puisse entrer aussi aisément avec son véhicule personnel et une équipe de journalistes dans l'enceinte du port d'Anvers et s'introduire dans des hangars et des entrepôts à proximité des navires? Ce n'est quand même pas neutre non plus.

Dans le reportage français, il est indiqué que les autorités reconnaissent que l'estimation des saisies se situe à environ 10 % du trafic à Anvers. Les services policiers et judiciaires le confirment-ils?

Enfin, madame et monsieur les ministres, qu'en est-il du suivi de ce reportage? Une enquête relative à cette intrusion est-elle ouverte ou va-t-elle l'être? Une évaluation en est-elle prévue?

Plus généralement, mais toujours en rapport avec le port d'Anvers, comment la police et la justice agissent-elles pour soutenir les dockers, sur lesquels des pressions sont notoirement exercées? Madame la ministre de l'Intérieur, vous l'avez quelque peu évoqué: ne soyons pas naïfs, quand on voit les montants en jeu, il est humain d'y céder. Toutefois, j'imagine qu'un encadrement, un accompagnement et de la prévention sont organisés, à l'instar des mesures appliquées dans le domaine de l'addiction au jeu. Des initiatives ont-elles bien été prises, notamment pour contrôler les possibles corrompus? Un screening des dockers est-il effectif?

Qu'en est-il des caméras intelligentes dans ces infrastructures et du contrôle des données biométriques, notamment les empreintes? Toutes ces mesures sont demandées par les acteurs de terrain.

En dernier lieu, quid des scanners? Madame la ministre de l'Intérieur, vous avez évoqué à juste titre les nouveaux investissements. Néanmoins, j'ai entendu dire qu'on estimait qu'il en faudrait 24 dans le port d'Anvers. Or il n'en compte que 6.

Est-il ou sera-t-il répondu à la nécessité des 24 scanners pour le département des douanes? À ce propos, quelles collaborations existent-elles actuellement entre les douanes et les policiers fédéraux?

J'avais introduit une dernière question mais celle-ci avait un caractère international et il m'est revenu que vous y répondriez lors d'une commission au mois de novembre prochain; j'attendrai donc pour poser cette question et pour entendre la réponse. Je vous remercie.

01.09 Nabil Boukili (PVDA-PTB): Monsieur le ministre, madame la ministre, je vous remercie pour le temps que vous consacrez à cet échange et pour les réponses que vous nous apportez, qui éclaircissent de nombreux éléments. Ils maintiennent aussi certaines interrogations sur d'autres éléments. Je ne vais pas répéter ce qui a été dit. Mon intervention sur le port d'Anvers m'a été volée, parce que j'avais la même remarque que M. Pivin. Dès lors, je souscris tout à fait aux questions et interrogations formulées par M. Pivin à ce sujet.

J'aimerais revenir sur vos réponses, madame la ministre, concernant la police et les recrutements annoncés et notamment sur l'accord sectoriel. Vous nous avez parlé des 1 000 policiers qui seront recrutés, dont 400 pour la police judiciaire fédérale. Je pensais qu'il s'agissait de recrutements supplémentaires, mais vous nous avez dit dans votre réponse qu'il s'agissait de recrutements pour remplacer des départs. Donc la question se pose; combien y a-t-il de recrutements nets pour la PJF? Je vous entends me dire 400 recrutements net. C'est ce que je pensais. Mais j'ai cru comprendre que vous aviez dit qu'il s'agissait de remplacer des départs. Peut-être ai-je mal compris. Dans les 1 000 recrutements, il y en aurait 400 pour la PJF, et aussi des remplacements de départs. C'est ce que j'ai compris.

01.10 Annelies Verlinden, ministre: Nous allons recruter 1 600 nouveaux inspecteurs chaque année afin de remplacer les départs notamment. De ces 1 600, si on calcule le net, nous allons engager 1 000 nouveaux inspecteurs pour la police fédérale dont 400 pour la PJF.

01.11 Nabil Boukili (PVDA-PTB): Il y aura donc 1 000 policiers net pour la police fédérale dont 400 pour la PJF. C'est plus clair.

Pour ce qui est de l'accord sectoriel avec la police, vous nous dites que l'accord a été respecté. Non! Je regrette, l'accord n'a pas été respecté. En effet, l'accord prévoyait une augmentation de 5 % pour 2023 tandis que, depuis le budget, le nouvel accord prévoit une augmentation partielle: la moitié de ces 5 % interviendra en octobre 2023 et non pas en janvier, soit 9 mois plus tard. Et la totalité sera seulement pour 2025. Ce n'est pas du tout l'accord qui avait été convenu avec les policiers!

Un autre élément qui n'a pas été respecté, c'est la discussion prévue en 2024 dans le précédent accord pour une augmentation supplémentaire de 5 %. Cette discussion n'existe plus dans le nouvel accord. C'est ce que reprochent les policiers.

Vous nous dites que l'accord a été respecté. Pourquoi les syndicats ont-ils alors déposé un préavis de grève pour le 9 novembre? Ils sont en désaccord avec le nouvel accord qui a trahi l'accord fixé auparavant. Je voulais apporter cette précision car, quand vous dites que l'accord a été respecté, cela ne correspond pas à la réalité ni à l'opinion que les policiers ont du nouvel accord.

En ce qui concerne l'approche administrative, là aussi, il y a des éléments à éclaircir. Vous nous dites que cette approche n'est pas nouvelle, qu'elle se base sur une législation existante, que vous ne faites pas de transfert de compétences vers les bourgmestres, étant donné que cela existait déjà dans la nouvelle loi communale, et que vous ne faites qu'appliquer cet article n° 135.

Je ne suis pas d'accord non plus sur ce point, madame la ministre. En effet, vous faites une lecture abusive de cet article, dans la mesure où celui-ci ne doit pas s'appliquer pour les droits fondamentaux.

Vous dites qu'il ne s'agit que d'une question administrative. Je ne partage pas votre point de vue car des individus sont confrontés à une interdiction. Auparavant, les bourgmestres pouvaient autoriser ou interdire une manifestation. Avec votre circulaire, c'est vous qui interdisez à des personnes de manifester de manière arbitraire.

Je vous ai dit que le gouvernement français avait tenté de procéder de la sorte, mais il s'est vu opposer un refus de la Cour constitutionnelle alors que ce gouvernement prenait en considération les antécédents des manifestants. Autrement dit, pour interdire qu'un individu manifeste, il fallait qu'il ait déjà commis un acte répréhensible et avoir été condamné. Cette condition n'est pas reprise dans votre circulaire. On peut donc interdire de manière arbitraire à une personne de manifester, même si elle n'a jamais été condamnée pour quoi que ce soit. Vous faites donc une lecture abusive de cet article.

Il ne s'agit pas ici seulement de ma position. Celle-ci est partagée par les différents organismes qui défendent les droits démocratiques, notamment la Ligue des droits humains. Je ne les citerai pas tous ici.

Un problème se pose, par conséquent, à ce niveau. On aurait pu espérer, madame la ministre, que vous ne preniez pas cette mesure par le biais d'une circulaire, mais que vous déposiez un projet de loi afin que nous puissions en débattre. Peut-être avez-vous raison, mais il faut pouvoir en discuter et tirer des conclusions.

Vous avez préféré prendre une circulaire pour empêcher des personnes d'exercer un droit fondamental comme celui de manifester, ce qui est d'autant plus regrettable vu les tensions sociales et les actions qui sont menées actuellement (manifestations syndicales, manifestations de travailleurs, etc.). On a ainsi l'impression que plutôt que de répondre aux questions sociales, vous tentez de limiter le droit de manifester.

Il serait largement préférable qu'un débat puisse être organisé rapidement et puisse avoir lieu de manière sereine plutôt que de prendre une circulaire visant à réprimer des droits fondamentaux.

01.12 Vanessa Matz (Les Engagés): Madame la ministre, monsieur le ministre, je vous remercie pour les précisions et le temps consacré à ce dossier hyper important. Je voudrais faire une petite réflexion et, excusez-moi, mais il ne faut pas mal la prendre. Il s'agit juste de comprendre parce que, parfois, on donne des chiffres différents à propos du recrutement.

Vous venez d'apporter une précision à notre collègue. Je voudrais simplement confronter avec vous ce raisonnement. D'après les auditions, il y a 1 400 policiers, tous niveaux confondus, qui partent chaque année à la retraite. Je pense que c'est un chiffre relatif à ceux qui quittent les rangs de la police. De 2017 à 2019 et ce n'est pas de votre chef, on a seulement recruté 800 agents par an. Donc, en 2020, on était en sous-effectif de 1 800 agents (trois fois 600), ce que tout le monde a compris. On sait que les académies forment 1 600 agents par an. Nous aurions donc besoin de neuf ans afin de récupérer le nombre de policiers d'il y a trois ans. C'est assez mathématique. Je ne comprends toujours pas comment vous pouvez, en plus de cela dire que, par ailleurs, il va y avoir du net qui va être comptabilisé notamment pour la PJF - 400 complémentaires sur la législature - et 1 000 pour la police fédérale.

Un autre paramètre dont je pense qu'il faut tenir compte, c'est que la PJ a elle-même dit, par la voix de son patron: "Il nous faudrait 1 000 effectifs pour pouvoir combler les sous-investissements qui ont été faits non seulement les trois dernières années mais parfois des années avant." C'est vrai que c'est un effort, c'est incontestable mais l'effort n'est évidemment pas pour remettre les compteurs à zéro. Cela me semble une évidence. Par ailleurs, je sais aussi que c'est pour partie vrai et c'est en cela je pense qu'il faut chaque fois apporter un peu de nuance. Aussi bien, vous, monsieur le ministre de la Justice que vous, madame la ministre de l'Intérieur, vous avez déclaré tous les deux: "On n'a jamais autant investi dans la justice et dans la police de manière globale avec des budgets spécifiquement dédiés à la lutte contre la drogue et les organisations criminelles."

Vous citez à nouveau le montant de 310 millions d'euros complémentaires que vous avez prévus. Mais vous oubliez toujours ou vous omettez que, dans le même temps, vous faites des économies linéaires sur cette police. Les 310 millions sont au fond assez vite déduits, notamment à cause de vos économies linéaires. En 2021-2022, nous avons connu à peu près 23 millions d'économies. Pour 2023, ce sera 34,863 millions et 47 millions pour 2024. En outre, la NAPAP n'a pas été totalement financée pour la police fédérale.

Quand on fait les comptes par rapport à cela, on s'aperçoit que les 310 millions fondent comme neige au soleil.

Nous avons reconnu qu'il y avait une prise de conscience du désinvestissement très important lors de la législature précédente. On ne peut pas non plus dire, de manière absolue, que nous avons prévu 310 millions complémentaires sur la police. C'est faux. Nous ne pouvons pas vous laisser dire cela, parce que c'est aussi se cacher derrière des affirmations inexactes. Je pense que nous devons, de manière globale, nous les politiques, essayer d'être les plus justes dans nos propos.

Par rapport à cela, mais aussi par rapport aux calculs que j'ai faits sur la base des chiffres qui nous ont été fournis, soit lors d'auditions par le patron de la police fédérale, soit par le patron de la PJ, soit par vous-même, nous nous rendons bien compte qu'il reste quand même un décalage important.

Je sais que vous allez me dire: "Ce n'est pas moi, le passé." Je veux aussi nuancer cela. Ce n'est évidemment pas vous personnellement, madame la ministre, ni vous, monsieur le ministre de la Justice, personnellement.

Cependant, vos formations politiques étaient au sein de ce gouvernement et ont laissé faire le ministre de l'Intérieur de l'époque s'agissant des diminutions d'effectifs, avec uniquement des enveloppes complémentairement – notamment pour le Plan canal – qui ont été octroyées au moment des attentats.

Nous n'avons pas dit que le Plan canal allait être supprimé. Nous demandons comment on va financer le stroomplan XXL que vos prévoyez car il a été dit que ce serait des vases communicants avec le Plan canal. Notre inquiétude vient de là.

Le comptage des effectifs policiers n'est pas tout à fait exact par rapport à la réalité et au passif qui a été créé. Du budget complémentaire de 310 millions que vous annoncez – en disant qu'on n'a jamais autant investi! – doivent être déduites les économies linéaires que vous faites sur la police, en ce compris la NAPAP pour laquelle il n'y a pas de solution durable et pour laquelle la police fédérale va puiser dans son budget actuel de personnel. Elle ne pourra donc forcément pas utiliser des moyens complémentaires pour recruter. Comment boucher le trou?

Comment répondre à ce que le patron nous a dit en commission, à savoir qu'il faudrait 1 000 personnes supplémentaires pour pouvoir retrouver le niveau d'effectifs existant avant la réalisation des économies.

Je sais que le monde ne s'est pas fait en un jour. J'entends votre volonté d'aller de l'avant. Je constate qu'il y a depuis un an des demandes répétées pour qu'il y ait une forme de prise de conscience du gouvernement sur la question de la criminalité organisée.

Ce réveil a été très tardif. En outre, je n'entends plus parler des budgets complémentaires pour la PJ. Vous aviez cité, lors d'une réunion en juin, un montant de 30 millions d'euros. Nous nous sommes alors dit qu'enfin, une réponse était apportée aux sollicitations du procureur de la Serna – lequel demandait 35 millions. Toutefois, cette somme reposait sur une base annuelle, alors que votre proposition couvre trois années.

Nous resterons donc vigilants en permanence, parce que la coopération, la coordination et l'application des bonnes pratiques sont absolument nécessaires. Au vu du montant que ces opérations rapportent, nous devons investir énormément d'argent pour attraper ces trafiquants. Sinon, nous ne récupérerons pas ces sommes et nous ne pourrons pas rivaliser, un tant soit peu, avec ces organisations criminelles qui brassent des milliards.

01.13 Sophie Rohonyi (DéFI): Madame et monsieur les ministres, je vous remercie de vos réponses et de votre disponibilité.

Toutefois, je dois vous avouer que, sur les bancs de l'opposition, il est parfois décourageant de réitérer des rappels qui relaient des préoccupations ayant été maintes fois exprimées par les représentants de la police judiciaire fédérale. C'est en ce sens que je me devais d'apporter du grain à moudre aux propos de mes collègues Boukili et Matz en ce qui concerne l'augmentation des effectifs que vous nous avez annoncée, tous deux, en grande pompe.

Madame la ministre, vous nous dites que le recrutement de 1 266 nouveaux policiers au sein de la police judiciaire fédérale constitue un pas important par rapport à ce à quoi nous avons assisté ces dix dernières années. C'est vrai, mais il faut quand même se rendre compte que c'est largement insuffisant, justement au regard de l'évolution observée durant la même période. Tout d'abord, cette augmentation ne fait que combler les coupes budgétaires qui furent imputées à ces services par les précédents gouvernements et, en particulier, par le gouvernement MR-N-VA, mais aussi parce que la criminalité a changé.

Vous reconnaissez d'ailleurs vous-même que la criminalité augmente en quantité et s'est spécialisée en corruption et en narco-terrorisme.

Nous avons aussi malheureusement vu que les attentats de Bruxelles ont obligé nos services à se focaliser sur ce type de criminalité, au détriment d'autres criminalités, et notamment d'autres dossiers très complexes de blanchiment d'argent. Ceux-ci sont intimement liés au trafic de drogue puisqu'il s'agit ici de faire rentrer cet argent sale dans notre économie. Je pense donc qu'il est très important de faire correspondre l'augmentation des moyens aux demandes très concrètes et répétées du secteur.

Avec la question des recrutements, nous voici finalement sur le nœud du problème, puisqu'il se situe au niveau de l'attractivité du métier. On ne cessera de le dire. C'est ce que rappelle également, pas plus tard que ce matin, un dossier entier consacré par le journal Le Soir à la police judiciaire fédérale. Le problème de l'attractivité salariale y est évoqué, tout comme le fait que la prime de frais d'enquête réels de 250 euros par mois net a été supprimée, en tout cas pour les nouveaux inspecteurs. Les heures supplémentaires sont très largement taxées, de sorte que les policiers préfèrent récupérer leurs heures, ce qui crée un vrai problème de manque d'effectifs en pratique sur le terrain. Je vous avais posé la question de savoir comment, concrètement, vous alliez veiller à renforcer l'attractivité du métier, pour faire en sorte que les effectifs que vous entendez augmenter augmentent en réalité. Je n'ai malheureusement pas obtenu de réponse, notamment sur cette question très précise des primes de frais d'enquête.

Je vous remercie d'avoir déployé un autre profil en ce qui concerne l'agent de liaison en Colombie. Vous nous dites qu'il sera opérationnel dès l'année prochaine. Mais je me pose la question des autres pays qui sont tout autant concernés par le trafic de drogue et qui se situent aux aussi dans le top des pays exportateurs de drogue. Je pense en particulier au Paraguay et au Brésil. Cet officier de liaison sera-t-il appelé à travailler dans ces pays également? Ce profil d'officier de liaison pourrait-il être généralisé à ces autres pays?

Pour revenir à la question du budget, c'est toujours le nerf de la guerre. Tous deux, vous nous dites que vous soutenez cette idée de fonds de justice, qui a été notamment appelé de ses vœux par le procureur général Delmulle. Je vous en remercie.

En tout cas, je remercie M. le ministre qui, aujourd'hui, semble beaucoup plus enthousiaste à cette idée que lorsque je l'avais interrogé sur ce même sujet il y a trois semaines environ. C'était en commission. Vous m'aviez en fait expliqué que le fait de créer un tel fonds justice spécifique serait compliqué, notamment au regard de l'article 62 de la loi du 22 mai 2003 portant organisation.

Or, il prévoit en fait la possibilité de mettre en place ce fonds spécifique. La loi organique peut créer des fonds budgétaires en affectant certaines recettes à des dépenses dont elle définit l'objet. On voit donc bien que c'est certes compliqué, mais compliqué ne veut pas dire impossible. Je vous remercie donc pour votre enthousiasme à cet égard.

Pour ce qui concerne le Plan Canal, bien évidemment, il ne sera pas supprimé. Encore heureux, ai-je envie de dire! Vous nous dites toutefois qu'une évaluation est prévue. Je me permets de vous demander quand sommes-nous en droit d'espérer ces résultats. Notre crainte, comme l'a expliqué très justement ma collègue Mme Matz, c'est que ce Plan Canal ne soit pas complémentaire du fameux Stroomplan XXL que vous nous avez présenté.

Je me demande toujours quand la norme KUL, qui fixe la norme de financement des zones de police, sera revue conformément à votre accord de gouvernement, qui disait très bien que cette norme KUL était complètement obsolète et devait être adaptée.

Aujourd'hui, nous restons en attente de cette révision, qui est essentielle pour enfin permettre aux zones de police de travailler correctement, en particulier au regard de l'augmentation continuelle de leur charge de travail et de leurs missions. Sans doute que votre projet de loi sur l'approche administrative, madame la ministre, n'arrangera rien à cet égard.

Je vous remercie par contre d'avoir rappelé l'importance de la prévention. Vous voyez la problématique des drogues comme une problématique qui touche à la santé publique.

Mais par contre, vous n'avez pas répondu à une question qui me semble essentielle: quelles sont les drogues qui sont concernées par ces violences, et dans quelles proportions? Il serait très intéressant de savoir si cela touche en grande proportion à des drogues dures comme la cocaïne notamment, ou plutôt à des drogues douces comme le cannabis.

Il importe de voir quel serait l'impact d'une "réglementation" - je préfère ce mot au terme "dépénalisation" - des drogues.

Pour ce qui concerne les classements sans suite, il est vrai, monsieur le ministre, que la majorité des dossiers concernent des dossiers relatifs à la détention et à la consommation de drogue mais il y a aussi des dossiers relatifs à l'importation de drogue qui ont été classés sans suite. Certes, c'est dans une moindre mesure mais il n'en demeure pas mois que cela reste interpellant. J'ose dès lors espérer que des mesures concrètes seront prises à cet égard.

Enfin, sur la question de la fusion des zones de police - qui, il est vrai, a été longuement évoquée par le premier ministre dans le cadre de sa déclaration de politique gouvernementale -, je trouve qu'il y a quand même une incohérence, à savoir charger toujours la barque des zones de police et, dans le même temps, veiller à leur fusion et appeler à une police de proximité toujours importante, alors qu'au fur et à mesure qu'on fusionnera les zones de police, cette police de proximité risque de ne plus pouvoir être correctement assurée. On voit que la zone de police unique d'Anvers ne mène pas nécessairement un travail plus efficace que les six zones de police bruxelloises. Je me dois de mettre les pieds dans le plat par rapport à cela. J'espère dès lors qu'on pourra travailler sur cette question de manière tout à fait objective sur la base de résultats et non pas uniquement poussés dans le dos par certains partis.

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Dit debat zal vandaag niet helemaal uitgeput zijn. Er waren desalniettemin nog vragen die misschien al beantwoord kunnen worden.

01.14 Minister Vincent Van Quickenborne: Mevrouw De Wit, in de wet inzake maritieme beveiliging hebben we een artikel 73bis in het Gerechtelijk Wetboek ingevoerd met betrekking tot de discussie over de bevoegdheid. Ik verwijs ook naar artikel 625 van het Gerechtelijk Wetboek.

Deze zomer heb ik overleg gehad met de top van de Federale Gerechtelijke Politie met betrekking tot de aanpak van follow the money. Er zijn plukteams in elk arrondissement. Er is een interne richtlijn over de aanpak in elk arrondissement. Er zijn afspraken met het openbaar ministerie waarbij ook het aantal liaisonofficiers politie bij het Centraal Orgaan voor de Inbeslagneming en de Verbeurdverklaring of COIV verdubbelt van twee naar vier. Ik stel voor dat u schriftelijk vraagt wat u precies wilt weten in verband met de opbrengsten. Ik was onlangs op bezoek bij de FGP West-Vlaanderen. Daar werd zelfs per jaar gedetailleerd wat er is opgehaald met het plukteam.

Ik heb uw vraag naar mijn standpunt betreffende preventie al verschillende keren beantwoord. Het staat niet in het regeerakkoord, dus we doen dat niet. Dat is heel simpel. Ik zie echter wel dat leden van het schepencollege waar uw partij de voorzitter heeft in Antwerpen, pleiten voor volledige legalisering. Daar hoor ik u niets over zeggen. Ten aanzien van alle mensen in Antwerpen zijn er twee signalen. De burgemeester zegt dat het niet mag. Andere mensen zeggen openlijk dat het volledig gelegaliseerd moet worden. U bent verantwoordelijk voor dat college, aangezien u de voorzitter levert. Stel eerst orde op zaken in Antwerpen voordat u mij vragen stelt. Ik heb daarop al een paar keer geantwoord. Ik weet wat u wilt. Het staat niet in het regeerakkoord, het zal niet gebeuren. Orde op zaken stellen in Antwerpen, dat is nodig.

Monsieur Pivin, je n'ai pas vu l'émission de TF1. Je m'en excuse, je ne regarde plus la télévision. Je n'ai plus le temps de le faire car je dois préparer les réponses aux nombreuses questions, au demeurant intéressantes, que vous me posez! Je précise néanmoins que je regarderai le reportage que vous avez mentionné.

Il faut savoir que le port d'Anvers est un port ouvert, contrairement au port de Rotterdam qui est un port fermé. En effet, dans le port d'Anvers, il y a des activités qui ne sont pas liées au port comme le secteur de la chimie par exemple. Il y a un même un complexe de cinéma dans le port d'Anvers. Cela rend la sécurité plus difficile mais il n'est pas correct de dire qu'aucun effort n'a été fait pour sécuriser le port. Il y a Alfapass pour accéder aux quais sensibles avec biométrie.

Il faut visiter le port, monsieur Pivin. On pourrait peut-être organiser une visite avec les deux commissions.

Il y a des mesures de sécurisation de l'infrastructure sur des sites sensibles. Il y a une coopération entre les terminaux portuaires avec la police et la justice. Avec cette fameuse loi de sûreté maritime dont nous avons discuté en commission et en plénière, les normes de sécurisation sont standardisées, les caméras sont obligatoires, Alfapass est légalement lié à la biométrie et nous nommons des agents de sécurité portuaire qui assurent un screening en permanence. Tout cela se trouve dans la loi qui va entrer en exécution le 1^er janvier 2023. Je serai d'ailleurs ce soir à Anvers pour discuter une heure durant avec le procureur et d'autres de cette fameuse loi. Je sais bien que les parlementaires lisent tous les articles de toutes les lois qu'ils votent; en fait, la plupart des réponses relatives à votre question s'y trouvent.

01.15 Sophie Rohonyi (DéFI): Monsieur le ministre, j'avais posé une question sur les violences liées à la consommation de drogue.

01.16 Vincent Van Quickenborne, ministre: De quelle question s'agit-il exactement?

01.17 Sophie Rohonyi (DéFI): En matière de trafic de drogue, quelles sont les drogues en lien avec des actes de violence? Est-il surtout question de drogues dures comme la cocaïne?

01.18 Vincent Van Quickenborne, ministre: Je ne suis pas spécialiste de la question, mais je ne pense pas que la violence à Anvers soit liée à la consommation de cannabis.

01.19 Sophie Rohonyi (DéFI): ll y a des saisies de drogue. Vous devriez maintenant être en mesure de savoir quelles sont les drogues qui ont été saisies. Il serait intéressant de pouvoir disposer de cette information.

01.20 Vincent Van Quickenborne, ministre: Je peux effectivement vous donner des informations précises à ce sujet. Mais pour ce faire, je vous propose de déposer une question écrite.

01.21 Sophie Rohonyi (DéFI): Cela figurait dans la question que j'ai déposée, mais je ne manquerai pas de faire le nécessaire, monsieur le ministre.

01.22 Minister Annelies Verlinden: Mijnheer de voorzitter, mevrouw de voorzitster, op de vragen over de terreinbezettingen en Defensie heb ik geantwoord in mijn uiteenzetting.

Monsieur Pivin, nous avons reçu votre question vendredi dernier. Nous y répondrons lors de la prochaine séance de commission.

Monsieur Boukili, j'ai dit que l'accord consistait en une augmentation de 5 % et j'ai dit que j'avais l'ambition de commencer plus tôt. Le contexte budgétaire a forcé le gouvernement à prendre une telle décision. Nous respecterons l'augmentation des salaires de 5 %, en accord avec deux syndicats de la police.

Nous aurons certainement l'occasion de discuter du projet de loi sur l'approche administrative, mais ce n'était pas le but de cette commission. Vous avez parlé du droit de manifester mais ce n'est pas vraiment lié à la lutte contre la criminalité. J'utilise les instruments judiciaires qui me sont offerts. Il a été conclu qu'on pouvait procéder via une circulaire et c'est ce que nous avons fait s'agissant du droit de manifester.

Madame Matz, nous avons également entendu les chiffres mentionnés par le Collège des procureurs généraux. Mon ambition est de recruter plus de policiers mais nous avons des moyens limités et nous investissons ce que nous pouvons de manière efficiente.

L'argent que nous allons investir servira aussi pour des besoins dans le numérique, les bâtiments, les véhicules. Les besoins sont nombreux et nous avons pris une décision basée sur l'avis que nous avons reçu des directeurs généraux et du comité de direction.

Il est sain que nous puissions évoluer dans la bonne direction, si bien qu'à la fin de cette législature, le nombre de collaborateurs de la PJF sera plus élevé. Nous allons donc pouvoir combler les déficits.

Nous avons déjà discuté de l'investissement de 310 millions d'euros. Vous vous référez toujours aux coupures budgétaires, mais il n'y en a pas eu sur ce montant additionnel. Nous pouvons en conclure que nous investissons plus que sous les législatures antérieures, malgré les économies que doivent appliquer tous les services de l'autorité fédérale. Nous pourrons certainement y revenir.

Madame Rohonyi, les primes décidées représentent une valeur ajoutée en faveur d'une plus grande stabilité. C'est exactement la raison pour laquelle nous avons développé ce plan d'attractivité au sein de la PJF et de la police fédérale, destiné à recruter certains profils spécifiques. Maintenant, revenir sur cette décision serait prématuré. En tout cas, nous allons tout faire pour attirer suffisamment de policiers.

Concernant l'agent de liaison en Colombie, tant qu'il sera sur place, nous pourrons voir comment développer la collaboration avec le Paraguay et le Brésil. Il faut vérifier si nous pouvons conclure des accords d'accréditation ou des memorandums of understanding pour rendre plus efficace notre collaboration avec ces pays, où les trafics de drogue sont nombreux. C'est aussi pourquoi j'ai dit qu'il fallait véritablement investir dans la coopération internationale. Si nos voisins disposent d'officiers de liaison là-bas, nous pouvons obtenir des informations par leur biais, puisque nous ne pouvons pas installer quelqu'un dans chaque pays.

Mais, ensemble, nous pouvons augmenter le niveau d'information que nous pouvons avoir en Belgique.

La norme KUL fait, comme vous le savez, partie des discussions lors des états généraux. Je crois qu'il faut l'adapter. C'est une chose dont les chefs de corps me parlent constamment. Ils me demandent toujours de l'argent. Ils font souvent référence à la norme KUL. Ce n'est pas un exercice facile car c'est un paysage qui évolue quasi chaque mois. Pour cela, je pense qu'il faut plus de moyens. Travailler avec une enveloppe fermée ne sera pas facile. Il faut aussi être réaliste à ce sujet.

En ce qui concerne les drogues, comme le disait le ministre Van Quickenborne, il serait bien de nous poser une question écrite ou en commission pour que nous puissions vous donner plus de détails. En me basant sur l'information que j'ai aujourd'hui, ce n'est pas cela qui fera une différence. Bien sûr la différence entre les drogues douces et les drogues dures est importante, mais donner des détails sur les drogues dures serait justement trop détailler les choses en ce moment. Nous pouvons en parler plus tard.

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

Kristien Van Vaerenbergh, voorzitster: Voor de volledigheid geef ik nog mee dat mevrouw Dillen verontschuldigd was. Haar interpellaties nrs. 55000317I en 55000318I komen te vervallen.

De openbare commissievergadering wordt gesloten om 16.26 uur.

La réunion publique de commission est levée à 16 h 26.