Commission des Relations extérieures |
Commissie
voor de Buitenlandse Betrekkingen |
du Mardi 16 juillet 2013 Après-midi ______ |
van Dinsdag 16 juli 2013 Namiddag ______ |
De behandeling van de vragen en interpellaties vangt aan om 14.49 uur. De vergadering wordt voorgezeten door de heer Peter Luykx.
Le développement des questions et interpellations commence à 14.49 heures. La réunion est présidée par M. Peter Luykx.
- mevrouw Ingeborg De Meulemeester aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de 3 miljoen euro federale steun voor de opleiding van gezondheidswerkers in Niger" (nr. 18435)
- mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de ontwikkelingssamenwerking in Niger" (nr. 18823)
- Mme Ingeborg De Meulemeester au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "l'octroi de 3 millions d'euros d'aide fédérale pour la formation de personnel de santé au Niger" (n° 18435)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la coopération au Niger" (n° 18823)
01.01 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, op 23 april heb ik u schriftelijk enkele vragen gesteld over de inhoud van het samenwerkingsakkoord met Niger. Een van die vragen richtte zich op de federale steun van 3 miljoen euro voor de opleiding van gezondheidsmedewerkers in gezondheidsregio’s en districten in Niger. Het is enigszins een opluchting dat u mij een mooi overzicht kon bieden van het aantal opgeleide gezondheidsmedewerkers per specialisatie, maar ik heb toch nog enkele vragen bij het project.
Heel wat gezondheidsmedewerkers werden opgeleid in specialisaties zoals orthopedie, urologie, districtchirurgie, verloskunde, gynaecologie, anesthesie en radiologie. Ook werd aandacht besteed aan de opleiding van managementteams. Beschikt u over informatie dat die opgeleide gezondheidsmedewerkers effectief goed verdeeld werden onder de verschillende gezondheidsdistricten, zodat alle burgers kunnen genieten van hun opleiding?
Hoe definieert u districtchirurgie?
In uw antwoord op mijn schriftelijke vraag stelt u dat de gevormde medewerkers achteraf ook zonder externe financiering zullen kunnen functioneren. Dat is natuurlijk een positieve boodschap. Maar als het bij een eenmalige opleiding blijft, zou dat natuurlijk een onderbenutting van de mogelijkheden zijn. Beschikt u over informatie dat de opgeleiden zelf ook zullen kunnen instaan voor de opleiding van nieuwe gezondheidsmedewerkers, zodat ze de opgedane kennis zelf kunnen doorgeven en ontwikkelen?
01.02 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le président, merci pour votre compréhension et merci à mes collègues.
Monsieur le ministre, les programmes de coopération dans les pays du Sahel ont été affectés depuis plusieurs années dans des conditions d'insécurité et d'instabilité, voire même de conflits armés qui ont atteint un sommet en hiver dernier. Aujourd'hui, des consignes strictes sont données aux Européens qui travaillent pour la coopération, en matière de déplacements et de zones où travailler.
En ce qui concerne plus particulièrement le Niger, la coopération bilatérale peut se poursuivre dans un contexte d'institutions démocratiques renouvelées et légitimes. Cependant, les programmes sont aussi liés à des questions de sécurité dans certaines régions du pays. Nous avons noté que le dernier projet dont il fut question dans les médias est le Programme d'hydraulique villageoise et pastorale dans la région de Dosso. Je sais aussi que des projets associatifs se poursuivent, même dans les régions du Nord, comme le projet d'Oxfam à Agadez.
Le Niger est, selon moi, un pays stratégique en raison de son positionnement géographique, de ses ressources, mais aussi en raison de son fonctionnement démocratique et de la paix civile qui y règne pour le moment. S'il devait basculer dans la violence comme le Mali, les conséquences en seraient non maîtrisables pour l'ensemble des populations du Sahel. En outre, la population vit dans une grande précarité et est à la merci permanente d'une crise alimentaire.
Monsieur le ministre, quel est le degré d'engagement du Programme Indicatif de Coopération (PIC) actuel avec le Niger? Comment voyez-vous, dès lors, la poursuite des programmes de coopération avec ce pays? Considérez-vous nécessaire ou pas de relancer les programmes de coopération dans les régions plus éloignées de Niamey, tant au Nord qu'à l'Est, avec éventuellement des partenaires locaux, sans y envoyer des expatriés pour les raisons de sécurité que l'on sait? En ce qui concerne le Nord du pays, comment développer un soutien pertinent particulier au pastoralisme? Le président de la commission m'a, en effet, fait connaître une déclaration sur le soutien au pastoralisme et je pense que, étant donné la caractéristique des populations du Nord au Niger, le soutien à ce mode de vie ne serait peut-être pas à négliger.
01.03 Jean-Pascal Labille, ministre: Monsieur le président, le PIC 2009-2012 est engagé à concurrence de douze interventions sur quatorze programmées, hors coopération déléguée, représentant, sur le plan budgétaire, une masse totale de 32,8 millions d'euros par rapport au budget total qui est de 52 millions, soit un engagement de 63 %.
Deux interventions ont été approuvées cette année: le programme d'appui au renforcement du système de santé au Niger, pour un montant de 13,2 millions d'euros, et l'extension de la deuxième phase du programme d'appui à la mise en place des entités décentralisées à Dosso, pour un montant de 4 millions d'euros. Elles n'ont pas encore été engagées financièrement. Ce sont des conventions spécifiques qui n'ont pas encore été signées. Le taux d'exécution, quant à lui, s'élève à environ 30 %, coopération déléguée incluse.
Le PIC 2009-2012 a connu du retard dans son exécution du fait de différents événements survenus au Niger depuis 2010. Certains projets ont d'ores et déjà dû être prolongés.
Worden de programma's met Niger voortgezet? Er wordt een gezamenlijk programma met de Europese Unie overwogen voor 2015. Er zal een analyse en evaluatie moeten gemaakt worden over de politieke, economische en sociale situatie van het land, alsmede over de sectoren die tot nu toe door België werden gesteund, namelijk de plattelandsontwikkeling en in het bijzonder de veeteelt en de gezondheidszorg. Er zal een dialoog worden gevoerd met de partners, om in overleg de prioriteiten te bepalen voor het toekomstige programma.
Momenteel dekt het lopende veeteeltprogramma de gebieden Dosso, Tahoua en Maradi. Het programma wordt echter hoofdzakelijk beheerd vanuit Niamey en Dosso, wegens de recente gebeurtenissen, die de veiligheid en dus de goede werking van de projecten beïnvloeden.
Het toekomstige gezondheidsprogramma zal betrekking hebben op de gebieden Tillabéri, Dosso, Maradi en Zinder. Het gaat vooral om het herstel en/of de bouw van medische voorzieningen.
Beide interventies situeren zich dus niet in de buurt van Niamey, maar de veiligheidssituatie leidt er vaak toe dat projecten gecentraliseerd beheerd worden in Niamey.
Bien que consciente des difficultés rencontrées par la population dans le Nord du pays, notamment en matière d'accès aux soins de santé et à la scolarité, la coopération bilatérale ne développe pas de programmes dans le Nord. Des pistes pourront peut-être être dégagées lors de l'exercice de programmation conjointe avec l'Union européenne, afin d'examiner les possibilités d'étendre notre appui au pastoralisme plus au Nord.
01.04 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, ik heb op geen enkele vraag een antwoord gekregen. Misschien is er een misverstand? Ik vroeg mij af of de specialisaties goed verdeeld waren over de verschillende gezondheidsdistricten. Daar heb ik geen antwoord op gekregen. Ik vroeg ook hoe u districtschirurgie definieert.
Ik heb ook geen antwoord gekregen op de vraag hoe degenen die nu opgeleid zijn, daar de opleiding zelf kunnen doorgeven.
Misschien komt het antwoord daarop straks nog?
01.05 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse.
J'entends que le PIC 2009-2012 avance correctement. Cependant, je pense qu'une réflexion particulière devrait être menée sur le soutien aux populations du Nord. En effet, on sait que c'est dans le Nord que l'on peut assister à une résurgence des conflits ou d'actes de terrorisme. Avec d'autres, j'ai eu l'occasion de rencontrer un responsable local de la région d'Agadez. Ce dernier nous a dit à quel point les jeunes sont désœuvrés, sont confrontés à un problème de ressources et d'emploi.
Selon moi, il faudrait trouver le moyen de continuer à travailler avec des partenaires locaux, sans nécessairement envoyer des expatriés pour les raisons de sécurité que chacun connaît. En tout cas, il ne faut pas abandonner ces régions à leur sort car elles sont aussi la clé de la paix. J'attire donc votre attention sur ce point en souhaitant que cette dimension soit un peu mieux prise en compte dans la coopération avec le Niger.
Président: François-Xavier de Donnea.
Voorzitter:
François-Xavier de Donnea.
L'incident est clos.
- mevrouw Ingeborg De Meulemeester aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de harmoniseringsgesprekken tussen de vertegenwoordigers van de verschillende donorlidstaten en de Europese delegatie in Mali" (nr. 18437)
- mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de ondersteuning van het democratische proces in Mali" (nr. 19116)
- Mme Ingeborg De Meulemeester au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "les pourparlers d'harmonisation entre les représentants des États membres donateurs et la délégation européenne au Mali" (n° 18437)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "le soutien au processus démocratique au Mali" (n° 19116)
02.01 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, als antwoord op enkele schriftelijke vragen over het samenwerkingsakkoord met Mali stelde u mij dat de onderhandelingen met betrekking tot het nieuwe ISP zullen verlopen in het kader van de gezamenlijke programmatie in EU-verband. U stelde ook dat op lokaal niveau in Bamako 2010-2011 reeds harmoniseringgesprekken werden gestart tussen de vertegenwoordigers van de verschillende donorlidstaten en de Europese delegatie. De onderhandelingen zouden vermoedelijk nog voor juli weer opgenomen worden.
Werd de Malinese delegatie ook betrokken bij de harmoniseringgesprekken? De hulp van de verschillende donorlanden en vanuit de Europese Unie moeten inderdaad geharmoniseerd worden, zodat de aanbesteding zo efficiënt mogelijk zou kunnen gebeuren. Maar kreeg de Malinese lokale overheid ook inspraak in het proces?
U stelt dat de harmoniseringgesprekken in Bamako op lokaal niveau plaatsvonden. Wat bedoelt u exact met lokaal niveau?
Beschikt u over meer informatie over de resultaten van die gesprekken?
02.02 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, au Mali, l'enjeu actuel est effectivement celui des élections. Élection présidentielle d'abord, qui a lieu dans quelques jours, et qui doit ensuite être suivie par des élections législatives et municipales. Il s'agira donc d'un processus très important auquel il faut essayer d'associer au maximum la population, sachant que cette population n'est pas encore très habituée au processus démocratique et à la gestion de l'organisation des élections.
Le Front Uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la République, qui réunit en fait des organisations de la société civile et des partis politiques, a publié plusieurs appels pour qu'au-delà des élections législatives, pour lesquelles il n'y a plus moyen d'interférer, les conditions d'un bon processus électoral soient assurées.
À ce jour, par exemple, ce Front s'inquiète de la détention irrégulière de cartes d'électeurs sans référence, ou au contraire de la non-inscription de centaines de milliers d'électeurs. L'information de la population sur ses droits civiques et la formation des autorités locales et des scrutateurs dans les bureaux de vote sont encore largement insuffisantes. Néanmoins, tout le monde est d'accord pour ne pas retarder l'élection présidentielle.
L'objet de ma question porte donc davantage sur le moyen terme. Il est évident qu'il faut apporter un soutien au processus démocratique en cours et que des besoins très concrets existent en matière d'organisation des élections. Il s'agit parfois de pouvoir disposer d'urnes, d'enveloppes, de sceaux, ….
En septembre 2012, le ministre Reynders avait évoqué le soutien de la Belgique au processus électoral en envoyant des experts sur place. Cependant, je précise que mes propos ne concernent pas tant l'envoi d'observateurs électoraux – qui est un processus de très court terme – que le fait d'envisager un soutien décentralisé à l'avance pour que les élections s'organisent bien.
Ainsi dans le cadre du programme de décentralisation du PIC avec le Mali, est-il possible d'intégrer un soutien à l'organisation des élections locales qui doivent intervenir après les législatives?
02.03 Minister Jean-Pascal Labille: Mijnheer de voorzitter, het was gepland dat de gemeenschappelijke analyse in 2012 uitgevoerd zou worden, nadat in samenwerking met de Malinese overheid en de civiele maatschappij het CsCrP 2012-2017, le cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté, goedgekeurd zou zijn geweest.
Het CsCrP was begin 2012 grotendeels klaar en werd in januari in een gezamenlijke werkgroep besproken. De aanval op Ménaka op 17 januari 2012 en de daaropvolgende staatsgreep van 22 maart leidden tot een opschorting van de gouvernementele ondersteuning door Eudel en de LS en hebben die dynamiek onderbroken. Normaal gezien zal na de verkiezingen, gepland voor juli-september 2013, de gezamenlijke programmering in Europese Unieverband weer opstarten, samen met de Malinese overheid.
L'objectif est d'avoir des représentations au Mali au lieu de sièges dans les pays donateurs. En plus de la Commission, huit États membres, dont la Belgique, sont actifs dans la coopération gouvernementale au Mali.
La délégation européenne et les États membres ont entamé un exercice de programmation conjoint en 2009-2010, principalement sous l'impulsion des Pays-Bas et de la France. Ce premier exercice portait sur la cartographie des secteurs dans lesquels chacun œuvrait. Le résultat en a été discuté les 6 et 7 juillet 2010 lors de la réunion informelle des DG pour la Coopération au développement menée par l'Union européenne.
Il en est ressorti l'élaboration d'un programme européen commun avec le gouvernement malien, mais cette dynamique a malheureusement été arrêtée en raison du coup d'État. Il s'agissait d'identifier ensemble les besoins, de préparer conjointement – mais en fonction des priorités respectives – un programme, de déterminer les indicateurs de résultats et, enfin, d'effectuer les évaluations conjointes en fonction du cycle du pays partenaire.
De beschreven lokale dynamiek tussen Eudel en de lidstaten heeft ervoor gezorgd dat de verschillende Malinese crisissen van 2012 en 2013 met vrij grote coherentie in de Europese Unie werden aangepakt door middel van een gezamenlijk scenario voor de ondersteuning van de Malinese bevolking en de begeleiding van de Malinese autoriteiten naar een haalbare roadmap.
De recente internationale rondetafelconferentie over Mali van 15 mei in Brussel met de voorstelling door de Malinese overheid van een transitieplan mag beschouwd worden als een relevant resultaat waarvan de gezamenlijke benadering binnen een EU-context de motor was.
02.04 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, ik dank u voor het antwoord.
Ik begrijp dat wij nog een beetje moeten wachten. Volgend jaar zullen wij zien of de gesprekken opnieuw zijn opgestart.
02.05 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, cette fois, c'est moi qui ai l'impression de ne pas avoir obtenu de réponse à ma question sur le soutien au processus électoral; vous avez bien parlé d'un programme en général et de notre coopération avec nos partenaires européens, mais cela me paraît normal. J'aurais aimé recevoir une réponse plus précise sur le soutien à apporter à une organisation correcte des élections via une gouvernance décentralisée.
J'ai l'impression que vous n'avez pas compris ma question.
02.06 Jean-Pascal Labille, ministre: Madame Snoy, je l'ai très bien comprise, mais ce n'est pas de ma compétence; votre question relève du ministre des Affaires étrangères.
02.07 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Mais non: je parle d'intégrer cet élément dans le programme "décentralisation" du Programme Indicatif de Coopération.
Het incident is gesloten.
- M. Georges Dallemagne au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "BIO" (n° 18566)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "l'accaparement des terres en Sierra Leone" (n° 18650)
- Mme Kattrin Jadin au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la modification du fonctionnement de BIO" (n° 18750)
- Mme Ingeborg De Meulemeester au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la coresponsabilité présumée de la Belgique dans le pillage des terres à l'échelon international" (n° 18793)
- M. Roel Deseyn au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "l'accaparement de terres" (n° 19343)
- de heer Georges Dallemagne aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "BIO" (nr. 18566)
- mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "land grabbing in Sierra Leone" (nr. 18650)
- mevrouw Kattrin Jadin aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de wijziging van de werking van BIO" (nr. 18750)
- mevrouw Ingeborg De Meulemeester aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de vermeende Belgische medeverantwoordelijkheid voor internationale landroof" (nr. 18793)
- de heer Roel Deseyn aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "land grabbing" (nr. 19343)
03.01 Georges Dallemagne (cdH): Monsieur le président, c'est la seule question que je poserai oralement. Je souhaite transformer les autres (nos 18774, 18775, 18777 et 18914) en questions écrites.
Monsieur le ministre, selon un rapport du CNCD, la société belge d'investissement BIO participe à l'accaparement de terres, notamment en Sierra Leone. Ce processus d'accaparement de terres par de grosses entreprises fait en sorte que des accords sont conclus avec les autorités de pays du Sud pour des cultures intensives d'exportations, là où précédemment des communautés locales étaient installées. L'accaparement des terres est contraire à la politique défendue par la Belgique en matière de coopération agricole puisque celle-ci met en avant le soutien à l'agriculture familiale durable.
Ce n'est pas la première fois que la politique menée par BIO fait l'objet de critiques. Une évaluation est prévue, dont la seconde phase devrait être terminée pour décembre. Lors de la réunion de la commissIon des Relations extérieures du 16 avril, vous avez mentionné que BIO devait cesser le plus vite possible d'utiliser des zones offshore pour ses investissements. Or BIO justifie l'utilisation de ces banques offshore par leur côté indispensable pour être efficace.
Monsieur le ministre, où en est la seconde partie de l'évaluation de BIO? Un désengagement des centres offshore a-t-il commencé? Si oui, vers quelles destinations? Sinon, pourquoi? Que répondez-vous à l'étude du CNCD sur l'accaparement des terres?
03.02 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, nous réagissons au projet soutenu par BIO, qui se serait engagé à concurrence de 10 millions d'euros pour contribuer au financement d'un gros projet porté par la société suisse Addax Bioenergy. Ce projet vise à développer une zone de culture de canne à sucre et à produire une raffinerie d'éthanol pour l'exportation vers l'Europe, selon un accord avec le gouvernement de Sierra Leone pour la location de 20 000 hectares de terres pour une durée de 50 ans, voire plus.
Addax Bioenergy est la première entité de production de biocarburants du continent africain à s'être vue attribuer une certification de durabilité, issue de la Table ronde sur les biocarburants durables. Malgré cela, plusieurs acteurs belges de la Coopération au développement soupçonnent Addax Bioenergy d'agir en multinationale plus soucieuse de ses intérêts financiers au détriment des communautés locales et de participer à l'accaparement des terres.
BIO a tenu à réagir en publiant un droit de réponse qui mentionne apparemment toutes les garanties d'honorabilité du projet. Mais le doute subsiste quant au fait que des fonds de la Coopération belge au développement servent au financement d'un projet agro-industriel à très large échelle, qui pourrait être financé par d'autres capitaux internationaux.
Voici donc mes questions, monsieur le ministre.
Quelle garantie pouvez-vous apporter que le projet Addax Bioenergy soit éthique, durable et destiné au soutien du marché local et national et que la participation de BIO y ait toute sa place?
Il semblerait que le projet ne doit pas payer de taxe sur le revenu, ni sur l'importation. Sa contribution au développement du Sierra Leone est donc faible. Où est la justification de BIO d'y prendre part?
Quand pouvons-nous dès lors attendre une évaluation de la participation de BIO à ce projet?
03.03 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, in juni raakte een nieuw rapport van Oxfam, 11.11.11 en Fian Belgium bekend waaruit blijkt dat onder andere België de medeverantwoordelijkheid draagt in het internationale probleem van de landroof.
Drie Belgische bedrijven, SOCFIN, SIPEF en SIAT, hebben sinds 2000 al voor meer dan 575 000 hectare land, huur- of concessiecontracten afgesloten.
Mijnheer de minister, beschikt uw departement over informatie over de huur- of concessiecontracten en de inhoud ervan van deze drie Belgische bedrijven? Beschikt uw departement over informatie over andere geïnteresseerden die misschien hebben meegedongen naar dezelfde contracten voor dezelfde gronden?
In Peru is het probleem gekend. Daar krijgen buitenlandse bedrijven zeer eenvoudig contracten, terwijl het voor de lokale bevolking zeer moeilijk is om erkenning of een contract te krijgen.
KBC, Rabobank, Deutsche Bank, Landbouwkrediet en AXA zouden ook geld hebben geïnvesteerd in landbouwinvesteringsfondsen die op hun beurt wereldwijd grote lappen grond hebben gekocht. Beschikt uw departement over informatie over de gronden die door deze landbouwinvesteringsfondsen werden aangekocht?
BIO zou ook 10 miljoen euro hebben geïnvesteerd in een project waarbij 20 000 hectare grond in Sierra Leone werd opgekocht. Wat was de aard van dit project? Wat was het doel van het opkopen van deze grond? Waren er andere lokale geïnteresseerden voor de aankoop of huur van deze grond?
Zult u het federale ontwikkelingsbeleid inzake duurzaamheid en voedselzekerheid aanpassen als blijkt dat de aankoop- of huurcontracten inderdaad nadelig zijn voor de lokale bevolking en de lokale ondernemers?
03.04 Roel Deseyn (CD&V): Mijnheer de minister, ik denk dat wij zeer alert moeten zijn voor het probleem van land grabbing, de landroof, niet alleen bij BIO maar ook in onze steun aan internationale organisaties zoals de Wereldbank, die ook bepaalde projecten heeft die ter discussie staan.
Uw verantwoordelijkheid is dubbel, maar u staat toch iets dichter bij BIO. Daarom is het goed om dit vanmiddag even aan te kaarten.
BIO wordt momenteel geëvalueerd. Een eerste rapport werd reeds vrijgegeven. Men verwacht ook een tweede rapport. Ik zou graag de timing van het tweede rapport kennen, evenals het engagement en de betrokkenheid van BIO bij land grabbing.
03.05 Jean-Pascal Labille, ministre: Chers collègues, le projet Addax Bioenergy a pour objectif la production d'éthanol et d'électricité au Sierra Leone. Au même titre que chaque investissement réalisé par BIO dans le cadre de son mandat adopté en 2001, il a fait l'objet d'une appréciation ex ante, afin d'évaluer l'impact de ce projet sur le développement et donc sa pertinence pour le développement.
Au cours de cette appréciation, la concrétisation à court, moyen et long termes d'effets positifs durables directs et indirects, économiques, sociaux et environnementaux est examinée. Le conseil d'administration de BIO a conclu à la justification de cet investissement.
Toutefois, il convient d'éviter à tout prix le développement de projets qui se fondent sur la croyance que l'investissement direct étranger ainsi que l'exportation constituent les seuls moteurs de la croissance. Les États en développement sont tenus quant à eux à améliorer leur environnement des affaires afin d'être les plus attractifs et les plus ouverts aux flux financiers et commerciaux.
Sans vouloir occulter l'importance que peuvent jouer ces axes de développement dans certains contextes, en particulier lorsque les États ont la maîtrise de leur propre processus de développement, je suis d'avis qu'il est vital pour les pays en développement de renforcer en priorité leurs potentiels économiques internes en misant avant tout sur un entrepreunariat local apte à répondre aux besoins nationaux, en commençant par ceux qui se posent en termes de sécurité alimentaire des populations.
C'est par rapport à ces enjeux de développement que l'aide publique internationale trouve toute sa raison d'être. Je partage sur ce point l'analyse des ONG qui considèrent qu'il est inconcevable que la Coopération au développement finance une entreprise multinationale pour un projet agro-industriel à large échelle visant un produit d'exportation d'un pays durement frappé par l'insécurité alimentaire.
Il est indispensable de continuer à promouvoir et à œuvrer en faveur d'une maximisation de la cohérence de l'ensemble des politiques de coopération internationale.
Het tweede deel van de evaluatie van BIO is momenteel lopende onder de verantwoordelijkheid van de bijzondere evaluator van de Internationale Samenwerking. Hij heeft moeten wachten op de stemming van de begroting 2013 door het Parlement. Carnegie Consult, belast met zowel het tweede als het eerste deel van de evaluatie, is momenteel bezig met het eerste voorbereidende analysewerk voor de terreinmissies.
Sinds het opnemen van mijn functie en als voortzetting van het werk van mijn voorganger, heb ik BIO in een proces van hervorming geleid die de herziening omvat van het mandaat, de wet en de overeenkomsten betreffende deze vennootschap, en die voor het einde van deze legislatuur moet worden afgerond. De doelstellingen zijn van BIO een relevant, doeltreffend, effectief en transparant financieringsinstrument van de ontwikkeling te maken dat prioritair de nadruk legt op de ontwikkeling van de MKMO’s en van de ondernemingen van de sociale en solidaire economie, op projecten die waardige en duurzame banen scheppen, evenals op ondernemende initiatieven die meer garanties bieden op het gebied van sociale rechten en milieuevenwicht.
L'atteinte de cet objectif passe par l'intégration de la dimension "développement humain durable" dans tous les aspects de l'organisation, par l'adaptation à cet effet de la stratégie et des outils d'intervention de BIO, par l'intégration de cette dernière dans le dispositif fédéral belge de coopération, entre autres par l'instauration de synergies avec les acteurs belges du développement - que cela soit la CTB ou d'autres -, par une réforme de sa gouvernance pour la rendre plus efficiente et transparente et enfin par la formulation de stratégies équilibrées, aptes à assurer un caractère additionnel, catalyseur et exemplaire en matière d'éthique financière et fiscale des investissements opérés par BIO.
03.06 Georges Dallemagne (cdH): Monsieur le ministre, je vous remercie. Ma question comportait trois volets. Le premier concernait l'investissement et l'accaparement de terres. Je comprends bien que vous preniez vos distances avec un tel projet et que vous ne le souteniez pas. Il importe de vérifier encore et toujours quelle est la véritable pertinence de ces projets menés par BIO. J'espère que l'on va pouvoir s'en désengager. Nous avions souligné en 2012 l'aberration d'un programme semblable au Pérou. Aujourd'hui, il s'agit de la Sierra Leone. J'estime que BIO n'a rien à faire dans des projets de ce type. En tout cas, il serait judicieux que l'évaluateur spécial s'y intéresse tout particulièrement dans les semaines et les mois à venir. En effet, la deuxième partie de l'évaluation de BIO est axée sur l'efficacité de celui-ci. Il convient donc de juger de l'intérêt et de la pertinence de telles initiatives.
Ensuite, l'évaluation en cours me semble très importante, car elle implique un travail de terrain - la première partie s'étant cantonnée à un travail documentaire.
Enfin, je vous avais interrogé sur le désengagement des centres offshore. N'ayant pas obtenu de réponse de votre part, je reviendrai vous questionner à ce propos.
03.07 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre; je vous remercie pour votre réponse. J'en apprécie beaucoup le contenu et votre prise de position.
La question est maintenant de savoir comment vous allez mettre cela en œuvre dans les meilleurs délais.
Je me demande ce qu'on va faire avec le capital déjà investi, soit 510 millions, alors qu'il y a des projets qui ne correspondent pas aux critères que vous souhaitez mettre en œuvre. Comment allez-vous gérer le passé en la matière? Cette question reviendra inévitablement sur la table.
Pour le reste, je pense aussi que c'est un cas de développement d'énergie renouvelable mais en l'occurrence des agrocarburants destinés à l'exportation. Selon moi, il serait intéressant que BIO soutienne des projets d'énergie renouvelable mais pas des projets destinés à l'exportation, qui sont en outre réalisés à une telle échelle qu'ils engendrent des effets environnementaux et sociaux négatifs.
Monsieur le président, avec votre permission et en raison d'une contrainte d'agenda, je transforme mes autres questions nos 18824, 18822 en questions écrites.
03.08 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, ik ben het ermee eens dat landen hun omgeving willen verbeteren, maar zulke contracten mogen nooit ten nadele van de plaatselijke bevolking of plaatselijke ondernemers zijn. Ik denk dat dit nu nog vaak gebeurt.
Ik heb uit uw antwoord begrepen dat u mij daarin volgt, dus wij zullen dit blijven opvolgen.
03.09 Roel Deseyn (CD&V): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, ik kan uw engagement alleen maar toejuichen en aanmoedigen. Ik hoop dat de lijn wordt doorgetrokken wat betreft de Belgische bijdrage in de internationale organisaties waar dergelijke praktijken soms ook aan de orde zijn.
L'incident est clos.
04 Vraag van mevrouw Ingeborg De Meulemeester aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de handhaving van de wet op het verbod op invoer en productie van levende genetisch gemanipuleerde organismen in Peru" (nr. 17078)
04 Question de Mme Ingeborg De Meulemeester au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "le respect de la loi sur l'interdiction d'importation et de production d'organismes vivants génétiquement modifiés au Pérou" (n° 17078)
04.01 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, in Peru is het gebruik van genetisch gemanipuleerd voedsel de voorbije jaren sterk gestegen. Uit onderzoek blijkt dat ongeveer 70 % van het voedsel in de Peruviaanse supermarkten genetisch gemanipuleerde bestanddelen bevat.
Op 9 december 2012 stelde de regering van Peru met een wet een tienjarig moratorium in op de invoer en productie van levende genetisch gemanipuleerde organismen. Dat is een belangrijke stap voor de bescherming van de biodiversiteit in Peru, een stelling waarmee ook uw voorganger, Paul Magnette, akkoord ging.
De leiding en de opvolging van de nieuwe wet is in handen van het Peruviaanse ministerie van Leefmilieu.
Mijnheer de minister, uw voorganger, Paul Magnette, verklaarde dat hij via het bureau Ontwikkelingssamenwerking bij de ambassade op de hoogte wordt gehouden van de evolutie en de naleving van de wet. Hebt u reeds een rapport of een update ontvangen over de evolutie en de naleving van de wet? Wordt de wet gehandhaafd? Werden er reeds boetes aan overtreders gegeven? Wordt er een databank met de overtreders en het soort overtredingen bijgehouden?
Ik heb uw voorganger ook reeds ondervraagd over de bekendmaking van de wet onder de bevolking. Hoewel ongeveer tweederde van de bevolking in de steden woont, kan een informatiecampagne niet automatisch en eenvoudig de hele bevolking bereiken. De heer Magnette verklaarde dat hieraan met gerichte acties vanuit het ministerie van Leefmilieu wordt gewerkt. Kunt u meer informatie geven over de aard van de acties, de spreiding en de impact ervan?
04.02 Minister Jean-Pascal Labille: Het bureau Ontwikkelingssamenwerking bij de Belgische ambassade wordt op de hoogte gehouden van de naleving van de bewuste wet en volgt de evolutie op geregelde tijden op. Hierover wordt geen apart rapport opgesteld. De informatie is overigens vrij beschikbaar op het internet via de website van het Peruviaanse ministerie van Leefmilieu. De wet, die nu een goed jaar van kracht is, wordt effectief uitgevoerd. Conform de verordening van de wet werd een multisectorale commissie opgericht die verantwoordelijk is voor het uitvoeringsproces. Vrijwel alle sectoren, alsook de verschillende autonome organen van het ministerie van Leefmilieu en de Organisatie van Evaluatie en Fiscaliteit van het Leefmilieu zijn in de commissie vertegenwoordigd.
Tot vandaag werden nog geen daadwerkelijke boetes of sancties opgelegd. Daarvoor is het nog te vroeg. De commissie begint op dit ogenblik met het implementatieproces. Wel werd er een lijst opgesteld van inbreuken en sancties, die eerlang zal gepubliceerd worden. In dit stadium is het belangrijk dat stap voor stap vooruitgang geboekt wordt, in samenwerking met alle betrokken sectoren, wat de grootste kans op slagen biedt.
Met betrekking tot de informatiecampagne van MINAM, het ministerie van Leefmilieu, kan ik u het volgende zeggen. De directie Biodiversiteit organiseerde al een reeks van opleidingsmodules en workshops in de provincies, ook in verafgelegen gebieden, om de bevolking zo goed mogelijk te informeren, ook op technisch vlak, over alles wat samenhangt met biodiversiteit zoals transgenetisch en genetisch gemanipuleerde. Tot nu toe vonden die campagnes plaats in de regio’s Cuzco, Arequipa, Piura, San Martin, Lambayeque en Cajamarca.
In de loop van het jaar staan verdere workshops op het programma, waarvan de eerstvolgende zal plaatsvinden in Tacna. De campagnes worden gezamenlijk en gecoördineerd georganiseerd met de regionale regeringen, de universiteit en andere sleutelactoren die betrokken zijn bij de uitvoering van de wet zoals de douane. Het is nog te vroeg om nu al de effecten van de wet te meten. De impact van de acties van de campagne is wel al voelbaar.
04.03 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Ik dank u voor uw antwoord. Ik zal eens naar de website van het ministerie van Leefmilieu van Peru surfen. Dan kunnen we het zelf ook volgen.
Het incident is gesloten.
Le président: On m'informe que le ministre est attendu en séance plénière dans quelques instants.
Peut-être pourrions-nous encore répondre aux questions jointes sur votre voyage au Rwanda, monsieur le ministre? (Assentiment)
- M. Georges Dallemagne au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la visite du ministre au Rwanda" (n° 18775)
- Mme Ingeborg De Meulemeester au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "sa visite au Rwanda en juin 2013" (n° 18797)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la coopération avec le Rwanda" (n° 18824)
- M. Peter Luykx au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "sa visite à Kigali" (n° 18972)
- M. Philippe Blanchart au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la visite du ministre au Rwanda" (n° 19290)
- M. Roel Deseyn au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes, sur "la visite du ministre au Rwanda" (n° 19346)
- de heer Georges Dallemagne aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "het bezoek van de minister aan Rwanda" (nr. 18775)
- mevrouw Ingeborg De Meulemeester aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "het bezoek van minister Labille aan Rwanda in juni 2013" (nr. 18797)
- mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "de ontwikkelingssamenwerking met Rwanda" (nr. 18824)
- de heer Peter Luykx aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "zijn bezoek aan Kigali" (nr. 18972)
- de heer Philippe Blanchart aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "het bezoek van de minister aan Rwanda" (nr. 19290)
- de heer Roel Deseyn aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden, over "het bezoek van de minister aan Rwanda" (nr. 19346)
05.01 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, in juni bracht u een driedaags bezoek aan Kigali in Rwanda met als doel de bilaterale dialoog te stimuleren en het belang te onderstrepen dat België blijft hechten aan het land van de duizend heuvels.
Recente gebeurtenissen hebben ervoor gezorgd dat de relatie tussen de federale overheid en Rwanda niet bepaald goed verloopt. Zo kwam er de beschuldiging van de VN-deskundigen dat onder andere Rwanda de M23 in Congo zou steunen. Daarnaast heeft België zich onthouden bij de stemming waarbij Rwanda in oktober 2012 tot tijdelijk lid van de VN-Veiligheidsraad werd verkozen.
Ik heb daarover de volgende vragen.
In november 2012 werd de militaire samenwerking met Rwanda stopgezet. Die militaire samenwerking hield in dat een aantal Rwandese militairen opgeleid werd aan de Koninklijke Militaire School in Brussel. Zijn alle Rwandese militairen ook effectief teruggekeerd naar hun land van herkomst? Hebt u de stopzetting van de militaire samenwerking ook besproken tijdens uw bezoek aan Kigali? Zo ja, hoe stond de Rwandese overheid daartegenover? Is een eventuele hervatting van het programma mogelijk?
Het volgen van een opleiding in het noorden kan deel uitmaken van de stroom capaciteitsopbouw en educatie binnen ontwikkelingssamenwerking. Beschouwt u de militaire samenwerking als geslaagd, zelfs al werd ervoor gekozen om die stop te zetten? Beschikt uw departement over een evaluatie van de militaire samenwerking? Het akkoord valt onder de bevoegdheid van het departement Buitenlandse Zaken, maar aangezien het uitbreiden van de kennis en onderwijs- en capaciteitsversterking passen in een van de doelstellingen van de ontwikkelingssamenwerking, lijkt het mij logisch dat u ook op de hoogte bent van de resultaten van de samenwerking, zeker aangezien Rwanda een zeer belangrijk partnerland is van de federale ontwikkelingssamenwerking.
In de pers werd vermeld dat Rwanda als gebaar van goede wil alle bankrekeningen van de Belgische ambassade in Kigali, na achttien maanden, eindelijk heeft gedeblokkeerd. Wat was de concrete aanleiding voor de blokkering van die bankrekeningen? Heeft de Rwandese overheid nog extra eisen gesteld om de deblokkering van de bankrekeningen mogelijk te maken? Ik heb u enkele maanden geleden ook gevraagd naar de mogelijke opkomst van Scientology in onder andere Rwanda, zoals bleek uit een rapport van de Veiligheid van de Staat. Hebt u die situatie besproken met uw collega's in Rwanda?
05.02 Philippe Blanchart (PS): Monsieur le ministre, vous êtes rentré de votre visite à Kigali avec la satisfaction d'un apaisement des relations avec le Rwanda. Il s'agit d'un retour à la normale dont on ne peut que se réjouir au vu des dernières tensions survenues entre nos deux pays qui sont historiquement liés et du rôle primordial que la Belgique a joué dans cette région du monde. Cet apaisement succède également à plusieurs démarches positives engagées par Kigali, comme la signature de l'accord-cadre et l'autorisation d'évacuer Bosco Ntaganda vers La Haye.
Pour rappel, vous nous aviez indiqué en commission que votre visite avait pour objectif de régler des problèmes d'obtention de visas, ainsi que, je vous cite: "des tracasseries à notre ambassade à Kigali." Cette visite aurait également eu des objectifs plus fondamentaux tels que la paix dans l'Est du Congo et la fixation d'objectifs socioéconomiques communs à tous les pays de la région.
Monsieur le ministre, pourriez-vous nous fournir un bref compte rendu de votre visite à Kigali? Avez-vous eu l'occasion d'aborder avec vos hôtes la question des objectifs que vous estimiez plus fondamentaux?
05.03 Roel Deseyn (CD&V): Mijnheer de minister, ik heb een algemene vraag naar een debriefing na uw bezoek aan Rwanda om de bilaterale dialoog te stimuleren. Het zou bijna een automatisme moeten zijn dat er een dergelijke debriefing volgt na een ministeriële missie, want België is toch een belangrijke partner van Rwanda.
Ik kom meteen tot mijn vragen. Wat is er precies afgesproken? Wat is de kern van de akkoorden? Welke bedragen zijn daarvoor uitgetrokken en op welke budgetpost worden zij ingeschreven?
De collega’s hebben al enkele precieze punten aangehaald, maar het zou goed zijn om van u nog eens de belangrijkste afspraken te horen, alsook de punten die in de dialoog naar voren zijn gekomen. Ik vraag ook een bijzondere aandacht voor een debriefing met betrekking tot de mensenrechten. Hoe is dat thema ontwikkeld in uw dialoog met de Rwandese overheid?
05.04 Jean-Pascal Labille, ministre: Les objectifs de ma mission au Rwanda étaient d'apaiser les relations entre la Belgique et le Rwanda, de faire l'état des projets de coopérations soutenus par la Belgique, ainsi que de rechercher l'accord des autorités rwandaises pour des collaborations régionales entre le Rwanda et les pays de la région. J'ai donc insisté sur le fait de se tourner vers l'avenir dans notre relation avec le Rwanda et sur la nécessité de résoudre les irritants qui occupent une place démesurée dans notre relation.
La question des comptes bancaires a été réglée quelques jours avant mon arrivée, ce qui montre la volonté d'apaisement. La question des visas est encore pendante; la ministre des Affaires étrangères m'a promis de s'y atteler très rapidement.
België waardeert het ownership dat Rwanda van de projecten van de Belgische samenwerking heeft gemaakt op een zeer positieve wijze. Ik heb gezegd hoe ik onder de indruk was van de ontwikkelingsresultaten van het land, ook al blijft er werk te verrichten. Ik heb er dus ook op gewezen dat België er was om Rwanda in zijn ontwikkeling te steunen. In navolging van de budgettaire maatregelen die België in 2012 heeft genomen heeft de uitvoering van het indicatief samenwerkingsprogramma enige vertraging opgelopen. Met de ondertekening van drie bijzondere overeenkomsten tijdens mijn missie in Rwanda zal de vastleggingsgraad van het indicatief samenwerkingsprogramma 2011-2014 dit jaar 18,75 % van de in totaal 160 miljoen euro bereiken. Ik zal er nauw op toezien dat de vastleggingsgraad in 2014 sneller zal evolueren.
La tranche incitative de 40 millions d'euros n'a pas encore été libérée. Cette libération devrait être discutée avec les autorités rwandaises au second semestre de cette année. Elle dépendra du respect de trois conditions liées à la gouvernance économique, la gouvernance politique et le développement des médias. Nous n'avons pas encore entamé les discussions sur ce point.
Je n'ai donc pas parlé spécifiquement des conditions liées à la tranche lors de mon entrevue avec le président Kagame. Nos échanges ont cependant porté sur les défis de la reconstruction du Rwanda suite aux drames que le pays a connus.
J'ai également, lors de l'entrevue avec le président Kagame, mais également avec les autres autorités rwandaises, évoqué le désir de la Belgique de soutenir des initiatives régionales, afin de créer un environnement favorable à la paix et au développement dans la région des Grands Lacs. Cette démarche a rencontré un intérêt de la part des autorités rwandaises, y compris du président Kagame.
Si nous n'avons pas listé des actions spécifiques, certaines ont été évoquées, comme l'appui à la relance de la Conférence économique des pays des Grands Lacs et le renforcement de la collaboration en matière énergétique.
Ik heb de gelegenheid gehad om de vertegenwoordigers van de Belgische ngo’s te ontmoeten die door de Belgische ontwikkelingssamenwerking worden gesteund, alsook hun lokale partners, voor een korte gedachtewisseling, waarbij iedereen zijn activiteiten en projecten kon voorstellen. Agendabeperkingen lieten ons niet toe een meer uitgebreide bespreking te hebben.
Mijn benadering en bezoeken moeten, samen met de minister van Buitenlandse Zaken, worden beschouwd vanuit de invalshoek van Belgische steun aan regionale inspanningen om vrede en ontwikkeling op te bouwen rond de Grote Meren.
J'ai eu l'occasion de répéter ce message aux autorités congolaises, puisque je me suis rendu à Goma la semaine dernière, ainsi que les réponses que j'ai obtenues de la part des autorités rwandaises. J'espère recevoir un appui global en faveur d'initiatives régionales. Je reste profondément conscient de l'importance de la paix pour les populations locales, et plus particulièrement de l'Est du Congo, qui vivent un véritable drame – comme j'ai pu m'en rendre compte à Bukavu et à Goma –, malheureusement trop passé sous silence.
C'est ce que je souhaite démontrer par mes visites dans la région des Grands Lacs. J'envisage enfin de retourner au Burundi et au Rwanda au début du mois de septembre.
Je vous remercie.
05.05 Ingeborg De Meulemeester (N-VA): Mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord.
05.06 Philippe Blanchart (PS): Monsieur le président, je ne ferai pas preuve de davantage d'originalité que ma collègue. Je remercie le ministre pour ses réponses. Elles sont tout à fait satisfaisantes.
05.07 Roel Deseyn (CD&V): Mijnheer de minister, u hebt het thema van de mensenrechten niet aangesneden. U hebt echter wel gezegd dat niet specifiek over de voorwaarden van de incitatieve tranche is gesproken. Ik meen dus dat het thema niet aan bod is gekomen in de dialoog. Ik denk dat het best een constante wordt in de gesprekken in die regio dat wij de mensenrechten prominent aan de agenda plaatsen.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
De voorzitter: Ik zou nu willen vragen welke leden hun vragen willen omzetten in schriftelijke vragen.
Ik weet ook niet hoe lang de plenaire vergadering zal duren. Dat hangt af van de leden die aan het woord komen.
05.08 Roel Deseyn (CD&V): Mijnheer de voorzitter, het ontwerp over dataretentie is net toegevoegd aan de agenda van de plenaire vergadering. Ik vermoed dat de plenaire vergadering dan ook tot 20 of 21 uur kan duren.
Le président: Je ne vois pas quand nous pourrons encore organiser une réunion de commission. Demain, une séance plénière est prévue, ensuite on mettra en place le dispositif pour la prestation de serment. Il y aura peut-être une séance plénière le 24 juillet mais rien n'est encore sûr.
Si vous voulez avoir une réponse rapide à vos questions, je vous suggère de les transformer en questions écrites. Sinon, vous pouvez attendre la prochaine réunion, au mois de septembre, aux alentours du 15.
MM. Deseyn, De Vriendt et Mme De Meulemeester demandent la transformation de leurs questions en questions écrites (nos 17046, 18436, 180364, 18065, 18433, 18434, 18796, 18801, 19342, 18792, 18794, 18799, 18800, 18802, 18980, 19096, 19295, 19296, 19297, 19298, 19299, 19300, 19333, 19334, 19335, 19336 et 19337).
De voorzitter: Als u uw vraag omzet in een schriftelijke vraag wordt ze gepubliceerd. Ze telt dus voor uw statistieken.
U krijgt deze namiddag of morgen nog een mail. Het is dus een win-winoplossing.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 15.40 uur.
La réunion publique de commission est levée à 15.40 heures.