Commission
de la Santé publique, de l'Environnement et du Renouveau de la Société |
Commissie voor de Volksgezondheid, het Leefmilieu en
de Maatschappelijke Hernieuwing |
du Mercredi 30 mars 2011 Matin ______ |
van Woensdag 30 maart 2011 Voormiddag ______ |
La séance est ouverte à 09.59 heures et présidée par Mme Muriel Gerkens.
De vergadering wordt geopend om 09.59 uur en voorgezeten door mevrouw Muriel Gerkens.
- de heer Flor Van Noppen aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "het norovirus" (nr. 3395)
- de heer Flor Van Noppen aan de vice-eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Maatschappelijke Integratie, over "het norovirus" (nr. 3396)
- M. Flor Van Noppen à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "le norovirus" (n° 3395)
- M. Flor Van Noppen à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale, sur "le norovirus" (n° 3396)
01.01 Flor Van Noppen (N-VA): Mevrouw de minister, uit een onderzoek dat de universiteit van Gent uitvoerde in opdracht van Test-Aankoop, blijkt dat een aanzienlijk deel van de groenten en het fruit in onze supermarkten met het norovirus is besmet. Liefst 4 van de 36 onderzochte stalen waren hiermee besmet.
Het norovirus is een erg besmettelijk virus, dat bij gezonde mensen veelal tot buikgriep leidt. Mensen met een zwak immuunsysteem zoals jonge kinderen, zwangere vrouwen of ouderen lopen een groter risico.
Voorverpakte maaltijden, alsook verse groenten, fruiten schaal- en weekdieren zijn veel voorkomende dragers van het norovirus.
Het FAVV controleert week- en schelpdieren op de aanwezigheid van het virus, maar groenten en fruit worden niet onderzocht. De uitleg van het FAVV hiervoor is dat men de groenten kookt alvorens ze op te eten. Feit is wel dat veel mensen hun groenten rauw eten.
Mevrouw de minister, bent u op de hoogte van het probleem? Lijkt het u niet raadzaam dat het FAVV ook groenten en fruit controleert op de aanwezigheid van het norovirus? Zult u hiervoor de nodige stappen doen?
01.02 Minister Sabine Laruelle: Mevrouw de voorzitter, mijn diensten zijn uiteraard op de hoogte van de problematiek van het norovirus. Het norovirus is een van de meest belangrijke agentia die een virale gastro-enteritis veroorzaken en geeft regelmatig aanleiding tot uitbraken waarbij de voeding de bron van de infectie is. Sinds enkele jaren is het tevens de belangrijkste oorzaak van voedseltoxi-infecties, VTI, in België.
Een groot deel van de norovirusuitbraken, al dan niet voedselgerelateerd, kan echter worden vermeden door de toepassing van goed hygiënemaatregelen, aangezien de besmetting vaak gebeurt tijdens de manipulatie van de producten. Het FAVV hecht hieraan veel belang bij zijn inspecties.
Punctuele analyses van het norovirus zijn minder zinvol, omdat de besmetting gedurende het hele proces van reductie en bereiding, ook bij de consumenten, kan plaatsvinden, zoals trouwens ook in het artikel over het onderzoek van de UGent is vermeld.
Daarentegen vormen levende tweekleppigen een bijzonder geval, omdat zij door hun levensomstandigheden het norovirus kunnen concentreren.
Zowel op nationaal als op Europees niveau bestaan er momenteel geen normen voor het norovirus.
Indien er echter voldoende objectieve elementen zijn om in analyses van verse groenten en fruit te voorzien, zoals het resultaat van wetenschappelijk onderzoek of gegevens van het FSA, zullen die zeker in een volgend controleprogramma opgenomen worden. Het FSA is in die context trouwens de nodige gegevens aan het verzamelen als voorbereiding op het eventuele vastleggen van normen.
01.03 Flor Van Noppen (N-VA): Mevrouw de minister, ik dank u voor uw antwoord.
Ik heb de vraag gesteld, omdat ik de uitleg van het FAVV – men controleert alleen week- en schaaldieren – zwak vond en omdat steeds meer mensen hun groenten rauw eten.
Het incident is gesloten.
02 Question de Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "le danger de certains pesticides inscrits sur la liste des produits agréés en Belgique" (n° 3459)
02 Vraag van mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "het gevaar van bepaalde pesticiden die in de lijst van de door België erkende producten zijn opgenomen" (nr. 3459)
02.01 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!): Madame la présidente, madame la ministre, je viens vers vous avec les résultats d'une étude anglaise publiée dans la revue mensuelle Environmental Health Perspectives.
Des chercheurs ont étudié l'activité anti-androgénique de certains pesticides in vitro. Ils démontrent l'existence d'une corrélation forte entre l'exposition aux pesticides et la diminution de la fertilité chez l'homme. Les polluants anti-androgéniques, c'est-à-dire des composés qui enfreignent l'apparition et le développement des caractères sexuels chez l'homme, jouent ici un rôle considérable.
Les chercheurs concluent que certains pesticides, que j'ai pu constater inscrits dans la liste des produits agréés en Belgique sur le site www.fytoweb.fgov.be, présentent un potentiel hautement anti-androgène. Tel est le cas des fongicides suivants: le diméthomorphe, le fludioxonil, l'imazalil et le fenhexamide.
En raison de leur utilisation courante et du manque de données quant aux dangers qu'ils présentent, les chercheurs recommandent que les effets anti-androgènes de ces pesticides soient analysés in vivo; sur animaux, je suppose.
Madame la ministre, avez-vous connaissance de cette étude et de ces recommandations?
Y a-t-il eu des études in vivo sur ces substances?
Je ne comprends pas cette situation: ces substances ne tombent-elles pas sous le coup du règlement européen de 2009 qui interdit les substances dangereuses pour la reproduction, à moins qu'elles ne soient prochainement interdites?
Suivant quelle méthode, quels critères, à quels intervalles et par qui la liste des produits agréés en Belgique est-elle mise à jour?
02.02 Sabine Laruelle, ministre: Madame la présidente, madame Snoy, je vous remercie d'avoir attiré mon attention sur cette étude, que nous ne connaissions pas, parue dans la revue Environmental Health Perspectives. Comme nous le faisons régulièrement dans un tel cas, cette étude sera analysée en profondeur par nos experts de l'administration, dans les plus brefs délais.
En ce qui concerne les substances citées, les évaluations existantes ainsi que les études dont nous avons connaissance seront comparées à la méthodologie décrite dans l'étude en question. Les conclusions de l'analyse de nos experts seront soumises au comité d'agréation pour avis.
Les pesticides sont régis par le règlement 1107/2009 qui entrera en application le 14 juin 2011 et qui remplacera la directive 91/414.
La directive, tout comme le nouveau règlement, demande dans son annexe II que la toxicologie des substances soit évaluée suivant des règles rigoureuses basées sur des études faites selon les normes OCDE. Ceci implique bien sûr des études in vivo, étudiant les effets potentiellement néfastes sur la toxicité aiguë à court et long termes ainsi que sur la cancérologie, le potentiel génotoxique in vitro et in vivo, le potentiel toxique pour la reproduction, la fertilité, le développement, etc.
Différentes instances européennes (l'EFSA, la DG Environnement, l'ECHA, la DG SanCo) sont en train d'élaborer des critères pour définir les perturbateurs endocriniens qui feront l'objet de mesures d'interdiction au niveau européen, tombant sous le coup du nouveau règlement 1107/2009.
En vue de garantir la qualité et la sécurité des produits phytopharmaceutiques, une procédure européenne a été définie en ce qui concerne l'autorisation de ces produits. Dans la première phase de cette procédure, la substance active est évaluée. Cette évaluation s'effectue selon des critères européens sévères. Si l'évaluation de la substance active s'avère favorable, la substance est alors inscrite à l'annexe I de la directive 91 jusqu'en juin, ensuite à celle du règlement 1007. Les produits phytopharmaceutiques qui comprennent une ou plusieurs substances actives inscrites dans cette annexe peuvent ensuite être autorisés dans les États membres de l'Union européenne. Cette procédure d'autorisation est nationale et requiert spécifiquement une demande dans chaque pays. L'évaluation de la demande doit être réalisée selon des principes uniformes qui sont définis dans la directive susmentionnée. Cela assure donc que la procédure d'autorisation suivie dans chaque État membre s'applique selon les mêmes principes.
En Belgique,
cette évaluation est réalisée par le Comité d'agréation. Lorsqu'une décision de
ce comité aboutit à une nouvelle autorisation, le site www.phytoweb.fgov.be,
auquel vous avez fait référence, est adapté en conséquence. L'actualisation
s'effectue chaque nuit de manière automatique. Il peut être ainsi consulté en
temps réel et permet de connaître les usages pour lesquels chaque produit est
agréé. Il est à noter que la liste des produits autorisés datée du
25 janvier 2011, à laquelle vous faites référence, est destinée à être
utilisée dans les systèmes informatiques mis à disposition des agriculteurs,
leur permettant d'enregistrer les pesticides dont ils font usage. Cette liste
doit être adaptée de manière manuelle par l'administration, ce qui se fait tous
les deux mois.
02.03 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!): Madame la ministre, je vous remercie pour vos précisions. Elles me serviront de référence en matière de procédure et lorsqu'il s'agira de faire la différence entre les substances et les produits tant au niveau national qu'européen.
Par ailleurs, le règlement entrera effectivement en vigueur, mais combien de temps faudra-t-il pour éventuellement supprimer ou interdire un certain nombre de perturbateurs endocriniens?
Pour ma part, je souhaite que les études relatives à la définition des perturbateurs endocriniens ne retardent pas l'application des mesures durant des années encore. Le but est d'arriver à ce que tant nos agriculteurs que l'ensemble des citoyens et a fortiori l'environnement ne soient plus exposés à ce genre de produits nocifs pour la santé.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
Le développement des questions et interpellations se termine à 10.10 heures.
De behandeling van de vragen en interpellaties eindigt om 10.10 uur.