Commission de l'Intérieur, des Affaires générales et
de la Fonction publique |
Commissie
voor de Binnenlandse Zaken, de Algemene Zaken en het Openbaar Ambt |
du Mercredi 19 janvier 2011 Après-midi ______ |
van Woensdag 19 januari 2011 Namiddag ______ |
De vergadering wordt geopend om 14.21 uur en voorgezeten door de heer Ben Weyts.
La séance est ouverte à 14.21 heures et présidée par M. Ben Weyts.
De voorzitter: Vraag 1902 van de heer Tuybens is omgezet in een schriftelijke vraag.
01 Vraag van mevrouw Alexandra Colen aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de situatie van de koptische gemeenschap in België" (nr. 1914)
01 Question de Mme Alexandra Colen à la ministre de l'Intérieur sur "la situation de la communauté copte en Belgique" (n° 1914)
01.01 Alexandra Colen (VB): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, mijn vraag werd opgesteld in de periode dat dreigingen geuit werden tegen de koptische gemeenschappen, in de aanloop naar hun kerstfeest. Ik denk wel dat dit algemeen geldig is, aangezien het gaat om een lijst. Ik zal de vraag dus gewoon verder stellen.
In verschillende landen werden bedreigingen tegen de koptische gemeenschappen geuit. Zowel in Frankrijk, Groot-Brittannië, Duitsland als Nederland werden extra maatregelen genomen om de koptische kerken te beschermen die op een lijst voorkomen die Al Qaeda op het internet heeft verspreid.
Mevrouw de minister, komen er ook koptische kerken of centra in ons land voor op de lijst van Al Qaeda of worden zij op enige andere wijze bedreigd?
Werden er maatregelen genomen om de veiligheid van die kerken en de koptische christenen in ons land te beschermen? Zo ja, welke?
Pleegt u met de EU-collega’s overleg, hebt u overleg gepleegd of zult u dat doen, om te zien hoe in de Europese Unie de veiligheid van de kopten in het algemeen gegarandeerd kan worden?
01.02 Minister Annemie Turtelboom: Mijnheer de voorzitter, mevrouw Colen, het OCAD heeft een evaluatie uitgevoerd en kwam tot het besluit dat er een gemiddelde dreiging, van niveau 2, rustte op de koptische kerken of centra die in België gevestigd zijn.
Op basis van deze evaluatie zijn dan ook aangepaste beschermingsmaatregelen genomen. Zo is een zekere waakzaamheid aangeraden aan de lokale autoriteiten van Antwerpen, Leuven en Brussel op wiens grondgebied zich koptische gemeenschappen bevinden. U begrijpt dat ik met het oog op de doeltreffendheid ervan niet in detail kan ingaan op de specifieke maatregelen die werden genomen.
Het koptisch kerstfeest is overigens op normale wijze en zonder problemen gevierd op 7 januari 2011.
Europese contacten vinden plaats op het niveau van de diensten belast met de evaluatie van de dreiging.
01.03 Alexandra Colen (VB): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, ik dank u voor uw antwoord.
Ik ben blij dat er maatregelen werden genomen. Dat is ook logisch aangezien wij uit de recente geschiedenis op wereldschaal weten dat christelijke kerken van allerlei signatuur wel degelijk in toenemende mate het doelwit vormen van moslimextremisme.
Het incident is gesloten.
02 Question de Mme Kattrin Jadin à la ministre de l'Intérieur sur "le passage de la frontière belgo-allemande sur l'autoroute E40 à Lichtenbusch" (n° 1945)
02 Vraag van mevrouw Kattrin Jadin aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de grensovergang tussen België en Duitsland op de autosnelweg E40 ter hoogte van Lichtenbusch" (nr. 1945)
02.01 Kattrin Jadin (MR): Monsieur le président, madame la ministre, je vous présente mes meilleurs vœux.
Je souhaiterais vous sensibiliser au sujet du passage frontalier belgo-allemand sur l'autoroute E 40 au niveau de Lichtenbusch.
L'État fédéral, la Région wallonne et la province de Liège au travers de la SPI+ ont effectué d'importants travaux sur cette aire autoroutière afin d'améliorer cette porte d'entrée dans notre pays. Du côté belge se situe également, depuis 2008, un hôtel pour les voyageurs. Directement à côté de cet hôtel se trouve un grand parking qui est fortement utilisé par les conducteurs de camion qui se garent souvent assez sauvagement dans son enceinte.
Il me revient qu'il existe de grands problèmes de sécurité sur cette aire, ce qui, vous comprendrez, pose des difficultés énormes tant pour les voyageurs que pour les tenants dudit hôtel, situation à laquelle le personnel de l'hôtel ne sait que très difficilement faire face. Je pense notamment à des problèmes de drogue, au raquettage ou à d'autres commerces peu avouables.
Sachant que, chaque année, environ 30 millions de personnes franchissent ce poste frontalier belgo-allemand, qui est le plus important de Belgique, il me semble nécessaire d'augmenter les mesures de sécurité à cet endroit.
Madame la ministre, avez-vous pu prendre connaissance de cette problématique au passage de la frontière sur l'aire autoroutière précitée? Combien d'interventions sont-elles enregistrées à cet endroit et à quelle fréquence la police des autoroutes fait-elle des contrôles sur place?
Quid, enfin, des autres aires du pays, notamment au niveau des frontières? Peut-on constater les mêmes problèmes ou faits que ceux que je viens de vous exposer?
02.02 Annemie Turtelboom, ministre: Monsieur le président, chers collègues, je vous présente mes meilleurs vœux.
Madame, la problématique nous est connue. Voici quelques chiffres. Outre les constats à l’amiable entre usagers, la police de la route est intervenue pour trois accidents avec dégâts matériels en 2009 et six en 2010. Au niveau judiciaire, elle a enregistré 87 plaintes pour grivèlerie et 3 plaintes pour vol de chargement en 2009 ainsi que 16 plaintes pour grivèlerie et 1 vol qualifié en 2010.
Elle n’a connaissance d’aucune plainte de l’hôtel Etap Hotel qui se trouve sur le parking de Lichtenbusch. Les parkings aux passages frontaliers avec la France sont confrontés les dimanches et jours fériés à un manque de capacité pour les poids lourds qui attendent de traverser les frontières. L’insécurité est souvent due à de trop petits parkings et/ou à des parkings où les aménagements ne sont pas assez présents: restaurants, toilettes, éclairage, etc.
La police fédérale de la route surveille les parkings le long des autoroutes sous forme de patrouilles mobiles plus accrues. A côté de cette approche répressive, il est nécessaire d’utiliser l’approche préventive. C’est pourquoi je souhaite également faire référence au projet relatif à la sécurisation des parkings que j’ai développé lors de la présidence belge. J’ai obtenu un accord avec mes 26 collègues sur la nécessité de développer des mesures de sécurité, allant de l’éclairage adapté au lieu à l’installation de caméras de surveillance le long des autoroutes.
Tous ces éléments de sécurisation ont été traduits dans un modèle qui contient cinq catégories de parkings déterminant le degré de sécurité. Ce modèle a été adopté lors du Conseil Justice et Affaires intérieures de novembre 2010.
02.03 Kattrin Jadin (MR): Merci beaucoup, madame la ministre. Je vous félicite d’ailleurs pour avoir obtenu cet accord ce qui démontre encore une fois que lorsque les autres négocient, les libéraux travaillent, n’est-ce pas!
(Rires)
02.04 Olivier Maingain (MR): Ce qui est bien, c'est que c'est dit dans ce lieu-ci!
02.05 Kattrin Jadin (MR): Ce n'est pas innocent!
Madame la ministre, dans votre réponse, vous avez mis l’accent sur quelque chose que je trouve excessivement important. L’aire autoroutière du côté belge étant une infrastructure exceptionnelle, je pense que les moyens ont été mis au niveau de la Région wallonne et de la Régie des Bâtiments en ce qui concerne les passages frontaliers, alors que, du côté allemand, on empêche le trafic de camions les jours fériés; ceci provoque un engorgement sur l’aire autoroutière du côté belge alors que du côté allemand rien n’a été fait.
Je vais aussi examiner parallèlement – je sais que cela n’entre pas dans votre champ de compétence directe – les moyens de mettre un peu plus l’accent sur la proactivité du côté allemand.
Het incident is gesloten.
- M. Olivier Maingain à la ministre de l'Intérieur sur "les recommandations du Comité permanent P relatives au déroulement des missions de recherche" (n° 2058)
- M. Olivier Maingain à la ministre de l'Intérieur sur "les recommandations du Comité permanent P relatives à l'utilisation abusive des données policières par certains policiers" (n° 2059)
- M. Olivier Maingain à la ministre de l'Intérieur sur "les recommandations du Comité permanent P relatives à l'accueil du citoyen par les services de police" (n° 2060)
- M. Olivier Maingain à la ministre de l'Intérieur sur "les recommandations du Comité permanent P en matière de saisies" (n° 2061)
- M. Olivier Maingain à la ministre de l'Intérieur sur "les recommandations du Comité permanent P relatives aux atteintes à l'intégrité physique" (n° 2062)
- de heer Olivier Maingain aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de aanbevelingen van het Vast Comité P met betrekking tot het verloop van de onderzoeksopdrachten" (nr. 2058)
- de heer Olivier Maingain aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de aanbevelingen van het Vast Comité P met betrekking tot het onrechtmatig gebruik van politionele informatie door bepaalde leden van de politie" (nr. 2059)
- de heer Olivier Maingain aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de aanbevelingen van het Vast Comité P met betrekking tot het onthaal van de burgers door de politiediensten" (nr. 2060)
- de heer Olivier Maingain aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de aanbevelingen van het Vast Comité P inzake inbeslagnames" (nr. 2061)
- de heer Olivier Maingain aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de aanbevelingen van het Vast Comité P met betrekking tot integriteitsschendingen" (nr. 2062)
03.01 Olivier Maingain (MR): Madame la ministre, toutes ces questions sont issues du rapport du Comité P. Je vais les enchaîner; c'est comme vous le souhaitez, mais je crois que c'est le plus simple.
On connaît, depuis le 15 décembre, le contenu du rapport annuel 2009 du Comité P. Comme à l'accoutumée, il formule de nombreuses recommandations pour l'amélioration des fonctions de police.
Ainsi, le premier thème est relatif au déroulement des missions de recherche des services de police. À ce propos, le Comité P recommande la réalisation d'une directive nationale concernant la descente sur les lieux en vue de standardiser les pratiques et d'améliorer la qualité des interventions. Le rapport annuel relève, à titre d'exemple, le cas d'un cambriolage avec violence d'une habitation dans laquelle les enquêteurs ayant procédé aux constatations techniques lors de la descente sur les lieux n'ont pas découvert des éléments fondamentaux tels que l'arme du crime ou une paire de gants. De surcroît, il a fallu un mois pour que le service labo se rende sur les lieux pour enfin prélever une empreinte de pied nu. L'intérêt de l'enquête et de l'administration de la preuve requièrent qu'il y ait le moins de perte de temps possible entre les premières constatations, celles de la police technique et scientifique et d'éventuels autres actes d'enquête. En conséquence, madame la ministre, pourriez-vous me faire état de la préparation d'une éventuelle directive concernant la descente sur les lieux dans la perspective de standardiser les pratiques et d'améliorer la qualité comme le recommande le Comité P?
Deuxième sujet auquel nous sommes tous attentifs également, l'accueil des citoyens dans les services de police. En la matière, le Comité P déplore que les directions des corps aient insuffisamment formalisé le processus d'accueil. Il relève que les pratiques sont le plus souvent improvisées sans une réelle "vision d'accueil", je repends ses termes, issue d'une politique globale. Le Comité, à l'instar de ses précédents rapports, indique que l'assistance aux victimes est considérée par les fonctionnaires de police comme "une tâche principalement réservée à la compétence d'experts". Et sur la base du constat que le nombre d'heures de formation consacré à cette matière par la plupart des écoles de police est insuffisant, le Comité P estime qu'une formation spécifique à l'assistance aux victimes est nécessaire pour tous les fonctionnaires de police.
En matière d'assistance en temps réel aux victimes des dégâts collatéraux – si on peut les qualifier comme tels– pouvant survenir lors d'interventions de police, le Comité relève l'absence d'une circulaire nationale afin de toucher tous les services de police sans exception. Au niveau de la police locale, il recommande que l'assistance aux personnes victimes d'une arrestation ou d'une perquisition renforcée soit inclue dans les tâches des assistants sociaux œuvrant dans les zones de police locale.
En conséquence, madame la ministre, des mesures sont-elles à l'examen en vue de l'élaboration d'une procédure claire relative à l'ensemble des processus d'accueil au citoyen, notamment pour ce qui concerne la réception de plaintes et les dénonciations, et la mise en place de formations comme recommandé par le Comité P?
Le troisième sujet est un vrai problème car, quand on est autorité disciplinaire dans les zones de police, on constate que ces faits sont malheureusement plus fréquents qu'on ne le pense. Il s'agit de l'utilisation abusive des données policières par certains policiers.
Ainsi, le Comité P relève que des enquêtes ont prouvé que des membres de la police abusaient de leur accès à des données confidentielles non seulement dans les banques de données de la police mais également dans les banques de données externes auxquelles ils ont accès par leur fonction, comme le registre national ou le registre des véhicules immatriculés.
Dans la plupart des cas, ces consultations abusives répondaient à des fins personnelles, telles que l'obtention d'informations sur des anciens ou potentiels conjoints, la simple curiosité ou encore pour protéger des connaissances. Ces abus proviennent non seulement des fonctionnaires de police mais également des collaborateurs administratifs, qui ne sont pas toujours autorisés à consulter ces données. Dans plusieurs cas, le Comité P relève en effet que l'accès aux banques de données reste systématiquement ouvert pendant la journée de travail. Le Comité P recommande de fermer l'accès aux banques de données après chaque consultation ainsi que d'organiser des rappels réguliers des règles à l'attention des collaborateurs.
À cet égard, il recommande que les membres de la police concernés personnellement par l'objet des recherches n'effectuent pas celles-ci eux-mêmes. En conséquence, madame la ministre, pouvez-vous me préciser les mesures envisagées afin d'éviter que les banques de données de la police ne puissent être utilisées sans respect de la loi?
Deux autres chapitres ont également attiré mon attention, ce qui prouve que les recommandations du Comité P méritent d'être lues! En matière de saisies, le Comité P relève que, bien que diverses mesures structurelles et "infrastructurelles" (dépôt de fonds auprès de l'Organe Central pour la Saisie et la Confiscation et mise à disposition de coffres-forts) aient été prises afin de protéger les biens concernés, de nombreux problèmes semblent subsister.
Le Service d'enquêtes effectue régulièrement des enquêtes concernant la disparition de biens ou d'argent saisis. Le rapport annuel recommande de remédier aux manquements organisationnels et liés à l'infrastructure qui facilitent ces disparitions. Pour le Comité P, les dysfonctionnements organisationnels qui facilitent la disparition des biens saisis sont principalement dus au manque de directives claires ou à l'absence de contrôle de leur respect, au morcellement des responsabilités ainsi qu'à la multiplicité des accès autorisés aux coffres-forts, voire à l'absence de ces derniers.
Madame la ministre, pouvez-vous me communiquer les éventuelles mesures envisagées pour donner suite aux recommandations du Comité P?
J'en arrive aux recommandations relatives aux atteintes à l'intégrité physique. Inadmissibles et nuisant gravement à l'image de la fonction de police, les atteintes à l'intégrité physique des citoyens représentent chaque année une part importante du nombre total des plaintes déposées auprès du Comité P ou des services de police. Ces incidents surviennent souvent à la suite d'interventions lors de bagarres ou lors d'arrestations et pendant les détentions en cellule. Le Comité P regrette l'absence d'une politique structurelle au niveau national ainsi que l'absence de suivi systématique des atteintes à l'intégrité. Ceci concerne évidemment les autorités judiciaires.
Madame la ministre, pouvez-vous me faire part des mesures prévues afin de lutter contre ces dérives?
03.02 Annemie Turtelboom, ministre: Monsieur le président, cher collègue, j'ai lu avec attention le rapport du Comité P. Je me réjouis de l'initiative visant à organiser un débat et un monitoring parlementaire des vingt-deux recommandations.
Tout comme les différents responsables de la police intégrée, je suis à l'entière disposition du parlement. J'ai d'ailleurs déjà invité le commissaire général et le président de la Commission permanente de la police locale (CPPL) à me faire part de leurs observations et propositions.
Je puis d'ores et déjà vous faire part des réponses suivantes sur les points particuliers soulevés dans vos questions.
Ainsi, pour ce qui concerne l'assistance aux victimes, en matière d'accueil en général, un volet intégré dans la formation de base de l'agent de police et de l'inspecteur de police – donc, pour ainsi dire, de chaque membre du cadre opérationnel de la police intégrée –, est prévu.
La direction de la formation offre également plusieurs formations continues sur ce thème. Dans le plan de formation 2011 que je viens d'approuver, cet aspect est repris comme une priorité et sera dès lors accentué.
Il n'existe pas de circulaire en préparation en matière d'assistance aux personnes victimes d'une arrestation. Les obligations des services de police envers ces personnes sont reprises dans la loi sur la fonction de police. Elles doivent faire partie de la préparation des opérations. Une circulaire supplémentaire ne me semble pas indiquée.
La Banque de données nationale générale (BNG) est accessible aux policiers qui ont reçu une autorisation spécifique de leur autorité hiérarchique sur la base du principe need to know. Il s'agit, en l'espèce, du chef de corps pour la police locale et du directeur pour la police fédérale. L'accès est donc strictement limité. De plus, il appartient aux responsables précités de vérifier si la consultation de la banque de données par un membre de la police déterminé était régulière. Il leur appartient de prendre également, si besoin est, les mesures utiles.
En outre, il sera rappelé aux utilisateurs de fermer la banque de données une fois les recherches effectuées. Des sanctions tant disciplinaires que judiciaires sont possibles et sont d'ailleurs infligées. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation a été menée. On procède donc de manière répressive et préventive.
La circulaire ministérielle GPI 62 concernant l'armement policier du 14 février 2008 prévoit l'enregistrement et l'analyse de la contrainte et de la violence aussi bien par qu'à l'encontre de la police. Un groupe de travail développe actuellement, au sein de la police intégrée, le processus et la procédure aptes à définir et automatiser cet enregistrement.
Par ailleurs, une formation et un entraînement en situation et intégrés sont préconisés par la circulaire ministérielle GPI 48 concernant la formation et l'entraînement en gestion de la violence pour les membres du personnel du cadre opérationnel des services de police. L'accent est mis ici sur les jeux de rôle en situation dont il peut être supposé qu'un niveau de risque accru existe.
La réponse aux questions portant sur une directive nationale concernant la descente sur les lieux dans la perspective de standardiser les pratiques et d'accroître la qualité des missions de recherche et la gestion des objets saisis relève de la compétence du ministre de la Justice.
03.03 Olivier Maingain (MR): Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse précise, comme à l'accoutumée. Je reprendrai les éléments d'information que vous me communiquez et les confronterai aux recommandations du Comité P. J'ai bien noté votre souci de renforcer tout ce qui relève de la formation des futurs fonctionnaires de police et de la formation continue au regard de certaines préoccupations du Comité P. C'est sans doute la seule manière certaine de répondre à certaines des préoccupations formulées.
Ce qui serait également utile via la commission de concertation avec la police locale, c'est de voir comment il pourrait y avoir au sein de cet organe une évaluation du Comité P. Je ne crois pas qu'il y ait suffisamment d'attention: le monitoring parlementaire est une bonne chose mais au sein de cet organe dont les travaux sont assez bien suivis par les chefs de corps des différentes zones de police – dans les rapports avec les polices zonales et locales –, un suivi plus régulier et le fait de demander à cet organe consultatif comment on peut donner un suivi aux recommandations du Comité P serait une manière d'arriver à une coordination avec les initiatives que vous prenez.
Het incident is gesloten.
De voorzitter:
Vraag nr. 1957 van de heer Kindermans is uitgesteld.
04 Question de M. Georges Gilkinet à la ministre de l'Intérieur sur "le test des sirènes à proximité des sites nucléaires et Seveso de 'seuil haut'" (n° 1969)
04 Vraag van de heer Georges Gilkinet aan de minister van Binnenlandse Zaken over "het testen van de alarmsirenes in de buurt van nucleaire sites en Sevesohogedrempelinrichtingen" (nr. 1969)
04.01 Georges Gilkinet (Ecolo-Groen!): Monsieur le président, madame la ministre, le Centre de crise du Service public fédéral Intérieur devait organiser, le 6 janvier dernier, les tests des sirènes électroniques implantées à proximité des sites nucléaires et des entreprises SEVESO de "seuil haut". L'objectif de ces tests était de contrôler le bon fonctionnement du dispositif. Ainsi, les sirènes auraient notamment dû fonctionner dans les entités situées à proximité de la centrale nucléaire de Chooz, de Tihange ou de l'Institut des radioéléments de Fleurus, ou encore l'entreprise Solvay dans la Basse-Sambre.
Or le Centre de crise a décidé d'annuler cet exercice au motif que la neige occultait les panneaux solaires qui alimentent les sirènes, empêchant ainsi, selon son communiqué, un certain nombre de batteries d'atteindre un niveau de charge suffisant. Il a également indiqué que la plupart des batteries n'ont à leur disposition qu'une puissance affaiblie.
Madame la ministre, je trouve cette information assez inquiétante. De plus, il semble que les services de sécurité locaux n'aient pas été informés de cette situation, d'après ce que j'ai lu et entendu.
Madame la ministre, confirmez-vous cette information? Quel était l'état des différentes sirènes qui auraient dû fonctionner le 6 janvier dernier? Quelle est la proportion de sirènes en état de fonctionner dans nos trois Régions?
Pouvez-vous m'indiquer pour quelle raison les batteries des sirènes concernées ne disposent, pour la plupart, que d'une puissance limitée?
Que se serait-il passé au cours de cette période où notre pays était couvert par la neige en cas d'incident nucléaire à Chooz, Tihange ou Fleurus, ou d'incident en zone Seveso? Pouvez-vous assurer que ces sirènes auraient pu fonctionner?
Dans quelle mesure les dispositifs d'intervention et d'alerte ont-ils été adaptés en fonction de ces conditions hivernales extrêmes, qui duraient alors depuis quasiment un mois?
Quelles mesures sont-elles envisagées afin de résoudre ce problème? Dans quel délai seront-elles mises en œuvre?
Quels ont été les résultats, pour l'année 2010, des tests auxquels il a été procédé autour des centrales de Chooz et Tihange ainsi que de l'Institut des radioéléments de Fleurus?
04.02 Annemie Turtelboom, ministre: Monsieur le président, mes chers collègues, je tiens avant tout à préciser que le fait que le test ait été effectivement annulé en Wallonie le 6 janvier ne signifie pas qu'en cas de problème réel les sirènes n'auraient pas fonctionné. Il s'agissait précisément de préserver les batteries pour qu'elles puissent fonctionner en cas de situation d'urgence réelle.
Les tests silencieux qui sont réalisés chaque jour, tests que ne peut entendre l'oreille humaine, ont par contre bien eu lieu le 6 janvier. Il en ressort que plus de 99 % des sirènes en Flandre et près de 80 % des sirènes en Wallonie fonctionnaient. L'analyse fine des sites en dérangement a démontré que le phénomène est réparti de telle manière qu'en cas de problème, aucune région ou même commune n'aurait en réalité connu de souci majeur d'audibilité des sirènes.
Au moment du test du 6 janvier, les sirènes disposaient d'une puissance affaiblie pour deux raisons:
- le froid extrême qui diminue l'efficacité des batteries et l'alimentation exclusive des batteries via panneaux solaires,
- l'obscurité hivernale conjuguée à l'occultation de panneaux solaires par la neige, vu les circonstances climatiques inhabituelles.
Le choix technique d'alimenter les sirènes par le biais de panneaux solaires n'est pas remis en question mais des mesures ont été prises dès le lendemain des tests pour apporter des solutions au cas par cas, par exemple le déplacement d'un panneau solaire dans une position plus adéquate.
Enfin, pour ce qui est des tests de 2010, les résultats atteignent une moyenne de 98 %.
04.03 Georges Gilkinet (Ecolo-Groen!): C'est une bonne moyenne! Madame la ministre, je vous remercie pour cette réponse et ces informations. En effet, les conditions hivernales que nous avons connues en décembre et au début du mois de janvier étaient exceptionnelles. Peut-être deviendront-elles plus régulières – le débat sur le dérèglement climatique doit avoir lieu avec le ministre Magnette – et dès lors, cette bonne idée de recourir aux panneaux solaires pour alimenter les systèmes d'information et d'alerte des citoyens doit être complétée par une vigilance plus régulière des services du ministère de l'Intérieur. Vous m'avez informé que les contrôles étaient quotidiens.
J'espère que toutes les leçons pourront être tirées de cette situation pour qu'en cas d'accident, que je ne souhaite certainement pas, ces dispositifs puissent servir comme prévu. Je vois que vous vous montrez vigilante et je vous en remercie.
L'incident est clos.
05 Vraag van mevrouw Leen Dierick aan de minister van Binnenlandse Zaken over "incidenten met bewakingsbeelden" (nr. 2010)
05 Question de Mme Leen Dierick à la ministre de l'Intérieur sur "des incidents impliquant des images de surveillance" (n° 2010)
05.01 Leen Dierick (CD&V): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, onlangs is er heel wat tumult geweest omtrent bewakingsbeelden die op een verloren USB-stick stonden en waarop misbruiken te zien waren. Er werd namelijk niet alleen op de koopwaren ingezoomd, maar vooral op de vrouwelijke klanten.
Ik had graag vernomen of het normaal is dat bewakingsbeelden worden opgeslagen op draagbare media zoals een USB-stick? Bestaat er dan geen risico dat die worden gekopieerd? Mogen die beelden de controlekamer verlaten? Zijn er nog dergelijke incidenten bekend? Hebt u daarop een zicht? Indien ja, waar en hoeveel?
Wat is de procedure in verband met die beelden? Moeten die ergens worden bewaard? Wat mag er wel en wat niet? Werd er reeds een onderzoek ingesteld naar deze feiten door de inspectiediensten van Binnenlandse Zaken? Zo ja, wat zijn daarvan de bevindingen? Welke maatregelen of sancties zullen er worden genomen?
05.02 Minister Annemie Turtelboom: Mijnheer de voorzitter, mevrouw Dierick, de bewakingswetgeving bevat geen regels over de bevoegdheden en verplichtingen van bewakingsagenten die hun opdrachten uitvoeren door middel van telebewaking. Dit is wel voorzien in de Camerawet, die een bijzondere strafwet is en op iedereen van toepassing is.
Onder voorbehoud van wat verder onderzoek zal opleveren, acht ik het onaanvaardbaar dat bewakingsagenten zelf beelden opnemen of personen begluren zonder dat dit noodzakelijk is voor de beoogde veiligheid.
Ik kan op deontologisch vlak maatregelen nemen tegen de bewakingsagenten die deze feiten zouden hebben begaan door hun identificatiekaart te schorsen of in te trekken. Er is bij mijn diensten een voorgaand geval bekend. In 2006 werd de identificatiekaart van een bewakingsagent definitief ingetrokken wegens gelijkaardige feiten.
Mijn administratie is een onderzoek gestart en ook de Commissie voor de bescherming van de persoonlijke levenssfeer heeft gemeld dit geval te zullen onderzoeken.
Voor zover er inbreuken zijn op de bewakingswetgeving of er deontologisch onduldbare feiten bekend zijn, zal ik niet aarzelen om de nodige sancties te nemen, en dit overeenkomstig de wettelijk voorziene procedure.
05.03 Leen Dierick (CD&V): Mevrouw de minister, ik dank u voor uw antwoord.
Ik ben blij te vernemen dat er nog maar een ander incident bekend is. Het is dus een geïsoleerd geval. Het is best dat dit zo weinig mogelijk voorvalt. Wij moeten streven naar voldoende controle op het gebruik van dergelijke beelden.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vraag nr. 2011 van mevrouw Galant is uitgesteld, tenzij zij alsnog haar opwachting maakt.
- mevrouw Annick Ponthier aan de minister van Binnenlandse Zaken over "taalproblemen bij de 100-centrales" (nr. 2035)
- mevrouw Kattrin Jadin aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de 101-noodoproepen" (nr. 2145)
- de heer Raf Terwingen aan de minister van Binnenlandse Zaken over "taalproblemen bij de hulpcentrale 100" (nr. 2172)
- Mme Annick Ponthier à la ministre de l'Intérieur sur "des problèmes liés à la langue dans les centraux 100" (n° 2035)
- Mme Kattrin Jadin à la ministre de l'Intérieur sur "l'appel d'urgence au 101" (n° 2145)
- M. Raf Terwingen à la ministre de l'Intérieur sur "des problèmes linguistiques au sein du central de secours 100" (n° 2172)
06.01 Annick Ponthier (VB): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, mijn vraag handelt niet zozeer over de te zware werkdruk of over, zo u wil, het nijpend personeelstekort bij de medewerkers van de hulpcentrales, hoewel daarover de voorbije tijd veel is gezegd. Ik wil echter wel een vraag stellen over een probleem dat in het verleden door verschillende leden, niet in het minst door onze fractie, reeds meermaals is aangekaart.
De aanleiding voor mijn vraag is een specifieke situatie die onlangs in het Zuid-Limburgse Riemst voorkwam.
Bij een noodoproep kreeg een inwoner van voormelde grensgemeente eerst een Franstalige en nadien een Duitstalige medewerker aan de lijn of moest zich toch in voornoemde talen kenbaar maken. Er ontstond een communicatieprobleem, waardoor belangrijke minuten verloren gingen. Uiteindelijk kon de beller toch met de hulpcentrale in Hasselt in verbinding worden gesteld, waar hij verder werd geholpen.
In het verleden doken vaker dergelijke situaties op. Het spreekt voor zich dat een en ander onaanvaardbaar is en tot ernstige gevolgen voor de betrokkene kan leiden.
Daarom stel ik u de volgende vragen.
Kan u meer informatie verstrekken over het gebeurde voorval waarvan sprake?
Kan u een overzicht geven van eventuele, andere gevallen waarbij bij meldingen aan de hulpcentrales een taalprobleem rees? In welke zones en gemeenten situeerden de bedoelde problemen zich? Wanneer vielen ze voor?
Hoe verklaart u het feit dat het voorval in kwestie is kunnen gebeuren?
Ten slotte, u kondigde in het verleden reeds maatregelen aan om de hiervoor geschetste problemen uit de wereld te helpen.
Welke maatregelen waren dat? Welke maatregelen ter zake wenst u in de toekomst nog te nemen?
06.02 Kattrin Jadin (MR): Madame la ministre, j'aimerais bien vous relater un fait qui s'est déroulé à Saint-Sauveur et qui m'a été rapporté par un habitant de cette région. Il met en lumière ce qui ressemble à un dysfonctionnement de nos services de police.
Alors que le citoyen en question venait d'être victime d'une tentative de cambriolage, il a téléphoné au 101. Après deux ou trois minutes, il est entré en contact avec un agent néerlandophone ne maîtrisant pas énormément la langue française. De plus, ce policier - que je ne remets pas en cause – ignorait où se trouvait Saint-Sauveur. Une heure et demie plus tard, les policiers se sont enfin présentés au domicile de cette personne, mais les cambrioleurs étaient déjà bien loin, évidemment.
Cette anecdote pose bien sûr question et doit être prise au sérieux. En effet, si cette histoire s'est bien terminée, les événements auraient pu mal tourner.
Est-il normal que, lorsqu'un citoyen forme un numéro d'urgence au départ de sa Communauté, il ne trouve pas d'interlocuteur pouvant lui répondre parfaitement dans sa propre langue? Deuxièmement, dans le cas exposé, l'appel a été passé à 2 h 45 du matin, et la police est arrivée sur les lieux une heure et demie plus tard. Ce délai est évidemment trop long. Comment l'expliquer et comment y remédier? Cet incident n'a également fait l'objet d'aucun suivi. Je suppose qu'il s'agit d'une erreur, ce genre d'événement faisant en général l'objet d'un suivi. Pouvez-vous me le confirmer?
Madame la ministre, je vous remercie des réponses que vous voudrez bien m'apporter.
06.03 Raf Terwingen (CD&V): Mijnheer de voorzitter, nu heb ik eens de eer voor uw commissie een vraag te komen stellen en moet ik vaststellen dat mijn vraag volledig gelijkloopt aan de vraag van collega Ponthier. We hebben dezelfde inlichtingen, wat dat betreft zijn de lijnen blijkbaar open. Ik ga de vraag dus niet herhalen want mijn vraag is precies dezelfde als die van mevrouw Ponthier.
De voorzitter: Maar de samenwerking beperkt zich daartoe?
06.04 Minister Annemie Turtelboom: Mevrouw de voorzitter, ikzelf en mijn diensten zijn van dit probleem op de hoogte. Voor oproepen vanaf een vaste lijn zou dit niet mogen gebeuren, tenzij er een foute routering gebeurt bij de telecomoperatoren. In dat geval wordt de fout aan hen gemeld en door hen rechtgezet.
En cas d'appel par gsm, il est inévitable que des routages erronés se produisent de temps à autre, parce que l'appel passe par l'antenne émettrice la plus proche. Il est donc possible qu'un appel venant d'une commune du côté néerlandophone de la frontière linguistique soit capté par une antenne gsm située du côté francophone et que l'appel soit transmis vers une centrale d'urgence francophone, comme dans le cas soulevé par M. Terwingen et Mme Ponthier ou inversement, comme dans l'exemple de Mme Jadin. Nos services de secours ont d'ailleurs insisté auprès des opérateurs gsm pour qu'ils optimalisent leur réseau sur la frontière linguistique.
Pour ce qui concerne le rôle des opérateurs gsm et leur collaboration quant à l'exécution des contrôles de qualité, je vous renvoie à mon collègue chargé des télécommunications.
Concernant les opérateurs dans les centrales d'urgence, à l'exception de la centrale d'urgence de Bruxelles, il n'est pas possible, dans le cadre de la législation linguistique, d'exiger la connaissance de la deuxième langue nationale.
Verregaande stappen werden reeds genomen om honderd aangestelden te federaliseren, met andere woorden hen federaal ambtenaar te maken. Ter zake zou de wettelijke basis worden geschapen om hen te stimuleren voldoende kennis van de andere landstaal te verwerven via een gestructureerd opleidingsplan inzake de tweede landstaal en een financiële stimulans onder de vorm van premies.
Door de lange periode van lopende zaken is het echter niet mogelijk om in het dossier veel vooruitgang te boeken. Ik bekijk momenteel wat de huidige regering van lopende zaken ter zake alsnog zou kunnen realiseren, gegeven het feit dat wij zeven maanden bezig zijn en aangezien, zoals mevrouw Jadin terecht opmerkte, anderen onderhandelen terwijl wij proberen te werken, mijnheer de voorzitter. Dat laatste vermeld ik evenwel geheel terzijde.
Een dergelijke situatie wordt op dit ogenblik procedureel ondervangen door een samenwerking tussen de verschillende centrales. Bedoelde procedure bestaat erin dat de 100-aangestelde, die een oproep krijgt in de andere landstaal, bij de minste twijfel over de vraag of hij de oproep wel ten volle goed heeft begrepen, zich onmiddellijk in conferentie dient te plaatsen met een 100-centrale van de andere taalrol. Samen dienen beide 100-aangestelden de beste en meest adequate hulp aan de oproeper te bieden.
Op 4 maart 2009 werd aan alle 100-verantwoordelijken een schrijven gericht, om hen nogmaals voormelde procedure in herinnering te brengen. In het kader van de projectwerking 112 bekijken de nooddiensten welke bijkomende initiatieven de taalondersteuning nog meer kunnen verbeteren.
Pour ce qui concerne les deuxième et troisième questions de Mme Jadin, afin de pouvoir interpeller la police à ce sujet, je vous demande de m'informer de la date de l'appel téléphonique. Je vous ferai alors parvenir ma réponse par écrit.
06.05 Annick Ponthier (VB): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, uw antwoord loopt grotendeels gelijk met het antwoord dat u anderhalf jaar geleden hebt gegeven aan mijn collega Bart Laeremans over een problematiek in de Brusselse regio.
Zoals u zegt, blijken de problemen in de praktijk nog altijd te bestaan. Inderdaad, bij de routering van mobiele oproepen loopt niet alles optimaal. Ik weet dat uw collega Patrick Dewael al in 2006 heeft aangekondigd dat er tests zouden worden gedaan en dat er contact zou worden opgenomen met de gsm-operatoren.
Ik weet niet of er daaromtrent al resultaten bekend zijn of wat er op dat vlak nog mogelijk is? Wij zullen de vraag zeker stellen aan uw collega verantwoordelijk voor de telecomsituatie.
Wat het personeel betreft, heb ik een bijkomende vraag. Welk statuut hebben de medewerkers van het callcenter die niet gefederaliseerd zijn? Door wie worden zij op dit moment aangeworven?
06.06 Minister Annemie Turtelboom: Door de gemeenten.
06.07 Annick Ponthier (VB): Is het dan niet mogelijk dat u als minister van Binnenlandse Zaken de burgemeesters rechtstreeks aanport om ter zake meer initiatieven te nemen om die mensen aan te zetten om toch tweetalig of meertalig te zijn?
Ik vind dat wij vooral daarop moeten hameren. Als de coördinatie tussen de gsm-operatoren in 2006 al een probleem was en het nu nog niet is opgelost, denk ik niet dat de nadruk daarop moet worden gelegd. Ik dring er bij u op aan om initiatieven te nemen waar mogelijk in de regering van lopende zaken.
06.08 Kattrin Jadin (MR): Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse. Je vous écrirai au sujet du fait que je vous ai relaté.
06.09 Raf Terwingen (CD&V): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, ik denk dat het probleem inderdaad al langer gekend is, maar het is nog altijd niet opgelost.
De snelheid van de hulpdiensten is volgens mij belangrijker dan eender welk ander belang. Ik heb soms het gevoel dat er al zaken klaarliggen, ook op de kabinetten van uw collega’s in de regering, dat er al duidelijke klaargemaakte teksten zijn die handelen over de lokalisatie van de gsm-oproepen aan de hand van de masten, maar dat er nog wat belangen spelen van bepaalde operatoren.
Zij moeten zich daarop immers inschakelen om daaraan mee te werken, met alle eventuele kosten van dien. Ik denk echter dat de volksgezondheid en de veiligheid van de burgers primeert op dit soort belangen.
Het incident is gesloten.
07 Question de Mme Jacqueline Galant à la ministre de l'Intérieur sur "la prime Copernic pour le personnel opérationnel des services de police" (n° 2011)
07 Vraag van mevrouw Jacqueline Galant aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de Copernicuspremie voor het politiepersoneel van het operationele kader" (nr. 2011)
07.01 Jacqueline Galant (MR): Monsieur le président, madame la ministre, ce n'est pas la première fois que vous êtes interrogée sur la décision judiciaire rendue, le 28 septembre dernier, par le tribunal de première instance de Bruxelles condamnant l'État belge au calcul et au paiement, rétroactivement depuis 2002, de la prime Copernic pour des centaines de requérants, membres de la police fédérale et locale, affiliés au syndicat Sypol.
Comme vous le savez, plusieurs zones ont porté plainte. Selon une première estimation, la condamnation éventuelle de ma zone entraînerait un surcoût de 400 000 euros.
Madame la ministre, quel est l'état d'avancement du dossier? Ne conviendrait-t-il pas que le niveau fédéral intervienne pour aider les zones de police qui seront condamnées à payer la prime Copernic? Ne conviendrait-t-il pas d'intégrer cette nouvelle donnée dans le processus d'élaboration d'un nouveau mécanisme de financement des zones de police?
07.02 Annemie Turtelboom, ministre: Monsieur le président, chère collègue, lors de la commission du 12 janvier dernier, j'ai déjà annoncé qu'une instruction avait été donnée pour interjeter appel. Il est donc prématuré de parler d'une condamnation à payer la prime aussi bien pour la police fédérale que pour les zones de police.
Pour ce qui concerne les intérêts communs, les arguments seront développés en concertation avec les associations des villes et communes. Des accords pratiques ont été pris à cet effet. Bien sûr, les intérêts divergent sur certains aspects. Je pense notamment à la répartition financière. En la matière, chacun organise sa propre défense.
Je tiens également à répéter que toute cette procédure ne constitue pas un obstacle à une éventuelle solution négociée par le prochain gouvernement, y compris en matière de charge budgétaire.
Finalement, il va de soi que la révision de la loi de financement des zones nécessite aussi un gouvernement de plein exercice.
07.03 Jacqueline Galant (MR): Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse.
Je sais que vous avez déjà été interrogée sur le sujet, mais vous devez savoir que cela représente des coûts considérables pour les zones; c'est pourquoi il faut pouvoir prendre les devants.
Le Sypol avait porté plainte, mais les autres syndicats ont maintenant également introduit une requête.
Il faudra donc être très attentif à cette question. J'imagine que le prochain ministre de l'Intérieur – ce sera d'ailleurs peut-être vous – sera attentif à ce dossier et fera en sorte que les zones de police ne doivent pas débourser des sommes considérables, car cela grèverait leur budget et empêcherait tout travail sur le terrain.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vraag nr. 2055 van de heer Frédéric is omgezet in een schriftelijke vraag.
08 Vraag van mevrouw Karolien Grosemans aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de stiptheidsacties van de 100-centrale in Leuven" (nr. 2068)
08 Question de Mme Karolien Grosemans à la ministre de l'Intérieur sur "la grève du zèle au central 100 de Louvain" (n° 2068)
08.01 Karolien Grosemans (N-VA): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, mijn vraag gaat inderdaad over de 100-centrale, maar nu ook over de stiptheidsacties in Leuven.
Eind december startte het personeel van de Leuvense 100-centrale met een stiptheidsactie, voor een correct loon, bijkomende aanwervingen en betere werkomstandigheden. De actie wordt, zo blijkt uit persberichten van vandaag, nog steeds voortgezet.
101-oproepen die terechtkomen op de 100-centrale in Leuven worden zonder bevraging en zonder behandeling doorverbonden. Daarnaast worden anderstalige oproepen nog enkel in het Nederlands beantwoord. Dat zou voor levensbedreigende situaties kunnen zorgen.
Mevrouw de minister, ik heb de volgende vragen.
Ten eerste, welke acties onderneemt u om dit probleem op te lossen? Werd al overleg gepleegd met het personeel van de 100-centrale? Wat is daarvan het resultaat?
Ten tweede, komt door deze actie de dienstverlening in het gedrang? Is er een risico voor mensen in nood die naar de 100-centrale in Leuven bellen?
08.02 Minister Annemie Turtelboom: Mijnheer de voorzitter, beste collega, de stiptheidsactie wordt ondernomen naar aanleiding van drie redenen, namelijk een tekort aan personeel in het hulpcentrum 100/112 in Vlaams-Brabant, het invoeren van de functie van ploegleider en het feit dat het statuut van de aangestelden verschilt van dat van de calltakers in de politionele meldkamer.
Wat het tekort aan personeel betreft, mijn diensten hebben de nodige maatregelen genomen. In 2009 werden er negen en in 2010 drie, waarvan een derde nog dient te starten, extra operatoren gerekruteerd, met een federaal statuut. De personeelsbezetting is in de voorbije twee jaar dus sterk opgetrokken. Het hulpcentrum 100/112 is volgens mij voldoende bemand om de noodoproepen te behandelen.
Ik wil ook nog opmerken dat de aangestelden in de meldkamer, die de stiptheidsactie voeren, werknemers zijn van de stad Leuven. De stad moet dus beslissen of er nog bijkomende aanwervingen nodig zijn.
Aangaande het verschil in statuut tussen aangestelden en calltakers in de politionele meldkamer is de oplossing om deze verschillen uit te wissen de federalisering van het gemeentelijk personeel. Daarvoor heb ik de regering voorgesteld om de werkzaamheden met betrekking tot de federalisering voort te zetten. Dat voorstel werd positief ontvangen, waardoor het politieke overleg nu kan worden opgestart.
Ten slotte heeft de organisatie 112 voorzien om in alle hulpcentra 100/112 de functie van ploegleider in te voeren. Ploegleiders zijn operatoren die een hogere beslissingkracht en verantwoordelijkheid toevertrouwd krijgen en in de toekomst een operationele meerwaarde aan de meldkamers zullen geven.
De stad Leuven heeft op dit ogenblik die procedure nog niet gestart, maar heeft in de plaats de officiële positie van aanspreekpunt ingevoerd. De operatoren gaan niet akkoord met de invoering van deze voorlopige functie, waartegenover geen hoger loon staat en waarvan de extra verantwoordelijkheden, die ermee gepaard gaan, onduidelijk zijn.
Het is dus aan de stad om zo snel mogelijk werk te maken van de invoering van de functie ploegleider. De operatoren van het hulpcentrum 100/112 blijven zich inzetten om te garanderen dat alle noodoproepen behandeld worden, maar het is duidelijk dat deze actie niet bevorderlijk is voor een ideale hulpverlening. De operatoren voeren in het kader van de actie geen basisbevraging uit bij dringende politionele oproepen naar de noodnummers 100/112 vooraleer zij de oproep doorschakelen naar de meldkamer van de politie. Wanneer dat gebeurt en de verbinding verbroken wordt tijdens het doorschakelen, dient de politie terug te bellen naar de oproeper om de basisgegevens te verkrijgen. Dit gaat niet enkel gepaard met tijdsverlies, maar zorgt ook voor bijkomende risico’s.
08.03 Karolien Grosemans (N-VA): Mevrouw de minister, ik ben blij met uw uitgebreid antwoord. Ik verneem dat de stad Leuven hiervan werk moet maken. Ik hoop dat dit zo snel mogelijk gebeurt. Het personeel wil nu nog niet tot acties overgaan om die dienstverlening niet in het gedrang te brengen, maar de vraag is of dat ook zo zal blijven want de calltakers zitten nu echt op hun tandvlees.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vragen nrs. 2072 en 2073 van mevrouw Lahaye-Battheu en nrs. 2078 en 2087 van de heer Jadot zijn uitgesteld.
De heer Veys is afwezig.
09 Vraag van de heer Stefaan Vercamer aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de voorgenomen sluiting van de voorpost van de Civiele bescherming in Oudenaarde" (nr. 2148)
09 Question de M. Stefaan Vercamer à la ministre de l'Intérieur sur "le projet de fermeture du poste avancé de la protection civile à Audenarde" (n° 2148)
09.01 Stefaan Vercamer (CD&V): Mevrouw de minister, we vernamen afgelopen weekend via de pers dat uw diensten de voorpost in Oudenaarde in het kader van een reorganisatie van de civiele bescherming definitief zouden opdoeken.
Hoewel daar al bijna twee jaar geen activiteiten meer zijn, is het wel nog altijd een ankerpunt voor de civiele bescherming en de vrijwilligers. Het is ook nog de enige voorpost van de civiele bescherming in Oost-Vlaanderen. Daar is ook materiaal aanwezig en vrijwilligers krijgen er een opleiding en kunnen er oefenen.
Ook met het oog op de veiligheidsplannen is het volgens de burgemeester van belang dat wij de civiele bescherming in Oudenaarde kunnen houden en ik volg hem daarin.
Mevrouw de minister, wordt de voorpost in Oudenaarde inderdaad definitief opgedoekt? Zo ja, wat zijn de argumenten hiervoor? Welke timing wordt vooropgezet?
Wat gebeurt er dan met de vrijwilligers, de werking, het materiaal dat daar nog aanwezig is?
Hebt u over de sluiting contact gehad met het stadsbestuur van Oudenaarde, met de burgemeester van de stad? Zo ja, wat was het resultaat van dat overleg? Zo neen, plant u een overleg? In elk geval zou de burgemeester daarover contact met u hebben genomen de voorbije dagen. Of hebt u een vraag gekregen om hierover te overleggen?
Graag kreeg ik ook enige toelichting over de reorganisatie met de gevolgen ervan voor de vrijwilligerswerking in het algemeen en voor de vrijwilligerswerking in Oudenaarde in het bijzonder.
Heeft de sluiting ook gevolgen voor de risicodekking, zoals die destijds werd berekend in het kader van de brandweerhervorming? Zo ja, hoe moet dat gebrek dan opgevangen worden? Zal de toekomstige brandweerzone voor de dekking zorgen? Wat zijn de geschatte budgettaire implicaties hiervan voor die zone?
09.02 Minister Annemie Turtelboom: Er is inderdaad besloten om de voorpost van de civiele bescherming in Oudenaarde te sluiten. Hiervoor bestaat een goede reden, namelijk dat er geen personeel van de civiele bescherming meer verbonden is aan die post.
Er bestaan bij de civiele bescherming twee soorten van vrijwilligers, de kernvrijwilligers en de reservisten-vrijwilligers. De kernvrijwilligers uit de regio Oudenaarde zijn sinds twee jaar allemaal ondergebracht bij de permanente eenheid van Liedekerke en reservisten-vrijwilligers zijn in de voorpost Oudenaarde niet meer aanwezig. De colonnechef van Liedekerke, tot wiens territoriale bevoegdheid de voorpost van Oudenaarde behoort, heeft dan ook het voorstel gedaan om de voorpost van Oudenaarde te sluiten, aangezien het weinig zin had om de voorpost zonder personeel open te houden. Het voorstel van sluiting is uitvoerig besproken met de andere colonnechefs en de hiërarchische overheid, die allemaal dezelfde mening waren toegedaan.
Met het stadsbestuur van Oudenaarde zal overleg plaatsvinden. Ik weet niet of dat intussen al in mijn agenda staat of niet, maar het zal in elk geval op korte termijn gebeuren.
Het materieel dat momenteel nog in de voorpost van Oudenaarde aanwezig is, namelijk twee bestelwagens, wordt dan overgedragen aan de permanente eenheid van de civiele bescherming van Liedekerke, waartoe de voorpost behoort.
De beslissing tot sluiting maakt eigenlijk geen deel uit van een reorganisatieplan van de civiele bescherming, maar is het gevolg van het feit dat er geen enkele reservist meer verbonden is aan de voorpost.
Ik ben ervan overtuigd dat ook de stad Oudenaarde er veel meer baat bij heeft om een beroep te kunnen doen op een uitmuntende, goed uitgeruste operationele eenheid in Liedekerke, met veel personeel en middelen, inclusief het kaderpersoneel om de lokale veiligheidscellen te versterken, dan op een voorpost zonder personeel en middelen. De sluiting van de voorpost heeft dus geen invloed op de risicodekking waarover u spreekt, integendeel eigenlijk.
09.03 Stefaan Vercamer (CD&V): Mevrouw de minister, u hebt mij dat vorige keer ook heel uitgebreid uitleg gegeven over de kernvrijwilligers en de vrijwilligers die toegevoegd zullen worden aan de federale reserve als ze niet meer slagen voor examens en dergelijke meer. Toch moet ik zeggen dat de vrijwilligers van de civiele bescherming steeds meer het gevoel hebben dat het altijd maar moeilijker en moeilijker wordt.
U hebt gelijk, we moeten uitmuntend personeel hebben, uitmuntende vrijwilligers die maximaal kunnen worden ingezet. Toch kunnen die personen ook voor andere activiteiten en taken nuttig werk verrichten op basis van hun ervaring en opleiding. Ik vraag mij dus toch af wat eigenlijk de bedoeling is in de civiele bescherming met de vrijwilligers die niet meer slagen voor alle proeven.
Het zijn zeer zware proeven. We hebben het vorige keer gehad over de V2 Max. Ik heb geleerd wat dat allemaal inhoudt. Een groot aantal vrijwilligers zal nu al afhaken en in de toekomst nog meer. Wat zult u eigenlijk met die vrijwilligers doen? Laat u die compleet vallen, ondanks hun ervaring en knowhow? Wat zijn uw plannen daaromtrent?
09.04 Minister Annemie Turtelboom: Wij laten de vrijwilligers absoluut niet vallen. Wij hebben zelfs recent nog een campagne gedaan om extra vrijwilligers aan te trekken en te rekruteren. Als ik mij niet vergis ging het over ongeveer 400 vrijwilligers van de civiele bescherming. Wij hebben daarvoor tot maximaal twee maanden geleden een oproep gedaan en hebben heel veel antwoord gekregen op die vraag.
U verwijst naar de selectieproeven voor vrijwilligers. Ik heb u ter zake een paar maanden geleden al op een gelijkaardige parlementaire vraag geantwoord. Welnu, de slaagpercentages liggen, ook al zijn de proeven niet licht, zeer hoog. De nieuwe regels zijn er niet gekomen om de vrijwilligers uit te stoten, integendeel.
Ik ben er rotsvast van overtuigd – dat tekent mijn beleid, zowel op het vlak van brandweer als van civiele bescherming – dat men die vrijwilligers nodig heeft. Zij versterken de organisatie, zij zorgen er trouwens voor dat we kunnen rekenen op een kwalitatieve organisatie, die betaalbaar blijft en die vooral – en dit is toch wel belangrijk – daardoor ook veel sterker verankerd is in de samenleving dan een organisatie met uitsluitend professionele medewerkers.
09.05 Stefaan Vercamer (CD&V): Ik vind het eigenlijk een gemiste kans dat men de civiele bescherming niet heeft meegenomen in heel de reorganisatie van de brandweer.
Mijn vrijwilligers moeten eerst vanuit Oudenaarde naar Liedekerke vertrekken, dat is 40 à 45 kilometer, om van daaruit dan commando’s te krijgen om ingeschakeld te worden in bepaalde plannen. Herinner u onder meer de overstromingen in onze regio.
Men had dat beter meegenomen in heel de hervorming van de brandweer.
L'incident est clos.
10 Vraag van de heer Jan Van Esbroeck aan de minister van Binnenlandse Zaken over "het nationaal brandpreventieplan" (nr. 2115)
10 Question de M. Jan Van Esbroeck à la ministre de l'Intérieur sur "le plan national de prévention contre l'incendie" (n° 2115)
10.01 Jan Van Esbroeck (N-VA): Mevrouw de minister, bijna een jaar geleden, in februari 2010 hebt u het nationaal brandpreventieplan gelanceerd, met als doelstelling het aantal doden en gewonden door woningbranden te reduceren. U hebt ook aangekondigd dat er brandpreventieadviseurs zouden worden ingezet, waarvoor een of meer brandweerlieden per korps zouden worden opgeleid.
Hoever staat u met de uitwerking van het preventieplan? Welke maatregelen werden al genomen? Welke maatregelen moeten nog genomen worden?
Hebben alle brandweerkorpsen op dit ogenblik al preventieadviseurs? Zijn zij allen al opgeleid? In welke mate werden zij tot op heden al ingezet?
10.02 Minister Annemie Turtelboom: Mijnheer de voorzitter, naar aanleiding van het nationaal brandpreventieplan voor woningen heeft mijn administratie reeds heel wat zaken gerealiseerd in 2010. De task force inzake brandpreventie werd opgericht met de betrokken vertegenwoordigers, namelijk brandweer, lokale overheden, verzekeringen, brandwondencentra en privésector. Het doel is een integrale en geïntegreerde benadering van de fenomenen brand en CO-vergiftiging uit te werken.
De functie van brandpreventieadviseur werd afgelijnd, de opleiding tot brandpreventieadviseur werd ontwikkeld, en de eerste opleidingen werden georganiseerd. In 2010 werden er reeds vier sessies opleidingen georganiseerd, zowel voor Nederlandstaligen als voor Franstaligen.
De checklist “Is mijn woning brandveilig?” werd ontwikkeld. Via de website www.ismijnwoningbrandveilig.be kan de burger de checklist invullen, en op die manier nagaan of zijn of haar woning brandveilig is. Op het einde van de vragenlijst worden preventietips op maat gegeven.
Er werden instrumenten ontwikkeld om de brandpreventieadviseur te ondersteunen. Een goed voorbeeld hiervan is de fire trolley, met didactisch materiaal dat de brandpreventieadviseur mee kan nemen wanneer hij bij mensen op huisbezoek gaat.
Er werden verschillende sensibilisatiecampagnes georganiseerd, onder andere de sensibilisatiecampagne over de rookmelder en over CO-vergiftiging.
In samenwerking met ANPI vzw werd een brandpreventie-enquête uitgevoerd. In een representatieve steekproef werden duizend respondenten van 25 jaar en ouder face to face ondervraagd. Het doel van deze enquête was in de eerste plaats een nulmeting uit te voeren, zodat het bewustzijn van de burger inzake de risico’s gemeten kon worden.
In 2011 zal verder gewerkt worden aan het nationale brandpreventieplan voor woningen, met opleidingen en bijscholingen van de brandpreventieadviseurs en met een verdere onderbouwing van deze functie en van de sensibilisatieacties. Meer specifiek zal er aandacht worden besteed aan het sensibiliseren van kinderen.
Op dit moment zijn reeds 87 brandpreventieadviseurs opgeleid. Hierdoor zijn er 28 operationele zones die beschikken over een of meer brandpreventieadviseurs.
Hun taken zijn het geven van infosessies aan specifieke doelgroepen zoals kinderen, ouderen en verenigingen; burgers sensibiliseren en informeren via lokale campagnes en evenementen; maar ook advies geven op vraag en maat van de woning, een beetje naar analogie met de technopreventieve adviseurs die wij kennen voor inbraakbeveiliging, wat trouwens een concept is dat zeer goed werkt en waarop vaak een beroep wordt gedaan.
De vragen van de burgers ten aanzien van brandpreventieadviseurs worden op lokaal niveau opgevolgd, waardoor het niet mogelijk is een adequaat overzicht te geven van de frequentie waarop op de brandpreventieadviseurs een beroep wordt gedaan.
10.03 Jan Van Esbroeck (N-VA): Mevrouw de minister, die 87 opgeleiden, dat betreft toch heel het land?
10.04 Minister Annemie Turtelboom: Ja, dat is voor heel het land. Van de 32 preoperationele zones zijn er 28 die op dit ogenblik over één of meerdere brandpreventieadviseurs beschikken.
10.05 Jan Van Esbroeck (N-VA): Is er een groot verschil tussen de provincies?
10.06 Minister Annemie Turtelboom: In dat verband heb ik geen gedetailleerde cijfers, maar ik kan deze wel opvragen en ze u bezorgen.Dat is geen probleem.
10.07 Jan Van Esbroeck (N-VA): Waarvoor dank.
Het incident is gesloten.
- Mme Valérie Déom à la ministre de l'Intérieur sur "la décision du tribunal du travail de Dinant concernant la reconnaissance du statut de travailleur des pompiers volontaires et le paiement de leur garde à domicile comme des heures de travail" (n° 2159)
- M. Ronny Balcaen à la ministre de l'Intérieur sur "la décision du tribunal de Dinant en matière de temps de travail des pompiers volontaires" (n° 2166)
- mevrouw Valérie Déom aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de beslissing van de arbeidsrechtbank te Dinant met betrekking tot de erkenning van het werknemersstatuut voor de vrijwillige brandweerlieden en de betaling van hun wachtprestaties aan huis als arbeidsuren" (nr. 2159)
- de heer Ronny Balcaen aan de minister van Binnenlandse Zaken over "de uitspraak van de rechtbank te Dinant met betrekking tot de arbeidstijd van de vrijwillige brandweerlieden" (nr. 2166)
11.01 Ronny Balcaen (Ecolo-Groen!): Madame la ministre, une question sur les volontaires dans les services incendies et la manière dont leur temps de travail est comptabilisé.
Vous n’êtes pas sans savoir que la semaine dernière, le tribunal de Dinant a rendu, en première instance, un jugement qui fait couler beaucoup d’encre et beaucoup parler de lui. Selon ce jugement, les pompiers volontaires doivent être considérés comme des travailleurs, même pendant leurs gardes à domicile. S’appuyant sur diverses directives européennes que nous connaissons, le tribunal dinantais, suite à la plainte de pompiers volontaires de Couvin, estime que les pompiers volontaires doivent être considérés comme des travailleurs lorsqu’ils prestent une garde que ce soit en caserne ou à domicile.
Il est évident que si cette décision devait être confirmée en degré d’appel, elle aurait un impact financier important pour l’ensemble des communes du pays et aussi pour le gouvernement fédéral. Elle pourrait aussi signifier à terme la fin du volontariat au niveau des services d’incendie.
Certains acteurs du débat, et notamment les communes, mettent en évidence l’absence d’arrêtés d’exécution qui auraient pu préciser un peu mieux, dans la lignée des directives européennes, ce qu’on pouvait entendre par travail de garde pour les pompiers volontaires et qui devraient également préciser le statut du pompier volontaire. C’est toute la question de la mise en œuvre de la réforme sur laquelle vous êtes régulièrement interpellée dans ce parlement.
Madame la ministre avez-vous chiffré l’impact financier total de la décision du tribunal de Dinant, si celle-ci devait un jour ou l’autre être mise en application? Je sais que les situations varient d’une commune à l’autre et que c’est sans doute difficile à faire. Mais, je pense que c’est quand même important d’avoir une idée de l’impact budgétaire de cette décision.
Une question qui vous avait déjà été posée mais j’essaie à nouveau: quelle est, selon vous, la portée des directives européennes en matière de temps de travail, puisqu’il y a visiblement des interprétations différentes? Quelle est aujourd’hui celle du gouvernement ou la vôtre? Comment ces directives européennes en matière de temps de travail doivent-elles s’appliquer aux pompiers volontaires? Comment prenez-vous en compte la nouvelle donne au niveau de la mise en œuvre de la réforme des services d’incendie? Voilà les trois questions que je souhaitais vous poser.
Le président: J’ai une même question de la part de Mme Déom qui doit arriver dans quelques secondes.
(…): (…)
De voorzitter: Ik geef u al het woord om te antwoorden.
11.02 Annemie Turtelboom, ministre: Merci, monsieur le président. Le recours de pompiers couvinois a porté tant sur des gardes en caserne que sur des périodes de disponibilité. Le tribunal a estimé qu’il ne convenait pas d’effectuer une différence entre ces deux situations et qu’il convenait de les rémunérer identiquement. À cet égard, le jugement rendu à Dinant va à l’encontre de la jurisprudence constante de la Cour de Justice de l’Union européenne.
Dans l'arrêt Simap du 3 octobre 2000, la Cour de Justice s'est penchée sur la situation suivant laquelle des médecins et des équipes de premiers soins remplissent des gardes en fonction du principe voulant qu'ils soient accessibles en permanence sans pour autant être obligés d'être présents dans l'établissement de santé.
Sur l'avis conforme de l'avocat général, la Cour a estimé que, même s'ils sont à la disposition de leur employeur dans la mesure où ils doivent pouvoir être joints, dans ce contexte, les médecins peuvent gérer leur temps avec moins de contraintes et se consacrer à leur propre intérêt. Dans ces conditions, seul le temps lié à la présentation effective des services de premiers soins doit être considéré comme du temps de travail au sens de la directive européenne.
En outre, qualifier une période donnée de "temps de travail" n'entraîne en rien l'obligation de la rémunérer au même taux horaire que les prestations effectives. La Cour de Justice de l'Union européenne a encore rappelé clairement ce principe dans une ordonnance du 11 janvier 2007. La ville de Couvin a décidé de faire appel de ce jugement et de citer l'État belge en intervention.
En ce qui concerne la question de savoir si les pompiers volontaires sont soumis ou non à la directive européenne 2003/88 sur le temps de travail, il n'existe pas de jurisprudence. La Commission européenne n'a jamais apporté de réponse claire aux questions parlementaires y relatives.
Comme je vous l'ai déjà dit en réponse à une précédente question, mon administration travaille à la rédaction d'un texte réglementaire relatif à la durée des diverses prestations des pompiers volontaires. Ce texte devrait aborder les questions des interventions, de la formation, des exercices et des gardes en caserne, mais pas celle du régime de disponibilité, puisqu'il ne s'agit pas de prestations. Il est en phase de rédaction et devra, entre autres, faire l'objet d'une concertation avec les Régions avant d'être soumis à l'avis du Conseil d'État.
11.03 Valérie Déom (PS): Monsieur le président, j'étais dans la commission relative aux abus sexuels; je suis partie à la seconde même où on m'a appelé. Vous auriez pu attendre que je pose ma question et que j'entende la réponse complète de la ministre.
Le président: Vous le savez, le Règlement est très clair.
11.04 Valérie Déom (PS): (Hors micro) de ce parlement changent en fonction de l'évolution.
11.05 Ronny Balcaen (Ecolo-Groen!): Madame la ministre, merci pour votre réponse. Je vous avais posé la question de l'impact financier total, mais vous n'y répondez pas; je sais que l'exercice est difficile, mais il serait salutaire de disposer d'informations à ce sujet.
Vous citez la jurisprudence de la Cour de justice; le jugement du tribunal de Dinant dit "être forgé sur une jurisprudence européenne et les directives". Visiblement, il apparaît une différence d'interprétation entre les deux cours.
Même si la situation de la Belgique est délicate actuellement, je ne puis qu'encourager à opter pour une définition plus précise de ce que sont les temps de travail pour les volontaires et comment ils peuvent être rémunérés. J'espère que ce travail est actuellement réalisé en concertation aussi avec les communes et les représentants des sapeurs-pompiers des services incendie.
Nous resterons attentifs à l'évolution de ce dossier.
11.06 Valérie Déom (PS): En ce qui concerne la problématique de cette assimilation en heures de travail des heures de garde des pompiers volontaires, vous répondez qu'il n'existe pas de jurisprudence européenne.
Malgré tout, un commissaire européen a apporté une réponse assez claire à cette question de l'assimilation des heures de garde à des heures de travail, ce qui risque de dépasser la directive "temps de travail": je n'ai pas amené cette réponse du commissaire européen Jacques Marny, mais elle convient tout à fait aux pompiers volontaires et elle assimile les heures de garde à des heures de travail.
C'est évidemment la position du commissaire, mais on imagine bien que la Commission a fait sienne cette décision. Il convient donc de prendre cet élément en considération.
Pour le reste, je prends note qu'un texte est actuellement en phase de rédaction, qu'il fera ensuite l'objet de concertations avec les Régions, mais je réitère la demande d'avancer dans ce dossier, même si nous sommes en affaires courantes. Effectivement, il constitue une problématique importante quant à l'harmonisation du statut des pompiers volontaires et quant à l'impact financier qu'une telle décision entraînera au détriment de nos communes, dont la situation budgétaire est déjà bien difficile.
L'incident est clos.
De voorzitter: De heer Veys is afwezig. Zijn vraag nr. 2074 wordt uitgesteld.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 15.30 uur.
La réunion publique de commission est levée à 15.30 heures.