Commissie voor het Bedrijfsleven, het Wetenschapsbeleid, het Onderwijs, de Nationale wetenschappelijke en culturele Instellingen, de Middenstand en de Landbouw

Commission de l'Economie, de la Politique scientifique, de l'Education, des Institutions scientifiques et culturelles nationales, des Classes moyennes et de l'Agriculture

 

van

 

dinsdag 5 mei 2009

 

Voormiddag

 

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du

 

mardi 5 mai 2009

 

Matin

 

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De behandeling van de vragen en interpellaties vangt aan om 11.56 uur. De vergadering wordt voorgezeten door de heer Bart Laeremans.

Le développement des questions et interpellations commence à 11.56 heures. La réunion est présidée par M. Bart Laeremans.

 

01 Question de M. Josy Arens à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "le paiement de factures à 30 jours dans le secteur du transport routier" (n° 12745)

01 Vraag van de heer Josy Arens aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "de betaling van facturen na 30 dagen in de sector van het wegvervoer" (nr. 12745)

 

01.01  Josy Arens (cdH): Monsieur le président, madame la ministre, le délai moyen de paiement des factures de transport est actuellement de 49 jours. Ce délai d'encaissement est beaucoup trop long et cause inévitablement des problèmes de retard de paiement en cascade menant régulièrement à des faillites d'entreprises. En effet, les transporteurs, principalement des petites PME, doivent préfinancer des montants astronomiques notamment pour le carburant, la TVA et les péages à l'étranger. Cette situation n'est pas étrangère au nombre important de faillites dans le secteur des transports.

 

Madame la ministre, en réponse à une question parlementaire de juin 2008, le gouvernement a reconnu la gravité du problème, surtout pour les petites et moyennes entreprises. En conséquence, il a opté pour l'introduction d'une nouvelle procédure judiciaire de recouvrement accéléré des arriérés de paiement, dénommée "procédure sommaire d'injonction de payer". C'est un pas important en avant, mais il ne correspond pas au souhait émis, à juste titre, par certaines entreprises.

 

Pouvez-vous me dire où en est l'exécution de cette procédure? En effet, vous n'ignorez pas que son examen figurait à l'ordre du jour de la séance plénière, mais qu'il a été retiré en dernière minute.

 

01.02  Sabine Laruelle, ministre: Grâce à votre parti d'ailleurs.

 

01.03  Josy Arens (cdH): À plusieurs partis!

 

Madame la ministre, pour ma part, je me suis toujours battu pour que cette procédure puisse évoluer le plus rapidement possible.

 

Pourriez-vous me dire si cette procédure d'injonction de paiement a encore une chance d'aboutir un jour?

 

J'ai posé la même question, hier, au ministre de la Mobilité car j'aimerais savoir ce que fera le gouvernement avec cette proposition de loi, devenue entre-temps projet de loi.

 

Cela dit, je voudrais bien savoir quels sont les partis du gouvernement qui ont fait blocage. En effet, je ne l'ai pas vécu au Parlement.

 

Autrement dit, je voudrais que vous me fassiez connaître le nom des partis qui ont "poussé" cette proposition. En tout cas, je peux vous garantir que je fais partie de ceux qui se battent depuis des mois pour que cette proposition puisse être votée par le Parlement et appliquée sur le terrain.

 

01.04  Sabine Laruelle, ministre: Cher collègue, je partage votre analyse. Le délai de paiement des factures est un vrai problème, surtout en situation de crise, que ce soit pour le secteur des transports ou d'autres secteurs. Le gouvernement fédéral a pris des mesures pour accélérer le paiement des factures qui lui sont dues (400 millions d'euros); j'ai mis en place un système pour les PME ayant émis des factures auprès des autorités publiques leur permettant d'obtenir 80% d'avances et qui s'appelle Casheo. Il y a d'autres possibilités telles que le remboursement mensuel de la TVA plutôt que tous les trimestres – destiné à celui qui doit la recevoir; pour celui qui doit payer, c'est un autre problème!

 

Le plan PME approuvé par le gouvernement prévoit une mesure dite "procédure sommaire d'injonction de payer" pour que celle-ci soit réformée en profondeur. Elle donne au créancier un moyen efficace, rapide et peu coûteux pour obtenir un jugement exécutoire à l'encontre du débiteur qui tarde à rembourser sa dette. En juillet 2008, le gouvernement a pris acte de la proposition de la sénatrice Martine Taelman introduisant l'injonction de payer dans le Code judiciaire. Le gouvernement a invité le Parlement à analyser cette proposition avec le bénéfice de l'urgence. Cette proposition a fait l'objet des travaux de la commission de la Justice de la Chambre et elle a été approuvée par cette même commission le 3 mars 2009.

 

Suite à des différends entre certains partis de la majorité, notamment un changement de position de l'un d'entre eux, le vôtre, du fait d'une majorité de ses membres, le président de la Chambre a envoyé le projet au Conseil d'État pour avis. Nous l'attendons dans les jours qui viennent. Dès qu'il sera en notre possession, les travaux parlementaires devraient reprendre rapidement.

 

01.05  Josy Arens (cdH): Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse. Je préciserai qu'en commission de la Justice, la représentante du cdH a voté pour. J'en étais très heureux, car j'ai toujours soutenu cette proposition.

 

Je rappellerai encore que la France va beaucoup plus loin encore pour obliger les mauvais payeurs à régler ces problèmes.

 

01.06  Sabine Laruelle, ministre: Vous avez parfaitement raison, mais c'est votre présidente de parti qu'il s'agit de convaincre; ce n'est pas moi.

 

01.07  Josy Arens (cdH): La situation me semble grave.

 

01.08  Sabine Laruelle, ministre: Comme vous l'avez rappelé, une majorité s'était déclarée en commission. Entre le vote de commission et le vote en plénière, une demande d'avis a été introduite auprès du Conseil d'État. Je pourrais vous expliquer le dessous des cartes hors séance.

 

Il est évident que je suis particulièrement favorable à cette demande.

 

01.09  Josy Arens (cdH): Moi aussi et j'espère qu'elle se concrétisera rapidement.

 

Het incident is gesloten.

L'incident est clos.

 

02 Samengevoegde vragen van

- de heer David Geerts aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "de toegang tot het horecaberoep" (nr. 12857)

- de heer Peter Logghe aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "het afschaffen van de beroepsvoorwaarden in de horeca" (nr. 12925)

02 Questions jointes de

- M. David Geerts à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "l'accès aux professions de l'horeca" (n° 12857)

- M. Peter Logghe à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "la suppression des conditions d'exercice de la profession dans l'horeca" (n° 12925)

 

02.01  Peter Logghe (Vlaams Belang): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister, u hebt voorgesteld om de beroepsvoorwaarden in de horeca af te schaffen, als ik het goed heb begrepen. Nochtans houden van alle zelfstandigen de horeca-uitbaters het gemiddeld het minst lang vol. Na vijf jaar is ongeveer de helft van alle horeca-uitbaters verdwenen. Het aantal faillissementen is in verhouding het grootst in de horecasector vergeleken met alle andere sectoren. Al die zaken wijzen erop dat de horecasector bijzonder kwetsbaar is en met bijzondere zorg en voorzichtigheid moet worden benaderd. Ik mis dat een beetje in uw voorstel om die voorwaarden enorm te verminderen.

 

Zou het niet juist uw taak moeten zijn, mevrouw de minister, als minister van KMO’s en zelfstandigen, om te vermijden dat de horeca het afdankertje wordt van de wereld van de zelfstandigen? Je hoort voortdurend dat als je het wilt proberen als zelfstandige, je dan maar in de horeca moet proberen, want je weet nooit. Ik vrees dat u met uw maatregelen deze perceptie nog iets zult versterken, tenzij ik het verkeerd heb begrepen: dan ben ik graag bereid naar u te luisteren.

 

Ik zou integendeel denken dat bepaalde barrières misschien moeten worden verhoogd, zoals onder meer het vereiste minimumkapitaal verhogen of de vereiste bedrijfskennis en sectorkennis verhogen. Kunt u mij uw inzichten daarover meedelen?

 

02.02 Minister Sabine Laruelle: Tijdens een conferentie waarop professionelen uit de sector en het onderwijs aanwezig waren, heb ik de belangrijke vraag gesteld of de toegang tot het beroep in zijn huidige vorm aangepast is aan de echte noden van de sector. Uit regelmatig overleg met beroepsmensen uit de sector blijkt dat de mensen uit de horeca zelf soms ontevreden zijn over de voorwaarden voor toegang tot het beroep.

 

Er zijn twee belangrijke redenen. Enerzijds beheersen jonge mensen die net hun diploma behaald hebben en die dus toegelaten worden tot het beroep, de basisvaardigheden als culinaire vaardigheden en hygiënische voorschriften niet genoeg om echt te kunnen werken in de horeca. Anderzijds zijn de opleidingen die nu worden verstrekt ook niet voldoende voor een diplomahouder om zich na zijn scholing te vestigen en zijn onderneming efficiënt te runnen.

 

Er moet worden vastgesteld dat de huidige voorwaarden voor toegang tot het beroep de uitbater van een horecagelegenheid niet beschermen tegen een mogelijk faillissement. De horecasector kent het hoogste aantal faillissementen. Er is ook nog de voedselveiligheid. We moeten hetzelfde element geen twee keren vragen: een keer bij de toegang tot het beroep, de andere keer met de voedselveiligheid.

 

Ik wil meer coherentie brengen tussen de verschillende maatregelen zoals de toegang tot het beroep en de voedselveiligheid.

 

Het is dus van het grootste belang om grondig na te denken over een hervorming van de toegang tot het beroep zowel naar vorm als naar inhoud. Alleen op die manier kunnen we komen tot een systeem dat een betere bescherming biedt aan de consument en een geschikte en aangepaste opleiding aan degene die toegang heeft tot het beroep, ongeacht of het gaat om een geschoolde arbeider of een ondernemer.

 

Het spreekt voor zich dat de vertegenwoordigers uit de sector, de representatieve organisatie voor middenstand en mensen uit het onderwijs en de opleidingssector de volgende weken zullen worden betrokken bij de besprekingen.

 

Wat het voorstel inzake de invoering van bijkomende voorwaarden voor de toegang tot het beroep betreft, in het bijzonder op het vlak van het vereiste minimumkapitaal, ben ik van mening dat een hoog startkapitaal geen automatische waarborg is voor het overleven van een onderneming. Precies daarom heb ik aan de regering voorgesteld, met mijn collega van Justitie en mijn collega van Economie, om een vorm van BVBA-starter in te voeren.

 

02.03  Peter Logghe (Vlaams Belang): Mevrouw de minister, bedankt voor uw antwoord.

 

Ik wens op te merken dat, ongeacht de sector, er nooit automatische slaagkansen bestaan, noch op vlak van opleiding, noch op vlak van minimumkapitaal, natuurlijk.

 

Ik deel uw bezorgdheid ten volle, wat de horeca aangaat. Ik dacht al dat u niet stond achter een totale deregulering van het beroep. Ik denk dat dit ook niet aangewezen is.

 

Ik zie dat u wel tegemoetkomt aan de wensen van de horeca om de voorwaarden inzake voedselveiligheid en de grondvoorwaarden in elkaar in te passen. Wij zullen dan ook met belangstelling uw voorstellen volgen. Ik hoop dat er binnen niet al te lange termijn toch een voorstel van de regering ter zake zal komen.

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

 

03 Question de M. Fouad Lahssaini à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "l'enquête de satisfaction sur la journée d'étude relative aux dossiers individuels de la police des étrangers" (n° 12878)

03 Vraag van de heer Fouad Lahssaini aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "de tevredenheidsenquête met betrekking tot de studiedag over de individuele dossiers van de vreemdelingenpolitie" (nr. 12878)

 

03.01  Fouad Lahssaini (Ecolo-Groen!): Monsieur le président, madame la ministre, le 26 mars dernier, les Archives générales du Royaume (AGR) organisaient une journée d'étude relative aux dossiers individuels de la police des étrangers. Afin de mieux pouvoir rencontrer les attentes des participants et d'améliorer les prochaines journées d'étude, les AGR avaient demandé aux participants de répondre à une enquête de satisfaction sur le déroulement de la journée.

 

La procédure est on ne peut plus classique et souvent utilisée par des organisations lors de manifestations de ce type. Les questions des plus anodines portaient sur le degré de satisfaction par rapport à l'exposition, à son accessibilité ou au déroulement global de Ia journée, questions qui peuvent se révéler intéressantes pour améliorer l'accueil ou l'organisation de journées ultérieures.

 

Cependant, une question qui a particulièrement attiré mon attention portait sur la conservation des archives et proposait trois choix: soit détruire l'ensemble des archives, soit trier et en conserver une partie, soit informatiser le tout. Bref, les deux types de questions sont intéressants. Néanmoins, je trouve inquiétant que cette question soit insérée parmi les 14 autres, alors qu'elle mériterait à elle seule d'être traitée de manière approfondie et plus sérieuse.

 

Madame la ministre, avez-vous eu connaissance du courrier que les participants à cette journée ont reçu, sauf moi? Avez-vous connaissance de ce que les AGR comptent faire avec les réponses à ces questions? Les AGR se baseront-elles sur cette enquête de satisfaction pour prendre une décision au sujet des archives postérieures à 1950?

 

03.02  Sabine Laruelle, ministre: Monsieur Lahssaini, chaque établissement scientifique fédéral relevant de mes compétences dispose d'une large autonomie. C'est en fonction de ce principe qu'a été organisée la journée d'étude sur le thème "Constitution, gestion et conservation des dossiers individuels de la police des étrangers", le jeudi 26 mars par les Archives générales du Royaume.

 

Je ne peux évidemment que soutenir ce genre d'action, qui prend en considération l'avis des citoyens intéressés par les questions traitées. Elle a d'ailleurs connu un réel succès. Elle a réuni un large panel d'archivistes, d'historiens, de représentants du monde politique et associatif ainsi que des personnes présentes à titre individuel et provenant d'horizons divers, soit au total 106 personnes: 89 participants, 14 orateurs, 3 membres du service "communications" des Archives générales du Royaume.

 

Par le passé, les Archives générales ont fait plusieurs fois l'objet de critiques pour ne pas avoir été suffisamment à l'écoute des chercheurs et des citoyens dans le cadre de l'élaboration de politiques ou de tri ou de sélection.

 

Cette initiative démontre que les archivistes de l'État souhaitent lancer le débat et travailler dans la transparence avant de prendre une décision qui devra être scientifiquement fondée.

 

Le questionnaire d'évaluation envoyé par les Archives générales aux participants s'inscrit dans la même ligne. Il visait à identifier précisément les demandes des différents groupes-cibles et à évaluer leurs attentes et arguments quant à la question difficile du sort des 4,5 millions de dossiers individuels, 20 kilomètres linéaires, produits par la police des étrangers après 1950. Il s'agit là d'informations non négligeables mais il va de soi que la décision finale quant au sort de ces dossiers sera prise sur base de critères scientifiques, archivistiques, sociétaux et en fonction de la capacité logistique. Ce n'est donc pas sur base d'une enquête auprès de quatre-vingts personnes qu'on prendra une décision, ce n'est qu'un élément parmi d'autres.

 

Les AGR ont tiré plusieurs conclusions de ce questionnaire. Je peux vous transmettre un résumé des réponses. Ce questionnaire a été envoyé par e-mail une semaine plus tard à quatre-vingt cinq participants – et si vous y avez participé, je m'étonne que vous n'ayez pas reçu ce questionnaire – dont cinquante francophones et trente-cinq néerlandophones. Quatre participants francophones n'ont pas reçu ledit questionnaire faute d'adresse électronique, ce qui ne doit pas être votre cas.

 

Au total, 40% des gens ont répondu (dix-neuf francophones et quinze néerlandophones), soit un taux particulièrement élevé (trente-quatre personne sur quatre-vingt cinq). L'avis de ces personnes est certes important mais ce n'est pas lui qui décidera de l'avenir. Toutes ces personnes ont répondu par e-mail, dont 70% dans les vingt-quatre heures. On se rend donc compte que l'e-mail est un outil important, efficace, rapide et peu onéreux.

 

Quant au sujet, deux tendances sont au coude à coude. La première propose de trier et conserver en partie les dossiers individuels de la police des étrangers postérieurs à 1950. La seconde propose de tout numériser. Quelques-uns suggèrent de tout numériser puis de trier et de conserver une partie. La position des Archives générales du Royaume, qui propose de tout conserver, recueille environ 20% des voix.

 

Un peu moins d'un tiers des personnes a déclaré que l'utilisation d'une langue étrangère lui a posé des problèmes. Dès lors, lors d'une prochaine journée d'étude bilingue, nous allons systématiser l'utilisation de diaporamas néerlandais et français. Cela permettra à ceux qui ne manient pas à la perfection l'une des deux langues de ne pas perdre le fil de la conférence. L'idéal serait de joindre une copie de ces diaporamas dans la farde de documentation.

 

03.03  Fouad Lahssaini (Ecolo-Groen!): Monsieur le président, je remercie la ministre pour sa réponse on ne peut plus complète qui excède même ma question. Je vous soutiens dans votre volonté de rigueur dans la récolte et le traitement de ces informations. J'espère que les AGR continueront à œuvrer de la sorte en ouvrant le débat dans la transparence. J'espère qu'ils pourront consulter le plus grand nombre d'informations possible, vu l'importance du sujet, même s'il ne mobilise pas les médias. Il serait dramatique de perdre les données conservées.

 

Ma question portait sur la manière, sur cette démarche que je trouvais curieuse consistant à mélanger deux types de récolte d'information, d'autant plus qu'il s'agissait d'une "enquête de satisfaction", pas d'une évaluation. Je trouve rapide et léger d'insérer une question portant sur le fond du sujet au milieu de quatorze autres questions traitant d'autres sujets, certes importants, comme les questions de traduction ou d'exiguïté du local, vu le succès rencontré par la journée et les demandes de poursuivre cette réflexion. Mon inquiétude était la suivante: puisque près de 80% des personnes interrogées sont d'accord de ne pas tout conserver, va-t-on travailler la prochaine fois sur cette base et comment va-t-on effectuer le tri?

 

Vous me rassurez en précisant que cela ne se fera pas sur la base de ce questionnaire et que la recherche se fait à une échelle plus large, pas uniquement avec les participants à une seule journée qui ne représentent pas le milieu – sans rien enlever à leurs compétences.

 

03.04  Sabine Laruelle, ministre: Il faudra peut-être utiliser un formulaire distinct: il est vrai que cette question était quelque peu noyée dans l'ensemble, ce qui n'était certainement pas très pertinent.

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

 

04 Question de Mme Kattrin Jadin à la ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique sur "la nécessité pour le guichet unique de disposer d'informations en langue allemande" (n° 12941)

04 Vraag van mevrouw Kattrin Jadin aan de minister van KMO's, Zelfstandigen, Landbouw en Wetenschapsbeleid over "de noodzaak voor het uniek loket om over informatie in het Duits te beschikken" (nr. 12941)

 

04.01  Kattrin Jadin (MR): Monsieur le président, madame la ministre, je sais qu'actuellement vous travaillez à la mise en place dans les plus brefs délais du guichet unique. Ce guichet sera d'une aide précieuse pour les entreprises, tant nationales qu'européennes, en tant que point de contact unique entre les entrepreneurs et les autorités fédérales.

 

Cette transformation des guichets d'entreprise en guichet unique représente un défi de taille pour l'avenir et consiste, en fait, à mettre en œuvre la directive européenne sur les services. Cette directive prévoit qu'en 2010, la libre circulation des services dans l'Union européenne doit être beaucoup plus fluide qu'actuellement. Partant, nous nous sommes engagés à réduire les formalités légales nécessaires au lancement d'une entreprise.

 

À ce propos, j'ai été récemment interpellée par la Mittelstandsvereinigung (Union des Classes moyennes en Communauté germanophone) qui s'interrogeait quant à la prise en compte de leur spécificité linguistique au sein du processus de mise en œuvre du guichet unique.

 

Pourriez-vous donc me dire, madame la ministre, quelles sont vos intentions quant au besoin de disposer des informations en langue allemande?

 

Le cahier des charges relatif à la création d'un guichet unique en prévoit-il bien les besoins spécifiques pour les germanophones?

 

Pour ma part, il me semble indispensable de prendre cette spécificité en compte afin que les entreprises puissent s'installer sans difficulté en Communauté germanophone, d'autant plus que, vu la position stratégique qu'elle occupe à la frontière avec l'Allemagne et les Pays-Bas et sa proximité avec le Grand-Duché de Luxembourg, elle ne manquera certainement pas d'attirer de nouveaux investisseurs.

 

04.02  Sabine Laruelle, ministre: Monsieur le président, chère collègue, dans le cadre de la directive 2623 du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative aux services dans le Marché intérieur et à la création des guichets uniques, il est prévu que la Belgique, comme tout les autres États membres, mette à disposition de tous un portail internet reprenant les informations nécessaires (démarches administratives au niveau des autorisations, des formulaires, etc. ) en vue de faciliter les activités des entreprises nationales et européennes sur son territoire. Je vous confirme que ce portal internet est conçu pour recevoir des informations en quatre langues: français, néerlandais, allemand et anglais.

 

Dans un premier temps, les interfaces de ce site, de même que les listes de référence, seront disponibles dans les quatre langues, donc également en allemand.

 

Il est toutefois probable que les traductions allemandes concernant d'autres contenus du portail en question soient retardées en raison des budgets de traduction.

 

Le projet d'implémentation prévoit que chaque administration impliquée dans la directive devra fournir les informations dans sa ou ses langue(s) d'administration et qu'elle devra en assurer elle-même la traduction dans une ou plusieurs langues de son choix. Ainsi, la Communauté germanophone communiquera ses informations en allemand. En ce qui concerne la Banque d'information des entreprises, elle communique déjà en langue allemande et participe à l'offre linguistique.

 

C'est particulièrement une question d'actualité: en effet, hier, j'étais reçue par le gouvernement de la Communauté germanophone et il en a été question. Sachez qu'une décision est prise pour que ce qui était déjà guichet d'entreprise aujourd'hui pourrait glisser vers les guichets uniques. Nous confectionnons une charte à ce sujet. On pourrait noter que les guichets uniques dans la Communauté germanophone doivent exercer leurs services en allemand, mais cela va de soi, selon les lois linguistiques de notre pays.

 

En Communauté germanophone, il existe aujourd'hui trois guichets d'entreprise. Il semble que l'un d'entre eux veuille fermer. J'ai donc proposé de voir, avec les organisations de Classes moyennes, si les deux autres guichets d'entreprise allaient continuer à fonctionner ou pas et je me suis engagée avec le gouvernement de la Communauté germanophone à veiller, le cas échéant, à assurer le maintien d'un guichet unique en Communauté germanophone qui prestera, bien évidemment, en langue allemande. Un ou deux des guichets d'entreprise déjà présents seront donc en état de fonctionnement ou bien le gouvernement de la Communauté germanophone et moi-même trouverons une autre solution.

 

04.03  Kattrin Jadin (MR): Monsieur le président, je remercie Mme la ministre pour sa réponse. Non seulement, madame la ministre, vous avez répondu à ma question, mais j'ai déjà pu prendre connaissance du résultat des négociations qui ont eu lieu hier. Je suis donc très heureuse de la tournure des choses.

 

Bien entendu, je resterai attentive à l'évolution de ce dossier et je veillerai à tenir informé le Mittelstandsvereingigung qui m'a interrogée à ce sujet.

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten

 

La réunion publique de commission est levée à 12.23 heures.

De openbare commissievergadering wordt gesloten om 12.23 uur.