Commissie voor de
Volksgezondheid, het Leefmilieu en de maatschappelijke Hernieuwing |
Commission de la Santé publique, de l'Environnement
et du Renouveau de la Société |
van dinsdag 13 november
2007 Voormiddag ______ |
du mardi 13 novembre 2007 Matin ______ |
La séance
est ouverte à 10.19 heures et présidée par Mme Muriel Gerkens.
De
vergadering wordt geopend om 10.19 uur en voorgezeten door mevrouw Muriel
Gerkens.
- M. Jean-Luc Crucke au ministre des Affaires sociales et de la
Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "le Plan national
d'action Environnement et Santé (NEHAP)" (n° 111)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Affaires sociales
et de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "le site
fédéral d'information du public sur l'utilisation des téléphones mobiles"
(n° 123)
- de heer Jean-Luc Crucke aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "het Nationaal Actieplan
Milieu en Gezondheid (NEHAP)" (nr. 111)
- mevrouw Thérèse Snoy et d'Oppuers aan de minister van Sociale
Zaken en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de infosite van
de federale overheid met betrekking tot het gebruik van mobiele telefoons"
(nr. 123)
01.01 Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, monsieur le
ministre, à l'initiative de l'OMS, l'État fédéral, les Régions et les
Communautés ont élaboré un plan national d'action environnement et santé
(NEHAP). L'objectif est assez clair. Mais pour y arriver, il est nécessaire de
procéder à une forme d'état des lieux.
Il est clair
que la cellule commune Environnement et Santé publique, qui a été mise sur
pied, travaille. Personne ne peut le contester. Mais la Recherche scientifique
devra être mobilisée pour faire travailler cette cellule de manière optimale,
le but final étant d'avoir une attention plus accrue en matière
environnementale (c'est-à-dire environnement et santé).
Il y a
quelques semaines, le gouvernement flamand a décidé d'adresser une brochure à
la population flamande, à concurrence de 700.0000 exemplaires. Ce document
reprend le code de bonne conduite – dirais-je – concernant l'appareillage qui
existe depuis un certain temps, en l'occurrence le gsm. Nombreux sont ceux qui
oublient que celui-ci ne s'est répandu sur le marché que depuis 1994; en effet,
aujourd'hui, pratiquement tout le monde en possède un. Ainsi, 90% des 14-20 ans
ont un gsm. On peut donc dire que cet appareil est devenu monnaie courante.
Sachant que
le principe de précaution existe, je souhaitais faire le point avec vous,
monsieur le ministre, sur le NEHAP. Il ne s'agit donc nullement de discuter ici
de l'une ou l'autre initiative prise par l'un ou l'autre, toute initiative
étant bonne à prendre! Mon souhait est plutôt d'obtenir des renseignements
précis.
Il apparaît
que les renseignements scientifiques sont parfois contradictoires, voire
incomplets, en tout cas peu objectivables. Qu'en est-il exactement? A-t-on pu
avancer dans le dossier en la matière? À l'heure actuelle, des recommandations
objectives peuvent-elles être émises? Si oui, lesquelles? Dans ce cas, une
communication particulière est-elle prévue?
Enfin, il
faut savoir qu'il existe aujourd'hui la fameuse norme qui est inspirée des
normes d'application au niveau international et européen.
Lors d'un
récent débat au parlement de la Communauté française, j'ai d'ailleurs attiré
l'attention sur le fait que l'on rejetait la "patate chaude" – ou le
gsm – au fédéral sous prétexte qu'il n'était pas envisageable de modifier la
norme en l'absence d'éclaircissements en la matière, notamment en termes de
faisabilité.
Par
ailleurs, hormis la norme, ne serait-il pas opportun d'envisager la création
d'une sorte de "bréviaire" concernant l'usage adéquat du gsm à
destination des plus jeunes en particulier, couche de la population qui est la
plus vulnérable?
01.02
Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!): Madame la présidente, monsieur le ministre, j'ai déposé
avec Mme Tinne Van der Straeten une proposition de
résolution, qui n'a pas encore été traduite sur la question de la pollution
électromagnétique et qui concerne non seulement les gsm mais aussi une série
d'appareils sans fil comme les wifi et les téléphones DECT.
Ce qui nous
semble très inquiétant, c'est l'ensemble des rapports scientifiques parus très
récemment, particulièrement le rapport "BioInitiative" qui est la
synthèse d'un ensemble d'études consacrées à l'impact sanitaire des champs
électromagnétiques sur l'homme et qui révèle dans ses conclusions des risques
de cancer, de problèmes nerveux, de troubles du sommeil. D'autres éléments sont
venus s'y ajouter, notamment des risques de modification de l'ADN et des
atteintes du système nerveux. Bref, c'est une espèce de catalogue de risques
tout à fait alarmants.
À cet égard,
il existerait un consensus scientifique beaucoup plus large sur ce risque,
lui-même confirmé par l'Agence européenne pour l'environnement. Voilà qui nous
paraît important! En effet, jusqu'à présent, les autorités européennes ne
s'étaient pas manifestées à ce sujet. Mais dans ce cas, l'Agence européenne
recommandait aux pouvoirs publics des 27 États membres de prendre des mesures
appropriées et proportionnelles, pour mieux protéger le public et pour éviter
des menaces importantes.
Pour moi, un
gouvernement, même en affaires courantes, peut lancer au minimum une
sensibilisation du public, via un message adressé soit aux consommateurs en
général, mais en particulier aux plus jeunes, qui sont exposés et pour lesquels
les risques sont les plus élevés.
Personnellement,
je suis particulièrement choquée par les outils d'information officiels du
ministère SPF Environnement-Santé, dont les services ont jusqu'à présent mis en
place un site "www.infogsm.be". J'ai appris très récemment que ce
site aurait été concocté avec la collaboration de Proximus, ce qui ne me paraît
pas une excellente source d'objectivité.
Hier encore,
j'ai revisité le site pour vérifier que c'était toujours le cas. On peut y lire
que "toutes les études reconnues réalisées selon les règles de l'art
confirment que le champ électromagnétique émis par un téléphone mobile
n'entraîne aucun risque pour la santé."
Comment
peut-on encore dire cela de façon aussi affirmative, alors que de nombreuses
études scientifiques sont parues et nous incitent à appliquer le principe de
précaution?
On dit
également que "les résultats des recherches sont rassurants. Jusqu'à
présent, aucune étude épidémiologique n'a démontré que l'utilisation du gsm
augmente le risque de cancer sous forme de tumeurs au cerveau. On n'a pas pu
prouver qu'il existerait un lien entre un usage fréquent et de légers troubles
de santé, etc.". Tout incite à rester "pendu" à son gsm pendant
une demi-heure si c'est nécessaire.
Monsieur le
ministre, pourquoi ce site internet n'a-t-il même pas été mis à jour alors que
ces rapports scientifiques sur lesquels tous se sont exprimés – les médias
belges en particulier ont très bien retransmis cette information – sont parus
depuis plus d'un mois et alors que l'Agence européenne pour l'environnement a
dit aux États membres d'agir?
Pourquoi un
message explicite n'est-il pas adressé aux consommateurs, en particulier aux
enfants et aux adolescents, comme l'ont fait la Région flamande et le
gouvernement allemand. Les consommateurs doivent être informés des risques liés
à une utilisation intensive de ces appareils, non seulement du gsm mais aussi
du téléphone DECT que tout le monde a chez soi, croyant qu'il n'y a aucun
problème alors que cet appareil émet de façon constante dans les habitations, à
proximité des gens.
Monsieur le
ministre, je souhaiterais vraiment avoir cette explication. De même,
comptez-vous diffuser une information et modifier ce site internet?
La présidente: J'ignore si les coups que
l'on peut entendre sont là pour vous rappeler que les questions doivent être
posées dans un temps limité! Quoi qu'il en soit, nous poursuivons en essayant
de surmonter les bruits.
01.03
Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, je remercie les deux intervenants pour
cette question très importante et qui sensibilise toute la classe politique,
quel que soit le niveau de pouvoir.
J'entends
souvent mes collègues bourgmestres de leur commune aborder cette problématique.
Il me semble important que chacun s'y intéresse et comprenne l'enjeu des débats.
Une des
difficultés consiste aussi en la multiplicité des avis, mais la transparence et
l'objectivité démocratique exigent cet appui sur les avis les plus pertinents
en la matière; et ils sont reconnus. Beaucoup de choses sont dites, mais il
s'agit néanmoins de rechercher la bonne information et d'éviter de rebondir
tous azimuts.
Tout
d'abord, permettez-moi de rectifier l'énoncé du problème, monsieur Crucke.
Comme l'a très bien dit Mme Snoy, il s'agit bien de rayonnements non
ionisants et les gsm ne sont pas seuls concernés.
La brochure
visant à sensibiliser à l'emploi du gsm est bien connue. Je suis d'accord avec
cette position concernant les risques pour lesquels il existe une incertitude.
En tant que ministre fédéral de la Santé publique, je puis vous confirmer qu'il
n'y a aucune preuve de la nocivité des gsm en l'état actuel de la science.
Cela ne veut
pas dire pour autant qu'aucun risque n'y soit lié. L'organe consultatif fédéral
du Conseil supérieur de la santé a conseillé à chacun un usage modéré du gsm
– et je rejoins là les idées de Mme Snoy. Mon administration prépare
une brochure qui traitera entre autres de cette question dans les trois langues
du pays.
Parallèlement,
je dois préciser que les normes des appareils, en l'espèce les gsm, sont une
matière européenne. Les normes de produits harmonisées au niveau européen
engagent tous les États membres. Tous les appareils qui sont des produits
commercialisés doivent répondre à ces normes. À cet égard, un État membre en
particulier ne dispose que de possibilités très restreintes.
Il existe
des motifs importants pour revoir les normes des téléphones portables ou pour
instaurer des restrictions d'utilisation. La question devra être discutée avec
le futur ministre compétent pour les télécommunications et son collègue en
charge de la santé des consommateurs.
La cellule
Environnement et Santé, au sein de laquelle les Régions, les Communautés et
l'autorité fédérale sont représentées (NEHAP), est un forum intéressant pour
échanger des informations et formuler un accord sur certains messages à
l'adresse du citoyen. Dans le cas présent, la cellule n'est pas le forum
approprié. La cellule n'est actuellement pas chargée d'une mission relative aux
normes en matière de rayonnements non ionisants.
Le rapport
du groupe BioInitiative m'est bien connu. C'est une initiative privée dans
laquelle l'Agence européenne pour l'environnement a fourni l'input en matière
de principe de précaution. Je dois cependant préciser que l'Agence européenne
n'a pas de mandat en matière de risques pour la santé des champs
électromagnétiques. C'est le comité scientifique des risques sanitaires
émergents et nouveaux de la Commission européenne qui possède un tel mandat.
En mars
2007, ce comité scientifique présente un bilan des résultats pour les domaines
de recherche les plus actuels. En ce qui concerne les ondes radio, les
conclusions sont en général rassurantes. Selon le comité scientifique des
risques sanitaires émergents et nouveaux, les données scientifiques récentes ne
mettent pas en doute les normes européennes actuelles pour les ondes radio. On
peut ainsi supposer que la norme belge qui est quatre fois plus stricte est
suffisamment sûre.
Le site
Info-GSM n'a pas pour but de suivre l'actualité dans tous ses détails mais de réfléchir
aux tendances globales des développements des résultats scientifiques. Ce site
Info-GSM a un rôle important à jouer et il est dirigé par une personne
compétente et bien connue. J'engagerai cette structure à réfléchir à
l'information la plus adaptée à cette problématique.
01.04
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, je voudrais répliquer sur trois choses.
Premièrement,
nous sommes dans une matière sensible. Si on dit que la nocivité n'est pas
prouvée, je préfèrerais qu'on dise qu'elle n'est pas approuvée. Un certain
nombre d'indications scientifiques sont alarmantes par rapport au principe de
précaution. Je pense à ces pédiatres qui ne sont pas soupçonnés d'appartenir à
l'un ou l'autre groupe de pression mais qui disent très clairement que, pour
les moins de 16 ans, il y a utilisation abusive et risque pour la santé.
Deuxièmement,
monsieur le ministre, vous maîtrisez sans doute le mieux la situation de
travail de NEHAP. C'est un forum intéressant, mais il n'est pas compétent. Je
renvoie à ce qui a été dit le 10 octobre 2007 par la ministre de la
Santé de la Communauté française, Mme Fonck: elle a dit tout le contraire.
Toutes les entités fédérées et le fédéral
ont participé au NEHAP. Il me semble donc logique que ce dernier soit
l'instance qui puisse décider s'il faut modifier les normes actuelles établies
par le fédéral.
Troisièmement,
monsieur le ministre, vous avez raison de dire que nous sommes en période
d'affaires courantes. Cela crée des difficultés.
01.05
Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!): Madame la présidente, je reste assez choquée par la
légèreté avec laquelle on considère qu'il n'y a pas de preuve et qu'en
conséquence, il n'y a pas de problème. Or, ces risques touchent à la santé,
parfois à l'essence même de notre santé lorsqu'il s'agit de cancer ou, pire, de
modifications du patrimoine génétique ou de la constitution physiologique de
nos jeunes cerveaux.
Même en
l'absence de preuves, vu qu'il y a un faisceau de convergences scientifiques
qui affirment de plus en plus le risque et que de nombreux praticiens,
médecins, pédiatres, etc. originaires de tous les pays lancent des appels, il
me semble qu'un message de précaution est absolument urgent.
Je conçois
qu'un gouvernement en affaires courantes ne puisse changer la norme mais
j'espère bien qu'ensuite elle sera modifiée. En attendant, un message clair
venant des autorités politiques doit être donné.
01.06 Didier Donfut, ministre: Madame Snoy et d'Oppuers, je
tiens à rappeler un élément présent dans mon texte car il rejoint vos
préoccupations ainsi que celles de M. Crucke. Je crois que le gouvernement
fédéral, celui-ci, les précédents et sans doute le suivant, ne pourront pas
être taxés d'être laxistes en la matière. Comme je vous l'ai précisé, je
partage entièrement tout ce qui a été dit. En outre, la norme à appliquer en
Belgique est quatre fois plus contraignante que la norme européenne. Cela
prouve à quel point, au-delà d'une incertitude sur l'aspect scientifique, il
faut appliquer le principe de précaution. Cette dimension a très largement été
prise en compte par la Belgique. On peut évidemment aller toujours beaucoup
plus loin. Il appartiendra à un prochain gouvernement de réfléchir sereinement
avec le parlement à cette question, et ce aux différents niveaux de pouvoir.
La présidente: Monsieur le ministre, je
vous remercie. Je crains néanmoins que cela ne satisfera pas les intervenants.
En rapport avec votre réponse, le contenu du site internet pourrait également
être relativisé.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
Pour votre
information, monsieur Crucke, étant donné que vous n'êtes pas membre de la
commission mais que vous semblez préoccupé par les questions de santé et
d'environnement, le 27 novembre 2007, notre commission consacrera une
demi-journée à l'état des lieux du plan NEHAP dans ses actions et les missions
qui lui ont été confiées de 2003 à 2008. Vous êtes le bienvenu.
01.07
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, je vous remercie pour cette invitation, je
viendrai. Je me demande s'il ne faudrait pas également informer nos collègues
parlementaires des entités fédérées.
La présidente: Nous avons invité les
présidents et les parlementaires des commissions de la Santé et de
l'Environnement de l'ensemble des parlements. Nous avons demandé à des représentants
des ministres compétents dans les entités fédérées de venir également puisqu'il
s'agit de compétences éclatées.
(…): Gaat dat door in de voormiddag of namiddag van de
27ste?
De voorzitter: Ik denk dat dit in de
voormiddag zal plaatsvinden.
La question
n° 130 de M. De Padt est transformée en question écrite.
02 Question de M. Jean-Luc Crucke au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique, chargé des Affaires européennes sur "les risques
accrus de développer de l'asthme par l'utilisation d'aérosols ménagers"
(n° 147)
02 Vraag van de heer Jean-Luc Crucke aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "de verhoogde risico's
op astma door het gebruik van spuitbussen in het huishouden"
(nr. 147)
Je vous
demanderai de bien vouloir respecter le temps imparti aux questions.
02.01
Jean-Luc Crucke (MR): Je serai très bref, madame la présidente. Il s'agit d'une
information donnée par la revue médicale "Artsenkrant", selon
laquelle l'usage fréquent des aérosols ménagers a une conséquence dramatique
sur l'augmentation de l'asthme; on parle de 10 à 20%.
Monsieur le
ministre, comme il vaut mieux s'adresser au "bon dieu plutôt qu'à ses
saints", je vous demande votre réaction par rapport à cette information
qui peut paraître banale mais dont la précision appelle à se poser des
questions.
S'il
apparaît en fonction des connaissances scientifiques qu'un problème de cet
ordre existe vraiment, quelles mesures préconisez-vous et dans quels délais le
ferez-vous savoir?
02.02
Didier Donfut, ministre: Monsieur le député, mon administration a bien pris
connaissance de cet article dans le "Artsenkrant" qui fait référence
à une étude publiée récemment dans l'"American Journal of Respiratory and
Critical care Medicine".
J'ai demandé
à l'Institut de santé publique d'analyser les résultats de cette étude et de me
faire part de ses observations et conclusions quant aux données belges qui y
sont mentionnées. J'ai également demandé à mon administration d'envisager,
d'après ce travail préliminaire, les possibilités d'action contre les
pollutions de l'habitat.
L'asthme est
un problème important de santé publique dans notre pays. Les mesures pour le
prévenir et améliorer sa détection qui seront déterminées grâce à ces études
rendront plus facile sa prise en charge et feront partie des actions à
entreprendre par le prochain gouvernement.
02.03
Jean-Luc Crucke (MR): Pour être très court: "wait and see"!
Het incident
is gesloten.
03 Question de M. Jean-Luc Crucke au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique, chargé des Affaires européennes sur "les maladies
orphelines" (n° 185)
03 Vraag van de heer Jean-Luc Crucke aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "weesziekten"
(nr. 185)
03.01
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, monsieur le ministre, je voudrais faire le
point avec vous sur ce dossier dénommé de manière un peu choquante, selon moi,
"les maladies orphelines". En effet, cela semble dire qu'il suffit
qu'une pathologie soit peu répandue pour qu'elle ne soit pas prise en compte ou
en tout cas que l'intérêt qu'on y porte soit peu important. Il faut pourtant
savoir que les maladies orphelines sont dans 80% des cas d'origine génétique.
On peut donc aisément imaginer l'importance des dégâts, mais aussi les
souffrances de ceux qui sont confrontés à ce genre de maladie.
À mon avis,
la rareté n'est pas en soi un critère à prendre en compte dans la décision de
soigner ou non.
Pour être
bref, même s'il s'agit d'un dossier qui m'intéresse particulièrement, et qui
relève de la compétence de votre commission, madame la présidente, je dirai
qu'il faut parfois aller au-delà des "moyens palliatifs" que certains
préconisent.
Monsieur le
ministre, mes questions sont les suivantes.
Quelle est
la situation actuelle en Belgique en matière de maladies orphelines? Quel est
l'accompagnement mis en place?
Vous savez
que l'Agence européenne du médicament a émis un certain nombre de lignes de
conduite, de recommandations quant au coût de l'enregistrement et à sa
limitation. Ces recommandations et les aides financières préconisées,
sont-elles respectées dans notre pays?
Pouvez-vous
me confirmer qu'il existe bien en la matière une approche globale du problème
et non une approche liée à l'un ou l'autre souci plus scientifique de la
communauté universitaire?
03.02
Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, monsieur le député, je vais répondre
de manière précise à vos différentes questions fort intéressantes.
Tout d'abord
au niveau du traitement des maladies orphelines et de l'accompagnement des
malades, les initiatives suivantes existent en Belgique: il y a une possibilité
de prise en charge spécialisée par des centres de référence dans le cadre d'une
convention de rééducation avec l'INAMI. Une telle convention existe pour la
mucoviscidose, les pathologies neuromusculaires et les maladies métaboliques
et, bientôt, pour l'hémophilie. Ces centres de référence assurent une prise en
charge complète du patient sur le plan médical, paramédical, psychologique et
social et, le cas échéant, une prise en charge de sa famille.
Il existe
également une possibilité d'intervention du Fonds spécial de solidarité de
l'INAMI dans les conditions fixées par la loi.
Il faut
également citer la création, au sein de l'INAMI, d'un comité consultatif en
matière de dispensation de soins pour des maladies chroniques et des
pathologies spécifiques. Ce comité émet des avis sur la prise en charge de ces
pathologies et soutient des projets innovants en matière de soins à prodiguer
aux patients.
En ce qui
concerne le soutien à la recherche, d'une part, depuis 2006, à travers une
convention spécifique, l'INAMI a chargé l'Institut scientifique de santé
publique (ISSP), en collaboration avec les centres de référence, de reprendre
l'organisation et l'exploitation scientifique du registre belge de la
mucoviscidose. La convention vise à diffuser les connaissances épidémiologiques
et à étudier l'amélioration de la prise en charge des patients concernés.
D'autre part, en 2008, l'INAMI chargera l'ISSP, au travers de nouvelles
conventions et en collaboration avec les centres de référence, d'étudier la
prise en charge de patients atteints de pathologies neuromusculaires ou
souffrant d'hémophilie.
Qu'en est-il
de l'application du règlement européen des médicaments orphelins? En 2006, une
étude relative aux médicaments orphelins a été réalisée par l'INAMI. Pour qu'un
médicament, orphelin ou non, soit inscrit sur la liste des spécialités
pharmaceutiques remboursables, il faut dans un premier temps que la firme
détenant son autorisation de mise sur le marché valable en Belgique en fasse la
demande écrite avec accusé de réception auprès du secrétariat de la Commission
de remboursement des médicaments. Dans un deuxième temps, il faut que le
ministre des Affaires sociales décide de rembourser ce produit sur base de la
proposition de la Commission de remboursement des médicaments, de l'avis de
l'Inspecteur des Finances et de l'accord du ministre du Budget.
Pour les médicaments
orphelins, qui sont des spécialités pharmaceutiques visant des maladies encore
fort méconnues et présentant un prix souvent élevé, il a été décidé en 2004 de
permettre la mise en place, pour ce type de médicaments, de collèges de
médecins qui aident le médecin-conseil dans sa prise de décision concernant
l'octroi du remboursement d'un tel produit à son affilié. L'arrêté royal
relatif au remboursement des médicaments orphelins date du
8 juillet 2004 et décrit la composition, les tâches et le fonctionnement
des collèges de médecins pour les médicaments orphelins.
Le
secrétariat de ces collèges est assuré par des personnes de l'INAMI, attachées
à l'unité de gestion des spécialités pharmaceutiques du service des soins de
santé. Je tiens à votre disposition la liste des neuf collèges créés.
Il faut
savoir qu'en 2006, en Europe, 260 produits ont été désignés comme médicaments
orphelins et 22 d'entre eux ont été enregistrés en tant que tels. En Belgique,
11 médicaments orphelins ont été remboursés; 9 d'entre eux se sont vu instaurer
un collège des médecins pour les médicaments orphelins. Si les différents
acteurs de la sécurité sociale belge désirent continuer à associer un collège à
chaque médicament remboursable, le nombre de collèges devrait atteindre la
soixantaine dans les années à venir.
En ce qui
concerne les moyens financiers, comme vous le savez probablement, le budget
INAMI est composé d'objectifs partiels de dépenses par catégorie de
prestataires et non par pathologie. À ce stade, aucune étude n'a été réalisée
pour définir la part de ce budget consacrée aux maladies orphelines. Pour ce
faire, il faudrait extraire du budget des médicaments, des honoraires médicaux
et de la rééducation, voire d'autres prestations comme la kinésithérapie ou les
implants, ce qui est consacré à ces pathologies.
Cela pose un
double problème méthodologique: d'une part, s'entendre sur une qualification
globale des maladies orphelines alors que tout donne à penser que seule une
approche par pathologie permet d'aboutir à des résultats probants et, d'autre
part, l'absence de données exhaustives sur les dossiers médicaux individualisés
tenus par les généralistes et spécialistes puisque ceux-ci sont couverts par le
secret médical. En clair, seule une étude scientifique à très large spectre
permettrait de définir avec précision les moyens financiers mis en œuvre.
Sur le plan
humain, que mettent en œuvre les pouvoirs publics pour venir en aide aux
malades et à leur famille?
Outre les
éléments cités ci-dessus, nous pouvons ajouter les moyens suivants: les
allocations familiales majorées, les allocations pour personnes handicapées, la
possibilité d'allocations forfaitaires pour maladies chroniques, le maximum à
facturer et, enfin, le remboursement majoré des soins de santé.
Existe-t-il
une approche globale du problème, tel un plan coordonné à l'échelon national?
Il existe
une approche globale du problème comme je viens de le démontrer. Cette approche
découle de la structure de notre système des soins de santé qui combine des outils
d'action ciblés sur telle ou telle pathologie (conventions de revalidation,
collèges scientifiques spéciaux) et un socle commun propre à toutes les
maladies chroniques.
Je ne suis
évidemment pas opposé à l'idée de la mise en place d'un plan national et à
l'approfondissement de certaines collaborations mais je pense qu'il faudrait,
avant toute chose, mesurer la valeur ajoutée d'un tel plan et surtout pouvoir
identifier les lacunes actuelles de notre système de prise en charge des
maladies orphelines, l'essentiel étant pour moi de continuer à garantir une
prise en charge financière optimale de ces pathologies, ce qui nécessite le
maintien d'une norme de croissance suffisante pour les soins de santé. Je suis
persuadé que le prochain gouvernement gardera la norme des 4,5%.
03.03
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, je pense qu'un tel sujet ne doit pas faire
l'objet d'une polémique. Je voudrais remercier le ministre pour sa réponse très
précise et détaillée et lui demander une copie écrite de sa réponse, ce qui me
facilitera l'analyse du dossier.
L'incident
est clos.
04 Vraag van mevrouw Katia della Faille de Leverghem aan de minister van
Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de
invloed van kleurstoffen op de hyperactiviteit van kinderen"
(nr. 212)
04 Question de Mme Katia della Faille de Leverghem au ministre des
Affaires sociales et de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur
"l'influence des colorants sur l'hyperactivité infantile"
(n° 212)
04.01 Katia
della Faille de Leverghem (Open Vld): Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, uit een Brits
experiment met kinderen tussen 3 en 9 jaar blijkt dat de consumptie van
kunstmatige gele en rode kleurstoffen in combinatie met het bewaarmiddel
natriumbenzoaat concentratiestoornissen, leesproblemen en impulsief gedrag
veroorzaakt. Volgens de onderzoekers zijn additieven een van de grote oorzaken
van hyperactiviteit en ADHD.
Graag
vernam ik van u, mijnheer de minister, het volgende.
Ten
eerste, werd door het Voedselagentschap reeds nagegaan wat de invloed is van
rode en gele kleurstoffen in combinatie met het bewaarmiddel natriumbenzoaat op
de volksgezondheid en in het bijzonder op de gezondheid van kinderen? Ten
tweede, zal het Voedselagentschap dat doen naar aanleiding van de Britse
studie? Ten derde, wordt er gesproken met de voedselproducenten om eventueel
die kleurstoffen niet langer te gebruiken in de voeding en in het snoepgoed?
04.02 Minister Didier Donfut: Mevrouw de voorzitter, ik wens in de
eerste plaats een aantal misverstanden te verduidelijken. Het FAVV is niet
verantwoordelijk voor de reglementering inzake additieven. Het
Directoraat-generaal Dier, Plant en Voeding van de FOD Volksgezondheid is de
bevoegde overheid voor regelgeving en toelatingen van additieven voor de
voeding. Het is echter de taak van de fabrikanten of invoerders van
kleurstoffen om voor een volledig toxiciteitsdossier te zorgen. De overheid
evalueert deze en geeft een toelating of weigert deze.
Ik wil
erop wijzen dat de Britse studie niet kon verduidelijken welke zes kleurstoffen
aan de basis van de geziene effecten liggen, dit omwille van het gebruik van
mengsels van kleurstoffen en bewaarmiddelen.
Ik
beschouw de studie als een ernstige indicatie dat verder onderzoek nodig is.
Het verheugt me dat de EFSA momenteel de Britse studie bestudeert. Zij hebben
zich geëngageerd om de betrokken zes kleurstoffen met prioriteit te
herevalueren.
De EFSA,
de European Food Safety Authority, is het Europees wetenschappelijk
adviesorgaan voor voedselveiligheid. De adviezen van de EFSA zijn de basis voor
de Europese regelgeving.
Une
réévaluation est actuellement en cours concernant la toxicité de tous les
colorants. Ensuite, tous les autres additifs et conservateurs seront également
réévalués. Je dois souligner que les colorants alternatifs doivent également
subir cette procédure.
On ne peut
prédire les résultats et il est donc prématuré de conseiller aux firmes de
passer à d'autres colorants.
Les
représentants du SPF Santé publique continueront donc à veiller à la
protection du consommateur. Ils viseront dès lors à prendre les mesures
nécessaires dans la législation concernant les additifs. Par exemple, le
colorant rouge E128 a été immédiatement suspendu après l'avis négatif de l'EFSA
le 5 juillet 2007, par le règlement de la Commission du
26 juillet 2007. Il est évident que chaque avis doit être traité au
cas par cas.
04.03 Katia della Faille de Leverghem (Open Vld): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, ik dank u voor uw duidelijk antwoord. Ik
wacht op de resultaten van de EFSA. Als deze resultaten tot de conclusie komen
dat die kleurstoffen gevaarlijk zijn, hoop ik dat wij zullen komen tot een
systeem van labelen van de producten.
L'incident
est clos.
05 Vraag van de heer Koen Bultinck aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "het hinderen van artsen
door moslims bij het uitoefenen van hun medische hulpplicht"
(nr. 226)
05 Question de M. Koen Bultinck au ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique, chargé des Affaires européennes sur "des musulmans
empêchant des médecins d'exercer correctement leur devoir d'aide médicale"
(n° 226)
05.01 Koen Bultinck (Vlaams Belang): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, ik wil mijn vraag inleiden met twee citaten
van de hoofdredacteur van de Artsenkrant, Peter Backx, u allicht niet onbekend.
Ik citeer tweemaal letterlijk. Het zijn niet mijn woorden en ik ben er ook niet
voor verantwoordelijk. Ik denk wel dat die citaten nuttig zijn om de vraag in
te leiden.
Eerste
citaat: “Patiënten hebben in ons land het recht om vrij hun arts te kiezen,
maar dat recht is niet absoluut en kan niet van toepassing zijn op artsen die
van wacht zijn of in noodsituaties. Artsen moeten dus niet te allen tijde
ingaan op het verzoek van een moslim om een vrouwelijke arts te zien.”
Het
tweede citaat verwijst ook – belangrijk – naar de betrokken wetgeving: “Het
principe van de vrije artsenkeuze is van fundamenteel belang en maakt deel uit
van de wet op de patiëntenrechten uit 2002. De wet voegt er wel degelijk een
aantal uitzonderingen aan toe, waaronder wachtdiensten en medische urgenties.
Het principe van de vrije artsenkeuze is dus niet absoluut en het was dus zeker
niet van toepassing op de moslimvrouw die in Bree om elf uur ’s avonds een
dringende keizersnede diende te ondergaan om haar baby uiteindelijk te kunnen
redden.”
Mijnheer
de minister, in algemene bewoordingen kan ik zeggen dat ieder van ons vaststelt
dat er zich een aantal incidenten voordoen waarbij mensen, al dan niet op basis
van geloofsovertuigingen, mannelijke gynaecologen of anesthesisten weigeren de
nodige medische handelingen te laten verrichten bij hun betrokken echtgenote.
Ondertussen werd, zeer recent, door de beroepsvereniging van anesthesisten een
klacht met burgerlijke partijstelling dienaangaande ingediend. Het is dan ook
vrij logisch dat de beroepsvereniging aandringt op vrij duidelijke regels.
Mijnheer
de minister, ook al bent u minister van lopende zaken op dit moment, toch wil
ik u confronteren met de volgende drie zeer concrete vragen.
Ten
eerste, bent u op de hoogte van die problematiek?
Ten
tweede, is er ondertussen overleg geweest tussen uw departement en de betrokken
beroepsvereniging van gynaecologen en anesthesisten? Zo ja, wat zijn daarvan al
dan niet de resultaten?
Ten derde
- en deze vraag is de meest belangrijke - vraag ik u naar een principiële
stellingname van u als bevoegd minister.
Ten
vierde, vindt u het niet nodig om een aantal regels dienaangaande op te leggen?
05.02 Minister Didier Donfut: Mijnheer Bultinck, ik dank u voor deze
vraag. Als minister van Volksgezondheid ben ik op de hoogte van een recent
incident waarbij de echtgenoot van een patiënte wou beletten dat een mannelijke
arts-anesthesist een dringende ingreep uitoefende bij de patiënte, die een
keizersnede diende te ondergaan.
Ik ben
mij bewust van het feit dat dergelijke situaties zeer problematisch kunnen zijn
bij de wachtdiensten. Het komt mij voor dat er geen noemenswaardige problemen
zijn in geval van geplande opnames of behandelingen.
Als
minister in een ontslagnemende regering, bevoegd voor de lopende zaken, heb ik
het probleem onder de aandacht gebracht van de bevoegde diensten in de FOD
Volksgezondheid. Ik heb daarbij gevraagd om te onderzoeken of het bestaande
wettelijke verbod tot belemmering van de uitoefening van de geneeskunde door
feitelijke hindering of geweld op juridisch vlak al dan niet volstaat en of het
opportuun zou zijn dat vanuit de overheid andere maatregelen zouden worden
genomen. Zonder vooruit te lopen op dit onderzoek acht ik het vooral belangrijk
dat patiënten worden geïnformeerd en gesensibiliseerd. Ik meen dat alleen het
aanpassen van de wet aan deze casuïstiek niet echt kan bijdragen tot een
oplossing. Daarom zal ik tijdens de periode dat de regering slechts bevoegd is
voor het afhandelen van de lopende zaken niet overgaan tot overhaaste en
ondoordachte initiatieven.
05.03 Koen Bultinck (Vlaams Belang): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, beleefdheidshalve dank ik u voor uw antwoord.
Ik stel vast dat het onderzoek nog lopende is. Ik dring toch nog eens aan en
vraag of er wel degelijk overleg is geweest met de betrokken
beroepsverenigingen. Ik kan voor een deel begrijpen dat u als minister van
lopende zaken zegt dat u geen dringend wetgevend werk dienaangaande gaat doen.
Uiteindelijk is het dan aan ons om dit als parlementsleden te doen.
Het
belang van deze vraag en van heel de problematiek is toch wel zo dat op zijn
minst het maatschappelijk debat over die problematiek op gang moet komen. Er
kan toch onmogelijk aanvaard worden dat artsen in de onmogelijkheid zijn om hun
eigen medische deontologie uit te voeren, zijnde het leveren van medische hulp
aan mensen, wat uiteraard niet belemmerd mag worden. Daar moet wel degelijk een
maatschappelijk debat over ontstaan. Wij hebben als parlementsleden en als
Parlement de taak om te bekijken of er bijkomend wetgevend werk moet gebeuren.
L'incident
est clos.
La présidente: La question n° 229 de
M. Joseph Arens est reportée.
06 Vraag van mevrouw Rita De Bont aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "sterfgevallen en
medicijngebruik in de psychiatrie" (nr. 231)
06 Question de Mme Rita De Bont au ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "les décès et la
consommation de médicaments en psychiatrie" (n° 231)
06.01 Rita De Bont (Vlaams Belang): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, u hebt wellicht ook een schrijven ontvangen
van de Sarah Beweging over de toestand van onze geestelijke gezondheidszorg.
Het is
blijkbaar niet de eerste noodkreet die deze beweging de wereld instuurt. Voor
mij als nieuwkomer is het echter de eerste keer dat ik deze kreet opvang. Het
verwondert mij dat daarop vroeger nooit werd gereageerd.
Het ziet
er in de toekomst immers niet naar uit dat deze problemen, indien ze er zijn,
vanzelf zullen oplossen. Wij zullen vanmiddag onder andere een belangrijk
dossier bespreken over de mogelijke klimaatswijzigingen, er is bijvoorbeeld ook
een toegenomen werkdruk. Dat zijn allemaal factoren die wellicht een negatieve
invloed hebben op onze geestelijke gezondheid.
Volgens
de Sarah Beweging zijn er vandaag in België vijf keer meer opnames in de
psychiatrie dan het Europese gemiddelde. Er worden twee keer zoveel
psychiatrische medicijnen voorgeschreven dan dit gemiddelde. Er zijn bij ons
twee keer zoveel zelfmoorden als in de vergelijkbare buurlanden. In twee jaar
tijd zijn er in onze psychiatrische instellingen 45% meer sterfgevallen
geweest, naast een groot aantal overlijdens waarvan men de oorzaak niet kent.
Mijnheer
de minister, ik wil u daarom de volgende vragen stellen. Ten eerste, kunt u de
juistheid van deze cijfers bevestigen? Ten tweede, werd er reeds een onderzoek
ingesteld naar de mogelijke oorzaken van dit abnormale sterftecijfer en van het
buitengewoon hoog verbruik van psychiatrische medicijnen? Ten derde, werden als
gevolg van deze onderzoeken al bepaalde concrete maatregelen genomen of
aanbevelingen geformuleerd omtrent deze problematiek?
06.02 Minister Didier Donfut: Mevrouw de voorzitter, ik heb de eer het lid het volgende te
antwoorden op haar vragen inzake sterfgevallen en medicijngebruik in de
psychiatrie.
U vraagt
naar de juistheid van de cijfers die door de Sarah Beweging worden aangehaald.
Na onderzoek kan ik stellen dat de recente cijfers niet juist blijken te zijn.
Men citeert cijfers die door een gedelegeerd bestuurder van de Broeders van
Liefde werden gegeven. Blijkbaar werden deze verkeerdelijk geïnterpreteerd.
Bij
nazicht blijkt dat het recent cijfermateriaal betrekking heeft op 1998 en niet
op 2004 zoals werd aangehaald. Men kan tussen 1998 en 2003 een daling van
sterfgevallen in de psychiatrische ziekenhuizen en de psychiatrische afdelingen
van de algemene ziekenhuizen vaststellen.
Mijn
administratie heeft mij ondertussen de gegevens tot 2004 overgemaakt. De trend
geeft aan dat de daling zich voortzet. Globaal voor alle psychiatrische
ziekenhuizen en psychiatrische afdelingen van de algemene ziekenhuizen, kon men
in 1998 in totaal 682 sterfgevallen vaststellen. In 2004 werden 477
sterfgevallen vastgesteld.
En ce qui
concerne la consommation d'antidépresseurs, je ne peux non plus confirmer ces
chiffres, faute de données de comparaison précises au niveau européen. Pour les
données belges, je vous renvoie à l'enquête santé de 2004.
Les données
épidémiologiques et statistiques en matière de suicide sont également très
difficiles à collecter. Mon prédécesseur a lancé une série d'initiatives en ce
domaine: plan suicide, groupe d'études sur la collecte de données statistiques
ou encore projets pilotes dans la prévention. Il appartiendra à mon successeur
de concrétiser toutes ces actions.
06.03 Rita De Bont (Vlaams Belang): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, ik dank u voor de informatie.
Het
eerste deel van uw antwoord stemt mij alleszins optimistisch, hoewel het
belangrijk is om onze geestelijke gezondheid nauwkeurig in het oog te houden.
Ik meen
dat de cijfers uit het tweede deel van uw antwoord juist zijn. Wij gebruiken te
veel medicatie. Ik moet toegeven dat er in Vlaanderen meer medicatie dan in
Wallonië wordt gebruikt.
Misschien
zullen wij rond het onderwerp meer opzoekingswerk moeten doen. Ik dank u
niettemin voor de informatie.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
- M. Georges Gilkinet au ministre des Affaires sociales et de la
Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "la loi sur les
erreurs médicales" (n° 238)
- M. Koen Bultinck au ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique, chargé des Affaires européennes sur "l'entrée en vigueur de la
loi relative à l'indemnisation des dommages résultant de soins de santé"
(n° 248)
- Mme Sonja Becq au ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique, chargé des Affaires européennes sur "la mise en oeuvre de la loi
relative à l'indemnisation des dommages résultant de soins de santé"
(n° 303)
- de heer Georges Gilkinet aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de wet inzake de
medische fouten" (nr. 238)
- de heer Koen Bultinck aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "de inwerkingtreding van
de wet betreffende de vergoeding van schade als gevolg van medische
verzorging" (nr. 248)
- mevrouw Sonja Becq aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "de uitvoering van de wet
betreffende de vergoeding van schade als gevolg van gezondheidszorg"
(nr. 303)
07.01
Georges Gilkinet (Ecolo-Groen!): Monsieur le ministre, au mois d'avril dernier, le
Parlement fédéral a adopté une loi importante relative à l'indemnisation des
patients victimes d'erreurs médicales. Son entrée en vigueur est fixée dans la
loi au 1er janvier 2008 et nécessite l'adoption par le
gouvernement de divers arrêtés royaux d'application ainsi que la définition
d'un budget suffisant. Vu la période d'affaires courantes qui se prolonge, ni
l'un ni l'autre ne semblent pouvoir voir le jour à très court terme.
Toutes
choses restant égales par ailleurs, cela posera un double problème au 1er janvier 2008.
D'une part, le volet "indemnisation des victimes d'erreurs médicales"
de la loi ne pourra être mis en œuvre. D'autre part, ce qui me semble plus
grave du point de vue des patients, l'immunité civile des médecins serait
acquise quoi qu'il en soit. Il convient dès lors à mes yeux de postposer l'entrée
en vigueur de cette loi en fonction de l'avancement réel des travaux
nécessaires à sa pleine application, sans pour autant la jeter aux oubliettes
de l'histoire.
Par
ailleurs, j'ai lu dans "La Libre Belgique" de ce vendredi
19 octobre qu'une étude relative au coût d'application de cette loi avait été
réalisée par le centre d'expertise fédéral en soins de santé, étude dont la
publication aurait été empêchée par une administratrice dudit centre, par
ailleurs membre de notre assemblée. Une hypothèse émise par le même journal
concerne l'intention de l'intéressée et des membres de son parti de revenir sur
le compromis négocié sous la précédente législature. Malgré les imperfections
techniques de la loi et les nombreux arrêtés à prendre, il s'agirait là d'un
très mauvais signal quant aux droits des patients.
M. le
ministre peut-il me dire s'il est conscient des difficultés que représenterait
l'entrée en vigueur de la loi le 1er janvier 2008 sans ses
arrêtés d'application et s'il entre dans ses intentions de déposer en urgence
un projet de loi permettant de la différer? Des avant-projets d'arrêtés
d'application de cette loi existent-ils? Ont-ils déjà été discutés au
gouvernement? Pour quelles raisons n'ont-ils pas pu être approuvés avant le
début de la période d'affaires courantes? Ces textes, qui doivent être très
intéressants, peuvent-ils nous être transmis?
Quel montage
avait imaginé votre prédécesseur pour assurer le financement de cette loi? À
combien estimez-vous les moyens nécessaires annuellement? Avez-vous
connaissance de cette étude du centre d'expertise au sujet de cette loi et de
son coût d'application? Le cas échéant, connaissez-vous les premières
conclusions et pouvez-vous nous les présenter? Le cas échéant également,
connaissez-vous les raisons de sa non-publication et pouvez-vous nous en faire
part?
La présidente: Je vais passer la parole à
M. Bultinck en vous rappelant que le principe des questions jointes veut
qu'on évite de répéter ce que l'orateur précédent a dit et d'amener des éléments
nouveaux.
07.02 Koen Bultinck (Vlaams Belang): Mijnheer de
minister, de wet betreffende de vergoeding van schade als gevolg van medische
verzorging is uiteindelijk op het einde van de vorige legislatuur goedgekeurd.
Iedereen weet dat wij ondertussen in een lange formatieperiode zitten, waarbij
het nog niet echt duidelijk is hoe men er ooit uit zal geraken. Dat zorgt
uiteraard voor een aantal praktische problemen bij de opstart van de betrokken
wetgeving. Ik verwijs bijvoorbeeld alleen al naar heel de discussie die blijft
bestaan over de financiering van het fonds en de gegevens van het Kenniscentrum
en andere gegevens die mekaar tegenspreken.
Nieuw
element in het dossier, mijnheer de minister, is toch wel dat alle leden van
onze commissie voor de Volksgezondheid werden aangeschreven door het Nationaal
Intermutualistisch College met de vraag om een initiatief te nemen dat de
inwerkingtreding van de wet op 1 januari 2008 via KB zou moeten
mogelijk maken.
Vandaar
drie zeer concrete vragen, mijnheer de minister. Wat is uw houding als
betrokken minister met betrekking tot het al dan niet later in werking treden
van bovenvermelde wet?
Het zou
ook goed zijn in tweede orde, mijnheer de minister, mocht u ons een klaar en
duidelijke stand van zaken kunnen geven over de uitvoeringsbesluiten die nu
reeds in voorbereiding zijn.
Het zou
voor ons ook nuttig zijn mocht u ons, voor de verdere opvolging van het
dossier, dat dateert uit de vorige legislatuur, een lijstje kunnen bezorgen van
de prangende problemen. Iedereen die het dossier tijdens de vorige legislatuur
heeft gevolgd, kent een aantal van die problemen. Kunt u ons eens een exact
zicht geven op de problematiek en uw politieke houding met betrekking tot het
al dan niet uitstellen van de inwerkingtreding?
07.03 Sonja Becq (CD&V - N-VA):
Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, ik was er vorige legislatuur niet
bij, maar wij hebben allemaal het signaal gekregen, niet alleen vanuit het
Nationaal Intermutualistisch College, maar ook vanuit andere groepen die de
problematiek volgen, dat zij zich zorgen maken omdat, hoewel de wet van
toepassing is, er buiten de wet, die een kaderwet is, geen enkel
uitvoeringsbesluit klaarligt.
Ik wil
ook beklemtonen dat wij met het principe van de foutloze verzekering zeker akkoord
gaan. Het gaat echter om de uitvoering, wat antwoord moet geven op heel
concrete vragen over bijvoorbeeld de hoogte van de vergoede schade, zeker
ingeval van voorzienbare of onvoorzienbare schade.
Mijnheer
de minister, ik vind het ook een probleem dat de verwachting werd geschapen dat
schade vanaf 1 januari vergoed zou worden. Zo werd het ook in de pers
geformuleerd. Maar iedereen hier in Huis weet dat de wet er in een heel korte
tijd door gejaagd is, als ik het goed begrepen heb. Ik had graag gelezen over
voorbereidende werken, toegevoegde studies en hoorzittingen, zeker over zo’n
belangrijke problematiek. Ik vind daarover echter niets terug, wat ik jammer
vind.
Dat de
tekst zeer snel goedgekeurd werd, heeft wellicht te maken met het feit dat de
meerderheid de hoop koesterde om met alles klaar te zijn, zodat de bepalingen
tegen 1 januari van toepassing hadden kunnen zijn, niettegenstaande de
verkiezingen. Ik veronderstel dus dat zij wel inspanningen heeft geleverd voor
de verdere uitvoering. Ik kan dat evenwel niet afleiden uit de documenten die
ons ter beschikking staan. Daarom heb ik volgende vraag, die voor een deel
parallel loopt met die van de collega’s. Hoever staat het met de voorbereiding
van de uitvoeringsbesluiten? Zijn ze klaar? Hoe is een en ander gebeurd?
Is er
verder onderzoek verricht? Ik wil mij ter zake zeker aansluiten bij de
opmerkingen over de berekeningswijze van de schadevergoeding, het fonds dat
wordt samengesteld en alle andere uitvoeringsbesluiten.
Ik krijg
bovendien uiteenlopende informatie. Daarom vernam ik graag wat de juridische
gevolgen zijn van het feit dat de wet er wel is, maar dat er geen
uitvoeringsbesluiten voorhanden zijn. In hoeverre speelt dan een
aansprakelijkheid van de overheid?
07.04 Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, il s'agit
là de questions très intéressantes sur un sujet qui préoccupe d'ailleurs
l'ensemble des formations politiques.
Geachte
heren, met betrekking tot de vragen in verband met de inwerkingtreding van de
wet van 15 mei 2007 betreffende de vergoeding van schade als gevolg
van gezondheidszorg kan ik het volgende meedelen. De korte tijd tussen de
goedkeuring van de wet en de ontbinding van het Parlement heeft mijn voorganger
niet toegelaten om de koninklijke besluiten ter uitvoering van die wet te
nemen. Een aantal van de koninklijke besluiten zijn in de Ministerraad
overlegde besluiten. Op dit ogenblik zijn er geen voorontwerpen beschikbaar en
is er geen overleg in de Ministerraad van de ontslagnemende regering gebeurd.
Noch mijn voorganger of ikzelf, noch het Parlement kon voorzien dat de periode
van voorzichtige en lopende zaken langer dan zes maanden zou aanslepen.
Le
gouvernement soumettra, dans le cadre de la loi-programme, les dispositions
nécessaires en vue de postposer l'entrée en vigueur de cette loi à une date à
fixer par le Roi. Dans l'intervalle, mes services continueront à préparer ces
arrêtés royaux, de sorte qu'ils puissent être rapidement soumis au Conseil des
ministres en fonction des évolutions de la situation politique.
Le centre
d'expertise des soins de santé a effectivement déjà effectué une étude en trois
volets sur la problématique de l'indemnisation des aléas thérapeutiques. Ce que
vous appelez "le montage financier" se trouve dans la loi, à savoir
un apport de l'État sous la forme d'une dotation, une intervention de l'INAMI,
ainsi que la contribution des prestataires de soins par le biais de primes
payées aux entreprises d'assurances.
Le coût
annuel du système tel que proposé pouvait être estimé à environ 90 millions
d'euros par an. Bien évidemment, la nouvelle loi s'appliquera sur les actes
ayant eu lieu à partir de son entrée en vigueur. Le centre d'expertise avait
d'ailleurs estimé qu'un certain nombre d'années seraient nécessaires avant que
la nouvelle loi tourne à plein régime et que le coût cité précédemment soit
atteint. C'est donc une période de cinq ans qui avait été évoquée avant que
cette vitesse de croisière ne soit atteinte et il avait été estimé, par
ailleurs, que le coût de la première année serait d'environ
25 millions d'euros.
Le centre
d'expertise a en effet effectué une quatrième étude à ce propos. Cette étude
concerne la clé de répartition pour la charge d'indemnisation entre les
entreprises d'assurances et le fonds pour l'indemnisation des aléas
thérapeutiques. Vu les meilleures informations actuellement disponibles, le
centre d'expertise propose une clé de répartition de 49,7% pour les assureurs
et de 50,3% pour le fonds pour le premier exercice durant lequel le nouveau
système entre en vigueur.
Il est
proposé d'adapter cette clé de répartition le plus rapidement possible s'il
s'avère que les perspectives concernant la fréquence et le coût de
l'indemnisation des aléas thérapeutiques divergeaient trop fort des prévisions
du rapport. De cette façon, on évite un subventionnement anormal des
entreprises d'assurances par l'État ou une augmentation inappropriée des primes
à charge des dispensateurs de soins.
Cette étude
a été présentée une première fois au conseil d'administration du centre d'expertise
le 16 octobre 2007. Le calcul correct de l'impact des infections
hospitalières sous le coup de cette initiative est difficile. Les
recommandations de politique en la matière doivent à présent être précisées. On
ne changera rien aux résultats de cette étude; on prévoit que cette étude sera
validée au cours de la prochaine réunion du conseil d'administration en
décembre.
07.05
Georges Gilkinet (Ecolo-Groen!): Madame la présidente, monsieur le ministre, je suis
également nouveau dans cette assemblée, mais je ne peux m'empêcher de m'étonner
qu'on adopte une loi au mois d'avril, à deux ou trois mois des élections, sans
même en avoir préparé les arrêtés d'application. D'autant qu'il s'agit d'une
loi qui revêt une importance considérable pour les patients victimes
d'accidents médicaux, de même que pour les prestataires. Voilà qui ne me paraît
pas constituer un exemple de saine gestion donné par le gouvernement violet
sortant, qui n'est sans doute pas responsable de la durée de la formation de ce
nouveau gouvernement.
Je tiens
cependant à exprimer mon désaccord profond avec une telle manière de
fonctionner. J'espère que les arrêtés d'application, dont vous venez de
déclarer que vous travailliez à la rédaction, pourront être avancés afin de
reprendre ce travail le plus rapidement possible et de permettre à la loi
d'entrer en application.
Dans cette
attente, nous n'aurons d'autre solution que de voter le report de la mise en
application de la loi au-delà du 1er janvier 2008, en espérant
que cela n'aura pas d'autre conséquence.
07.06 Koen Bultinck (Vlaams Belang): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, ik moet u eerlijk zeggen dat het antwoord dat
u in uw hoedanigheid van minister geeft voor een ancien in de commissie voor de
Volksgezondheid een kras antwoord is. U komt hier vertellen dat uw voorganger
niet wist dat hij over een beperkte tijd zou beschikken, terwijl iedereen wist
dat de verkiezingsdatum vastlag. Ik heb vanuit de oppositie altijd op een
constructieve manier oppositie gevoerd. Ook persoonlijk had ik een goede
verstandhouding met de betrokken minister. In uw hoedanigheid van minister het
voornoemde in het Parlement komen vertellen, is echter kras. De
verkiezingsdatum lag vast. Aangezien wij vanuit de oppositie heel constructief
aan de totstandkoming van de wet hebben meegewerkt omdat het principe te
belangrijk is om een eenzijdig spelletje meerderheid tegen oppositie mee te
spelen, is uw antwoord betreurenswaardig.
Andermaal
wordt de indruk bevestigd die wij al in april 2007, namelijk dat de wet
een extra-verkiezingssnoepje was dat de minister nodig had om - jammer genoeg
op de kap van de patiënten zoals achteraf blijkt - in de verkiezingscampagne
mee te kunnen uitpakken. Dat kan toch niet de bedoeling zijn van een dergelijke
belangrijke wetgeving waarover over alle grenzen van overheid en oppositie heen
consensus bestond.
Een
tweede punt waarover ik van de ene in de andere verwondering val, is uw
feitelijke verklaring dat er nog niet eens ontwerpuitvoeringsbesluiten klaar
liggen. U bent gul en zegt dat uw departement er momenteel aan werkt. Op dit
moment echter ligt er blijkbaar niets concreets klaar op uw departement.
Eerlijk
gezegd, mijnheer de minister, dat zijn twee vaststellingen die ik moet maken en
die mij in mijn hoedanigheid van parlementslid bijna van mijn stoel doen
vallen. Ik ben in het Parlement niet aan mijn proefstuk toe, maar dat zijn toch
krasse antwoorden.
Een derde
vaststelling. We nemen er akte van dat wij in de programmawet die de huidige
regering van lopende zaken zal voorleggen, door de technische problemen zullen
worden verplicht om het uitstel van de inwerkingtreding te moeten goedkeuren.
Dat is geen manier van werken. Het is beschamend dat de regering het Parlement
op een dergelijke manier durft te behandelen met betrekking tot een principe
waarover iedereen het eens was, namelijk dat inzake de foutloze
aansprakelijkheid voor de patiënten en voor de artsen aan het andere eind van
het spectrum echt iets moest gebeuren.
07.07 Sonja Becq (CD&V - N-VA):
Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, het zal u niet verwonderen dat ook
wij uw antwoord stellig betreuren.
Op
23 maart 2007 wist de regering inderdaad dat er op
10 juni 2007 verkiezingen zouden zijn. Er was een tijdsspanne van
twee tot drie dagen tussen de indiening van het ontwerp en het moment van
bespreking in de commissie. Alle partijen hebben tijdens de bespreking
geprobeerd om op een constructieve manier mee te werken en vragen te stellen.
Ik ben
dan ook heel verrast, nu ik u hoor vertellen dat er nog niets aan
uitvoeringsbesluiten werd voorbereid.
Ik heb
niets tegen kaderwetten indien zij doordacht zijn, indien er een aantal
principes in worden vastgelegd en indien in de wet de ruimte en richting van de
uitvoering worden aangegeven. Indien de kaderwet echter een lege doos is
waarrond een grote strik wordt gemaakt en die de mensen doet geloven dat er op
1 januari 2008 geen probleem meer zal zijn, dan betreur ik de wet
enorm. U zet in dat geval de mensen op een verkeerd been, wat niet kan.
Mijnheer
de minister, ik blijf met één vraag zitten, tenzij ik u niet goed heb begrepen.
Wat zouden de gevolgen zijn, mocht de wet niet worden uitgesteld? Dat is mij
niet duidelijk, tenzij het antwoord daarop mij is ontgaan. In dat geval bied ik
u mijn excuses aan. Ik dacht echter niet een antwoord op voornoemde vraag te
hebben gekregen.
07.08
Didier Donfut, ministre: En période d'affaires courantes, je pense qu'il n'appartient
pas à un ministre de polémiquer avec le Parlement. Les interventions de ce
matin sur le sujet démontrent à quel point cette loi est importante. Comme
certains l'ont dit, tout le monde y a travaillé et nous pouvons nous en
féliciter. Ce problème était connu depuis longtemps et nous pouvons nous
réjouir que le gouvernement sortant ait pu proposer une loi au Parlement qui
l'a adoptée.
Avant de se
pencher sur les arrêtés d'application, il est clair que le gouvernement sortant
devait d'abord faire passer la loi au Parlement. Quand on fait l'inverse, on
reproche de mettre la charrue avant les bœufs et de ne pas respecter le
Parlement. Il est donc assez normal, dans le travail démocratique, qu'on fasse
d'abord passer la loi pour ensuite, en fonction des débats au Parlement, voir
comment on peut mettre en chantier les arrêtés d'application. Tout le monde sait
que mon prédécesseur n'a pas eu le temps de les mettre en place en raison des
élections. Le problème n'est pas qu'on ait voté la loi avant les élections mais
qu'effectivement, la période actuelle sans nouveau gouvernement est assez
longue. Tout le monde peut le déplorer aujourd'hui, et je ne jette la pierre à
personne.
Je pense
qu'il ne m'appartient pas, en tant que ministre en affaires courantes, de
mettre en chantier les arrêtés d'application. Il faut sans aucun doute que le
département y travaille mais il appartient au prochain gouvernement de mettre
les arrêtés en chantier. Le système existe, donc rien ne change mais nous
voulons y apporter une valeur ajoutée.
Je souhaite
que nous puissions avoir rapidement un nouveau gouvernement pour que cette
réforme, qui me semble extrêmement importante, puisse être totalement
opérationnelle. Je salue l'intérêt des membres de cette commission à son égard.
La présidente: Je voudrais ajouter que des
propositions de loi avaient été déposées par plusieurs partis, si pas tous, en
2003 et en 2004. Si on avait travaillé directement sur les propositions sans
attendre le projet du ministre – même si je sais qu'il est difficile pour les
ministres de travailler sur des propositions de parlementaires –, nous aurions
gagné du temps ainsi que de la cohérence et de la suite dans le travail. Les
rapports entre parlement et gouvernement sont parfois un peu difficiles.
Nous
attendrons donc cette loi-programme.
Het incident
is gesloten.
08 Question de M. Jean-Luc Crucke au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique, chargé des Affaires européennes sur "les mesures
prises suite à la réapparition de la rage dans notre pays" (n° 250)
08 Vraag van de heer Jean-Luc Crucke aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "de maatregelen die
werden genomen nu zich in ons land opnieuw gevallen van hondsdolheid hebben
voorgedaan" (nr. 250)
08.01
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la présidente, je ne veux pas faire le moindre lien avec la
question précédente. Ici, il s'agit bel et bien de la rage qu'on pensait
disparue de notre pays et qui réapparaît dans la commune de Beersel.
L'AFSCA
ayant confirmé ces doutes, certaines mesures ont été prises non seulement par
la commune de Beersel mais également par six communes environnantes.
Dès lors,
monsieur le ministre, j'aurais aimé connaître le détail de ces mesures et la
durée d'application de celles-ci. Seront-elles prolongées?
L'origine de
la contamination semble être l'importation illégale d'un chien provenant du
Maroc. Au point de vue statistique, peut-on affirmer qu'il s'agit d'un cas
unique en la matière et qu'il n'y a pas de craintes à avoir pour le futur? On
connaît en effet les conséquences que peut avoir cette pathologie.
Par
ailleurs, en dehors du cas statistique, peut-on estimer que la réaction des
autorités, celle de l'AFSCA en particulier, a été suffisamment rapide pour
éviter tout risque à l'avenir.
08.02
Didier Donfut, ministre: Monsieur le député, il convient de faire une distinction
entre les cas de rage indigène auxquels la Belgique a été confrontée pour la
dernière fois en 1999 et les cas de rage importée dont le cas rapporté
récemment fait partie.
Dans le
premier cas de figure, il existe une circulation active et durable du virus au
sein d'une population animale alors que, dans le second cas de figure qui est
celui qui nous occupe, il ne s'agit que d'une détection ponctuelle d'un cas de
rage isolé chez un animal bien défini. Stricto sensu, on ne peut donc pas dire
actuellement que la rage telle que nous la connaissions durant les années 90
est réapparue.
Dans les
communes concernées par le cas du chien à Beersel, les mesures suivantes ont
été mises en place.
La
vaccination antirabique des chiens et des chats est fortement conseillée. Tous
les chiens des communes concernées doivent être tenus en laisse également en
cas de promenade en dehors de leur commune; la mise en place de panneaux
d'avertissement par les communes est souhaitée. Les chats doivent, autant que possible,
être maintenus à l'intérieur.
En cas de
morsure par un chien ou un chat, il est conseillé de prendre contact avec son
médecin traitant ou son vétérinaire.
Une enquête
approfondie ayant pour but d'identifier tous les humains et animaux ayant été
en contact avec l'animal malade au cours de la période critique a été
effectuée.
La mise en
œuvre concrète des mesures sur le terrain a immédiatement suivi les constats
effectués durant l'enquête. Ces mesures ont fait l'objet d'une coordination des
différentes autorités impliquées tant au niveau de leur contenu que dans leur
gestion sur le terrain, à savoir l'AFSCA, l'Institut Pasteur, les autorités
communales, l'Institut de santé publique, le SPF Santé publique et
l'Agence flamande soins et santé.
Cette phase
de coordination a permis d'harmoniser l'information diffusée à la population et
les actions mises en place sur le terrain.
Je puis vous
confirmer que le cas de rage détecté à Beersel a bien pour origine une
importation illégale d'un chiot en provenance du Maroc. L'enquête approfondie
réalisée depuis la découverte de ce cas devrait nous permettre de déterminer
combien d'animaux ont été en contact avec le chien infecté.
À ce jour,
l'enquête a permis d'identifier 32 personnes ayant eu, à des degrés divers, des
contacts potentiellement à risque. Toutes ces personnes font l'objet d'un suivi
par l'Institut Pasteur. De plus, 18 propriétaires d'animaux détenant des chiens
ou des chats ayant également eu des contacts potentiellement à risque se sont
fait connaître auprès des services en charge de l'enquête.
Les mesures
mises en place visent à éviter toute propagation du virus dans la zone où
l'animal infecté a été découvert et devront être maintenues pendant six mois si
aucun autre cas n'était détecté, ce qui correspond à la durée maximale de la
période d'incubation de la rage. Il est bien évident que les services
sanitaires, tant de la médecine humaine que vétérinaire suivent de très près
l'évolution de ce dossier et sont disposés, à tout moment, à renforcer les
mesures d'application.
08.03
Jean-Luc Crucke (MR): Je remercie M. le ministre pour sa réponse.
Het incident
is gesloten.
09 Question de M. Jean-Marc Delizée au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "la prise en
charge du transport urgent médicalisé" (n° 264)
09 Vraag van de heer Jean-Marc Delizée aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de regeling van het
dringend medisch vervoer" (nr. 264)
09.01
Jean-Marc Delizée (PS): Madame la présidente, monsieur le ministre, je souhaite vous
interroger sur la prise en charge du transport urgent médicalisé suite à un
fait qui s'est déroulé dans ma région, cet été. Le 6 août 2007,
quatre adolescents ont été grièvement brûlés suite à un accident avec un
réchaud à gaz.
Les services
de secours ont cependant pu intervenir et leur vie a été sauvée, alors que deux
d'entre eux étaient dans un état très critique. C'est évidemment le plus
important. Cela prouve que la coordination, l'intervention en urgence, tout
cela a fonctionné normalement.
Cependant,
cette intervention a un coût. Or nous nous trouvons ici face à une situation
assez particulière. Cette question a d'ailleurs déjà suscité des débats dans ce
parlement.
Ma question
porte sur deux points.
- Comment
fonctionne la coordination, l'appel de ce transport urgent médicalisé? Il faut
savoir que des décisions sont prises dans ce cadre et que les différentes
interventions font ensuite l'objet de factures.
- Existe-t-il
des perspectives de mutualisation de ce type de risque? En effet, ce n'est pas
le cas aujourd'hui et il me semble qu'il serait opportun d'envisager de
travailler sur ce problème, qui n'est pas neuf. En tout cas, je suis prêt à m'y
atteler avec les collègues qui le souhaitent.
Suite à cet
accident, des soins ont été dispensés aux quatre grands brûlés. L'assurance
obligatoire interviendra ainsi que des assurances complémentaires en matière de
soins de santé.
Il reste le
problème du coût du transport. Il se fait qu'un hélicoptère a été dépêché
d'Allemagne, un autre du Grand-Duché de Luxembourg. Par ailleurs, il faut
savoir que rien que le coût engendré par l'intervention de la première
ambulance représente environ 7.500 euros. Malheureusement, deux enfants
appartenaient à la même famille, qui doit maintenant assumer le coût de
l'intervention de l'hélicoptère et de l'ambulance pour ses deux enfants. Vous
comprendrez qu'elle se retrouve potentiellement ruinée suite à cet accident.
En ce qui
concerne la coordination, pourriez-vous me rappeler, monsieur le ministre, qui
décide finalement du type de transport urgent médicalisé qui est dépêché sur le
lieu de l'accident? Autrement dit, quelle est l'instance qui décide?
Pouvez-vous me dire si toutes les mesures sont prises pour que le choix d'un
hélicoptère belge soit privilégié?
J'aimerais
également savoir ce qu'il en est de l'intervention de l'armée belge qui, dans
le passé, effectuait ce type de prestation pour le transport urgent par
hélicoptère: dans quels cas et sous quelles conditions? Existe-t-il encore une
telle collaboration avec l'armée?
Quelle est
l'autorité administrative et politique responsable de cette coordination? Il
est bien entendu que le principal souci des parents est de sauver les victimes,
les autres questions administratives ou financières et les conséquences
sociales viennent ensuite.
Un recours
est-il possible pour contester une facturation ultérieure s'il apparaît une
erreur quant aux décisions prises par cette cellule de coordination? En
l'occurrence, un débat a effectivement lieu sur le sujet.
Enfin,
existe-t-il en la matière des conventions particulières avec les pays voisins
– Allemagne et Grand-Duché du Luxembourg – puisque ceux-ci sont
intervenus dans le cas de cet accident?
La deuxième
partie de la question ne sera pas longue, madame la présidente, et concernera
le coût de l'aide médicale urgente et des transports spécialisés, notamment
pour les hélicoptères.
Les familles
subissant de tels drames, outre le drame humain et psychologique, vivront des
maladies qui mettront des mois, voire des années avant de s'estomper plus ou
moins, comme dans le cas des grands brûlés; elles bénéficieront donc de tout un
suivi.
Mais comment
envisager la couverture de ce type de risques? Actuellement, il n'est pas
couvert par les organismes assureurs ni par aucune assurance privée.
Existe-t-il des études sur le coût d'une mutualisation de ce type de risques?
Une telle étude a-t-elle été réalisée au niveau national vu qu'il s'agit de
situations exceptionnelles et qui induisent des coûts très onéreux pour les
victimes et les familles concernées?
Monsieur le
ministre, quelles pistes envisagez-vous quant à une mutualisation de ces
risques afin que les familles qui y sont confrontées ne se retrouvent pas
totalement dépourvues sur le plan financier, après avoir subi la gestion de
l'accident, puis ses suites médicales et psychologiques?
09.02
Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, je remercie M. Delizée pour sa
question et j'espère lui apporter une partie des réponses qu'il attend. Sa
question est cependant relativement large et complexe.
La loi de
1964 relative à l'aide médicale urgente n'intègre pas l'hélicoptère comme moyen
d'aide médicale urgente. Par contre, le préposé du système d'appel unifié peut
requérir un médecin, lequel peut se déplacer par n'importe quel moyen, dont
l'hélicoptère. C'est donc le préposé du système d'appel unifié – à qui
délégation du choix du type de moyen d'intervention à solliciter est donné par
l'appel au numéro 100 – qui requiert le médecin (article 4 de la
loi du 8 juillet 1964 relative à l'aide médicale urgente).
Dans le cas
de Matagne-la-Grande, après analyse de la problématique et bilan par
l'ambulancier le premier arrivé, le transport le plus approprié a été évalué
comme transfert vers un lit dans un "burn center". Au moment de
l'appel, il y avait trois places à Neder-over-Heembeek, deux places à Loverval
et une à Liège. Ce transport devant se faire rapidement, pour la survie et eu égard
aux douleurs du patient et de préférence sans les heurts d'un transport
routier, le centre du système d'appel unifié de Mons a pris l'initiative de
requérir un transport médicalisé héliporté.
Il existe
deux hélicoptères en Belgique faisant l'objet d'une convention avec le SPF
Santé publique, outre le Seaking de Coxyde. Bien entendu, ces véhicules peuvent
être déjà occupés. Si le besoin est urgent, le préposé peut requérir un
médecin, indépendamment de la nationalité de celui-ci. Il est donc logique qu'il
fasse appel à un système partenaire en cas de situation d'urgence.
Dans le cas
de Matagne-la-Grande, le Seaking a annoncé un délai trop long pour une
intervention d'urgence: plus de 50 minutes. Les hélicoptères médicalisés de
Bra-sur-Lienne, de l'ADAC et de "Luxembourg Air Rescue"
annonçaient un délai maximum de 40 minutes. Après bilan médical par le SMUR de
Fumay, la solution d'héliportage pour évacuation vers un "burn
center" a été validée par le médecin et exécutée par le centre d'appel
unifié de Mons. L'armée belge n'a pas de structure permanente permettant un
transport médicalisé en hélicoptère répondant aux conditions de l'aide médicale
urgente, c'est-à-dire permettant la présence du médecin, si ce n'est le Seaking
de Coxyde.
Le centre du
système d'appel unifié est responsable de la coordination des moyens
d'intervention. Pour ce qui est de son fonctionnement et de son organisation,
la discipline médicale est sous la responsabilité du ministre de la Santé
publique, l'urgence individuelle comme l'urgence collective. Lorsqu'il y a
appel au 100, le tarif applicable à tous les transports est fixé par l'arrêté
royal du 7 avril 1995 déterminant le tarif applicable au transport en ambulance
des personnes visées à l'article 1er de la loi du
8 juillet 1964 relative à l'aide médicale urgente. Ce tarif ne
correspond pas du tout au coût réel de l'hélicoptère mais il ne peut être
dépassé dans la facturation.
Nous sommes
ici face à un vide juridique concernant le destinataire de la facture réelle de
l'hélicoptère lorsque celui-ci est requis par le préposé du système d'appel
unifié.
Mon
administration travaille pour l'instant à un projet pour le financement du
transport urgent dans le cadre de l'aide médicale urgente. La piste suivie est
celle d'une mutualisation partielle des coûts. Notez toutefois qu'en raison de
la complexité d'un tel dossier, de nombreuses discussions et sans doute une
adaptation de la loi seront nécessaires. L'administration prévoit de livrer son
projet auprès de mon office ou celui de mon successeur pour janvier 2008.
09.03
Jean-Marc Delizée (PS): Madame la présidente, je remercie le ministre pour ses réponses.
Il est bien entendu que je n'attendais pas aujourd'hui la solution définitive
et optimale à ce dossier complexe et qui présente pas mal d'incidences. Il est
sûr que ce n'est pas en période d'affaires courantes que ce genre de dossier
peut être réglé. Nous attendrons la constitution d'un gouvernement pour pouvoir
revenir sur le sujet.
Monsieur le
ministre, vous nous dites qu'il y a un vide juridique et je crois que cela fait
partie de notre travail d'essayer de le combler. Vous avez indiqué qu'une piste
visant à une mutualisation partielle était suivie. Je propose donc de revenir
sur ce dossier au cours de cette législature, lorsque le gouvernement sera
formé et pourra apporter des solutions sur le long terme.
L'incident
est clos.
10 Vraag van mevrouw Sabien Lahaye-Battheu aan de minister van Sociale
Zaken en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken over "de problemen met
de dienst 100 in Mesen" (nr. 69)
10 Question de Mme Sabien Lahaye-Battheu au ministre des Affaires
sociales et de la Santé publique, chargé des Affaires européennes sur "les
problèmes relatifs au service 100 à Messines" (n° 69)
10.01 Sabien Lahaye-Battheu (Open Vld): Mevrouw de
voorzitter, mijnheer de minister, mijn vraag gaat over de problemen met de
dienst 100 in Mesen. Die problemen slepen al een hele tijd aan. Het
probleem is dat het de diensten uit Ploegsteert zijn die voor interventies naar
Mesen gaan.
De interventies zorgen voor de nodige frustraties bij de mensen,
aangezien de ambulanciers meestal enkel Frans spreken en de communicatie met de
Nederlandstalige slachtoffers daardoor zeer moeilijk verloopt.
De
burgemeester van Mesen heeft dat probleem schriftelijk zowel aan de gouverneur
als aan de toenmalige minister van Sociale Zaken gemeld, maar volgens mijn
berichten heeft hij tot op vandaag nog altijd geen antwoord gekregen, van geen
van beiden.
Om
praktische redenen stelt Mesen voor om bediend te worden door de ambulance van
Nieuwkerke, waar bijna iedereen tweetalig is en dat juist even ver ligt als
Ploegsteert.
Mijnheer
de minister, ik heb dan ook de volgende concrete vragen.
Bent u op
de hoogte van de problemen met de dienst 100 in Mesen? Wat is uw reactie
daarop?
Volgt u
het standpunt om Mesen te laten bedienen door de ambulance van Nieuwkerke?
Wat zult
u precies doen in dat dossier?
10.02 Minister Didier Donfut: Mevrouw Lahaye-Battheu, dank u voor deze
vraag. Het probleem waar u naar verwijst, is gekend door mijn administratie en
wordt reeds lang behandeld door de Federale Gezondheidsinspectie. De specifieke
situatie van de werking van de dringende geneeskundige hulpverlening op een
grondgebied moet worden geregeld binnen de provinciale commissie voor de
dringende geneeskundige hulpverlening. Zij behoort dus tot de bevoegdheid van
de provinciegouverneur en volgens mij slaat u een stap over indien u zich
rechtstreeks wendt tot de federale minister van Volksgezondheid, want zo geeft
u het overleg op het terrein geen kans.
Desalniettemin,
wil ik u meedelen dat de bevoegde directeur-generaal van de FOD Volksgezondheid
op 10 augustus van dit jaar persoonlijk op bezoek geweest is in Heuvelland
om zich van de toestand in de regio te vergewissen.
Er weze
aan herinnerd dat het probleem ontstond uit de aanwezigheid van een
intermediaire dispatching bij de brandweer van Moeskroen-Ploegsteert, die op
initiatief van dat korps afweek van het principe van het dichtstbijzijnde geschikte
hulpmiddel wanneer Ploegsteert niet beschikbaar was. Daaraan werd inmiddels
verholpen door de Gezondheidsinspectie. Het is overigens helemaal niet in
overeenstemming met de wet om voor de ambulancediensten vaste sectoren af te
bakenen. Het dichtstbijzijnde geschikte hulpmiddel moet immers worden ingezet,
daar voor dringende geneeskundige hulpverlening elke seconde telt en daar die
veel belangrijker is dan de taalkundige bekwaamheid van de bemanning. Het leven
van een patiënt mag nooit in gevaar worden gebracht door te kiezen voor een
verder verwijderd hulpmiddel.
Je vous
renvoie également à la nouvelle organisation de la sécurité civile, qui vient
d'adopter le même principe. Toutefois, les mesures ont été prises à la
programmation de l'outil de dispatching pour favoriser l'emploi des moyens
linguistiquement adéquats lorsque le risque médical reste acceptable.
En
conclusion, toutes les mesures nécessaires et possibles ont été prises par
notre administration dans l'intérêt des patients.
10.03 Sabien Lahaye-Battheu (Open Vld): Dank u wel, ik heb
geen repliek.
L'incident
est clos.
11 Vraag van de heer Michel Doomst aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de ophokplicht voor pluimvee"
(nr. 320)
11 Question de M. Michel Doomst au ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "le confinement
des volailles" (n° 320)
11.01 Michel Doomst (CD&V - N-VA):
Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, in heel gevoelige gebieden, meer
bepaald de gebieden die nu nog afgebakend zijn en waarin of waarrond heel veel
wilde vogels voorkomen, zoals het Zwin, moet het pluimvee nog opgehokt blijven
uit verdedigbare bioveiligheidsoverwegingen. Tegen deze maatregel kan men dus
moeilijk bezwaar hebben. Ondertussen moeten de dieren in de betrokken bedrijven
al meer dan een jaar opgehokt blijven.
Dat
brengt een aantal problemen met zich mee. Enerzijds kan men hierdoor namelijk
geen efficiënt gebruikmaken van een heel goed afgebakende en omheinde ruimte
waarin voor die dieren is voorzien. Anderzijds betekent het, bijvoorbeeld heel
specifiek voor mensen en bedrijven die de eierenproductie moeten bewaken, dat
de vrije uitloop niet meer kan en dat bepaalde eieren, bijvoorbeeld van kippen
die langer dan 12 weken zijn opgehokt, niet meer verkocht kunnen worden volgens
de volle kwaliteitsnormen. De concrete gevolgen voor die bedrijven zijn
natuurlijk heel hoge kosten en een veel lagere opbrengst.
Mijnheer
de minister, in welke mate zullen de genomen maatregelen ook in de toekomst
worden bestendigd? Kunnen de bedrijven voor de lagere inkomsten en de hogere
uitgaven gecompenseerd worden?
11.02 Minister Didier Donfut: Mevrouw de voorzitter, de toekenning van
schadeloosstelling door eventuele economische verliezen is een regionale
materie, ook deze die voortvloeien uit de afschermmaatregelen die worden
toegepast in samenhang met de preventie van vogelgriep. Ik stel dan ook voor om
met de bevoegde regionale ministers contact op te nemen om na te gaan of in dit
dossier in schadeloosstelling is voorzien.
Au vu de la
situation épidémiologique en matière d'influenza aviaire dans le monde et
particulièrement en Europe, il est peu probable que la stratégie de prévention
soit modifiée à court terme.
En effet,
des cas et des foyers d'influenza aviaire ont encore été identifiés au cours
des mois d'août et de septembre en France et en Allemagne et, encore récemment,
en Angleterre.
En outre, je
rappelle que l'application de mesures de biosécurité, telles que le confinement
des volailles, est prévue par la réglementation européenne, plus
particulièrement la décision 2005/734 de la Commission européenne.
Lors de
l'élaboration de la stratégie de prévention et de lutte contre l'influenza
aviaire au printemps 2006, l'Agence avait signalé au secteur que les mesures
préventives seraient probablement d'application à très long terme et qu'il
était, dès lors, conseillé aux éleveurs situés dans les zones naturelles
sensibles de prévoir le matériel et l'adaptation de leurs infrastructures
nécessaires à un confinement permanent.
11.03 Michel Doomst (CD&V - N-VA):
Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, ik neem toch aan dat men contact
zal blijven houden met de sector. Ik hoor immers vanuit de sector dat dit voor
ernstige problemen zorgt. Ik richt mij ook tot de gewestelijke
verantwoordelijke en hoop dat wij dit in goede samenhang kunnen blijven
behouden.
L'incident
est clos.
12 Vraag van de heer Michel Doomst aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de remgeldvermindering
voor het eerste consult in het kalenderjaar bij specialisten"
(nr. 321)
12 Question de M. Michel Doomst au ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "la diminution du
ticket modérateur pour la première consultation chez le médecin spécialiste
dans le courant de l'année calendrier" (n° 321)
12.01 Michel Doomst (CD&V - N-VA):
Mevrouw de voorzitter, mijnheer de minister, sinds 1 februari betalen
patiënten minder remgeld voor een raadpleging bij een specialist indien zij
worden doorverwezen door hun huisarts, natuurlijk op voorwaarde dat zij een
globaal medisch dossier hebben.
Die
remgeldvermindering van vijf euro geldt wel alleen voor de eerste raadpleging
in het kalenderjaar en per specialisme. De lijst omvat 17 uiteenlopende
specialismen, van kindergeneeskunde tot endocrinologie. Na een evaluatie van
vijf maanden blijkt dat er een aantal koplopers zijn op het vlak van
terugbetaling, bijvoorbeeld cardiologie en neurologie. Een aantal andere
specialismen bengelen aan de staart, zoals gynaecologie, psychiatrie en
pediatrie. Een specialisme als orthopedie – om een voorbeeld te noemen –
behoort echter niet tot de lijst, terwijl er blijkbaar toch vaak orthopedische
problemen worden vastgesteld. Veel patiënten blijken van de beperkingen op de
lijst niet op de hoogte te zijn, waardoor ze eerst naar de huisarts gaan en
vervolgens naar de specialist, wat voor de betrokkenen vrij serieuze meerkosten
met zich brengt.
Ik had
graag aan de minister willen vragen of er al een evaluatie van de voorziene
lijst van specialismen in het vooruitzicht kan worden gesteld.
Ik wou
ook graag weten of het de bedoeling is dat deze lijst, die op dit ogenblik
beperkt is, in de toekomst zal worden uitgebreid.
Ten
derde, waarop berusten momenteel de criteria voor de specialismen om al dan
niet in de lijst te worden opgenomen?
12.02 Minister Didier Donfut: Mevrouw de voorzitter, de vraagstelling van het geachte lid gaat over
de toepassing van het systeem van zachte echelonnering waarvan de regeling
momenteel is neergelegd in het koninklijk besluit van 26 november 2006,
gepubliceerd in het Belgisch Staatsblad van 15 december 2006. De regeling
is van kracht sinds 1 februari 2007.
Bij het
opmaken van de lijst waarvoor de regeling geldt, werd prioriteit gegeven aan de
specialismen met een belangrijke diagnostische activiteit. Een evaluatie van de
lijst van specialismen waarvoor bij de eerste consultatie in het kalenderjaar
een remgeldvermindering wordt toegestaan hoort deel uit te maken van een
globale evaluatie die als dusdanig op het beleidsniveau nog niet heeft
plaatsgevonden.
Wel is
intussen uit cijfermateriaal van de verzekeringsinstellingen gebleken dat het
systeem een geringe toepassingsgraad kent. Als hoofdoorzaak daarvan wordt de
administratieve complexiteit van het systeem aangehaald.
Je voudrais
cependant éviter de revenir trop rapidement sur un système d'échelonnement soft
qui a été souhaité par de nombreux acteurs du système de soins de santé et qui
est en vigueur depuis quelques mois seulement. Il convient aussi d'intégrer
cette donnée de temps dans l'évaluation.
En outre, il
existe d'autres modes de collaboration prévus entre médecins spécialistes et
généralistes qui peuvent contribuer à mieux structurer l'offre médicale,
notamment la réalisation du projet de trajet de soins, comme prévu au
point 7 de l'accord national médico-mutualiste. Ce projet est
essentiellement basé sur la collaboration entre les médecins généralistes et
les médecins spécialistes.
Le groupe de
travail de la Commission nationale médico-mutualiste prépare en effet une
proposition intégrée qui part notamment du principe selon lequel les patients
qui s'inscrivent à un trajet de soins (dans une première phase, les patients
diabétiques de type II ou les patients souffrant d'insuffisance rénale)
bénéficieront d'une diminution du ticket modérateur lors d'une consultation
chez le médecin spécialiste par analogie avec le système de l'échelonnement
soft.
Ce groupe de
travail examine à présent la possibilité de concrétiser ce principe, s'il y a
lieu d'accorder également cet avantage aux patients diabétiques qui ne tombent
pas dans le groupe cible des trajets de soins et si cet avantage pourrait
valoir pour toutes les spécialités, alors que la limitation à une diminution du
ticket modérateur par an et par spécialité pourrait être supprimée.
Les
propositions en matière de diminution du ticket modérateur chez le médecin
spécialiste feront partie intégrante d'un projet plus large et cohérent relatif
au trajet de soins. Outre une rémunération correcte des médecins généralistes
et des médecins spécialistes, des mesures favorisant la collaboration et une
communication efficace entre tous les dispensateurs de soins, qui assistent les
patients dans leur trajet de soins, ce projet comportera également un avantage
au niveau du ticket modérateur pour une consultation chez le médecin
généraliste.
12.03 Michel Doomst (CD&V - N-VA):
Mijnheer de minister, ik ben blij dat u toch in het vooruitzicht stelt dat men,
aangezien men zelf heeft vastgesteld dat de manier van werken administratief
vrij complex is, vrij snel tot een evaluatie zal overgaan. Sommigen zeggen dat
er nog beter moet worden geïnformeerd. Het heeft waarschijnlijk echter geen zin
om de inspanning om beter te informeren op te voeren zolang de evaluatie niet
heeft plaatsgevonden. Ik hoop dat die evaluatie in elk geval vrij snel zal
kunnen gebeuren.
Het incident
is gesloten.
13 Question de Mme Véronique Salvi au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "l'obligation
des logopèdes à s'informatiser" (n° 325)
13 Vraag van mevrouw Véronique Salvi aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid, belast met Europese Zaken, over "de verplichting voor
de logopedisten om hun dossiers te computeriseren" (nr. 325)
13.01
Véronique Salvi (cdH): Madame la présidente, monsieur le ministre, à l'instar des kinésithérapeutes
et des infirmières, les logopèdes eux aussi devraient, sous peu, être
légalement obligés de s'équiper d'un matériel informatique coûteux, dans le but
de tenir leur registre légal des présences de leurs patients aux séances de
rééducation logopédique.
Ce registre
informatique serait sauvegardé soit par gravure du CD, soit au travers d'un
logiciel agréé par l'INAMI.
Cela
implique évidemment l'achat d'un ordinateur, du ou de logiciels agréés, le
paiement régulier des mises à jour récurrentes et du petit matériel annexe (CD,
clés USB, etc.).
Par le
passé, l'INAMI est intervenu lorsque les kinésithérapeutes et les infirmières
ont été confrontés à cette même obligation légale. Ces professionnels reçoivent
d'ailleurs toujours une aide récurrente lors des mises à jour du logiciel
nécessaire à la tenue du registre.
Les
logopèdes, qui sont les moins nantis du système, craignent de devoir engager
les frais énoncés ci-dessus sur fonds propres et ce, sans aucune aide
financière de la part de l'INAMI ou de tout autre pouvoir public.
L'injustice
serait alors - vous le comprendrez – manifeste.
Monsieur le
ministre, pourriez-vous éclairer ces professionnels sur les intentions de
l'INAMI quant à l'aide financière qui leur serait apportée en matière d'équipement
hardware et software en vue de la tenue de leur registre légal des présences de
leurs patients aux séances de rééducation logopédique? Le choix du software
sera-t-il négocié avec les représentants de la profession en logomut ou
sera-t-il imposé par l'autorité?
Je vous
remercie.
13.02 Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, en réponse
à la question de l'honorable membre, je peux communiquer ce qui suit.
Je voudrais
d'abord attirer l'attention sur le fait que l'obligation de tenir un registre de
prestations a été abrogée tant pour les logopèdes que pour les praticiens de
l'art infirmier et les kinésithérapeutes par la loi du
7 décembre 2005 abrogeant l'article 76 alinéa 1er et
l'article 168 alinéa 6 de la loi relative à l'assurance obligatoire soins de
santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994.
Cette même
loi précise par ailleurs que seront déterminées par arrêté royal, après
concertation avec le secteur des professions concernées, les données devant
être conservées sur support électronique. Le but n'est pas de conserver les
mêmes données sur un nouveau support et dès lors de remplacer le support papier
par un support électronique mais bien de préciser clairement de quelles données
a besoin l'INAMI pour effectuer un contrôle efficace.
Après
concertation avec les représentants des professions de la santé concernées,
l'arrêté royal du 10 novembre 2006 a précisé que les données à
conserver concernent les dates auxquelles les prestations sont effectuées, les
nom et prénom des bénéficiaires et la nature des prestations dispensées.
Afin
d'offrir aux différents secteurs le temps de se conformer à ces nouvelles
dispositions, mon prédécesseur, le ministre Rudy Demotte, a amendé cet arrêté
en vue de conférer au Roi le pouvoir d'en fixer la date d'entrée en vigueur. Il
s'agit de l'arrêté royal du 21 décembre 2006. Cette date n'a pas
encore été fixée à l'heure actuelle. En effet, en ce qui concerne les
interventions financières pour l'utilisation de matériel informatique, la
commission de convention entre logopèdes et organismes assureurs siégeant au
sein de l'INAMI a fixé à 3.239.200 euros les besoins nouveaux à titre
d'incitants financiers, en vue de l'utilisation de logiciels homologués. Ce
budget n'a cependant pas été considéré, tenant compte des recommandations du
gouvernement, comme mesure prioritaire et urgente pour assurer la continuité de
la politique des soins de santé et la sécurité tarifaire des patients en vue de
la fixation du budget 2008.
13.03 Véronique Salvi (cdH): Madame la présidente, monsieur le
ministre, l'obligation a effectivement été abrogée au niveau de la tenue sur
papier. Mais au niveau de la sauvegarde informatique, comme vous l'avez
confirmé, il faut conserver toute une série de prestations et de noms, de
prénoms, etc. Vous comprendrez aisément que tout cela a un coût et même si
aujourd'hui, il y a un problème de budget, à partir du moment où, pour une
série de professions, l'INAMI intervient au niveau des supports, je pense qu'il
serait tout à fait logique que pour les logopèdes, il puisse aussi y avoir une
intervention. Ma question est donc de savoir si, demain, ces professions seront
prises en compte. Car, cette obligation est légale; ce n'est pas quelque chose
qu'ils ont demandé mais qu'on leur a imposé.
13.04
Didier Donfut, ministre: Madame la présidente, je voudrais apporter quelques
précisions supplémentaires. Tout d'abord, je transmettrai une copie de ma
réponse à Mme Salvi.
Aujourd'hui,
rien n'est d'application; que ce soit la conservation des noms et prénoms ou le
type de prestations données. Une concertation est à l'heure actuelle en cours
avec le secteur et une date d'entrée en vigueur doit encore être déterminée. Il
est vrai que l'on réfléchit à un système, peut-être via des primes, pour
accompagner ou encourager le secteur. Mais au stade actuel, la réponse est
claire et j'en transmets une copie à Mme Salvi.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
La présidente: Je vous remercie tous et
toutes d'avoir posé les questions et donné les réponses en respectant les temps
de parole impartis.
La réunion
publique de commission est levée à 11.58 heures.
De openbare
commissievergadering wordt gesloten om 11.58 uur.