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C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC
COMPTE RENDU ANALYTIQUE TRADUIT
DES INTERVENTIONS
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET
VERTAALD BEKNOPT VERSLAG
VAN DE TOESPRAKEN
C
OMMISSION DES
R
ELATIONS EXTÉRIEURES
C
OMMISSIE VOOR DE
B
UITENLANDSE
B
ETREKKINGEN
mercredi
woensdag
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16-02-2005
Après-midi
Namiddag
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cdH
centre démocrate Humaniste
CD&V
Christen-Democratisch en Vlaams
ECOLO
Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
FN
Front National
MR
Mouvement réformateur
N-VA
Nieuw-Vlaamse Alliantie
PS
Parti socialiste
sp.a-spirit
Socialistische Partij Anders ­ Sociaal progressief internationaal, regionalistisch integraal democratisch toekomstgericht
Vlaams Belang
Vlaams Belang
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
Abréviations dans la numérotation des publications :
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
DOC 51 0000/000 Document parlementaire de la 51e législature, suivi du n° de
base et du n° consécutif
DOC 51 0000/000
Parlementair stuk van de 51e zittingsperiode + basisnummer en
volgnummer
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Questions et Réponses écrites
QRVA
Schriftelijke Vragen en Antwoorden
CRIV
version provisoire du Compte Rendu Intégral (couverture verte) CRIV
voorlopige versie van het Integraal Verslag (groene kaft)
CRABV
Compte Rendu Analytique (couverture bleue)
CRABV
Beknopt Verslag (blauwe kaft)
CRIV
Compte Rendu Intégral, avec, à gauche, le compte rendu
intégral définitif et, à droite, le compte rendu analytique traduit
des interventions (avec les annexes)
(PLEN: couverture blanche; COM: couverture saumon)
CRIV
Integraal Verslag, met links het definitieve integraal verslag en
rechts het vertaalde beknopt verslag van de toespraken (met
de bijlagen)
(PLEN: witte kaft; COM: zalmkleurige kaft)
PLEN
séance plénière
PLEN
plenum
COM
réunion de commission
COM
commissievergadering
MOT
motions déposées en conclusion d'interpellations (papier beige) MOT
moties tot besluit van interpellaties (beigekleurig papier)
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SOMMAIRE
INHOUD
Question de Mme Josée Lejeune au ministre de
la Coopération au Développement sur
"l'ambassadeur belge du sida" (n° 5314)
1
Vraag van mevrouw Josée Lejeune aan de
minister van Ontwikkelingssamenwerking over "de
Belgische aids-ambassadeur" (nr. 5314)
1
Orateurs: Josée Lejeune, Armand De
Decker
, ministre de la Coopération au
Développement
Sprekers: Josée Lejeune, Armand De
Decker
, minister van
Ontwikkelingssamenwerking
Question de M. Claude Marinower au ministre de
la Coopération au Développement sur
"l'information diffusée par les médias subsidiés"
(n° 5321)
4
Vraag van de heer Claude Marinower aan de
minister van Ontwikkelingssamenwerking over "de
berichtgeving van gesubsidieerde media"
(nr. 5321)
4
Orateurs: Claude Marinower, Armand De
Decker
, ministre de la Coopération au
Développement
Sprekers: Claude Marinower, Armand De
Decker
, minister van
Ontwikkelingssamenwerking
Question de M. François-Xavier de Donnea au
ministre de la Coopération au Développement sur
"son récent voyage en Afrique centrale" (n° 5417)
7
Vraag van de heer François-Xavier de Donnea
aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking
over "zijn recente reis naar Centraal-Afrika"
(nr. 5417)
7
Orateurs: François-Xavier de Donnea,
Armand De Decker
, ministre de la
Coopération au Développement
Sprekers: François-Xavier de Donnea,
Armand De Decker
, minister van
Ontwikkelingssamenwerking
Question de M. Guido Tastenhoye au ministre de
la Coopération au Développement sur "la
proposition du ministre de l'Intérieur visant à lier la
coopération au développement à l'obligation de
réadmission des demandeurs d'asile déboutés"
(n° 5481)
12
Vraag van de heer Guido Tastenhoye aan de
minister van Ontwikkelingssamenwerking over
"het voorstel van de minister van Binnenlandse
Zaken om ontwikkelingssamenwerking te
koppelen aan de terugnameplicht van
uitgeprocedeerde asielzoekers" (nr. 5481)
12
Orateurs: Guido Tastenhoye, Armand De
Decker
, ministre de la Coopération au
Développement
Sprekers: Guido Tastenhoye, Armand De
Decker
, minister van
Ontwikkelingssamenwerking
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1
COMMISSION DES RELATIONS
EXTERIEURES
COMMISSIE VOOR DE
BUITENLANDSE BETREKKINGEN
du
MERCREDI
16
FEVRIER
2005
Après-midi
______
van
WOENSDAG
16
FEBRUARI
2005
Namiddag
______

La séance est ouverte à 16.25 heures par M. François-Xavier de Donnea, président.
De vergadering wordt geopend om 16.25 uur door de heer François-Xavier de Donnea, voorzitter.
01 Question de Mme Josée Lejeune au ministre de la Coopération au Développement sur
"l'ambassadeur belge du sida" (n° 5314)
01 Vraag van mevrouw Josée Lejeune aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking over "de
Belgische aids-ambassadeur" (nr. 5314)
01.01 Josée Lejeune (MR): Monsieur le président, monsieur le
ministre, en juin 2004, votre prédécesseur a annoncé que notre pays
devenait le quatrième, après la France, la Suède et les Pays-Bas, à
nommer un ambassadeur du sida.

La santé et plus particulièrement la lutte contre ce fléau planétaire
reste une de vos priorités. Les différentes missions de cet
ambassadeur ou ambassadrice du sida étaient reprises comme suit.

Sa première tâche consiste à promouvoir l'intégration de la lutte
contre le sida au sein des travaux des services publics et notamment
au sein des départements du Développement international, des
Affaires étrangères, du Commerce extérieur, des Finances, de la
Banque Mondiale, du FMI, de l'Enseignement et de la Santé.

Cet ambassadeur est également responsable de la coordination afin
d'assurer la cohérence des positions adoptées par notre pays en
matière de lutte contre le sida, au sein des forums internationaux.

Sa troisième fonction est de devenir le pivot du réseau de la lutte
contre le sida dans notre pays en entretenant des contacts étroits au
sein de chacune des instances concernées. Dans ce cadre,
l'ambassadeur, appelé ambassadeur sida, représente la force motrice
au sein de la plate-forme sida que la Coopération au développement
a créée.

Enfin, l'ambassadeur sida est censé représenter notre pays au niveau
international et entretenir des contacts étroits avec ses collègues
ambassadeurs venant d'autres pays, ainsi qu'avec toutes les autorités
concernées par le rétrovirus HIV sur la scène internationale.

Je me permets de vous interroger, monsieur le ministre, sept mois
après la création de ce poste, sur les résultats de cette nomination. Je
voudrais poser quelques questions.

1. Les résultats sont-ils à la hauteur des motivations évoquées en juin
01.01 Josée Lejeune (MR): In
juni 2004 kondigde uw voorganger
aan dat na Frankrijk, Zweden en
Nederland nu ook België een aids-
ambassadeur zou krijgen. Die zou
ervoor zorgen dat de
overheidsdiensten bij de strijd
tegen aids worden betrokken en
dat België binnen internationale
fora een samenhangend
standpunt over die strijd inneemt.
Hij zou tevens het aidsplatform
aanzwengelen dat door
Ontwikkelingssamenwerking werd
opgericht.

De aids-ambassadeur wordt ook
geacht ons land op internationaal
niveau te vertegenwoordigen.

Beantwoorden de resultaten aan
de in juni 2004 naar voren
gebrachte argumenten? Werd een
evaluatieverslag opgemaakt?
Welk budget werd voor die
opdracht van vier jaar
uitgetrokken? Getuigen de door
België ingenomen standpunten
van een grotere coherentie? Hoe
vaak zijn er contacten geweest
met de Belgische instanties en
welke vorm hebben die contacten
aangenomen?

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de l'année dernière?

2. Votre département a-t-il tiré les premières conclusions relatives à la
création de ce poste?

3. Un rapport d'évaluation sur le travail réalisé par cet ambassadeur
belge du sida a-t-il été réalisé? Dans l'affirmative, pourriez-vous
communiquer les résultats de ce rapport?

4. Quel budget la Coopération au développement a-t-elle consacré à
cette mission de quatre années?

5. A-t-on pu conclure à une plus grande cohérence des positions
adoptées par la Belgique en matière de lutte contre le sida au sein
des forums internationaux?

6. À quelle fréquence et sous quelle forme les contacts avec toutes
les instances du pays impliquées dans la lutte contre le sida (les
institutions de recherche, les universités, l'industrie pharmaceutique
ainsi que le monde associatif) ont-ils eu lieu?
01.02 Armand De Decker, ministre: Monsieur le président, merci,
chère collègue, de votre question.

Comme celle-ci le démontre, la Belgique s'efforce de suivre de près la
problématique mondiale du sida dans toute sa gravité et sa
complexité croissante. Notre pays a donc mis au point une politique
étrangère de coopération cohérente en la matière qui accorde une
attention particulière aux problèmes qui frappent tant les pays en
développement que les pays en transition, en Europe de l'Est et en
Asie centrale. Cette politique requiert une coopération multisectorielle.

L'ambassadeur sida - Mme Gustin - a été désigné en juin 2004 et a
reçu une mission qui s'intègre dans cette politique générale de lutte
contre le sida. Cette mission s'articule autour des actions suivantes:
- assurer la cohérence des positions défendues par la Belgique en
matière de VIH/sida au sein des enceintes internationales. A cet effet,
l'ambassadeur sida peut faire appel aux mécanismes existants de
coordination du ministère des Affaires étrangères.
- représenter la Belgique au niveau international et contribuer à la
prise de décisions grâce à des contacts étroits avec les
ambassadeurs sida des autres pays, avec les Etats membres de
l'Union européenne, avec l'ONU-Sida et ses organisations de co-
parrainage, ainsi qu'avec d'autres initiatives en la matière.
- encourager une meilleure intégration de la lutte internationale contre
le VIH/sida dans les domaines politiques suivants: coopération au
développement, affaires étrangères, commerce extérieur, finances,
enseignement, santé publique, affaires intérieures, justice, et aider à
mettre sur pied un réseau pour la coordination des autorités publiques
compétentes.
- entretenir des contacts étroits avec les instances actives en
Belgique dans le domaine de la lutte contre le sida, y compris la
coopération technique belge (CTB), l'APEFE, le VVOB, les institutions
de recherches, les universités, l'industrie pharmaceutique et le monde
associatif, les ONG, les syndicats et autres associations.
- recueillir les avis émanant de la plate-forme sida qui rassemble les
représentants des autorités fédérales, des autorités des entités
fédérées, de la CTB et des institutions scientifiques, du secteur privé
01.02 Minister Armand De
Decker: België spant zich in om
deze problematiek op de voet te
volgen. Mevrouw Gustin, die in juni
2004 tot aids-ambassadeur werd
aangesteld, heeft een opdracht
gekregen die in het verlengde ligt
van het algemeen beleid met het
oog op de bestrijding van aids.
Mevrouw Gustin moet voor de
coherentie van de door België
ingenomen standpunten zorgen,
ons land op internationaal vlak
vertegenwoordigen, een betere
integratie van de internationale
strijd tegen HIV/aids
aanmoedigen, nauwe banden
onderhouden met de instanties
die in ons land op dat gebied actief
zijn, de van het aids-platform
uitgaande adviezen verzamelen en
bijdragen tot een sensibilisering
van de Belgische bevolking voor
aids als wereldprobleem.

De aids-ambassadeur, mevrouw
Gustin, heeft haar ambt
opgenomen in september 2004.
Volgens mij is het bijgevolg nog te
vroeg om nu haar activiteiten in
hun geheel te evalueren en hieruit
conclusies te trekken.
De aids-ambassadeur werkt in
Genève en heeft snel contacten
kunnen aanknopen met de
organisaties en agentschappen
van de VN. Door al onze
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et de la société civile. La plate-forme entend contribuer à une
meilleure collaboration entre tous les acteurs concernés par la lutte
contre le sida et à l'échange d'idées et d'expertises.
- contribuer - c'est très important - à sensibiliser la population belge à
la problématique mondiale du sida.

L'ambassadeur sida - Mme Gustin - a pris ses fonctions, en
septembre dernier, à Genève. Compte tenu du fait que ce poste était
nouveau, un certain laps de temps était nécessaire pour le rendre
opérationnel. Il me paraît donc un peu prématuré d'effectuer, à ce
stade, une évaluation complète sur ses activités et de tirer des
conclusions à cet égard. Cela ne pourra se faire que plus tard dans
l'année.

Etant basé à Genève, l'ambassadeur sida a eu l'occasion de
développer rapidement des contacts avec les organisations et
agences de l'ONU qui y sont installés (l'Organisation mondiale de la
santé, l'ONU-sida, le Fonds mondial pour la lutte contre le sida). Le
fait d'avoir désormais un point focal pour toutes nos initiatives et
actions contre le sida à Genève a pour objectif de renforcer la
cohérence de notre politique à cet égard sur le plan international.

Par ailleurs, l'ambassadeur sida s'efforce de développer ses contacts
en Belgique où elle est revenue, jusqu'à présent, environ tous les
deux mois, pour entamer un dialogue avec les milieux scientifiques et
associatifs, mais aussi pour participer à des séminaires et
conférences.

Des contacts avec le secteur privé sont également programmés dans
un proche avenir. Dans l'évaluation qui devra être faite ultérieurement,
il faudra néanmoins se demander si, en fonction des priorités fixées, il
ne serait pas préférable que l'ambassadeur sida soit basé en
Belgique pour renforcer ses liens avec la société civile.

À ce sujet, j'ai rencontré Mme Gustin aujourd'hui même. Nous avons
parlé très ouvertement de cet aspect des choses et je n'ai pas encore
fait ma philosophie sur l'opportunité qu'il y aurait de la relocaliser à
Bruxelles. Je pense que son contact permanent avec les institutions
des Nations unies de Genève est fort important.

À votre dernière question, je répondrai qu'aucun budget spécifique n'a
été déterminé jusqu'à présent pour le fonctionnement de
l'ambassadeur sida qui, sur le plan administratif, est un agent de la
carrière extérieur au ministère des Affaires étrangères, adjoint à notre
délégation auprès des Nations unies à Genève. Il est prévu de lui
accorder un budget autonome pour ses frais de mission de façon à lui
permettre d'effectuer ses déplacements dans des conditions plus
souples.

J'ai le sentiment que Mme Gustin effectue son travail avec
énormément de conviction, de sérieux, de rigueur. Malgré tout, il est
peut-être un peu tôt, après quelques mois seulement puisqu'elle est
arrivée en septembre-octobre, pour faire un bilan. Je crois que c'est
en tout cas une bonne initiative du gouvernement précédent d'avoir
pris cette décision de créer ce poste comme d'autres pays l'ont fait,
notamment la France que vous avez citée.

Cela permet aussi d'avoir une action transversale et de sensibiliser
initiatieven en acties voor de aids-
bestrijding in Genève te
concentreren willen we ons
internationaal aids-beleid meer
coherentie geven.

Voorts tracht de aids-
ambassadeur in België contacten
te leggen met de
wetenschappelijke middens en het
verenigingsleven. Zij neemt ook
deel aan seminaries en colloquia.

Ook worden er contacten gepland
met de privé-sector.
Bij de eerste evaluatie dient men
zich af te vragen of het op grond
van de vastgelegde prioriteiten niet
beter zou zijn dat onze aids-
ambassadeur zich weer in België
zou vestigen om het contact met
het middenveld te versterken.
Anderzijds is alleen voorzien in
een autonome begroting voor haar
zendingskosten om haar de
mogelijkheid te bieden haar
verplaatsingen in soepeler
omstandigheden te maken.
De reden waarom wij die post in
het leven hebben geroepen, is dat
wij hierdoor een allesomvattende
actie kunnen voeren en alle
betrokken departementen kunnen
sensibiliseren.
De grote actoren van de Belgische
privé-sector investeren soms
massaal in de derde wereld en ze
stellen daar veel personeel tewerk.
Hun economische activiteit moet
mijns inziens gepaard gaan met
een sociale actie, en hun
aanwezigheid moet hun personeel
en zijn omgeving, de families, voor
de aids-problematiek
sensibiliseren.

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tous les départements. Lorsqu'elle est en Belgique, elle va voir
systématiquement les départements concernés, les institutions
concernées, les institutions scientifiques comme l'Institut des
maladies tropicales à Anvers, les universités, le secteur privé afin de
le sensibiliser aussi.

Très souvent, il y a quelques grands acteurs du secteur privé belge
qui fonctionnent dans le tiers-monde et, lorsqu'ils y font des
investissements parfois fort importants et qu'ils y emploient beaucoup
de monde, il est bon que leur activité économique se double d'une
activité sociale et que leur présence sensibilise leur personnel et
l'entourage, les familles, au problème du sida. C'est aussi une chose
que nous leur demandons.
01.03 Josée Lejeune (MR): Monsieur le président, je remercie le
ministre pour la qualité de sa réponse. Puisqu'il est prématuré
d'évaluer la situation et de faire un rapport d'évaluation concernant
cette ambassadrice, je reviendrai ultérieurement, dans quelques
mois, pour avoir votre avis.
01.03 Josée Lejeune (MR):
Aangezien het nog te vroeg is om
de toestand te evalueren en een
evaluatieverslag op te stellen over
de ambassadeur, zal ik u bij een
volgende gelegenheid opnieuw
over deze kwestie bevragen.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.

Le président: L'ordre du jour appelle la question n° 5315 de Mme
Lejeune sur la lutte contre le sida.

Madame Lejeune, cette question est-elle distincte de la précédente?
De voorzitter: Is er een verschil
tussen uw vraag nr. 5315 over de
aids-bestrijding en uw vraag nr.
5314?
01.04 Josée Lejeune (MR): Oui, elle est tout à fait différente.
01.04 Josée Lejeune (MR): Ja.
01.05 Armand De Decker, ministre: Monsieur le président, madame
Lejeune, votre question est tellement large que je l'aurais plus
naturellement vue apparaître sous forme d'interpellation que de
question orale. Il me faudra certainement plus de dix minutes pour y
répondre mais c'est comme vous l'entendez.
01.05
Minister
Armand De
Decker: Deze uitgebreide vraag
zou eigenlijk in de vorm van een
interpellatie moeten gesteld
worden.
01.06 Josée Lejeune (MR): Monsieur le président, si vous êtes
d'accord, je changerai la formulation de ma question et la poserai
sous forme d'interpellation pour donner l'occasion à M. le ministre de
développer sa réponse.
01.06 Josée Lejeune (MR): Dan
zal de minister een volledig
antwoord kunnen geven.

Le président: Le Règlement prévoit en effet un temps de parole de
cinq minutes pour les questions/réponses. Cette question sera
malheureusement toujours d'actualité la semaine prochaine; il serait
dès lors préférable de la transformer en interpellation.
De voorzitter: Vraag nr. 5315
wordt geherkwalificeerd tot een
interpellatie die later kan
gehouden worden.
01.07 Josée Lejeune (MR): C'est mieux ainsi.
Le président: La question n° 5315 est donc requalifiée en interpellation et est reportée à la semaine
prochaine.
02 Vraag van de heer Claude Marinower aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking over "de
berichtgeving van gesubsidieerde media" (nr. 5321)
02 Question de M. Claude Marinower au ministre de la Coopération au Développement sur
"l'information diffusée par les médias subsidiés" (n° 5321)
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02.01 Claude Marinower (VLD): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de
minister, in augustus vorig jaar had ik een concept van een vraag
gemaakt, die ik uiteindelijk nooit heb ingediend. De problematiek blijft
vandaag echter dezelfde. Met name gaat het om een bepaald
tijdschrift, MO, Mondiaal Magazine, dat een toevoegsel is aan het
weekblad Knack. MO, of Mondiaal Magazine, ontvangt subsidies, dus
hulp, uit uw ministerie.

U weet ­ of misschien niet ­ dat in een recent verleden, zo'n tweetal
jaar geleden, er op een bepaald ogenblik een zeer grote commotie is
ontstaan, zowel aan Franstalige als aan Nederlandstalige kant, op het
moment dat een boekje werd gerealiseerd dat voor leerlingen en
studenten van het middelbaar onderwijs van toepassing zou zijn. Ook
dat boekje werd gerealiseerd met gelden die afkomstig waren van de
toenmalige staatssecretaris voor Ontwikkelingssamenwerking. Het
was een boekje over het Israëlisch-Palestijns conflict. Tot daartoe is
er geen enkel probleem, alhoewel men zich alleszins kan afvragen of
dat probleem de scholieren in ons land het meest bezighoudt. Maar
laten wij ervan uitgaan dat dat belangrijk is en actueel was.

U weet dat er toen vrij grote commotie is ontstaan omdat dat nogal
een eenzijdig werk bleek te zijn.

Nog afgezien van de vraag welke politieke strekking of welk standpunt
men terzake verdedigt, rees de vraag of dat allemaal moest worden
betaald met geld van de belastingbetaler.

MO, Mondiaal Magazine, is een magazine dat zeer duidelijk
betrekking heeft op de problematiek van onder andere de derde
wereld, maar ook over het gebied van het Midden-Oosten verschijnen
er regelmatig artikels, ik denk per twee uitgaven wel een artikel.

Ik wil er geen misverstand over laten bestaan: er is geen sprake van,
in mijn hoofde, om te willen tornen aan de persvrijheid of aan de vrije
meningsuiting. Daar gaat het mij niet om, ik wil daar niet aan tornen.

Mijn vraag luidt alleen of de subsidies, die onder meer en vooral in dit
geval door uw ministerie worden toegekend, aangewend dienen te
worden om constant, bij ieder artikel dat over het conflict in die regio
gepleegd wordt, een zeer duidelijke stellingname in te nemen voor
één partij in dat conflict.

Ten tweede, die artikelen nemen niet alleen standpunten in voor één
partij ­ ik zou bijna zeggen: à la limite, en dan nog ­ maar bovendien
is dat een regelrechte aanval op de andere partij bij iedere uitgave.

Dat geldt voor alle bijdragen die over dat onderwerp verschijnen. Een
aantal daarvan zijn trouwens bijna letterlijke citaten van personen die
activisten in de goede zin van het woord zijn van een van de
betrokken partijen, maar vooral van één.

Ik heb hierover een aantal vragen. Op welke wijze en voor welk
bedrag wordt MO Mondiaal Magazine door de diensten van uw
ministerie gesubsidieerd? Zijn de publicaties van dit blad en meer in
het bijzonder de regelmatige aanvallen op de Israëlische politiek
bekend op het ministerie? Ik weet dat het de politiek is dat men een
subsidie toekent op basis van een concept of een project en dat het
ministerie geen inspraak heeft op wat wordt gepubliceerd. Dat vraag
02.01 Claude Marinower (VLD):
Il y a deux ans, un ouvrage partial
sur le conflit israélo-palestinien,
financé par les deniers publics,
avait été publié à l'intention des
écoles. Àujourd'hui,
Mo, le
magazine mondial de Knack, qui
bénéficie à cet effet de moyens
provenant de la Coopération au
développement, prend
ouvertement le parti de la
Palestine et s'en prend
directement à Israël dans chacune
de ses éditions,

Le ministre peut-il me fournir des
éclaircissements sur la manière
dont est subsidié ce magazine?

Je ne demande pas que les
pouvoirs publics restreignent la
liberté de la presse mais ne
pourrait-on pas demander de
respecter un certain équilibre en
contrepartie des subsides?

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ik ook niet. Daarover mag geen misverstand bestaan. Ik begrijp de
opzet hiervan. Ik wil er alleen maar op wijzen dat het vorige incident
op dat vlak gelijkaardig was. Op mijn vraag daarover was het
antwoord dat het een ministerie niet toekomt controle uit te oefenen
op wat wordt gepubliceerd. Mijn vraag is wel of het ministerie weet
waarvoor de subsidies bij de toekenning worden aangewend en of
daaraan geen voorwaarden kunnen worden gesteld zoals bijvoorbeeld
een bepaald evenwicht in de publicatie over een bepaald conflict?
02.02 Minister Armand De Decker: Mijnheer de voorzitter, zoals u
weet, is MO een product van de medefinanciering van de overheid en
de niet-gouvernementele organisaties, om het publiek te informeren
en te sensibiliseren over ontwikkelingslanden. Deze medefinanciering
bedraagt 85% van de overheid en 15% van NGO-middelen. Ik schets
in het kort de voorgeschiedenis van de financiering van MO-
magazine.

In 2003 stelden de NGO Community en de koepelorganisatie van
NGO's 11.11.11 voor om hun respectievelijke subsidies voor hun
publicaties samen te voegen. Dit gebeurde met het akkoord van de
overheid. De bedoeling was om met een gemeenschappelijke
publicatie hun individuele lezerspubliek te verhogen met dezelfde
subsidies. De Wereld Morgen van 11.11.11 kreeg op dat moment een
subsidie van 166.530 euro. Wereldwijd van het
samenwerkingsverband Community kreeg een subsidie van 271.523
euro. Voor 2004 kreeg het Wereldmediahuis een subsidie van
408.177 euro. Einde januari 2004 stelde een subsidie van het
lezersbereik vast dat MO-magazine 230.000 lezers heeft. Dit overtrof
alle verwachtingen.

Over wat u daar uitlegt, heb ik tweemaal een reactie gekregen van de
ambassadeur van Israël, net als van burgers, van lezers. Zij belden
mij op om mijn aandacht te vestigen op sommige posities die in MO
ingenomen worden. Zo was er bijvoorbeeld een interview met een
CD&V-volksvertegenwoordiger, die over een joodse lobby spreekt.
Dat is natuurlijk de journalist niet die dat schrijft; hij neemt dat in een
interview over van een parlementslid. Daartegen kan ik moeilijk
reageren. Ik heb toch een brief geschreven aan de ambassadeur.
02.02
Armand De Decker,
ministre: Mo, qui est financée à 85
% par l'Etat et à hauteur de 15 %
par les ONG, a pour vocation
d'informer le grand public et de le
sensibiliser aux problèmes de
développement. En fait, cette
organisation est née de la fusion
des publications Wereldwijd et
Wereld Morgen, et dans ce sens
elle représente un beau
regroupement des énergies et des
ressources. Mo touche un public
bien plus important puisqu'on
estime le nombre de ses lecteurs
à 230.000.

Certaines personnes ont déjà
réagi à la manière dont Mo rend
compte des événements au
Moyen-Orient
­ elles lui
reprochent de voir les choses d'un
seul angle de vue. Parmi ces
personnes, il y a l'ambassadeur
d'Israël, à qui j'ai déjà adressé une
lettre, mais aussi de simples
lecteurs. Toutefois, il arrive qu'un
journaliste note simplement ce que
dit l'interviewé, et là il m'est difficile
de réagir, à plus forte raison s'il
s'agit d'un député CD&V.
Je lui ai écrit ce qui suit: « Monsieur l'Ambassadeur, j'ai pris bonne
note de votre remarque concernant le magazine MO et j'interroge
mon administration à ce sujet. Si dans un débat démocratique,
chacun peut avoir son opinion sur la situation au Moyen-Orient et ses
répercussions au niveau international qui nous interpellent tous, il va
de soi que tout élément d'antisémitisme ne peut-être que clairement
condamné et tout dérapage verbal dans ce contexte est inacceptable.

Si la presse estime de son devoir d'en faire état, il est tout aussi
évident qu'elle doit prendre le recul nécessaire par rapport à de tels
propos. Ce sont des normes élémentaires de déontologie qu'il
conviendrait de rappeler régulièrement, tout en soulignant la liberté
d'expression qui reste essentielle dans nos sociétés.

Je vous prie d'agréer, monsieur l'Ambassadeur (...) ».

Je ne pourrais pas en faire plus tant qu'il s'agit de reprises de
Ik heb onze ambassadeur een
brief geschreven waarin ik hem
erop wijs dat eenieder een mening
over de situatie in het Midden-
Oosten mag hebben, maar dat
elke vorm van antisemitisme enkel
maar kan worden veroordeeld. Dat
zijn elementaire deontologische
normen die geregeld in herinnering
zouden moeten worden gebracht.

Het gaat echter om verklaringen
van prominenten en aangezien de
krant zelf geen discriminerende of
racistische taal gebruikt, moet
men niet verder gaan. Wij blijven
echter nauwlettend toezien op de
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déclarations de personnalités. Comme ce n'est pas le journal lui-
même qui utilise des formules discriminatoires ou de nature raciste, il
n'y a pas lieu d'aller au-delà.

Cela dit, je reste attentif. L'administration est également au courant de
tout cela. Je vous remercie de votre question. Il va de soi que nous
resterons attentifs à l'évolution rédactionnelle du journal.
manier waarop die krant
redactioneel evolueert.
02.03 Claude Marinower (VLD): Mijnheer de minister, ik dank u voor
uw uitvoerig antwoord. U hebt er terecht naar verwezen, maar u zult
gemerkt hebben dat ik de schroom heb gehad om niet te verwijzen
naar die specifiek passage van "joodse lobby". Ik weet het, het is in de
mond gelegd van een collega-parlementslid, alleen in dat artikel en
omdat, om uw woorden te citeren die u gebruikte in de brief aan de
ambassadeur, had een blad ­ als ik het goed begrepen heb een blad
dat voor zeker 85% afhankelijk is van subsidies van uw ministerie ­
de nodige afstand kunnen nemen. Het is niet voldoende om zoiets
tussen aanhalingstekens te plaatsen of zoiets te publiceren in
schuinschrift, zeggende dat het de woorden van dat bepaalde
parlementslid zijn. Het zou een blad dat voor 85% gefinancierd wordt
door een ministerie van dit land sieren om daaronder te schrijven dat
zij dat gedeelte van de verklaring van dat parlementslid niet delen. U
weet dat de verwijzingen naar "joodse lobby" in het algemeen niet
echt een positieve connotatie hebben. Ik druk mij dan nog zeer
voorzichtig uit. Dat is een van die mythes. Ik zou trouwens willen
zeggen ­ en dat kan dan in de notulen komen ­ dat indien die
zogezegde lobby effectief zo sterk zou zijn in dit land men zich kan
afvragen waarom die sterke lobby er nog niet voor gezorgd heeft dat
een vrij negatieve benadering ­ ik ben voorzichtig ­ niet achterwege is
gebleven met betrekking tot dit conflict. Dit terloops.

Ik ben blij vast te stellen, mijnheer de minister, dat uw administratie
met u aan de leiding de nodige aandacht zal blijven schenken aan
deze problematiek. Het is natuurlijk zo dat dit een kleine dérapage is.
Er zijn er in het verleden andere geweest. Het is natuurlijk zoals met
een wagen, men kan één of twee keer een dérapage hebben maar op
een bepaald ogenblik gaat men definitief uit de bocht. Ik zou het
bijzonder betreuren, omdat het verleden is zoals ik het u bij het begin
van mijn uiteenzetting heb geschetst, dat er een tweede keer heel erg
uit de bocht zou worden gegaan. Ik neem echter aan dat dit met de
aandacht die u en uw administratie hieraan zullen schenken niet het
geval zal zijn.

Voorzitter: Josée Lejeune.
02.03 Claude Marinower (VLD):
Un parlementaire a parlé dans le
magazine MO de « lobby juif »,
une expression relativement
négative concernant un groupe de
population, et cela dans un
magazine financé par l'Etat à 85
%. La rédaction devrait prendre
ses distances à l'égard de ce
genre de propos non fondés et
désobligeants. Le gouvernement
doit veiller à ce que les subsides
de l'Etat ne financent pas de tels
dérapages.

Présidente: Josée Lejeune.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
03 Question de M. François-Xavier de Donnea au ministre de la Coopération au Développement sur
"son récent voyage en Afrique centrale" (n° 5417)
03 Vraag van de heer François-Xavier de Donnea aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking
over "zijn recente reis naar Centraal-Afrika" (nr. 5417)
03.01 François-Xavier de Donnea (MR): Monsieur le ministre, vous
revenez d'un voyage en Afrique centrale qui vous a mené au Congo,
en Ouganda, au Rwanda et au Burundi.
03.01
François-Xavier de
Donnea (MR): Welke besluiten
trekt u uit uw recente reis in
Midden-Afrika? Een aantal
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Cela m'intéresserait de savoir quelles sont les conclusions tout à fait
concrètes que vous tirez de cette expérience sur le terrain en ce qui
concerne l'apport éventuel de certaines nuances à l'ordre des priorités
de la coopération dans cette région.

En tirez-vous certaines conclusions pratiques quant au type de
dialogue que nous devons entretenir avec ces pays pour définir, avec
eux, ce qui peut sembler le plus important pour assurer leur
développement? Je sais de bonne source que, dans le passé,
certains interlocuteurs congolais trouvaient que l'on faisait parfois leur
bonheur malgré eux. Il faut parfois le faire mais il est en tout cas
toujours utile d'entendre les intéressés avant de poser des actes qui
peuvent paraître comme autoritaires dans leur chef; à tort ou à raison,
on peut en discuter longuement.

Consécutivement à ce voyage, avez-vous l'intention de modifier
certaines enveloppes budgétaires?

Enfin, ce voyage vous inspire-t-il également la nécessité
d'entreprendre certaines démarches vis-à-vis de l'Union européenne
et de certains partenaires de la Belgique dont notamment les Etats-
Unis, afin d'accélérer la pacification de la région et, en particulier, de
l'Est du Congo?

Monsieur le ministre, je pense qu'il serait opportun, lorsque le ministre
des Affaires étrangères reviendra à son tour du Congo et d'Afrique
centrale, d'organiser au sein de cette commission, à une heure un
peu plus convenable, un large débat sur l'ensemble de la politique, de
façon à s'assurer qu'il existe une bonne coordination et une bonne
entente entre les différents acteurs belges dans le dossier de l'Afrique
centrale.
Congolese gesprekspartners was
van oordeel dat men zich teveel
met hun zaken wilde moeien.
Soms kan men niet anders, maar
het is altijd beter eerst naar de
betrokkenen te luisteren voordat
men daden stelt die soms, terecht
of ten onrechte, autoritair kunnen
overkomen.

Is u van plan bepaalde budgetten
te herschikken? Vindt u het nodig
om stappen te ondernemen bij de
Europese Unie en sommige
partners van België (waaronder de
Verenigde Staten) om het
vredesproces in de regio te
versnellen?

Na de terugkeer van de minister
van Buitenlandse Zaken uit
Midden-Afrika zou deze
commissie een breed debat
moeten wijden aan het Afrika-
beleid in zijn geheel. Op die
manier kunnen we ons ervan
vergewissen dat alle Belgische
instanties en organisaties die
actief zijn in Midden-Afrika
voldoende overleg plegen.

03.02 Armand De Decker, ministre: Madame la présidente, je
remercie M. de Donnea pour sa question. Alors que je me suis déjà
rendu à quatre reprises au Congo, ce voyage était mon premier
contact avec l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi. C'était un voyage
particulièrement important, intéressant, qui portait essentiellement sur
des questions de coopération au développement. En effet, j'ai visité et
inauguré pas moins de seize projets dans les quatre pays.

J'ai aussi signé différentes conventions suite à des commissions
mixtes, par exemple avec l'Ouganda ou avec le Burundi, leur donnant
l'occasion de constituer un fond d'expertise de manière à pouvoir
engager des experts internationaux dans quatorze de leurs
départements ministériels, s'ils le souhaitent.

L'objet de ce voyage était donc axé, par définition, sur des questions
de coopération et de développement.

Au-delà de cela, comme je le dis souvent, on ne peut pas faire de
politique de coopération au développement de façon isolée, en ne
regardant pas les autres aspects de la vie; le développement dépend
essentiellement des conditions de vie et aussi des conditions de
fonctionnement des pouvoirs publics dans ces différents pays.

Une chose qui me frappe vraiment lorsqu'on visite l'Ouganda, le
Burundi, le Rwanda, c'est qu'une des principales sources de
problèmes et de difficultés de développement dans cette région
03.02
Minister
Armand De
Decker: Ik heb zestien projecten
bezocht of ingewijd in vier landen:
Congo, Oeganda, Rwanda en
Burundi. Ik ben al vier keer naar
Congo gereisd, maar het was mijn
eerste bezoek aan de drie andere
landen.
De moeilijkheden in die regio zijn
te wijten aan het gebrek aan
veiligheid. In het noorden van
Oeganda, zijn er 300 tot 400
dieven, verkrachters, moordenaars
actief en het is er hen enkel om te
doen om daarvan te kunnen leven.
Ik ben de eerste Europese
minister die de nacht heeft
doorgebracht in die provincie waar
duizenden kinderen bang zijn om
thuis te slapen en elke avond
dertig tot veertig kilometer te voet
afleggen om in de gesloten Unicef-
kampen te kunnen overnachten.

Het overige deel van Oeganda is
daarentegen in volle beweging.
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provient de l'insécurité.

Au Nord de l'Ouganda, 300 ou 400 tueurs, violeurs, assassins
appartenant à la "Lords Resistance Army" n'ont aucun programme
idéologique, aucun objectif politique. Ils n'ont qu'un objectif, c'est de
tuer et de faire du mal de toutes les manières possibles, de voler et
de vivre de leurs actions criminelles. Ils bloquent la vie de toute la
province nord de l'Ouganda.

Je dois être le premier ministre européen ayant passé la nuit dans
cette province, à Gulu. Ce qui m'a particulièrement frappé, c'est
l'existence de camps de l'Unicef dans la ville où des milliers et des
milliers d'enfants viennent dormir la nuit pour être en sécurité dans
des camps fermés, protégés parce qu'ils ont peur de dormir chez eux
ou dans un rayon de 30 ou 40 kilomètres autour de la ville. Tout cela,
à cause de ces bandes armées!

Ce n'est pas admissible car on constate que le reste de l'Ouganda,
par contre, est en plein mouvement. Ce pays a pris son destin en
mains. Il y a certes encore des problèmes importants de corruption
des pouvoirs publics mais, malgré ces problèmes qui sont à corriger,
les gens travaillent et prennent leur destin en main; ils prennent des
initiatives, ils sont réguliers, rigoureux dans leurs relations avec les
autres Etats et donc progressent. Mais dans le nord, cette évolution
est impossible à cause de quelques assassins.

Au Burundi, comme vous le savez, un processus électoral doit encore
se dérouler. La Constitution doit être adoptée. C'est un processus
délicat étant donné les rapports ethniques existants mais, là aussi, le
développement est paralysé par la présence des Forces nationale de
Libération, qui n'ont pas plus de programme politique que la "Lords
Resistance Army", mais qui empêchent tout simplement le pays de
prendre son essor et de se développer. Au Burundi, les forces de
l'ONU sont présentes et font leur possible pour sécuriser les lieux
mais on sent la tension tous les soirs dans la capitale et cela mine
évidemment toute capacité de développement.

Le Rwanda est indiscutablement un pays qui a pris son destin en
main. Il est géré, il progresse. On sent que l'évolution du
développement économique et social est réelle. Le Rwanda rencontre
des problèmes économiques et énergétiques ­ ce qui est sans doute
le plus grave ­ mais la société évolue rapidement car le pays est
sécurisé, même si le président Kagame dénonce toujours, à juste
titre, les menaces proférées à la frontière par les Interhamwes, à l'est
du Congo.

Je me suis ensuite rendu à Lubumbashi, sans doute la province
potentiellement la plus riche de tout le continent. En tout cas, elle l'a
été et pourrait le redevenir. On y retrouve le problème de l'ensemble
du Congo: le manque de sécurité, sécurité qui doit conditionner
l'évolution démocratique, qui elle-même doit conditionner le
développement. Comment assurer des élections démocratiques sur
l'ensemble du territoire du Congo si dans les deux Kivu et en Ituri, une
instabilité et une insécurité notoire règnent?

Là aussi, il est évident qu'il est plus que temps que la communauté
internationale prenne l'ensemble des dispositions nécessaires pour
sécuriser l'est du Congo et arrêter ces ex-FAR Interhamwes dans leur
Maar in het noorden is die
positieve ontwikkeling onmogelijk
wegens enkele moordenaars.

In Burundi moet de Grondwet
worden aangenomen. Dit is een
heikele procedure, maar ook hier
wordt de vooruitgang gestuit door
de aanwezigheid van de Nationale
Bevrijdingstroepen (FNL) die net
zo min als het 'Lord's Resistant
Army
' (LRA) uit Noord-Oeganda
een politiek programma hebben.

In Rwanda wordt het land bestuurd
en is er vooruitgang. De
economische en sociale
vooruitgang is een feit want de
veiligheid van het land is
gewaarborgd.

Ik heb ook een bezoek aan
Lubumbashi gebracht. Deze stad
is gelegen in de provincie die ooit
de rijkste van Afrika was en die dat
potentieel nog in zich heeft. Hier
word je geconfronteerd met alle
problemen van Congo: het gebrek
aan veiligheid, terwijl veiligheid
juist de voorwaarde is voor
democratisering, wat dan weer de
voorwaarde is voor ontwikkeling.
Hoe kunnen we in die
omstandigheden democratische
verkiezingen garanderen?

De internationale gemeenschap
moet dringend de nodige
maatregelen nemen om Oost-
Congo te beveiligen en de actie
van de ex-Far/Interahamwe te
doen ophouden.

U vroeg mij of ik na de reis die ik
ondernam geneigd zou zijn mijn
prioriteiten te herbekijken. Onze
gehele actie inzake
ontwikkelingssamenwerking steunt
op de Millenniumdoelstellingen,
waarbij de armoede tegen 2015
met 50 procent moet verminderd
worden. Ik ben ervan overtuigd dat
het beste middel om dit te
bereiken erin bestaat die landen
van een georganiseerd openbaar
bestuur te voorzien. De publieke
en administratieve structuren van
die landen moeten versterkt
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action.

Vous m'avez demandé si ce voyage pourrait entraîner une révision de
mes priorités. Vous savez que toute notre action de coopération au
développement est basée sur la volonté de réaliser les objectifs du
Millénaire visant à réduire la pauvreté de 50% d'ici 2015. Il semble y
avoir un consensus universel sur ce point. Par contre, il y a peut-être
moins de vision commune sur la manière d'y arriver. Je suis tout à fait
convaincu que le plus important est notre capacité de doter ces pays
d'un pouvoir public organisé. C'est le "capacity building", "l'institutional
building", la bonne gouvernance. C'est ce qui fait la différence entre
les pays qui se développent et ceux qui ne se développent pas, dans
la même région et dans les mêmes conditions géographiques. La
priorité des priorités doit être de renforcer les capacités publiques et
administratives de ces pays, de les doter d'une justice, d'une police,
d'une administration, d'un état civil, de faire fonctionner les bases de
la société. Tout pourra alors démarrer. Mais il est évident qu'après les
tragédies qui se sont passées dans cette région, il faut mettre un
terme à la "déglingue" intégrale qu'a connue le Congo depuis la moitié
du règne du président Mobutu et tout ce qui a suivi. C'est seulement
alors que les choses pourront redémarrer. D'où l'importance, une fois
de plus, de ces élections tant attendues par la population congolaise.

Vous m'avez demandé s'il fallait changer le type de dialogue.
Objectivement, il n'y a qu'un type de dialogue possible, celui du
respect mutuel. C'est ce que l'on appelle "l'ownership" en anglais,
l'appropriation. Autrement dit, tout programme de développement doit
être défini dans un dialogue entre le pays donateur et le pays
bénéficiaire. Il faut un échange de vues, une définition des besoins
par le pays bénéficiaire, il faut un dialogue car on peut aussi les
conseiller. On peut alors conclure des accords et se lancer dans des
programmes. C'est dans cet esprit que nous travaillons. Je ne crois
pas qu'il faille changer notre type de dialogue. D'autres Etats ne sont
pas aussi attentifs à la volonté du pays. Mais, une fois de plus, la
qualité du dialogue est fonction de la structure étatique du pays que
l'on a devant soi.

Certains dans le monde du développement plaident beaucoup pour
l'aide budgétaire, pour que l'on mette des fonds budgétaires à
disposition de certains pays ou de certains départements de ces pays.
Cela n'est possible que dans le cadre d'une bonne gouvernance. Cela
n'est possible que dans des pays qui luttent contre la corruption de
manière effective.

Donc tous ces aspects restent omniprésents. Ce "capacity building"
me paraît vraiment être l'élément central.

Vous me demandez si, après cela, j'ai pris l'une ou l'autre initiative au
niveau international. Hier et avant-hier se tenait le conseil informel des
ministres de la Coopération de l'Union européenne. Au niveau
européen, nous sommes en train de redéfinir, avec le nouveau
commissaire au Développement, la vision globale de la politique de
développement de l'Union européenne.

Dans cette vision, au-delà des questions que je viens d'évoquer, dont
la bonne gouvernance est l'élément central, il est clair que l'Union
européenne aujourd'hui est unanimement d'accord pour que l'Afrique
reste l'objectif central de sa politique de développement. Nous ne
worden. Maar men moet ook
rekening houden met het algehele
en geleidelijke verval waarmee
Congo te kampen heeft gehad
sinds het midden van het Mobutu-
tijdperk en daar moet een einde
aan worden gemaakt. Dan zal
alles kunnen worden heropgestart.
Dat is de inzet van de
verkiezingen.

Moet er een ander soort dialoog
komen? Er is maar één dialoog
mogelijk: die van het wederzijds
respect en van het zich aanpassen
aan de andere. Elk
ontwikkelingsprogramma moet
gedefinieerd worden in een
dialoog tussen het donorland en
het begunstigde land. Men kan
ook advies geven of
overeenkomsten ondertekenen en
programma's opstarten. Ik denk
dus niet dat wij ons beleid op dat
stuk moeten aanpassen.

Begrotingsfondsen kunnen enkel
ter beschikking van die landen
worden gesteld als er daar werk
wordt gemaakt van een deugdelijk
bestuur en een effectieve
bestrijding van de corruptie.

De « capacity building » is volgens
mij de kern van de zaak.

U vraagt me of ik op het
internationale niveau een of ander
initiatief heb genomen. Op het
Europese niveau wordt aan een
nieuwe invulling van de globale
visie op het ontwikkelingsbeleid
van de Unie gewerkt. Afrika blijft
daarin centraal staan. Europa kan
niet leven met aan haar grenzen
een continent waar een zeer groot
deel van de bevolking in de
diepste armoede leeft. Centraal-
en Zuid-Afrika hebben geen
toekomst zonder stabiliteit in de
DRC. Het lijdt geen twijfel dat we,
samen met de UNO, de
belangrijkste buitenlandse speler
zijn in dat land.


In de Europese Unie groeide
eensgezindheid over het
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pouvons pas vivre en Europe avec, à nos frontières immédiates, un
continent qui connaît certes des situations et des états économiques
et sociaux très variables, mais où une très grande partie de la
population vit dans le pire dénuement.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lorsque nous avons rencontré
les autorités d'Afrique du Sud en Belgique, le gouvernement sud-
africain nous a expliqué combien ils étaient heureux de collaborer
avec nous au développement de notre politique, notamment en
République démocratique du Congo, car, disent-ils, il n'y a pas
d'avenir du continent africain central et austral sans une RDC
stabilisée. La stabilisation de la RDC est un élément stratégique pour
quasi l'ensemble du continent. Nous sommes là, indiscutablement,
l'acteur extérieur principal, sans l'ombre d'un doute, avec l'ONU. Tous
les autres pays du monde nous consultent sur l'attitude à avoir vis-à-
vis de la RDC.

Au niveau de l'Union européenne, un consensus a vu le jour sur cette
importance stratégique de l'Afrique. Vous aurez lu ces derniers jours
que beaucoup d'initiatives sont prises. M. Blair et M. Brandt, lors du
G7, ont proposé un plan Marshall pour l'Afrique, des moyens
supplémentaires pour le développement, avec toute la question du
financement de la politique de développement.

En effet, les moyens consacrés dans le monde pour le
développement sont encore très faibles par rapport aux besoins réels
et par rapport aux moyens consacrés à d'autres politiques, je le
répète souvent. Il s'agit de 1.000 milliards de dollars par an pour le
militaire et de 60 milliards de dollars par an pour le développement,
voilà qui donne un petit aperçu du problème. Quand on y ajoute
300 milliards de dollars pour des subsides agricoles ou des subsides
à l'exportation de nos pays, qui pénalisent directement les pays du
Sud, on voit là une incohérence tout à fait criante dans notre politique.

Tout le monde est d'accord de fournir un effort particulier pour
l'Afrique. C'est la raison pour laquelle j'ai fait rapport de mon voyage,
hier, à Luxembourg.

J'ai proposé l'idée, et on verra ce qu'elle deviendra, que l'Union
européenne se dote d'une agence européenne pour le
développement de l'Afrique. Après la guerre dans les Balkans, l'Union
européenne s'est dotée d'une agence européenne pour les Balkans.
Elle avait la caractéristique de réunir les moyens, la gestion et la
coordination de l'effort vis-à-vis des pays des Balkans, ce qui fut d'une
grande efficacité.

Pourquoi ne pas faire la même chose ici plutôt que d'additionner les
programmes nationaux des uns et des autres? Pourquoi ne pas
coordonner une action très forte vis-à-vis du continent africain,
d'autant que, maintenant, dans certains pays, la situation s'améliore et
des élections vont avoir lieu. Après ces élections, il faudra que les
gouvernements soient capables de montrer que les choses changent,
que les choses bougent; or, ils n'en ont pas la capacité financière.
Sans elle, ils n'y arriveront pas et ces pays resteront dans l'instabilité.

Voilà, monsieur de Donnea, quelques éléments de réponse que je
voulais vous donner. J'ai préparé un rapport de mon voyage de trois
ou quatre pages. Je le remets volontiers à la commission pour que
strategisch belang van Afrika. Er
worden heel wat initiatieven
genomen. De heren Blair en
Brandt stelden een Marshallplan
voor Afrika voor, met bijkomende
middelen voor ontwikkeling,
waarmee de vraag naar de
financiering van het
ontwikkelingsbeleid wordt gesteld.
Wereldwijd blijft het aandeel van
de middelen voor
ontwikkelingssamenwerking erg
beperkt in verhouding tot de
werkelijke noden en tot de
middelen die in andere
beleidsdomeinen worden
geïnvesteerd. Zo bedragen de
militaire investeringen jaarlijks
1.000 miljard dollar, tegenover 60
miljard voor
ontwikkelingssamenwerking.
Voegen we daar nog 300 miljard
landbouw- en exportsubsidies aan
toe, die de landen van het Zuiden
rechtstreeks benadelen, dan wordt
de ongerijmdheid van ons beleid
pijnlijk duidelijk.

Gisteren in Luxemburg heb ik
verslag uitgebracht over mijn reis
naar Afrika. Ik heb voorgesteld dat
de Europese Unie, veeleer dan de
onderscheiden nationale
programma's naast elkaar te laten
bestaan, een Europees
agentschap voor de ontwikkeling
in Afrika zou oprichten, naar het
voorbeeld van het Europees
agentschap voor de Balkan, dat
zeer doeltreffend is gebleken.
Terwijl de situatie verbetert en in
verscheidene Afrikaanse landen
verkiezingen zullen plaatsvinden,
zou een zeer sterke en
gecoördineerde actie de
regeringen in staat stellen te
bewijzen dat er een en ander
verandert en dat er sprake is van
een stabilisatie.

Ik bezorg mijn reisverslag dan ook
graag aan de commissie.

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vous ayez d'autres éléments d'information sur les différents projets de
développement que j'ai entamés, développés, inaugurés ou visités
pendant mon voyage.
03.03 François-Xavier de Donnea (MR): Je remercie M. le ministre
pour sa réponse. Je partage son diagnostic: ayant moi-même été au
Congo et au Rwanda il y a deux mois et demi, j'en suis arrivé au
même genre de conclusions. Il est clair que la toute première
conclusion est la pacification de la région. Je partage à 100% l'avis du
ministre. Il ne sert à rien d'envoyer des moyens humanitaires,
financiers ou d'autre nature dans des régions qui ne sont pas
pacifiées. C'est du gâchis.

Il est exact que la démocratisation doit conduire à la bonne
gouvernance et à la reconstruction d'un État de droit efficace, ça me
semble évident. Je crois aussi, comme le ministre, que beaucoup de
choses découleront de cette reconstruction de l'État qui doit elle-
même être précédée de la pacification. Je partage à 100% l'avis du
ministre. Organiser des élections dans l'est du Congo est
actuellement impossible. Il n'y a pas que les Hutus, les Interhamwes,
il y a aussi toutes les bandes de brigands du style de celles qui
sévissent en Ouganda du Nord. On a exactement le même type de
bandes qui sévissent en Uele, Iturie, Kivu du Nord, Kivu du Sud et je
pense aussi au Nord de la province du Katanga.

Au retour de M. De Gucht, il serait sans doute intéressant d'avoir un
grand débat avec les deux ministres sous la présidence du président
officiel de cette commission, M. Pinxten. Il est vrai que M. De Decker
ne peut pas faire du développement en dehors d'un cadre de
référence politique, et le cadre de référence politique ne peut pas non
plus être fixé sans une politique cohérente de développement. Les
deux ministres ayant eu l'occasion d'aller plusieurs fois en Afrique
centrale, un grand débat sur cette question au sein de cette
commission serait certainement utile. C'est le seul voeu que je
formule pour terminer cette brève réplique.

Président: François-Xavier de Donnea.
03.03
François-Xavier de
Donnea (MR): Na mijn recente
reis naar Congo en Rwanda kom
ik in grote lijnen tot dezelfde
conclusies. Ook ik vind dat het tot
niets dient om middelen te sturen
naar regio's waar geen vrede
heerst. De democratisering moet
leiden tot een deugdelijk bestuur
en de wederopbouw van de
rechtstaat, en dat zal vele dingen
mogelijk maken.

Het is thans onmogelijk
verkiezingen te organiseren in
Oost-Congo wegens de
schurkenbendes die er actief zijn.

Zoals ik al zei, zou het een goede
zaak zijn een groot debat te
houden in deze commissie, onder
het voorzitterschap van de heer
Pinxten en in aanwezigheid van de
ministers De Gucht en De Decker
die beiden herhaaldelijk Midden-
Afrika hebben bezocht.

Voorzitter: François-Xavier de Donnea.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
04 Vraag van de heer Guido Tastenhoye aan de minister van Ontwikkelingssamenwerking over "het
voorstel van de minister van Binnenlandse Zaken om ontwikkelingssamenwerking te koppelen aan de
terugnameplicht van uitgeprocedeerde asielzoekers" (nr. 5481)
04 Question de M. Guido Tastenhoye au ministre de la Coopération au Développement sur "la
proposition du ministre de l'Intérieur visant à lier la coopération au développement à l'obligation de
réadmission des demandeurs d'asile déboutés" (n° 5481)
04.01 Guido Tastenhoye (Vlaams Belang): Mijnheer de minister, uw
collega van Binnenlandse Zaken stelde onlangs voor om het
repatriëringsbeleid van uitgeprocedeerde asielzoekers te integreren in
Ontwikkelingssamenwerking en in Buitenlands Beleid, zoals dat
trouwens ook het geval is in Denemarken. Volgens minister Dewael
moet een land zijn uitgeprocedeerden terugnemen, ofwel moet de
ontwikkelingssamenwerking worden gekoppeld aan de
terugnameplicht. De minister bracht trouwens onlangs een
werkbezoek aan zijn Deense collega Bertel Haarder van Integratie en
04.01 Guido Tastenhoye
(Vlaams Belang): Le ministre
Dewael a récemment proposé de
lier la politique d'asile à la
coopération au développement et
à la politique extérieure. Il entend
également organiser des
structures d'accueil dans un
certain nombre de pays de transit.
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Ontwikkelingssamenwerking vorige week vrijdag.

Het zou ook de bedoeling zijn van minister Dewael om in een aantal
transitlanden, zoals in Noord-Afrika en de Balkan, opvangstructuren
voor asielzoekers te creëren, om met bijkomende financiële middelen
en met technische en logistieke ondersteuning een eigen asielstelsel
in deze landen op poten te zetten. Voor dit extern asielbeleid wil
minister Dewael meer middelen voor Ontwikkelingssamenwerking in
de begroting voorzien. Als we over Ontwikkelingssamenwerking
spreken, spreken we natuurlijk over uw departement, mijnheer de
minister. Vandaar mijn vragen.

Ten eerste, zijn de plannen van minister Dewael in overeenstemming
met het regeerakkoord?

Ten tweede, heeft minister Dewael over zijn plannen al overleg
gepleegd met u? Wat was daar eventueel het resultaat van?

Ten derde, heeft u uw diensten reeds de opdracht gegeven om de
voorstellen van minister Dewael te onderzoeken?

Ten vierde, welke evaluatie maakt u persoonlijk, voor uzelf, over de
voorstellen van minister Dewael?
Dans le cadre de cette politique
d'asile externe, il souhaite
augmenter le budget pour la
Coopération au développement.

Ces projets sont-ils conformes à
l'accord de gouvernement? Le
ministre Dewael en a-t-il déjà
discuté avec le ministre de la
Coopération au développement?
Que pense-t-il de ses projets? Le
SPF Coopération au
développement étudiera-il les
propositions?

04.02 Minister Armand De Decker: Mijnheer de voorzitter, mijnheer
Tastenhoye, eerst en vooral vind ik het in de huidige stand van zaken
te vroeg om, zoals u vraagt, de voorstellen van minister Dewael te
evalueren. Die voorstellen over het koppelen van het migratiebeleid
aan het ontwikkelingsbeleid worden momenteel uitgewerkt. Dit is een
erg belangrijk onderwerp dat genoeg tijd en voorbereiding moet
krijgen.

U vraagt mij of minister Dewael met mij overleg heeft gepleegd over
dit dossier. Hij heeft mij inderdaad op de hoogte gehouden, al
maanden. Het spreekt voor zich dat mijn collega van Binnenlandse
Zaken en ikzelf nauw willen samenwerken in de dossiers die onze
beide departementen aanbelangen. Dialoog en communicatie zijn erg
belangrijk om tot een goed beleid te komen.

Bovendien wil ik herhalen dat ik tijdens de afgelopen maand
september, toen ik de grote lijnen van mijn beleid voorstelde tijdens
de diplomatieke dagen en de dagen van de attachés voor
ontwikkelingssamenwerking, het volgende heb gezegd, ik citeer
mezelf: "Het is mijn wens om een globaal ontwikkelingsbeleid uit te
werken waarin verschillende andere dimensies worden opgenomen,
zoals migratie, internationale handel of veiligheid. Het lijkt me
belangrijk dat alle ontwikkelingssectoren zonder taboe en zonder
schroom deze verbanden aankaarten.

Er bestaan inderdaad banden tussen het migratiebeleid en het beleid
inzake ontwikkelingssamenwerking en die moeten verder verkend
worden. Het is zeker niet de bedoeling onze
ontwikkelingssamenwerking te laten afhangen van de migratiepolitiek
van een land. Het gaat er wel om na te denken over hoe we efficiënter
de factoren kunnen bestrijden waardoor mensen willen immigreren.

Een performant ontwikkelingsbeleid kan immers een belangrijk
antwoord bieden op de diepere oorzaken van migratiestromen.
04.02
Armand De Decker,
ministre: La proposition de lier la
politique d'immigration à la
politique d'asile est toujours en
préparation et il est dès lors trop
tôt pour l'évaluer. J'ai bien
évidemment de bons contacts
avec le ministre Dewael. Nous
souhaitons collaborer étroitement
dans ces dossiers.

Nous devons pouvoir discuter
sans tabous de la possibilité de lier
la coopération au développement
à la politique d'immigration, au
commerce international ou à la
sécurité. Nous n'avons pas
l'intention de faire dépendre l'aide
au développement de la politique
d'immigration d'un pays.
Cependant, une politique
performante en matière de
coopération au développement
pourrait nous permettre de lutter
plus efficacement contre les
facteurs qui poussent les
personnes à immigrer.

Cette proposition s'inscrit dans le
cadre de l'accord de
gouvernement qui stipule que l'on
doit accorder plus d'attention aux
régions où la pauvreté et l'inégalité
incitent la population à immigrer.
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Volgens mij is het een vooruitgang als het beleid voor
ontwikkelingssamenwerking kansen biedt zodat mensen het
verkiezen in hun land te blijven en niet te immigreren, omdat dit een
leefbare en aantrekkelijke optie is geworden."

Dit ligt overigens volledig in het verlengde van het regeerakkoord
waarin in het hoofdstuk "Een rechtvaardige wereld" is bepaald dat er
grotere aandacht zal gaan naar regio's waar de problemen van
armoede en ongelijkheid aanleiding geven tot een grote migratiedruk.
Par ailleurs, je voudrais également souligner que le Danemark est un
des pays les plus performants en termes de politique de coopération
au développement. Par rapport au produit intérieur brut, il consacre le
double de la Belgique pour la coopération au développement. Dès
lors, je regrette la manière dont certains médias et certains collègues
politiques ont parlé du Danemark, sur un ton pas toujours très
sympathique. Si la Belgique disposait d'un budget de la coopération
au développement aussi important que le Danemark et si nous
faisions autant pour le développement dans le monde que ce pays, on
pourrait être fier de notre travail.
Ik betreur de niet altijd
sympathieke manier waarop
sommige media en politici over
Denemarken hebben gesproken,
een land dat in verhouding tot het
BBP tweemaal zoveel geld aan
ontwikkelingssamenwerking
besteedt als België.

04.03 Guido Tastenhoye (Vlaams Belang): Ik dank de minister voor
zijn antwoord. Ik heb minister Dewael deze middag ook
geïnterpelleerd over zijn voorstellen en hij heeft mij gezegd dat hij van
plan is hierover volgende week met u en minister De Gucht overleg te
plegen.

U heeft gelijk als u zegt dat het een zeer belangrijke materie is. Ik
denk dat in de komende jaren, misschien zelfs decennia, de
thematiek van de migratiebewegingen in de wereld een zeer hoge
prioriteit zal krijgen voor de politiek. Het is dus een goede zaak dat u,
als hoofd van Ontwikkelingssamenwerking, en de ministers van
Binnenlandse en Buitenlandse Zaken van plan zijn daarover een
globale politiek tot stand te brengen.

U wees er terecht op dat Denemarken op het gebied van
ontwikkelingssamenwerking een voorbeeld is voor iedereen. Op dit
ogenblik geven zij per jaar 0,83% van het bbp uit aan
ontwikkelingssamenwerking: dat is ongeveer het dubbele van België.
Zij concentreren de ontwikkelingshulp op de herkomstlanden van heel
veel migranten met als doel de lokale economieën daar te versterken
zodat de migranten niet meer de noodzaak voelen naar Europa te
komen. Dat is ook wat wij voorstaan. Het is de fundamentele opdracht
van de politiek en in de mate dat u in die richting evolueert, kan ik u
de steun van onze partij toezeggen.
04.03 Guido Tastenhoye
(Vlaams Belang): L'immigration
sera l'une des priorités politiques
partout dans le monde au cours
des prochaines décennies. Je me
réjouis donc que nos ministres de
la Coopération au développement,
de l'Intérieur et des Affaires
étrangères souhaitent mettre au
point une politique commune. Si
cette dernière devait évoluer dans
le sens de la politique danoise ­
un exemple en matière d'aide au
développement - notre parti la
soutiendrait.

Het incident is gesloten.
L'incident est clos.

De openbare commissievergadering wordt gesloten om 17.21 uur.
La réunion publique de commission est levée à 17.21 heures.