CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
CRIV 51 COM 402
CRIV 51 COM 402
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC
COMPTE RENDU ANALYTIQUE TRADUIT
DES INTERVENTIONS
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET
VERTAALD BEKNOPT VERSLAG
VAN DE TOESPRAKEN
C
OMMISSION DE LA
S
ANTÉ PUBLIQUE
,
DE
L
'E
NVIRONNEMENT ET DU
R
ENOUVEAU DE LA
S
OCIÉTÉ
C
OMMISSIE VOOR DE
V
OLKSGEZONDHEID
,
HET
L
EEFMILIEU EN DE MAATSCHAPPELIJKE
H
ERNIEUWING
mardi
dinsdag
23-11-2004
23-11-2004
Matin
Voormiddag
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE































cdH
centre démocrate Humaniste
CD&V
Christen-Democratisch en Vlaams
ECOLO
Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
FN
Front National
MR
Mouvement réformateur
N-VA
Nieuw-Vlaamse Alliantie
PS
Parti socialiste
sp.a-spirit
Socialistische Partij Anders ­ Sociaal progressief internationaal, regionalistisch integraal democratisch toekomstgericht
Vlaams Belang
Vlaams Belang
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
Abréviations dans la numérotation des publications :
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
DOC 51 0000/000 Document parlementaire de la 51e législature, suivi du n° de
base et du n° consécutif
DOC 51 0000/000
Parlementair document van de 51e zittingsperiode +
basisnummer en volgnummer
QRVA
Questions et Réponses écrites
QRVA
Schriftelijke Vragen en Antwoorden
CRIV
version provisoire du Compte Rendu Intégral (couverture verte) CRIV
voorlopige versie van het Integraal Verslag (groene kaft)
CRABV
Compte Rendu Analytique (couverture bleue)
CRABV
Beknopt Verslag (blauwe kaft)
CRIV
Compte Rendu Intégral, avec, à gauche, le compte rendu
intégral définitif et, à droite, le compte rendu analytique traduit
des interventions (avec les annexes)
(PLEN: couverture blanche; COM: couverture saumon)
CRIV
Integraal Verslag,met links het definitieve integraal verslag en
rechts het vertaald beknopt verslag van de toespraken (met de
bijlagen)
(PLEN: witte kaft; COM: zalmkleurige kaft)
PLEN
séance plénière
PLEN
plenum
COM
réunion de commission
COM
commissievergadering
Publications officielles éditées par la Chambre des représentants
Commandes
:
Place de la Nation 2
1008 Bruxelles
Tél. : 02/ 549 81 60
Fax : 02/549 82 74
www.laChambre.be

e-mail :
publications@laChambre.be
Officiële publicaties, uitgegeven door de Kamer van volksvertegenwoordigers
Bestellingen :
Natieplein 2
1008 Brussel
Tel. : 02/ 549 81 60
Fax : 02/549 82 74
www.deKamer.be
e-mail :
publicaties@deKamer.be
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
i


SOMMAIRE
INHOUD
Question de Mme Jacqueline Galant au ministre
des Affaires sociales et de la Santé publique sur
"la campagne en faveur des médicaments
génériques" (n° 4256)
1
Vraag van mevrouw Jacqueline Galant aan de
minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid
over "de campagne voor de generische
geneesmiddelen" (nr. 4256)
1
Orateurs: Jacqueline Galant, Rudy Demotte,
ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique
Sprekers: Jacqueline Galant, Rudy Demotte,
minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid
Question de M. Daniel Bacquelaine au ministre
des Affaires sociales et de la Santé publique sur
"les pressions exercées sur les médecins pour
surconsommer" (n° 4471)
4
Vraag van de heer Daniel Bacquelaine aan de
minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid
over "het aanzetten van artsen tot
overconsumptie" (nr. 4471)
4
Orateurs: Daniel Bacquelaine, président du
groupe MR, Rudy Demotte, ministre des
Affaires sociales et de la Santé publique, Jo
Vandeurzen
Sprekers: Daniel Bacquelaine, voorzitter van
de MR-fractie, Rudy Demotte, minister van
Sociale Zaken en Volksgezondheid, Jo
Vandeurzen
Question de M. Luc Goutry au ministre des
Affaires sociales et de la Santé publique sur
"l'étude relative au volet B1 du prix de la journée
d'hospitalisation dans les hôpitaux psychiatriques"
(n° 4480)
8
Vraag van de heer Luc Goutry aan de minister
van Sociale Zaken en Volksgezondheid over "de
studie over onderdeel B1 van de verpleegdagprijs
voor de psychiatrische ziekenhuizen" (nr. 4480)
8
Orateurs: Luc Goutry, Rudy Demotte,
ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique
Sprekers: Luc Goutry, Rudy Demotte,
minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid
Question de Mme Frieda Van Themsche à la
ministre de l'Emploi sur "la vente de viande de
boeuf d'Amérique du Sud dans certaines grandes
surfaces" (n° 4395)
10
Vraag van mevrouw Frieda Van Themsche aan
de minister van Werk over "de verkoop van Zuid-
Amerikaans rundvlees in sommige
grootwarenhuizen" (nr. 4395)
9
Orateurs: Frieda Van Themsche, Rudy
Demotte
, ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique
Sprekers: Frieda Van Themsche, Rudy
Demotte
, minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
1



COMMISSION DE LA SANTE
PUBLIQUE, DE
L'ENVIRONNEMENT ET DU
RENOUVEAU DE LA SOCIETE
COMMISSIE VOOR DE
VOLKSGEZONDHEID, HET
LEEFMILIEU EN DE
MAATSCHAPPELIJKE
HERNIEUWING
du
MARDI
23
NOVEMBRE
2004
Matin
______
van
DINSDAG
23
NOVEMBER
2004
Voormiddag
______

Les questions et les interpellations commencent à 12.05 heures.
Président: M. Yvan Mayeur.

De vragen en interpellaties vangen aan om 12.05 uur.
Voorzitter: de heer Yvan Mayeur.
01 Question de Mme Jacqueline Galant au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur
"la campagne en faveur des médicaments génériques" (n° 4256)
01 Vraag van mevrouw Jacqueline Galant aan de minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over
"de campagne voor de generische geneesmiddelen" (nr. 4256)
01.01 Jacqueline Galant (MR): Monsieur le président, monsieur le
ministre, dernièrement, vous avez lancé une campagne médiatique
baptisée "Les médicaments génériques sont 100% aussi efficaces et
généralement moins cher". Nombre de personnes m'ont fait part de
votre audace par rapport à cette affirmation que beaucoup estiment
en outre être inexacte.

Renseignements pris, il apparaît en effet que les laboratoires
génériques copient les molécules dont le brevet est expiré et est par
conséquent dans le domaine public.

Ces laboratoires n'ayant pas d'activité de recherche en matière de
nouveaux médicaments, ils peuvent commercialiser leurs produits à
des prix nettement inférieurs. Mais je crois que ces laboratoires
écoulent leurs produits à des prix nettement trop élevés par rapport
aux coûts de fabrication.

Ne pourrait-on pas envisager que ces laboratoires, qui font des
bénéfices plantureux, contribuent à la recherche et donc consacrent
leurs bénéfices au progrès scientifique? Une autre solution ne serait-
elle pas d'inviter ces laboratoires à verser un pourcentage de leur
bénéfice annuel, d'une part à la recherche scientifique et d'autre part
à la sécurité sociale?

Par ailleurs, certains se posent des questions quant à la sécurité qui
entoure la distribution des médicaments génériques. Il apparaît,
01.01 Jacqueline Galant (MR):
Onlangs startte u een
mediacampagne onder de titel
Generische geneesmiddelen,
gegarandeerd even goed en over
het algemeen goedkoper. Heel
wat mensen vinden die bewering
overdreven en menen dat ze
onjuist is.

De generische laboratoria
kopiëren immers de moleculen
waarvan het octrooi is verstreken
en dus in het openbaar domein is
terechtkomen. Die laboratoria
voeren zelf geen onderzoek met
het oog op het ontwerpen van
nieuwe geneesmiddelen en
brengen hun producten in de
handel tegen beduidend lagere
prijzen, die echter nog te hoog zijn
in verhouding tot de fabricatieprijs.
Kunnen die laboratoria niet worden
verplicht een deel van hun winst te
investeren in wetenschappelijk
onderzoek en in de sociale
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
2
d'après certaines études, que les génériques ne sont pas aussi
puissants que la molécule de base. Un professionnel de la santé m'a
cité à titre d'exemple la Cetirisine eurogénérique qui, par rapport à
son produit de base, le Zyrtec, offre après 24 heures une efficacité
antiallergique nettement inférieure. Il est donc inexact de faire croire
au patient qu'il aura un traitement aussi efficace avec un produit
générique.

Ne serait-il pas utile de revoir les marges de bio-équivalence afin de
mieux garantir l'équivalence clinique?
zekerheid?

Wat de betrouwbaarheid van de
generische geneesmiddelen
betreft, zouden die naar verluidt
niet even werkzaam zijn als de
moedermolecule. Zou de bio-
equivalentie niet strikter moeten
worden gedefinieerd, om ook de
therapeutische equivalentie te
waarborgen?
Présidente: Marie-Claire Lambert.
Voorzitter: Marie-Claire Lambert.
01.02 Rudy Demotte, ministre: Madame Galant, je vous remercie de
votre question car elle prouve au moins une chose: actuellement, il
subsiste encore un doute auprès d'un certain nombre de praticiens,
et, plus largement, auprès du public. Il faut dire qu'une campagne
d'information est menée exactement pour répondre à ces doutes.

Je vais d'abord essayer de définir la campagne et ensuite de vous
parler des questions précises que vous abordez.

Je vais faire une mise au point: les médicaments génériques, pour
avoir une autorisation de mise sur le marché, doivent répondre aux
mêmes critères de qualité, d'efficacité et de sécurité que les
médicaments originaux. C'est la condition sine qua non. Il est exact
que si un médicament est autorisé depuis au moins dix ans dans un
Etat membre de l'Union et qu'en outre le brevet est échu, on peut
immédiatement mettre en place la production de médicaments
génériques. Mais le demandeur doit alors faire référence aux résultats
des études réalisées sur le médicament original, le médicament de
référence, pour autant que les deux produits soient similaires.

Des médicaments essentiellement similaires ­ puisque là est la
question ­ ont la même composition qualitative et quantitative en
principes actifs ­ donc la même forme pharmaceutique ­ et doivent
être bio-équivalents. Deux médicaments bio-équivalents possèdent le
même profil d'efficacité et de sécurité. La bio-équivalence entre deux
médicaments ­ ce fut le cas entre la Cetirizine EG et le Zyrtec ­ est
démontrée sur base, d'une part, d'une comparaison entre leurs
paramètres pharmacocinétiques, évalués sur base de méthodes
statistiques essentiellement éprouvées au regard de critères acceptés
scientifiquement et, d'autre part, d'une comparaison européenne. La
base européenne est une base fondamentale dans ces études.

Par ailleurs, une particularité existe en ce qui concerna la bio-
équivalence des médicaments à marge thérapeutique étroite. C'est là
que se pose souvent le problème: les médicaments pour lesquels la
différence entre la dose toxique et la dose strictement thérapeutique
est faible. Pour ces médicaments, il faut obtenir des garanties plus
strictes quant à la bio-équivalence.

Les experts évaluent les médicaments à marge thérapeutique étroite
en leur appliquant des critères encore plus sévères grâce à des
limites d'acceptation revues à la baisse.
01.02 Minister Rudy Demotte: Uw
vraag toont aan dat zowel bij de
medische wereld als bij het publiek
nog enige scepsis bestaat ten
aanzien van generische
geneesmiddelen. Om die reden
werd een informatiecampagne
opgestart.

De generische geneesmiddelen
krijgen slechts een vergunning
voor het in de handel brengen
wanneer ze aan dezelfde
voorwaarden inzake kwaliteit,
doeltreffendheid en veiligheid
beantwoorden als de originele
geneesmiddelen. Indien een
geneesmiddel tien jaar of meer
over een vergunning beschikt in
een lidstaat van de Unie en het
octrooi is verstreken, mag een
generisch geneesmiddel worden
geproduceerd. De aanvrager moet
in dat geval verwijzen naar het
onderzoek dat op het originele of
referentiegeneesmiddel gebeurde,
voor zover het om vergelijkbare
geneesmiddelen gaat.

Geneesmiddelen die in essentie
gelijksoortig zijn, hebben dezelfde
kwalitatieve en kwantitatieve
samenstelling van actieve
bestanddelen en moeten bio-
equivalent zijn. Bio-equivalente
geneesmiddelen hebben hetzelfde
profiel qua doeltreffendheid en
veiligheid.

Een bijzonder geval vormt de bio-
equivalentie van geneesmiddelen
met een geringe therapeutische
marge, waarbij het verschil tussen
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
3
Vous suggérez des solutions, notamment que des laboratoires de
médicaments génériques contribuent à la recherche et consacrent
leur bénéfice au progrès scientifique ou qu'un pourcentage de leur
bénéfice annuel soit versé à la recherche scientifique. Sur ce point, je
tiens à analyser votre proposition au regard de quelques réflexions.

Premièrement, les laboratoires de médicaments de référence ne
contribuent pas non plus à la recherche scientifique autre que celle
effectuée à leur propre profit.

Deuxièmement, les firmes pharmaceutiques sont taxées de la même
manière. Les firmes génériques contribuent donc aussi au
remboursement du déplacement par le mécanisme de "clawback" que
j'ai déjà eu l'occasion d'expliquer devant cette commission. L'arrivée
de médicaments génériques sur le marché présente un avantage
pour la sécurité sociale. En effet, si un médicament générique arrive
sur le marché, il doit être moins cher mais il devient également la
base du remboursement. Les tickets modérateurs seront calculés sur
cette base de remboursement. Cela nous permet de faire des
économies et de rembourser davantage, par le biais de cette
substitution financière, des produits de pointe notamment qui seraient
mis sur le marché. Par la suite, on constate que la plupart des firmes
commercialisant les originaux suivent le mouvement de baisse des
prix.

Aujourd'hui, le problème n'est pas seulement lié aux médicaments
génériques. Des médicaments de marque entrent dans la même
logique de commercialisation sur les prix. Les brevets étant
dépassés, les seuls éléments de concurrence sont le prix de vente et
le taux de remboursement par l'Etat.

C'est ce qui me fait dire que ce que les néerlandophones appellent le
"kiwi model" pourrait peut-être, en partie, être destiné à rembourser
cela.

Pour ce qui concerne l'entrée du générique sur le marché, il y a
volontairement une double conséquence au niveau du budget des
médicaments. Cela libère des moyens pour les nouvelles molécules
et permet, en quelque sorte, le financement de la recherche. Quelque
part, cela donne aussi des médicaments moins chers aux clients
consommateurs que nous sommes tous.

Sur la bio-équivalence, je termine en disant qu'effectivement, nous
avons aujourd'hui les garanties selon lesquelles les produits acceptés
comme bio-équivalents, et qui ont d'ailleurs des sources référentielles
claires, notamment établies sur le net et consultables par les
médecins - les adresses, je pourrai vous les donner - ne posent plus
problème.

Les seuls à lancer le doute à ce sujet sont ceux qui veulent continuer
à vivre de rentes de situation dans le cadre de la politique des prix
des médicaments. En la matière, je veux être clair. Dès qu'il est
question de bio-équivalence, il n'y a effectivement pas d'autres
risques que ceux liés à des excipients des médicaments eux-mêmes,
mais pas à leur forme moléculaire.
de toxische dosis en de strikt
therapeutische dosis erg klein is.
Voor die geneesmiddelen moeten
striktere waarborgen inzake bio-
equivalentie worden geboden.

Wat betreft de bijdrage die
laboratoria voor generische
geneesmiddelen tot het weten-
schappelijk onderzoek kunnen
leveren, wil ik er toch op wijzen dat
de laboratoria voor referentie-
geneesmiddelen evenmin tot het
wetenschappelijk onderzoek
bijdragen, behalve dan indien zij er
zelf baat bij hebben.

Bovendien worden de farma-
ceutische bedrijven op dezelfde
manier belast.

De intrede van de generische
geneesmiddelen op de markt
houdt een voordeel voor de
sociale zekerheid in; indien een
generisch geneesmiddel wordt
geïntroduceerd, moet het goed-
koper zijn maar wordt het tevens
de basis voor de terugbetaling,
vermits het remgeld op grond
hiervan wordt berekend. Zo
kunnen wij besparingen doen en
een hogere terugbetaling voor
geavanceerde producten
verzekeren. Bovendien stellen wij
vast dat de meeste bedrijven die
de oorspronkelijike genees-
middelen verdelen, die dalende
trend van de geneesmiddelenprijs
volgen.

We hebben nu garanties dat
producten die als bio-equivalent
zijn goedgekeurd, geen probleem
meer vormen. De enige risico's
zijn de risico's die inherent zijn aan
excipientia van de genees-
middelen zelf. De moleculaire
vorm an sich levert geen gevaar
op.
01.03 Jacqueline Galant (MR): Madame la présidente, je remercie
M. le ministre pour la réponse qu'il m'a fournie. Si j'ai posé cette
01.03 Jacqueline Galant (MR):
We moeten een tandje bijzetten in
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
4
question, c'est que les craintes émanent notamment de médecins du
Hainaut occidental que vous connaissez bien et qui ont soulevé cette
problématique. Je pense qu'il importe d'accentuer les campagnes
d'information pour que les médecins aient une totale confiance en ces
médicaments génériques. Donc, je compte sur vous pour accentuer
l'information à leur intention.
de informatiecampagnes, opdat de
artsen die generische genees-
middelen in vol vertrouwen
voorschrijven. Ik reken op u wat
dat betreft.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
02 Question de M. Daniel Bacquelaine au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur
"les pressions exercées sur les médecins pour surconsommer" (n° 4471)
02 Vraag van de heer Daniel Bacquelaine aan de minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over
"het aanzetten van artsen tot overconsumptie" (nr. 4471)
02.01 Daniel Bacquelaine (MR): Madame la présidente, monsieur le
ministre, ma question a trait à ce que l'on peut maintenant appeler
l'affaire Beeckmans. Ce dernier a d'ailleurs démissionné depuis le
moment où j'ai déposé la question.

Je souhaite revenir sur ce sujet car il touche à une problématique
extrêmement importante que je dénonce maintenant depuis un
certain nombre d'années. J'ai d'ailleurs déposé une proposition de loi
sur ce thème, qui vise à modifier l'article 73. Je sais qu'une loi-
programme antérieure visait également à inscrire, dans la loi
assurance-maladie, le problème de l'incitation à la prescription.

Nous avons ici un exemple très frappant, ce d'autant plus qu'il
provient de quelqu'un ­disons-le ­ qui a dirigé la politique de santé
dans notre pays durant un certain nombre d'années. Cela jette
évidemment le discrédit sur le monde dirigeant de la politique de
santé dans notre pays.

Il est tout à fait dommageable, selon moi, de créer une situation qui
peut rompre complètement la confiance d'un certain nombre d'acteurs
du monde de la santé par rapport à ceux qui sont appelés à édicter
des normes ou en tout cas à les proposer.

Très clairement, le directeur gestionnaire de l'hôpital fait "chanter" les
médecins en leur demandant de faire du chiffre, sinon leurs
honoraires seront amputés d'office. Cela pose deux problèmes
majeurs à mon sens: d'une part, l'incitation à la surconsommation et,
d'autre part, le mécanisme de prélèvement ou de participation des
honoraires médicaux au financement des hôpitaux. Les deux
matières sont d'une gravité évidente au moment où nous sommes
contraints à des économies dans le secteur de la santé.

L'incitation à la surconsommation constitue une faute grave qui est
contraire aux principes indiqués dans l'article 73 de la loi. Elle doit
donc faire l'objet de sanctions.

En ce qui concerne le prélèvement sur les honoraires médicaux, le
gouvernement et vous-même avez décidé d'un moratoire. C'est un
premier pas dans la bonne direction mais il ne me semble toutefois
pas suffisant. En effet, le mécanisme subsiste et il n'amènera toujours
que des ambiguïtés. Il faudra, un jour, décider de sortir de ce
mécanisme ou en tout cas faire en sorte que les gestionnaires des
hôpitaux n'aient pas une autorité de dernier ressort en la matière.
02.01 Daniel Bacquelaine (MR):
De zaak Beeckmans illustreert op
treffende wijze het probleem van
het aanzetten tot het voorschrijven
van geneesmiddelen, een praktijk
die ik al jaren aanklaag.

De betrokkene heeft jarenlang het
gezondheidsbeleid in ons land
mee uitgestippeld en daardoor
komen alle beleidsmakers in die
sector in een kwaad daglicht te
staan.

Het is duidelijk dat de
ziekenhuisbeheerder de artsen
chanteert: hij vraagt hen de omzet
op te drijven, zoniet zullen hun
honoraria automatisch worden
teruggeschroefd, wat ernstige
problemen doet rijzen met
betrekking tot het aanzetten tot
overconsumptie en het bijdragen
door de artsen, via hun honoraria,
tot de financiering van de
ziekenhuizen.

Het aanzetten tot overconsumptie
is een ernstige overtreding die
moet worden bestraft.

Wat de afhouding op de medische
honoraria betreft, besliste u samen
met de regering dat een
moratorium zou gelden. Dit is een
eerste stap in de goede richting,
die echter onvoldoende blijft. Ooit
zal moeten worden beslist dat van
dit mechanisme, dat de kiemen
van de overconsumptie in zich
draagt, moet worden afgestapt.

Wat bent u ter zake van plan? Ik
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
5
L'idéal serait de revoir fondamentalement le financement des
hôpitaux. Je me suis déjà exprimé longuement à ce sujet. En effet, ce
mécanisme porte en lui les germes d'une surconsommation. Tant que
la loi ne sera pas modifiée, nous serons confrontés à ce type de
problème, même si d'aucuns, indépendamment, reconnaissent
naïvement par écrit qu'ils ont commis des erreurs. Il est donc
important de se pencher sur ce problème.

Monsieur le ministre, que comptez-vous faire en la matière? J'ai
déposé une proposition qui va au-delà du principe qui condamne
l'incitation. En effet, la loi actuelle comporte déjà un tel principe. Mais
pour qu'il y ait sanction, il faut que la surconsommation ait eu lieu.
Cela n'est pas acceptable sur un plan éthique. En effet, on attend que
la faute aille jusqu'à son terme pour sanctionner alors que l'on devrait
faire en sorte qu'il n'y ait pas de surconsommation et que la loi incite
réellement à ne pas surconsommer.

Or, dans le système actuel, l'article 141, qui prévoit les sanctions,
n'est applicable qu'à partir du moment où le praticien a surconsommé
et dénonce l'incitation dont il a fait l'objet.

C'est à mon sens très discutable, à la fois au plan de l'efficacité et au
plan éthique. Qu'allez-vous faire dans ce dossier particulier? Que
comptez-vous faire, de manière plus générale, pour qu'on ne se
retrouve pas confronté à de telles situations?
heb een voorstel ingediend dat
verder gaat dan de bepalingen van
de huidige wet, die slechts van
toepassing zijn van zodra de arts
zich aan overconsumptie heeft
schuldig gemaakt en aan het licht
brengt dat hij daartoe werd
aangezet.

Dat lijkt me erg betwistbaar, zowel
op het vlak van de efficiëntie als
op moreel vlak!

Hoe zal u dit individuele dossier
aanpakken? Hoe reageert u ten
aanzien van deze problematiek in
het algemeen?
02.02 Rudy Demotte, ministre: Monsieur Bacquelaine, vous posez là
une question très vaste et très importante. Tout d'abord, reprenons
les faits. Voici ce que j'apprends par la presse, en même temps que
je suis, pour la première fois d'ailleurs, interrogé par notre collègue
Luc Goutry en séance plénière. Je ne vois pas de corrélation entre les
deux, sinon que cela devient un élément de notoriété publique.
J'apprends donc qu'il y a un problème, non pas pour l'établissement
d'une convention, monsieur Bacquelaine, puisqu'on n'en était pas à la
convention, mais pour l'édification d'un texte soumis à discussion
dans l'hôpital de Dodoens de Malines. Je précise que je trouve ce
texte inacceptable, sur le plan éthique et sur le plan des objectifs
budgétaires qui sont les nôtres. Cela ne suffit pas.

Que vais-je alors annoncer? Que je vais rencontrer M. Beeckmans,
ce que je fais d'ailleurs bien plus rapidement que prévu. J'avais prévu
de le faire un ou deux jours plus tard et je l'ai rencontré
immédiatement. M. Beeckmans, après un échange, étant donné aussi
qu'il est responsable de la multipartite - ce qui était dans cette position
d'autant plus problématique pour moi -, M. Beeckmans, donc, va alors
remettre sa démission honorable.

Un petit mot sur la gestion de M. Beeckmans en tant que président de
la multipartite: l'homme est remarquable. Il a été un très bon
président, je voudrais qu'on ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.
Tous ceux qui le connaissent me le disent: c'est un homme qui a eu
une attitude remarquable, mais le défaut d'avoir soutenu ce projet de
convention en l'état le rend effectivement incapable d'être empreint
d'objectivité dans les grands débats à venir. Nous avions là un
problème de crédibilité majeur, monsieur Bacquelaine, qui,
heureusement, s'est réglé par la démission de M. Beeckmans. Voilà
pour les faits.
02.02 Minister Rudy Demotte: U
stelt een erg complexe en
belangrijke vraag.

Ik ben op de hoogte gesteld van
deze feiten via de pers en door de
vraag van de heer Goutry in de
plenaire vergadering. Ik heb dan
vernomen dat er zich een
probleem voordeed bij het
opstellen van een tekst die in het
Dodoensziekenhuis te Mechelen
moest behandeld worden. Het ging
dus niet om een conventie. Maar
deze tekst is ethisch
onaanvaardbaar en gaat in tegen
de nagestreefde begrotings-
doelstellingen.

Nadat ik dit nieuws vernomen had,
heb ik onmiddellijk een ontmoeting
gehad met de heer Beeckmans
die beslist heeft ontslag te nemen
uit zijn functie van voorzitter van
de Multipartite-overlegstructuur
van het RIZIV inzake het
ziekenhuisbeleid. De heer
Beeckmans heeft die functie
uitstekend vervuld, maar de steun
die hij verleende aan dit ontwerp
van conventie bracht de geloof-
waardigheid en de objectiviteit in
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
6
Que peut-on faire? Je pense qu'il est paradoxal de se retrouver dans
une situation où l'on doit contraindre des acteurs de soins dans des
cadres de plus en plus constrictifs alors que, par ailleurs, on leur dit
qu'ils ont une mission, celle d'augmenter le chiffre d'affaire de leurs
institutions. C'est évidemment inacceptable, parce que ça veut dire
que le système est vicié, si l'on réfléchit en ces termes. On dira
encore qu'il y a trop d'investigations préopératoires d'un côté, etc. Il
faut en déduire que les modes d'évaluation et de contraintes doivent
être abordés autrement.

Vient alors la question que vous posez: comment peut-on faire?

Je pense qu'il faudra travailler davantage selon des logiques
d'enveloppes, en tenant compte d'un certain nombre d'éléments
objectifs, l'"evidence based medecine", la pratique régulièrement
consentie non seulement à l'échelon belge, européen, mondial de la
médecine dans l'hôpital, dans l'institution hospitalière, mais il faudra
aussi appliquer ces règles de plus en plus à la médecine lato sensu.
Par conséquent, il faudra appliquer des règles de corrélation dans les
pratiques médicales de plus en plus larges. Les forfaits pourraient
constituer une première réponse.

Le deuxième élément est l'outil des montants de référence. Nous
pourrions, par pathologie, sur les différentes structures de soins ­ je
ne parle pas seulement des hôpitaux -, aller plus loin dans la logique
des montants de référence, afin d'éviter la critique que j'ai parfois
entendue dans le nord du pays, se réclamant de différences
objectivables ou pas dans tel ou tel sous-secteur. Si les règles de
comparaison sont identiques, nous sommes alors en possession d'un
outil qui évite la discussion sur la variation. En effet, si nous suivons
les balises, cela va; si nous en sortons, cela ne fonctionne pas.

Pour l'instant, nous ne sommes pas encore en possession de cet
outil. Pourquoi? Parce que les montants de référence mis en place
par mon prédécesseur ne sont qu'au nombre de 15 environ, si ma
mémoire est bonne. L'idée est d'augmenter le nombre de montants
de référence. En d'autres mots, monsieur Bacquelaine, c'est en fait
financer les structures sur une autre base. C'est bien de cela qu'il est
question. Ce débat ne peut être improvisé. Il est très compliqué. Ce
matin encore, lors de ma rencontre avec des acteurs de soins, j'ai
clairement senti que "le pain est un enjeu autant que le soin", si je
peux utiliser cette expression. J'essaie de faire en sorte que nous
puissions entrer dans cette logique de référencement de plus en plus
large, en tenant compte de facteurs objectifs.

Par exemple, celui qui est de condition socio-économique très
défavorisée ne passe pas objectivement le même temps dans une
structure hospitalière que celui qui est de condition socio-économique
favorisée. Pourquoi? Parce que ­ ce sont des praticiens qui me le
disent ­ on a parfois peur de renvoyer les gens dans leur cadre socio-
familial parce qu'ils n'y sont pas pris en charge. Ils sont pauvres et
n'ont pas les outils nécessaires pour la prise en charge. Ils ne
pourront pas appeler l'infirmière pour venir prodiguer des soins en
temps utile. Parmi les éléments de référence dont nous disposerons,
il faudra tenir compte d'un certain nombre d'éléments de modulation
socio-économique, ce qui vaut d'ailleurs autant pour la Campine que
pour la région du Borinage. Il faudra prendre en compte des profils
économiques présentant plus de difficultés humaines et sociales.
het gedrang.

We bevinden ons in een
paradoxale situatie. Enerzijds
verlangt men van de
gezondheidswerkers dat ze minder
voorschrijven en anderzijds dat ze
de omzet van hun instellingen
verhogen. Hier loopt het systeem
blijkbaar mank en in de toekomst
zullen we moeten streven naar
andere evaluatiemethoden en
drukkingsmiddelen.
We zullen meer met budgetten
moeten werken en daarbij van
objectieve gegevens uitgaan. De
forfaits kunnen daartoe een eerste
aanzet zijn.

We zouden verder kunnen gaan in
de logica van de referentie-
bedragen, om aldus discussies
over de waarde te voorkomen. Er
moeten bakens worden uitgezet.
Mijn voorganger werkte slechts
een vijftiental basisbedragen uit.
Er moeten er meer komen en de
structuren moeten op een andere
basis worden gefinancierd. Dat is
geen sinecure.

Soms is men bang mensen terug
naar hun sociale en familiale
omgeving te sturen, omdat ze er
onvoldoende worden opgevangen.
We zullen er rekening mee
moeten houden dat mensen die tot
een bepaalde sociaal-
economische laag behoren, meer
menselijke en maatschappelijke
problemen kunnen hebben. Dat
geldt trouwens net zo goed voor
de Kempen als voor de Borinage.
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
7

Monsieur Bacquelaine, c'est le système vers lequel nous sommes en
train d'évoluer progressivement.

Président: Yvan Mayeur.
Voorzitter: Yvan Mayeur.
02.03 Daniel Bacquelaine (MR): Monsieur le ministre, je vous
remercie pour votre réponse. Toutefois, je voudrais vous indiquer que
le bébé qu'il ne faut pas jeter avec l'eau du bain est aussi membre du
"Kenniscentrum" et du Centre d'expertise, ce qui me semble poser
quelques problèmes par rapport à la crédibilité dont nous avons parlé
tous les deux.

En ce qui concerne l'incitation à la surconsommation, selon moi, il
faudrait revoir l'article 73 pour faire en sorte que le principe qui y est
inscrit soit respecté; en fait, il faudrait que la sanction soit reprise dans
ce même article 73 pour le fait même de l'incitation et non pas
uniquement a posteriori quand la surconsommation est avérée et que
le praticien a dénoncé l'incitateur. Il faudrait que l'incitation soit punie
d'office. Il s'agit d'une modification législative assez facile.

En matière de rétrocession des honoraires médicaux, l'article 140
devrait, au-delà du moratoire qui est déjà un premier pas, être modifié
pour que cette rétrocession se fasse de manière correcte dans un
climat de confiance entre les prestataires et les gestionnaires plutôt
que par autorité. Tant que cela se fait par autorité du gestionnaire en
dernier ressort, les pratiques de surconsommation resteront dans le
domaine du non-dit mais seront bien présentes. On ne va donc pas
solutionner le problème à cet égard. Je conçois bien que la
modification du système de financement dont vous avez parlé prend
du temps mais, en attendant, des mesures urgentes doivent être
prises pour prévenir des dérives totalement inadmissibles.
02.03 Daniel Bacquelaine (MR):
De heer Beeckmans is eveneens
lid van het Kenniscentrum!

Men zou de sanctie in artikel 73
moeten opnemen, maar dan wel
voor het aanzetten tot
overconsumptie zelf en niet
achteraf. Tevens zou het afstaan
van een gedeelte van de medische
honoraria moeten gebeuren in een
klimaat van vertrouwen veeleer
dan omdat de beheerder dat
oplegt.

De wijziging van het
financieringsstelsel neemt
weliswaar enige tijd in beslag.
Maar in afwachting moeten echter
dringende maatregelen worden
genomen om onaanvaardbare
uitwassen te voorkomen.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.

Le président: Monsieur Vandeurzen, allez-vous poser votre question (n° 4301) ou la retirer?
02.04 Jo Vandeurzen (CD&V): Men had mij gezegd dat ik deze
namiddag moest terugkomen voor mijn vraag.
02.04 Jo Vandeurzen (CD&V):
On m'avait dit que ma question
ne figurerait à l'ordre du jour que
cet après-midi.
Le président: Et les caméras, quand viennent-elles? La question, c'est juste pour les caméras.
02.05 Rudy Demotte, ministre: La question précédente était
également intéressante pour les caméras.
Le président: Ce n'est pas une question sur Malines?
02.06 Jo Vandeurzen (CD&V): Ce sont des questions très sages.
Le président: Je suis désolé mais on ne compose pas l'agenda pour les caméras. Il ne faut pas exagérer:
ce n'est pas "Villa Politica" qui fait l'ordre du jour des commissions. Les parlementaires posent des
questions. S'ils sont présents, ils posent leur question. Vous êtes là, monsieur Vandeurzen, alors posez
votre question.
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
8
02.07 Jo Vandeurzen (CD&V): Mijnheer de voorzitter, voor alle
duidelijkheid wil ik het volgende zeggen. Ik houd niet van dergelijke
insinuaties. Ik heb deze morgen laten bellen door mijn medewerker
naar het commissiesecretariaat om te weten of die vraag nog op de
agenda van deze voormiddag kon worden geplaatst. Er werd mij
meegedeeld dat ze in de late namiddag op de agenda zou staan. Ik
heb mij daarnaar geregeld en mijn schikkingen getroffen, want mijn
dossier heb ik nu zelfs niet bij. Ik heb een bericht gekregen van
collega Goutry op mijn voice mail. Hij zei dat mijn vraag misschien
toch nog ergens in de voormiddag aan bod zou komen. Mijn dossier
ligt echter op mijn kantoor. Ik heb mij anders georganiseerd
aangezien de programmawet op de agenda staat. Hoe dan ook, men
heeft mij gezegd dat mijn vraag zeker niet in de voormiddag aan bod
zou komen.
02.07 Jo Vandeurzen (CD&V): Je
n'apprécie pas que l'on insinue
que je pose des questions pour
m'attirer les projecteurs. Je
pensais ne devoir poser mes
questions qu'en fin d'après-midi et
je n'ai pas mon dossier avec moi.
Le président: Tout cela, c'est du cinéma. Villa Politica fera du cinéma; cela m'est égal mais c'est n'importe
quoi.

Vous poserez votre question cet après-midi, on verra bien. Il y aura les caméras, les spots, cela fera encore
vibrer la Flandre profonde sur les différences de consommation entre Wallons et Flamands. Quand il y a
une question, il y a une question.

(...): (...)

Les autres parlementaires n'interviennent pas. C'est moi qui fais la police, ici. C'est au tour de M. Goutry de
poser sa question.
03 Vraag van de heer Luc Goutry aan de minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over "de
studie over onderdeel B1 van de verpleegdagprijs voor de psychiatrische ziekenhuizen" (nr. 4480)
03 Question de M. Luc Goutry au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur "l'étude
relative au volet B1 du prix de la journée d'hospitalisation dans les hôpitaux psychiatriques" (n° 4480)
03.01 Luc Goutry (CD&V): Mijnheer de voorzitter, ik dank mevrouw
Van Themsche dat ik voor haar mag spreken. Uit respect voor haar
zal ik het kort houden. Ik bedank ook de minister dat hij nog even wilt
blijven om te antwoorden.

Mijnheer de minister, mijn vraag gaat over het onderdeel B1 van de
psychiatrische ziekenhuizen. Ik heb u daarover voor de zomer al een
vraag gesteld. Dat is een belangrijk onderwerp omdat blijkens een
studie precies in heel wat psychiatrische ziekenhuizen te lange tijd
geen aanpassing is gebeurd van het onderdeel B1, de logistieke
investeringen en kosten van de ziekenhuizen.

Ondertussen hebt u gezegd dat u een studie zou laten maken om de
huidige toestand na te gaan. Op basis van die studie zouden we
bespreken of er een verbetering kan komen van de financiële situatie
en of de B1 voor de psychiatrische ziekenhuizen opgetrokken zou
kunnen worden.

Mijn vragen, informatief van aard, zijn de volgende.

Hoever staat het met die studie? Zijn er al concrete resultaten
gekend? Wanneer zou het onderdeel B1 worden aangepast? Werd
daarvoor al voorzien in middelen in de begroting 2005?
03.01 Luc Goutry (CD&V): Une
étude a montré que dans de
nombreux hôpitaux psychiatriques,
la section B1 n'a pas été adaptée
pendant très longtemps. Le
ministre a promis de faire réaliser
une nouvelle étude pour
déterminer avec précision quelle
est la situation actuelle. Il était
prévu que, sur cette base, nous
débattions de la question de savoir
si la B1 peut bénéficier d'un
relèvement de son niveau.

Où en est cette étude? Quand le
ministre estime-t-il qu'il serait
possible d'apporter des
aménagements à la B1? A-t-il
dégagé des moyens dans le
budget 2005?
03.02 Minister Rudy Demotte: Mijnheer Goutry, uit respect voor
mevrouw Van Themsche, die u toelaat uw vraag onmiddellijk te
03.02 Rudy Demotte, ministre:
Cette étude, que coordonne la
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
9
stellen, zal ik ook kort antwoorden.

De studie over de B1-financiering van de psychiatrische ziekenhuizen
is momenteel nog lopende onder coördinatie van de sectie
financiering van de Nationale Raad voor Ziekenhuisvoorzieningen. De
resultaten daarvan worden verwacht rond begin 2005. Het zal dus nog
vlug gaan.

In het kader van het budget-2005 zijn substantiële maatregelen
genomen ten bedrage van 100 miljoen euro, gespreid over drie jaar,
om op structurele manier de onderfinanciering van de ziekenhuizen te
corrigeren. Dat heeft betrekking zowel op algemene als psychiatrische
ziekenhuizen. Zo wordt onder meer voorzien in een opwaardering van
de financiering van het IBF-personeel. Ik weet dat dit ook zeer
belangrijk is. Bovendien wordt in een extra financiering voorzien ter
compensatie van de personeelmeerkosten ten gevolge van
"baremieke" anciënniteit.

Ten slotte worden de aan de ziekenhuizen verschuldigde schulden uit
het verleden, de zogenaamde "rattrapagebedragen", tot 1998 in
eenmaal uitbetaald. Dat zal voor de thesaurie van de psychiatrische
ziekenhuizen zeker belangrijk zijn. Die maatregelen zullen
ongetwijfeld een ondersteuning betekenen in afwachting van de
resultaten van de B1-studie.
Section financement du Conseil
national des établissements
hospitaliers (CNEH), n'est pas
encore terminée. Nous en
attendons les résultats au début
de 2005.

En attendant, nous prendrons,
dans le cadre du budget 2005, des
mesures pour 100 millions d'euros
réparties sur trois ans afin de
corriger le sous-financement des
hôpitaux généraux et psychia-
triques. Le financement du
personnel FBI sera amélioré et les
surcoûts en dépenses de
personnel dus à l'ancienneté
seront compensés. Enfin, les
montants dus aux hôpitaux jusqu'à
1998 leur seront versés en une
seule fois, ce qui, pour les
hôpitaux psychiatriques, n'est pas
sans importance.
03.03 Luc Goutry (CD&V): Mijnheer de minister, ik begrijp zeer goed
het eerste deel van uw antwoord, te weten dat de studie nog loopt en
dat we waarschijnlijk begin volgend jaar het resultaat krijgen. We
wachten dus af.

Het tweede deel is iets onduidelijker. Honderd miljoen, verdeeld over
drie jaar, dat is drieëndertig miljoen per jaar. U noemt IBF, informatica
enzovoort. U zegt dat dit zal moeten dienen voor zowel de algemene
als de psychiatrische ziekenhuizen. Het is mij nog onduidelijk hoe de
verdeling zal gebeuren, want ik vrees een beetje dat er voor de
psychiatrische ziekenhuizen niet zoveel meer zal overschieten. Het
IBF-systeem is, historisch gezien, altijd een beetje voordeliger voor de
psychiatrie geweest. We hebben daarvoor, toen minister De Galan
terzake bevoegd was, actie ondernomen en toen is er een
inhaalbeweging gebeurd. Daardoor is IBF sowieso interessanter.
Volgens mij zullen de algemene ziekenhuizen de lat eerst gelijk willen
leggen, ook voor hun IBF. Daardoor zal er waarschijnlijk niet veel naar
de psychiatrie gaan.

Een bedrag van drieëndertig miljoen zal zeker al een stuk van de
problemen kunnen oplossen. De B1 is iets specifieks. Dat is een
structureel probleem. Het is een onderdeel van de verpleegdagprijs
dat ondergewaardeerd is en te lang niet is aangepast, wat uiteraard
leidt tot een structurele onderfinanciering. Dat kun je dus niet alleen
doen met nog iets of wat te reserveren uit de IBF of wat dan ook. Men
zal dus het onderdeel B1 effectief moeten herzien. Daarom meen ik
dat het nuttig zou zijn om hiervoor in middelen te voorzien op uw
begroting, naast de uitgetrokken drieëndertig miljoen. Anders zal er
niets meer overschieten, vrees ik.
03.03 Luc Goutry (CD&V): Nous
attendons les résultats de l'étude.

Cent millions d'euros en trois ans
correspondent à 33 millions par
an. Je crains qu'il ne reste pas
grand-chose pour les hôpitaux
psychiatriques. Sous la ministre
De Galan, une opération de
rattrapage avait été mise en
oeuvre en ce qui concerne le
système FBI, ce qui était plus
intéressant pour la psychiatrie.

Le montant libéré de 33 millions
peut résoudre une partie des
problèmes. Un problème structurel
se pose toutefois en ce qui
concerne le volet B1. Il s'agit d'un
élément sous-estimé du prix de la
journée d'hospitalisation. Une
réforme structurelle est dès lors
nécessaire et le budget doit en
tenir compte.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
10
04 Vraag van mevrouw Frieda Van Themsche aan de minister van Werk over "de verkoop van Zuid-
Amerikaans rundvlees in sommige grootwarenhuizen" (nr. 4395)
04 Question de Mme Frieda Van Themsche à la ministre de l'Emploi sur "la vente de viande de boeuf
d'Amérique du Sud dans certaines grandes surfaces" (n° 4395)
04.01 Frieda Van Themsche (VLAAMS BELANG): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, eigenlijk was de vraag gericht aan de
minister van Consumentenzaken.

Een aantal weken geleden heeft een gekende grootwarenhuisketen
een groot klantenfestival aanbevolen. Daarbij werd vooral rundvlees
van Zuid-Amerikaanse origine tegen dumpingprijzen verkocht. De
consument wist wel dat dit goedkoop vlees niet van Belgische
oorsprong was, maar in heel Zuid-Amerika is, in tegenstelling tot onze
uitermate strenge en terechte wetgeving, het gebruik van legale
hormonen, maar ook van corticoïden en antibiotica, nog altijd
toegelaten. Ook dierlijk afval mag hier niet meer worden verwerkt in
veevoeder. In Zuid-Amerika kan dat echter wel, ook met exotisch
dierlijk afval. De vogelpest raakt niet uitgeroeid, net zoals mond- en
klauwzeer.

Die grootwarenhuisketen erkent zelf dat ze de klanten onvoldoende
heeft ingelicht over de kwaliteit van het ingevoerde vlees. Ik citeer wat
die man zei: "Smaak en kwaliteit, dat zijn verkoopsargumenten.
Milieu- en dierenwelzijn zijn dat veel minder. Dat is een zaak voor de
wetgever. Die moet erop toekijken dat een ei op de correcte manier
gelegd wordt. We kunnen als supermarkt de consument wel gidsen
naar de beste keuze door hem maximaal te informeren over de
producten". Blijkbaar doet men dat niet.

Ik heb de volgende vragen aan u.

Hebt u, mijnheer de minister, al maatregelen genomen om de
consument correct in te lichten over de verschillende wetgeving in
België en, onder andere, in Zuid-Amerikaanse landen betreffende
voedselveiligheid? Welke maatregelen hebt u reeds genomen om
ervoor te zorgen dat de consument op de hoogte is van het feit dat
dierlijk en exotisch dierlijk afval - zoals met vogelpest of BSE
besmette dieren - in Zuid-Amerika nog steeds in veevoeder wordt
verwerkt? Wat met de met vogelpest besmette kippen die perfect
vanuit Zuid-Amerika kunnen worden ingevoerd en hier zonder meer
tot, onder andere, frikadellen worden verwerkt zonder dat de
consument daarvan op de hoogte is? Op welke manier hebt u ervoor
gezorgd dat de consument in Vlaanderen zelf de mogelijkheden heeft
om zijn voedsel te traceren, zoals het gebeurt met in Vlaanderen of in
België geproduceerd voedsel? In welke maatregelen hebt u voorzien
om de consument erop te wijzen dat een mogelijk hogere prijs voor
Belgisch vlees ook een absolute garantie op veilig en traceerbaar
voedsel inhoudt?
04.01 Frieda Van Themsche
(VLAAMS BELANG): Il y a
quelques semaines, une chaîne
de supermarchés a organisé une
grande promotion en vendant
notamment à des prix imbattables
de la viande de boeuf d'Amérique
latine. Mais dans cette région du
monde, les hormones, les
corticoïdes et les antibiotiques
sont toujours autorisés. Des
déchets d'animaux peuvent
toujours y être transformés en
farines animales, ce qui entraîne
des risques de propagation de
l'ESB, de la peste aviaire et de la
fièvre aphteuse.

La chaîne de supermarchés a
reconnu ne pas avoir
suffisamment informé sa clientèle
sur la qualité de la viande de boeuf
importée.

Le ministre a-t-il pris des mesures
pour mieux informer le
consommateur sur notre
législation rigoureuse en matière
de sécurité alimentaire, sur les
risques de la viande provenant
d'Amérique latine et des déchets
d'animaux transformés en farines
animales? Comment veille-t-il à ce
que le consommateur puisse
tracer lui-même ses denrées
alimentaires? Comment fait-il
comprendre au consommateur
que le prix supérieur de la viande
belge lui donne une garantie
absolue de sécurité et de
traçabilité des aliments?
04.02 Minister Rudy Demotte: Mijnheer de voorzitter, mevrouw
Van Themsche, uw eerste vraag betreft de informatie die aan de
consument wordt verstrekt. Vlees en vleesproducten zijn producten
die werden geharmoniseerd op het niveau van de Europese
Gemeenschap. Dit betekent dat de pertinente wetgeving en de
voorwaarden voor invoer door de Europese instanties worden
vastgelegd. De lidstaten zijn ertoe gebonden toe te zien op de strikte
naleving van deze reglementering. De gebruikers vinden op de
04.02 Rudy Demotte, ministre: La
législation et les conditions
d'importation en la matière sont
européennes. Les Etats membres
doivent veiller au respect rigoureux
de cette législation. Sur le site
Internet de la Commission, les
consommateurs trouvent toutes
CRIV 51
COM 402
23/11/2004
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
11
internetsite van de Europese Commissie alle inlichtingen betreffende
de voedselveiligheid en hebben vrij toegang tot de wetgeving van in
het bijzonder de landen van Zuid-Amerika. Toelatingen voor export
naar de Europese Unie worden niet afgeleverd door een lidstaat of in
voorkomend geval een deelstaat. De erkenning wordt slechts
toegekend aan bedrijven na een inspectie door het Voedsel- en
Veterinair Bureau van de Europese Commissie, het Food and
Veterinary Office. Deze inspecties hebben tot doel na te gaan dat de
Europese criteria inzake voedselveiligheid worden nageleefd.

Wat uw tweede vraag betreft over het gebruik van dierlijk afval in
diervoeder worden de exporterende Zuid-Amerikaanse landen
overeenkomstig de verordening EG 999/2001 beschouwd als vrij van
BSE. Deze verordening is gebaseerd op een advies van de
Wetenschappelijke Stuurgroep van de Commissie. Niettemin passen
het merendeel van de Zuid-Amerikaanse landen op eigen initiatief de
feed ban voor herkauwers toe.

Wat vogelpest betreft, kan worden gesteld dat het productieproces
van dierenmeel het virus afdoende vernietigt.

Uw derde vraag betreft kippen besmet met vogelpest. Wanneer een
epidemie van een besmettelijke dierenziekte uitbreekt in een derde
land, neemt de Europese Commissie onmiddellijk maatregelen tot
instelling van een invoerverbod van levende dieren of van
risicoproducten uit dit derde land of uit een deel ervan. Dit verbod
wordt pas opgeheven wanneer de nodige waarborgen worden
gegeven dat de situatie onder controle is, eventueel na inspectie van
het Food and Veterinary Office, in overeenstemming met de
internationale regels bepaald door het Internationaal Bureau van
Epizootics. Dat zijn ziekten die van dieren op mensen worden
overgedragen.

Bijgevolg is er geen sprake van dat besmet vlees van gevogelte of
van andere dieren in de Europese Unie zou mogen ingevoerd worden.

Ik heb nu nog enkele woorden over de traceerbaarheid. De Europese
en nationale reglementeringen leggen aan producten strikte
verplichtingen op inzake traceerbaarheid. Ze maken geen
onderscheid tussen nationale productie en ingevoerde producten. Bij
hun aankomst in een grensinspectiepost van de Europese Unie
worden deze producten onderworpen aan een grondige controle. Hun
traceerbaarheid is gewaarborgd vanaf de producent.

Alleen door de Europese Commissie erkende producten mogen naar
de Europese Unie geëxporteerd worden. De lijsten van erkende
inrichtingen worden gepubliceerd op de internetsite van de
Commissie. Deze traceerbaarheid wordt verder gewaarborgd tot aan
de verbruiker, net zoals voor de nationale productie.

Ik kom aan uw laatste vraag over de hogere prijs als garantie voor de
voedselveiligheid. Ik kan hier antwoorden dat de kostprijs van een
product niet uitsluitend en zelfs niet in hoofdzaak bepaald wordt door
de eisen inzake voedselveiligheid, maar het resultaat is van een
geheel van productiefactoren waaronder de kostprijs van de
grondstoffen, de loonkosten, de milieuvoorwaarden, enzovoort. De
genoemde productiefactoren zijn in bepaalde derde landen,
waaronder de genoemde Zuid-Amerikaanse, vaak beduidend lager
les informations concernant la
sécurité de la chaîne alimentaire
et la législation. L'Europe gère les
autorisations d'exportation vers
l'UE. Seules les sociétés qui
respectent les critères européens
en matière de sécurité alimentaire
sont agréées par l'Office
alimentaire et vétérinaire de la
Commission européenne.

En ce qui concerne l'utilisation de
déchets animaux dans
l'alimentation animale, les pays
sud-américains exportateurs sont
considérés, eu égard au règlement
999/2001, comme non concernés
par l'ESB. La majorité des pays
sud-américains appliquent
cependant, de leur propre
initiative, le "feed ban" pour
ruminants. Lors de la production
de farine animale, le virus de la
peste aviaire est par ailleurs
détruit.

Lors d'une épidémie de maladie
animale contagieuse dans un pays
tiers, la Commission prend
immédiatement des mesures en
vue d'interdire l'importation
d'animaux vivants et de produits à
risque provenant de ce pays ou de
certaines régions de ce pays.
Cette interdiction est seulement
levée lorsque certaines garanties
de sécurité internationales sont
fournies.

Les réglementations européennes
et nationales imposent une
traçabilité totale pour les produits
nationaux comme pour les
produits importés. Seuls les
produits reconnus par la
Commission peuvent être
importés
dans l'Union
européenne. Ces derniers sont
également traçables jusqu'au
consommateur.

Ce ne sont pas tant les exigences
en matière de sécurité alimentaire
que toutes sortes de facteurs de
production qui déterminent
l'augmentation du prix d'un
produit. En Amérique du Sud, le
coût de ces facteurs de production
23/11/2004
CRIV 51
COM 402
CHAMBRE
-3
E SESSION DE LA
51
E LEGISLATURE
2004
2005
KAMER
-3
E ZITTING VAN DE
51
E ZITTINGSPERIODE
12
dan in ons land.
est souvent considérablement plus
faible qu'en Belgique.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.

La réunion publique de commission est levée à 12.41 heures.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 12.41 uur.