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E ZITTINGSPERIODE
CRIV 51 COM 315
CRIV 51 COM 315
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC
COMPTE RENDU ANALYTIQUE TRADUIT
DES INTERVENTIONS
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET
VERTAALD BEKNOPT VERSLAG
VAN DE TOESPRAKEN
C
OMMISSION DE LA
D
ÉFENSE NATIONALE
C
OMMISSIE VOOR DE
L
ANDSVERDEDIGING
mercredi
woensdag
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Voormiddag
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cdH
centre démocrate Humaniste
CD&V
Christen-Democratisch en Vlaams
ECOLO
Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
FN
Front National
MR
Mouvement réformateur
N-VA
Nieuw-Vlaamse Alliantie
PS
Parti socialiste
sp.a-spirit
Socialistische Partij Anders ­ Sociaal progressief internationaal, regionalistisch integraal democratisch toekomstgericht
VLAAMS BLOK
Vlaams Blok
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
Abréviations dans la numérotation des publications :
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
DOC 51 0000/000 Document parlementaire de la 51e législature, suivi du n° de
base et du n° consécutif
DOC 51 0000/000
Parlementair document van de 51e zittingsperiode +
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Questions et Réponses écrites
QRVA
Schriftelijke Vragen en Antwoorden
CRIV
version provisoire du Compte Rendu Intégral (couverture verte) CRIV
voorlopige versie van het Integraal Verslag (groene kaft)
CRABV
Compte Rendu Analytique (couverture bleue)
CRABV
Beknopt Verslag (blauwe kaft)
CRIV
Compte Rendu Intégral, avec, à gauche, le compte rendu
intégral définitif et, à droite, le compte rendu analytique traduit
des interventions (avec les annexes)
(PLEN: couverture blanche; COM: couverture saumon)
CRIV
Integraal Verslag,met links het definitieve integraal verslag en
rechts het vertaald beknopt verslag van de toespraken (met de
bijlagen)
(PLEN: witte kaft; COM: zalmkleurige kaft)
PLEN
séance plénière
PLEN
plenum
COM
réunion de commission
COM
commissievergadering
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SOMMAIRE
INHOUD
Question de M. François-Xavier de Donnea au
ministre de la Défense sur "le bilan à ce jour de la
coopération militaire belge en République
démocratique du Congo" (n° 3179)
1
Vraag van de heer François-Xavier de Donnea
aan de minister van Landsverdediging over "de
huidige stand van zaken met betrekking tot de
Belgische militaire samenwerking in de
Democratische Republiek Congo" (nr. 3179)
1
Orateurs: François-Xavier de Donnea, André
Flahaut
, ministre de la Défense
Sprekers: François-Xavier de Donnea,
André Flahaut
, minister van
Landsverdediging
Question de Mme Hilde Vautmans au ministre de
la Défense sur "les recrutements pour l'armée
belge" (n° 3235)
7
Vraag van mevrouw Hilde Vautmans aan de
minister van Landsverdediging over "de
rekruteringen voor de Belgische krijgsmacht"
(nr. 3235)
7
Orateurs: Hilde Vautmans, André Flahaut,
ministre de la Défense
Sprekers: Hilde Vautmans, André Flahaut,
minister van Landsverdediging
Questions jointes de
10
Samengevoegde vragen van
10
- Mme Hilde Vautmans au ministre de la Défense
sur "l'état des cimetières militaires belges"
(n° 3236)
10
- mevrouw Hilde Vautmans aan de minister van
Landsverdediging over "de toestand van de
Belgische militaire kerkhoven" (nr. 3236)
10
- Mme Frieda Van Themsche au ministre de la
Défense sur "l'état déplorable des cimetières
militaires de la Première Guerre mondiale dans le
Westhoek" (n° 3264)
10
- mevrouw Frieda Van Themsche aan de minister
van Landsverdediging over "de erbarmelijke
toestand van de militaire kerkhoven van
Wereldoorlog I in de Westhoek" (nr. 3264)
10
Orateurs: Hilde Vautmans, André Flahaut,
ministre de la Défense, Frieda Van
Themsche, Robert Denis
Sprekers: Hilde Vautmans, André Flahaut,
minister van Landsverdediging, Frieda Van
Themsche, Robert Denis
Question de Mme Josée Lejeune au ministre de
la Défense sur "les conditions pécuniaires liées
au déploiement de troupes en temps de paix"
(n° 3250)
15
Vraag van mevrouw Josée Lejeune aan de
minister van Landsverdediging over "de geldelijke
bepalingen met betrekking tot het inzetten van
troepen in vredestijd" (nr. 3250)
15
Orateurs: Josée Lejeune, André Flahaut,
ministre de la Défense
Sprekers: Josée Lejeune, André Flahaut,
minister van Landsverdediging
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1

COMMISSION DE LA DEFENSE
NATIONALE
COMMISSIE VOOR DE
LANDSVERDEDIGING
du
MERCREDI
30
JUIN
2004
Matin
______
van
WOENSDAG
30
JUNI
2004
Voormiddag
______

Les questions et les interpellations commencent à 10.41 heures.
Président: M. Philippe Monfils.
De vragen en interpellaties vangen aan om 10.41 uur.
Voorzitter: de heer Philippe Monfils.
01 Question de M. François-Xavier de Donnea au ministre de la Défense sur "le bilan à ce jour de la
coopération militaire belge en République démocratique du Congo" (n° 3179)
01 Vraag van de heer François-Xavier de Donnea aan de minister van Landsverdediging over "de
huidige stand van zaken met betrekking tot de Belgische militaire samenwerking in de Democratische
Republiek Congo" (nr. 3179)
01.01 François-Xavier de Donnea (MR): Monsieur le président,
début 2003 ou vers la mi-2003, le gouvernement a entamé ce que je
pense être une initiative courageuse, à savoir la reprise de la
coopération militaire avec la République démocratique du Congo.

Il y a eu, je vous le rappelle brièvement, l'opération "Artémis" en Ituri,
à laquelle nous avons participé avec des transports tactiques et
stratégiques ainsi que de l'assistance médicale. Il y a eu ensuite, en
août 2003, une visite du ministre de la Défense au Congo où, à cette
occasion, il avait annoncé la reprise du dialogue avec le Congo, dans
le cadre de ce qu'il appelait un programme de partenariat militaire. A
partir de septembre 2003, nous avons accueilli dix candidats officiers
congolais à l'Ecole royale militaire. C'est particulièrement important de
former les futurs officiers en Belgique car cela crée des connivences,
des affinités, des amitiés qui peuvent faciliter ultérieurement d'autres
coopérations, d'autres collaborations ou d'autres partenariats entre
les Forces armées belges et congolaises. Enfin, last but not least, il y
a eu l'opération "Avenir" à Kisangani de janvier à juin 2004. A partir
d'août 2004, nous commencerons, si je suis bien informé, la formation
d'instructeurs à Kinshasa: 45 militaires belges devraient former 250 à
300 formateurs congolais.

Je pense que le moment est venu de faire le bilan de ces opérations
et surtout de voir dans quelle politique globale cohérente et dans
quelle vision d'avenir à long terme elles peuvent s'inscrire, ainsi que
ce que pourraient être d'autres initiatives à l'avenir.

Je pense en effet que nous avons bien fait d'y aller pas à pas et de
façon très pragmatique. Je m'en réjouis vivement mais il faut éviter
que ce qui était une initiative courageuse devienne une initiative
téméraire. Il est donc important d'inscrire ces initiatives, je le répète,
dans un plan global et une vision à long terme de l'avenir.
01.01 François-Xavier de
Donnea (MR): In 2003 hervatte de
regering de militaire samen-
werking met de Democratische
Republiek Congo.

Zo werkten we, op het vlak van
vervoer en medische bijstand,
mee aan de operatie `Artemis' in
Ituri. Naar aanleiding van het
bezoek van de minister van
Landsverdediging aan Congo in
augustus 2003, kondigde hij de
hervatting van de dialoog aan, in
het raam van een programma van
militair partnerschap. In september
2003 al, deden tien Congolese
kandidaat-officieren hun intrede in
de Koninklijke Militaire School.
Dankzij de opleiding van
toekomstige officieren in België,
zullen tussen de Belgische en de
Congolese krijgsmacht nieuwe
samenwerkingsvormen mogelijk
worden. Tot slot liep in Kisangani
van januari tot juni 2004 de
operatie `Avenir'.

Voorts zouden vanaf augustus
2004 45 Belgische militairen 250 à
300 Congolese instructeurs
moeten opleiden in Kinshasa.
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De plus, ne doit-on pas introduire certaines conditions à cette
coopération, comme d'ailleurs à la coopération au développement et
à toutes les coopérations que l'on peut développer non seulement
avec le Congo mais aussi avec d'autres pays? Ne faut-il pas poser
certaines conditions concernant l'aboutissement du processus de
reconstruction de l'Etat de droit? Ne doit-on pas arrêter certaines
conditions quant à la lutte contre la corruption et le népotisme qui
refleurissent de plus belle dans certains secteurs du Congo?

La presse nous apprend que MM. Michel et Flahaut avaient déposé,
début mai, au Conseil des ministres, un document reprenant toutes
les initiatives possibles pour poursuivre un appui à la formation de
l'armée. Où en est-on en la matière? Je suppose que l'une des
conséquences de cette discussion est l'envoi de 45 instructeurs à
Kinshasa. Je voudrais savoir s'il y a d'autres initiatives dans cette
note, approuvées ou susceptibles de l'être prochainement par le
gouvernement. Quelles sont-elles?

En ce qui concerne le résultat de l'opération menée à Kisangani, je
voudrais demander au ministre où sont et que font actuellement les
unités formées? Sont-elles régulièrement payées, équipées et
nourries? C'est, en effet, une des appréhensions que l'on peut avoir.
Si elles ne sont pas "entretenues" en étant régulièrement payées,
nourries, équipées, si elles ne poursuivent pas un minimum
d'entraînement permanent, etc., ces unités risquent de devenir des
bombes à retardement et de fournir des effectifs qui se livreront
fatalement, à nouveau, au pillage et à d'autres exactions pour pouvoir
survivre et se nourrir dans un environnement extrêmement difficile.

Enfin, ces unités font-elles partie ou vont-elles faire partie des 10.000
hommes qui sont actuellement envoyés à l'est du Congo par le
gouvernement congolais et notamment à Kisangani? Va-t-on les
maintenir à Kisangani ou va-t-on, au contraire, les déplacer vers l'Ituri,
le Nord ou le Sud-Kivu?

Voilà, monsieur le ministre, quelques questions qui me viennent à
l'esprit. Un an après le début de la reprise de la coopération militaire
belge, je pense qu'il est bon que le parlement puisse entendre, de
votre bouche, ce que sont votre vision à long terme et le plan global
cohérent que vous développez, indépendamment des quelques
questions plus ponctuelles et anecdotiques ­ mais pas insignifiantes -
qui pourraient découler de la réponse que le gouvernement congolais
donne ou ne donne pas à ces problèmes.

Monsieur le président, telles sont les questions que je voulais poser
aujourd'hui au ministre de la Défense.

Het ogenblik is gekomen om de
balans van die operaties op te
maken, om na te gaan van welk
globaal beleid en toekomstvisie ze
deel uitmaken en om toekomstige
initiatieven te plannen.

Men moet echter pragmatisch zijn
en stapsgewijze tewerkgaan ; de
regering heeft een moedig initiatief
genomen, maar zij mag niet in
roekeloosheid vervallen.

Zou men in dat kader die
samenwerking niet aan voor-
waarden moeten onderwerpen,
zoals bijvoorbeeld de weder-
opbouw van de rechtstaat en de
strijd tegen de corruptie en het
nepotisme die in Congo opnieuw
welig tieren?

De heren Michel en Flahaut
hebben in mei bij de Ministerraad
een document ingediend waarin
de mogelijke initiatieven ter
ondersteuning van de opleiding
van het leger worden opgesomd.
Hoe zit het daarmee? Ik
veronderstel dat het zenden van
instructeurs naar Kinshasa een
van de uitvloeisels daarvan is.
Welke andere initiatieven worden
in die nota uiteengezet?

Wat de operatie in Kisangani
betreft, waar bevinden die
opgeleide eenheden zich en wat
doen zij? Ontvangen zij soldij,
krijgen zij de nodige uitrusting en
voedsel? Het is immers moeilijk
om in die moeilijke omstandig-
heden te overleven en als zij niet
goed worden "onderhouden",
dreigen zij opnieuw aan het muiten
te slaan.

Zullen die eenheden ten slotte
deel uitmaken van de 10.000
manschappen die momenteel naar
het oosten van Congo en naar
Kisangani werden gestuurd?
Zullen ze in Kisangani
gestationeerd blijven of zullen ze
naar Ituri, Noord of Zuid-Kivu
worden overgeplaatst?
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Een jaar na de hervatting van de
Belgische militaire samenwerking,
zou het Parlement uw
langetermijnvisie en het algemeen
plan, waaraan u werkt, moeten
kennen, los van de meer
prangende vragen die rijzen bij de
manier waarop de Congolese
regering op die problemen
reageert.
01.02 André Flahaut, ministre: Monsieur le président, tout d'abord,
je voudrais dire que je suis toujours demandeur de cette installation
de la commission commune Chambre et Sénat pour le Suivi des
opérations militaires. J'espère que, lors d'une prochaine réunion de
concertation entre les deux assemblées, on arrivera à mettre sur pied
cette commission commune. En effet, la commission pour le Suivi des
opérations militaires est celle où je donne le maximum d'informations,
tant sur la préparation des opérations que sur la façon dont elles se
déroulent, leur suivi, les aspects techniques de mise en oeuvre de
matériel et la sécurité. J'ai d'ailleurs demandé à M. Mahoux, qui
préside cette commission au Sénat, d'en organiser une réunion; elle
aura lieu le jeudi 8 juillet prochain. Sans vouloir m'immiscer dans
l'organisation du travail, peut-être pourrait-on accélérer le processus
car il serait bon d'avoir une commission conjointe Chambre et Sénat
pour le suivi de ces opérations.

Comme vous le rappelez, le partenariat militaire, selon la terminologie
adoptée, n'est qu'un des éléments de l'ensemble de la politique du
gouvernement et de sa politique étrangère à l'égard du Congo. Pour
rappel, nous nous sommes engagés à fournir aux autorités
congolaises un appui à la restructuration et à l'intégration des forces
armées. En collaboration avec les partenaires congolais ­ il était
important qu'ils fassent leur part du travail -, une réflexion stratégique
a été entamée, réflexion qui avait pour but l'établissement d'un plan à
long terme pour l'armée, prévoyant l'intégration des unités de toutes
les composantes et entités, une vision de la structure future des
forces armées et un plan de transition vers de nouvelles structures.

Il est bien entendu que ce plan entend éviter d'entamer une action
pour repartir ensuite sans perspective, mais ces processus
d'intégration et de restructuration prendront évidemment un temps
considérable. De plus ­ nous avons été très clairs dès le début -, il est
impossible pour la Belgique d'agir seule. C'est la raison pour laquelle
nous avons lancé un appel à la communauté internationale, aux
niveaux africain et international. Il est également évident que cette
opération ne peut être menée qu'en établissant des contacts et des
liens étroits avec tout ce qui concerne les démobilisations, le
désarmement, toutes politiques qui dépendent plus particulièrement
de la Coopération au développement.

Pour donner une idée sur le court terme en vue de rendre visible et
concrète la situation sur le terrain, voilà où nous en sommes. A la fin
de l'année dernière, nous avons répondu à leur demande de former
une brigade mixte, la première brigade intégrée congolaise. C'est la
brigade prototype en quelque sorte puisqu'il s'agissait de la première
expérience. Il s'avérait nécessaire de leur donner une formation aux
opérations de maintien de la paix.
01.02 Minister André Flahaut:
Eerst en vooral herinner ik eraan
dat ik nog steeds vragende partij
ben voor de oprichting van een
gemeenschappelijke commissie
van Kamer en Senaat voor de
follow-up van de militaire
operaties. Ik geef de meeste
informatie zowel over de
voorbereiding van de operaties als
over hun verloop en hun voortgang
in de senaatscommissie voor de
Opvolging van de buitenlandse
missies. Deze commissie
vergadert op 8 juli eerstkomend
onder leiding van de heer Mahoux.
Het is misschien nuttig voor deze
zaak een gemengde commissie
van Kamer en Senaat te
organiseren.

Het beleid van de regering ten
aanzien van Congo omvat meer
dan de militaire samenwerking
alleen. We hebben ons ertoe
verbonden de herstructurering en
de integratie van de Congolese
strijdkrachten te ondersteunen.
Samen met hen hebben we
nagedacht over een strategie om
een langetermijnvisie voor het
leger te ontwikkelen waarbij
uitgegaan wordt van de integratie
van de eenheden, een visie op de
legerstructuur en een toekomst-
gericht overgangsplan.

Dit integratie- en herstructurerings-
proces is een werk van lange
adem. Bovendien kan België niet
op eigen houtje handelen. We
hebben dan ook een beroep
gedaan op de internationale
gemeenschap. Deze operatie mag
niet losstaan van de demobilisatie
en de ontwapening.
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Ce sont les Congolais qui ont choisi l'endroit où se donnerait cette
formation, ce possible partenariat: à Kisangani et avec trois bataillons.
Ils s'occupaient de la première partie, c'est-à-dire du rassemblement,
du brassage. Ensuite, les soldats étaient envoyés chez nous où ils
recevaient cette formation spécifique aux opérations de maintien de la
paix.

L'instruction a commencé en janvier dernier et s'est terminée au
moment prévu. Il était important de respecter les calendriers de début
et de fin des opérations. Dans le cas contraire, on serait tombé dans
une atmosphère plus laxiste, laissant aux Belges le soin de tout faire,
n'accordant aucune importance à la nécessité de se presser. Il fallait
observer le calendrier, lequel a été respecté de part et d'autre.

A un certain moment, la population aurait souhaité que l'on reste plus
longtemps, compte tenu des événements. Mais notre crédibilité
voulait que l'on définisse la bonne suite des opérations. Par
conséquent, il était nécessaire de respecter les échéances fixées
surtout pour nos instructeurs, d'autant plus que ceux qui étaient sur
place pour la formation ne détenaient aucun mandat pour intervenir
en un autre endroit du pays. C'est ce qui a justifié notre attitude.

Je voudrais souligner également que cette formation dispensée par
les paras était une première expérience aussi pour eux. C'était le
retour des paras en Afrique et cela s'est admirablement bien passé. Il
faut insister sur cet élément, car certaines craintes pointaient après
les événements du Rwanda.

Quant au programme pour l'intégration des militaires dans un
gouvernement armé, il a été développé durant la réflexion stratégique.
Il prévoit l'accueil des militaires retenus dans un certain nombre de
centres de brassage et de recyclage. Ceux-ci sont identifiés et
localisés par les Congolais eux-mêmes.

Dans ces centres de brassage et de recyclage sont données une
série de formations à la tactique militaire: discipline, ordre, droits de
l'homme, organisation. Par la suite, les militaires seront mutés vers
une nouvelle structure territoriale. Dans ce cadre, les autorités
congolaises ont demandé à la Belgique de former des instructeurs
dans le courant du second semestre 2004, après quoi ces
instructeurs seront à leur tour responsables du recyclage dans les
brigades territoriales. C'est ainsi que nous nous préparons à
dispenser une formation qui commencera début août, pour une durée
de six semaines, à 250 candidats instructeurs. Une trentaine
d'instructeurs belges seront déployés. Vous savez que j'ai accéléré la
deuxième phase. Elle était prévue dans le courant du mois de
septembre, nous commencerons début août. Une phase est prévue
mais nous évaluerons la situation afin de savoir s'il y en aura une
deuxième, l'objectif étant effectivement l'instruction des formateurs.

Les autorités congolaises avaient également planifié une réunion la
semaine dernière au cours de laquelle une aide pour ce projet serait
demandée à tous les pays de la communauté internationale
intéressés. Il est évident que quand la situation est instable, comme
elle l'apparaît encore, cela ne rassure pas les autres pays ni ne les
encourage à s'engager à nos côtés dans la deuxième phase. Nous
répétons aux autorités congolaises, lors de leur passage en Belgique
Concreet hebben we het volgende
reeds bereikt. Op het einde van
vorig jaar hebben we een
gemengde brigade gevormd, de
eerste geïntegreerde Congolese
brigade. Deze brigade is een
"prototype" omdat het de eerste
keer is dat een dergelijke brigade
werd opgericht. Ze moest worden
opgeleid voor vredeshandhavings-
operaties.
De Congolezen hebben voor die
opleiding drie bataljons in
Kisangani gekozen. Zij stonden in
voor het eerste gedeelte ­ het
verzamelen ­ en vervolgens
werden de soldaten naar ons
gestuurd om die specifieke
opleiding te volgen.

De opleiding is in januari gestart
en liep op het geplande tijdstip ten
einde. Het was belangrijk dat men
zich aan de afgesproken termijnen
zou houden. De bevolking wilde
dat wij langer ter plaatse zouden
blijven, maar wij hebben dat
geweigerd om onze geloof-
waardigheid niet op het spel te
zetten en omdat wij geen mandaat
hadden om elders in het land in te
grijpen.

Voor de para's was die door hen
verstrekte opleiding ook een
primeur, en dat experiment is
uitstekend verlopen.

Het programma voor de integratie
van de militairen werd tijdens de
strategisch reflectie uitgewerkt. De
Congolezen staan zelf in voor de
opvang van de militairen in de
omscholingscentra.
In die centra worden opleidingen
militaire strategie gegeven (orde,
mensenrechten, organisatie). Na
hun opleiding worden die soldaten
in een territoriale structuur
ondergebracht. In dat kader vroeg
Congo aan België instructeurs op
te leiden, die op hun beurt
verantwoordelijk zullen zijn voor de
omscholing van de territoriale
brigades. We bereiden ons dus
voor op de opleiding van 250
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ou sur place, qu'il faut absolument persévérer dans la transition mais
avec un maximum de stabilité.

La restructuration et l'intégration des Forces armées doivent aller de
pair avec un programme de démobilisation et de désarmement des
ex-combattants qui n'auront, bien entendu, pas de place dans la
nouvelle armée. De plus, ces personnes démobilisées devront obtenir
une aide pour leur reclassement dans la société. La Défense est
active dans ce domaine en collaboration avec le SPF des Affaires
étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au
développement. Grâce aux efforts qui ont été déployés, le texte du
plan national pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion
(le PNDDR) a été élaboré, mais il a fallu insister pour y parvenir.

De plus, une structure a été établie pour le planning et l'exécution du
processus d'intégration des forces armées.

Comme vous l'avez rappelé, la première étape est la formation qui, je
suis d'accord, est aussi un investissement sur le long terme. Le
partenariat comprend l'investissement sur le long terme, à savoir la
formation à l'Ecole royale militaire, ainsi que des investissements
ponctuels en formation. Il y a aussi ce que nous avons réalisé sur
place, à savoir la formation de la brigade qui constitue un partenariat
dur; de plus, il existe des structures de partenariat plus légères avec
la formation des formateurs. Ce que nous allons également ajouter,
c'est l'envoi d'équipes de reconnaissance pour la réhabilitation de
certaines infrastructures destinées à la formation ou à la santé
militaire, en partant du principe que les installations de santé pour les
militaires doivent aussi servir pour les civils. Nous allons agir comme
nous avons travaillé au Bénin et à Kisangani, Kisangani précisément
où, à côté de notre opération de formation, nous avons réhabilité un
grand nombre de locaux scolaires et de pavillons de l'hôpital civil et
creusé des puits; nous voulons réaliser cette coopération civile et
militaire en d'autres endroits.

En ce qui concerne la formation à l'Ecole royale militaire, un nouveau
groupe d'étudiants, identique en nombre aux précédents groupes,
arrivera l'année prochaine. De plus, des formations plus spécifiques
seront données pour d'autres personnes. J'ouvre ici une parenthèse:
quand je suis allé à Kisangani, l'homme qui donnait la formation au
déminage et à la détection des munitions explosives aux Congolais
était venu se former en Belgique, preuve que l'on avait déjà introduit
des formations pour formateurs.

Dans le document remis au Conseil des ministres mais qui peut, bien
entendu, être transmis aux membres de la commission, sont
effectivement prévues les pistes pour la formation des formateurs, la
décision et les annonces pour la rénovation de certaines
infrastructures; je viens de vous en communiquer, en quelque sorte,
un résumé.

Les unités formées à Kisangani sont toujours dans la région
aujourd'hui. On continue à les équiper. Quand je dis "on", ce n'est pas
la Belgique. La Belgique a fourni des véhicules (camions, jeeps), de
l'équipement individuel et des équipements de transmission, mais pas
d'armes. Il faut que les Congolais complètent cet équipement. Pour le
paiement, cela revient sans cesse et nous le répétons aux
responsables, nous insistons partout où nous le pouvons pour que
instructeurs, gedurende zes
weken, vanaf augustus. Daartoe
zullen zo'n dertig Belgen worden
ingezet. Ik heb de tweede fase dus
versneld, zodat die begin augustus
van start zal gaan, in plaats van
begin september. Voor we een
tweede fase aanvatten, zullen we
fase één evalueren.

De Congolese overheid vroeg de
geïnteresseerde landen in de loop
van vorige week hulp voor dat
project. Onstabiliteit, zoals die
vandaag in Congo bestaat, is niet
van aard om de andere landen
gerust te stellen, laat staan ze aan
te zetten om mee te werken aan
de tweede fase. Het is absoluut
noodzakelijk dat Congo doorgaat
met de overgang, in zo stabiel
mogelijke omstandigheden.

De herstructurering van de
krijgsmacht moet gepaard gaan
met de demobilisatie en de
ontwapening van de ex-strijders.
Daarnaast moeten zij hulp krijgen
bij hun reïntegratie in de
maatschappij. Op dat terrein werkt
Defensie samen met de FOD
Buitenlandse Zaken. Er werd een
nationaal plan voor de
demobilisatie, de ontwapening en
de reïntegratie (PNDDR ­ Plan
national pour la démobilisation,
désarmement et réinsertion)
uitgewerkt.
Daarnaast bestaat ook een
structuur voor de planning en de
uitvoering van de integratie van
het leger.

Het partnerschap bestaat dus
enerzijds uit investeringen op
lange termijn, zoals de opleiding in
de Koninklijke Militaire School, en
anderzijds uit gerichte opleidingen.
Daarnaast is er de opleiding van
de brigade en de opleiding van de
instructeurs. Er zullen ook ploegen
worden gestuurd om de militaire
scholen en hospitalen te
herstellen, zoals dat in Benin en in
Kisangani al gebeurde, waar ook
waterputten werden gegraven; we
willen dat soort samenwerking ook
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ces militaires soient payés, non seulement ceux-là mais aussi les
autres, et qu'ils le soient de manière régulière, pour éviter tout
dérapage.

Une partie de ces militaires que nous avons formés à Kisangani vont
être renvoyés vers Kinshasa pour devenir les futurs instructeurs. La
décision de mettre en oeuvre cette brigade unifiée dans l'est du Congo
appartient aux autorités congolaises. Elles avaient cette volonté mais
j'ignore si elles l'ont mise en oeuvre au moment où je vous parle,
compte tenu des autres éléments d'équipement qui ne sont peut-être
pas encore tout à fait au complet.
op andere plaatsen vorm geven.

Volgend jaar verwelkomt de
Koninklijke Militaire School een
nieuwe groep studenten. Anderen
zullen meer specifieke opleidingen
krijgen.

In het document dat ik de
Ministerraad voorlegde, maar dat
ook aan de commissieleden kan
worden bezorgd, vindt u details in
verband met de opleiding van de
instructeurs en de renovatie van
bepaalde gebouwen. Ik gaf u
daarvan zonet een samenvatting.

De in Kisangani opgeleide
eenheden verblijven nog steeds in
de regio en worden verder
uitgerust. België leverde voer-
tuigen en individuele uitrustingen,
maar geen wapens. De
Congolezen zullen voor de overige
uitrusting zorgen. We vragen
nadrukkelijk dat de militairen
regelmatig zouden worden
betaald, om ontsporingen te
voorkomen.

Een aantal van de in Kisangani
opgeleide militairen worden de
toekomstige instructeurs. De
Congolese overheid besliste die
verenigde brigade in Oost-Congo
in te zetten, maar ik weet niet of
dat intussen ook is gebeurd.
01.03 François-Xavier de Donnea (MR): Monsieur le président, je
remercie le ministre de ces précisions. Nous devons bien sûr
poursuivre notre coopération militaire au Congo mais il faut le faire
avec circonspection, ce que le gouvernement semble faire. En effet,
la situation est extrêmement volatile et précaire. Le ministre a bien fait
de le rappeler à la fin de sa réponse: il est très important de veiller au
paiement effectif des unités militaires armées et de les encadrer pour
éviter qu'elles ne soient encore plus efficaces qu'avant dans le pillage
et l'exaction.

En ce qui concerne la démobilisation, monsieur le ministre, j'ai déjà
eu l'occasion de le dire à vous ou à M. Michel, une voie naturelle
d'occupation des gens démobilisés est leur intégration dans des
unités d'entretien des infrastructures routières. Il faut les démobiliser
avec leurs chefs actuels qui sont des chefs naturels et peut-être
même leur laisser un uniforme, certainement pas des armes, leur
donner des pelles et les outils nécessaires pour assurer le travail. Il
faut, bien entendu, une contribution de la Banque mondiale. Je sais
qu'il existait des réticences à la Banque mondiale mais je crois que
c'est la façon la plus utile, la plus immédiate et la plus naturelle
01.03 François-Xavier de
Donnea (MR): We moeten de
militaire samenwerking omzichtig
voortzetten. Het komt erop aan
ervoor te zorgen dat de
gewapende militaire eenheden
betaald en omkaderd worden en
dat de gedemobiliseerde
eenheden geïntegreerd worden in
eenheden die instaan voor het
onderhoud van de wegen-
infrastructuur. De soldaten van die
eenheden dragen een uniform,
maar zijn niet gewapend.

Dankzij die demobilisatie kunnen
de ex-soldaten hun waardigheid
behouden, kan frustratie worden
voorkomen en wordt het verkeer
van goederen gegarandeerd. Ik
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d'utiliser ces gens en préservant quelque peu leur fierté.

En effet, si on rejette ces gens dans la nature après qu'ils aient
combattu, porté des armes et l'uniforme, on risque de créer
énormément de frustrations et de les encourager à se livrer à des
exactions et des pillages pour survivre, mais aussi pour satisfaire des
besoins qu'ils ont pu aisément satisfaire lorsqu'ils se trouvaient sous
les armes.

La voie naturelle la plus simple est de démobiliser globalement
certaines unités et de les affecter à des travaux d'infrastructure. A
mon avis, la seule façon de permettre à l'Etat de réassurer sa
présence sur tout le territoire est de rétablir les infrastructures. C'est
aussi le seul moyen d'assurer la circulation des produits et, espérons-
le, de transporter, dans quelques mois, les urnes et les observateurs
des élections démocratiques.

Je pense savoir que c'est M. Michel qui gère ce dossier, je ne vous
poserai pas de question à ce sujet, mais je voudrais vous faire part ici
de ma préoccupation lorsque je vois les réticences de la Banque
mondiale face à un tel projet. Tous ceux qui se sont rendus au Congo
savent que 99% des routes congolaises sont en terre. La réfection de
telles routes ne nécessite pas que l'on fasse appel à des ingénieurs
chinois ou autres. Contrairement au petit tronçon asphalté entre
Kinshasa et Matadi ou quelques routes au Shaba, toutes les routes
sont en terre. Il suffit donc de main-d'oeuvre, de pelles, de pioches et
de quelques cailloux pour remettre rapidement ces routes en état.

Je n'en dirai pas plus, mais il est important que nous puissions, si
possible dans le cadre d'une commission mixte Chambre-Sénat,
suivre régulièrement l'évolution de la situation dans ce pays. C'est
dans l'intérêt du parlement mais aussi du gouvernement de maintenir
ce dialogue sur une opération qui est essentielle, mais qui reste
excessivement délicate pour toutes les raisons que le ministre a
rappelées.
maak me zorgen over de
terughoudendheid van de
Wereldbank met betrekking tot dit
dossier.

We zouden de evolutie van de
toestand kunnen volgen in het
kader van een gemengde
commissie met de Senaat.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
02 Vraag van mevrouw Hilde Vautmans aan de minister van Landsverdediging over "de rekruteringen
voor de Belgische krijgsmacht" (nr. 3235)
02 Question de Mme Hilde Vautmans au ministre de la Défense sur "les recrutements pour l'armée
belge" (n° 3235)
02.01 Hilde Vautmans (VLD): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de
minister, u zult het met me eens zijn dat de Belgische krijgsmacht in
het verleden herhaaldelijk kampte met rekruteringsmoeilijkheden. U
hebt een aantal initiatieven genomen om dit weg te werken. Ik denk
onder meer aan versnelde rekruteringen, de defensiehuizen in de
provincies, een opwaardering van het loon, de talrijke
promotiecampagnes, de videofilmpjes waarin de militairen dagelijks
werden gevolgd, onder meer op VTM. Deze initiatieven konden de
instroom van jonge militairen helpen bevorderen. Desalniettemin
stellen we vast dat de gemiddelde leeftijd van de militairen nog steeds
veel te hoog ligt.

In dit verband had ik graag een antwoord op de volgende vragen.
02.01 Hilde Vautmans (VLD):
Les Forces armées belges
rencontrent des difficultés de
recrutement depuis longtemps
déjà. En dépit de différentes
initiatives de recrutement de la
Défense, l'âge moyen des
militaires reste trop élevé.

Quel est l'état du dossier du
recrutement des volontaires de
carrière au 1
er
juin 2004? La clé de
répartition linguistique de 60
candidats néerlandophones pour
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Ten eerste, wat is de stand van zaken met betrekking tot de
rekrutering van beroepsvrijwilligers op 1 juni 2004? Kan de
verdeelsleutel 60N/40F gerespecteerd worden? Welke verwachtingen
hebt u voor de rekrutering van officieren en onderofficieren voor
volgend academiejaar?

Ten tweede, wordt er overwogen om bij de rekrutering van militairen
nog meer samen te werken met de privé-sector dan thans het geval
is? Vorige week heb ik een artikel in de krant gelezen over een
opgevoerde samenwerking met de VDAB. Hoe ver staat dit? Loopt dit
over heel Vlaanderen, of werkt men met proefprojecten? In hoeverre
werd werk gemaakt van de erkenning van diploma's behaald in de
privé-sector en vice versa? We hebben hierover reeds
gediscussieerd. Ik hoop dat men dit nog doordrijft omdat het, mijns
inziens, een troef en een hele stimulans kan zijn indien jongeren die
bij de krijgsmacht zijn binnengetreden na een aantal jaren actieve
dienst met een beter diploma op zak kunnen terugkeren naar de
privé-sector.

Last but not least kom ik tot een van mijn stokpaardjes. Hoe ver staat
Landsverdediging inzake de implementatie van het gemengd statuut?
Het gemengd statuut is, mijns inziens, een van de belangrijkste
elementen om de krijgsmacht in de toekomst gezond te houden. Ik
weet dat een ontwerp reeds een aantal jaren circuleert en dat er reeds
vooruitgang werd geboekt. Het ontwerp is echter nog steeds niet
ingediend. Wat is de stand van zaken? Kunnen we het ontwerp nog
dit jaar verwachten of is dit om een aantal redenen niet haalbaar?

Ik denk, mijnheer de minister, dat een gezonde leeftijdspiramide de
essentie is van een dynamische, snel inzetbare en flexibele
krijgsmacht. Ik zou dan ook graag een antwoord hebben op mijn
vragen.
40 francophones est-elle
respectée? A quoi la Défense
s'attend-elle pour l'année
prochaine? La coopération avec le
secteur privé sera-t-elle renforcée,
notamment avec le VDAB?
S'occupe-t-on de la reconnais-
sance des diplômes du secteur
privé par les Forces armées?
Qu'en est-il de la mise en oeuvre
du statut mixte? Pourra-t-il encore
être instauré cette année?
02.02 Minister André Flahaut: Mijnheer de voorzitter, ik heb hier een
tabel voor de leden van de commissie. Die tabel herneemt de
gegevens per categorie voor de gevraagde periode.

Inzake de categorie van de beroepsvrijwilligers wordt de
taalverdeelsleutel in grote lijnen gehaald. Wat betreft de
rekruteringsverwachtingen van de officieren en onderofficieren kan er
gezegd worden dat de selectieprocedure nog lopend is maar dat,
gezien het grote aantal postulanten, de doelstelling ook waarschijnlijk
gehaald zal worden. Ik neem de cijfers voor onderofficieren
bijvoorbeeld. Wij hebben 309 vacatures en wij hebben voor die posten
bijna 2.500 postulanten, 1.076 Nederlandstaligen en 1.439
Franstaligen. Voor de officieren hebben wij 313 plaatsen. Er zijn 1.170
postulanten, waarvan 600 Nederlandstaligen en 500 Franstaligen. Er
zijn 424 plaatsen voor vrijwilligers en 4.074 postulanten voor die
plaatsen. Het resultaat was 318 personen, waarvan 167
Nederlandstaligen en 151 Franstaligen. Ik heb hier al de cijfers.

Er bestaat nu reeds een nauwe samenwerking met de burgersector
voor de wervingscampagnes, de aankoop van mediaruimte, publiciteit
en advies van experts. Het departement Defensie is van plan dat in
de toekomst te blijven doen. Wij hebben ook een akkoord met diverse
sectoren, bijvoorbeeld met de veiligheidssector.

Het departement organiseert jaarlijks rekruteringen volgens diploma.
02.02 André Flahaut, ministre:
Je communiquerai à la commis-
sion un tableau comprenant les
données par catégorie. Pour les
volontaires de carrière, la clé de
répartition linguistique a générale-
ment été respectée. En ce qui
concerne les officiers et les sous-
officiers, la procédure de sélection
est toujours en cours mais, selon
toute probabilité, l'objectif fixé sera
atteint. Pour les sous-officiers, il y
a 309 postes vacants et 2.512
candidats, dont 1.439 franco-
phones et 1.076 néerlandophones.
Pour les officiers, il y a 313 postes
vacants et 1.170 candidats, dont
573 francophones et 597 néerlan-
dophones. Enfin, pour les
volontaires de carrière, 318 postes
des 424 emplois vacants ont déjà
été pourvus par 151 candidats
francophones et 167 candidats
néerlandophones.
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Het zijn wervingen voor sollicitanten die houder zijn van een diploma
hoger onderwijs. De kandidaten, bijvoorbeeld verpleegkundigen,
ingenieurs enzovoort, zijn vrijgesteld van de professionele vorming. Bij
andere wervingen kunnen kandidaten die houder zijn van bepaalde
diploma's, tijdens hun professionele vorming geheel of gedeeltelijk
vrijgesteld worden van vorming. Voorbeelden hiervan zijn
ambulanciers, houders van bepaalde rijbewijzen enzovoort. Hieruit
blijkt dat het departement wel degelijk verschillende diploma's uit de
burgerlijke sector erkent.

Het wetsontwerp houdende het statuut van het personeel van het
ministerie van Landsverdediging met gemengde loopbaan dient,
onder invloed van de invoering van de eenheidsstructuur en het
stuurplan, aangepast te worden aan de vermindering van de behoefte
aan personeel. De actualisering van het ontwerp van statuut is nog
bezig en een aangepast ontwerp wordt voorbereid.
Aujourd'hui, la collaboration avec
des partenaires privés des
secteurs des médias, de la
publicité, de la consultance et de
la sécurité ne pose déjà plus de
problème. La Défense continuera
de le faire. Il sera également
procédé annuellement à des
recrutements en fonction des
diplômes, dans le cadre desquels
les candidats sont dispensés en
tout ou en partie, de la formation
professionnelle. Le département
reconnaît donc bien les diplômes
du secteur civil.

Le projet de loi relatif à la carrière
mixte a dû être adapté à la
réduction des besoins en
personnel en raison de la mise en
place de la structure unique et de
la mise en oeuvre du plan
directeur. Un projet adapté est
actuellement en préparation.
Le texte du statut MCEM dont on parle depuis 1999 est en quelque
sorte le monstre du Loch Ness. Il est inscrit dans le deuxième projet
d'accord sectoriel. Je ne désespère pas de l'amener à l'ordre du jour
de la commission à la rentrée parlementaire de cette année, mais "we
zullen zien".
De tekst van het MCEM-statuut,
waarover men het al sedert 1999
heeft, staat in het tweede ontwerp
van sectorale overeenkomst. Ik
hoop dat hij na het zomerreces
van dit jaar op de agenda van de
commissie wordt geplaatst.
02.03 Hilde Vautmans (VLD): Mijnheer de minister, ik ben heel blij
te horen dat we waarschijnlijk in oktober hier toch over het MCEM-
statuut zullen kunnen discussiëren.
02.03 Hilde Vautmans (VLD):
J'attends l'automne avec
impatience pour que nous
puissions examiner la version
adaptée de ce projet.
02.04 Minister André Flahaut: In september.
02.05 Hilde Vautmans (VLD): In september, als de Senaat het
wetsontwerp goedkeurt, mijnheer de minister, want er is nog altijd niet
over gestemd in de Senaat. Laten we hopen dat het september zal
worden.

Mijnheer de minister, ik ben blij te vernemen dat u voor de
rekruteringen zegt samen te werken met de privé-sector. Dankzij het
MCEM-statuut ­ dat weet u zeer goed ­ zullen we ook voor de
uitstroom samenwerken met de privé-sector. Daar ligt natuurlijk de
sleutel van het succes van heel het verhaal. Men werkt niet alleen bij
de instroom samen met de privé-sector, maar men kan ook voor de
uitstroom van de militairen samenwerken.
02.06 Minister André Flahaut: Of met andere departementen.
02.07 Hilde Vautmans (VLD): Of met andere departementen, met
andere overheidsdiensten, met de privé-sector. Ik kijk
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verwachtingsvol uit naar het wetsontwerp.
02.08 Minister André Flahaut: Wij hebben een goede samenwerking
met Justitie, bijvoorbeeld voor het veiligheidskorps. Er zit vandaag
meer dan 200 personen in het veiligheidskorps. Dat is een goed
resultaat. Ik heb ook mijn ideeën voor Binnenlandse Zaken of
Buitenlandse Zaken.
02.08 André Flahaut, ministre: A
cet égard, la collaboration avec le
SPF Justice ainsi qu'avec les
départements de l'Intérieur, des
Affaires étrangères et de la
Coopération au développement
est fructueuse.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
03 Samengevoegde vragen van
- mevrouw Hilde Vautmans aan de minister van Landsverdediging over "de toestand van de Belgische
militaire kerkhoven" (nr. 3236)
- mevrouw Frieda Van Themsche aan de minister van Landsverdediging over "de erbarmelijke
toestand van de militaire kerkhoven van Wereldoorlog I in de Westhoek" (nr. 3264)
03 Questions jointes de
- Mme Hilde Vautmans au ministre de la Défense sur "l'état des cimetières militaires belges" (n° 3236)
- Mme Frieda Van Themsche au ministre de la Défense sur "l'état déplorable des cimetières militaires
de la Première Guerre mondiale dans le Westhoek" (n° 3264)
03.01 Hilde Vautmans (VLD): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de
minister, in de Vlaamse pers waren er op 22 juni, dus enkele dagen
geleden, voor mij toch alarmerende berichten te lezen over de slecht
onderhouden Belgische militaire begraafplaatsen.

Ik weet wel dat uw ministerie pas sedert begin van dit jaar
verantwoordelijk is voor het onderhoud van de militaire
begraafplaatsen, maar ik heb de voorbije dagen wat opzoekingwerk
gedaan wat mijn regio betreft, met name de provincie Limburg, en de
situatie is daar eigenlijk niet zo alarmerend als in de krant was
vermeld. In Limburg zijn er, denk ik, twee gemeenten waar er wel
problemen zijn. De rest is tamelijk goed in orde.

Het eerste probleemgeval situeert zich in de gemeente Zolder waar
enkele graven verloren gingen en een aantal andere sterk
verwaarloosd werden, en waar volgens mijn informatie de
samenwerking tussen gemeente en Defensie bijzonder moeilijk
verloopt. Het tweede probleemgeval is in Halen, waar men nu
blijkbaar op zoek gaat naar bijkomend geld om bijkomende
inspanningen te doen voor het onderhoud. Naar verluidt zijn de
overige militaire begraafplaatsen in de provincie tamelijk goed in orde.
Er zou een contract zijn gesloten met een burgerfirma om het gras te
maaien, het onkruid te wieden, enzovoort.

Wel rijst er naar verluidt een globaal probleem omtrent het
zandstralen van de naamplaatjes. Blijkbaar zijn de naamplaatjes van
de militairen in brons. Die zijn natuurlijk door weer en wind behoorlijk
aangetast. Blijkbaar heeft men nog steeds geen goed systeem
gevonden voor het efficiënt zandstralen van die naamplaatjes. Voor
het onderdeel van de krijgsmacht in West-Vlaanderen, collega
Chevalier, zou men op zoek zijn naar een aangepaste methode van
zandstralen maar ik hoorde dat, wanneer die methode gevonden is, er
misschien een probleem kan rijzen wat het budget betreft om deze
overal toe te passen.
03.01 Hilde Vautmans (VLD): La
presse flamande du 22 juin 2004 a
publié des informations alar-
mantes au sujet du mauvais état
des cimetières militaires belges,
dont la Défense assure l'entretien
depuis le début de l'année.
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Mijnheer de minister, ik stel mijn vragen iets ruimer omdat deze
aangelegenheid belang heeft voor heel Vlaanderen en niet alleen voor
Limburg, hoewel ik als Limburgse uiteraard eerst op zoek ga naar
plaatsen waar ik makkelijk toegang tot heb.
03.02 Minister André Flahaut: Ik ben federaal minister en mijn
bevoegdheid beperkt zich niet tot Vlaanderen. Deze aangelegenheid
betreft ook Wallonië; dat mag u niet vergeten. Defensie is een
federale materie.
03.03 Hilde Vautmans (VLD): Toch nog voor even.

Mijnheer de minister, stemmen de mediaberichten over de slecht
onderhouden begraafplaatsen met de werkelijkheid overeen? Wat
wordt hieraan gedaan en binnen welk tijdsperspectief?

Welke budgettaire middelen worden besteed aan het onderhoud?
Vallen die allemaal ten laste van het departement landsverdediging of
heeft u hierover akkoorden gesloten met de verschillende gemeenten
zodat deze een deel van het onderhoud voor hun rekening nemen?

Hoeveel personeelsleden zetten zich in voor het onderhoud van de
militaire begraafplaatsen? Heeft u ook convenanten gesloten met de
privé-sector voor het onderhoud ervan? Kunnen we er misschien aan
denken om tijdens de vakantie een aantal actieven of reserven bij
wijze van overgangsmaatregel in te zetten om ervoor te zorgen dat de
toestand snel kan opgelost worden?
03.03 Hilde Vautmans (VLD):
Les informations parues dans la
presse sont-elles exactes?
Quelles mesures sont-elles
envisagées? Quels effectifs et
moyens budgétaires sont-ils
affectés à l'entretien? Des
militaires peuvent-ils également
être mobilisés à cette fin?
03.04 Frieda Van Themsche (VLAAMS BLOK): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, elke week rijden wij in de Westhoek
voorbij kerkhoven met Amerikaanse, Britse, Ierse en Duitse
gesneuvelden uit de Eerste Wereldoorlog. Telkens opnieuw zie ik hoe
tientallen mensen, vooral Britse schoolkinderen of toeristen, met de
nodige eerbied die kerkhoven bezoeken, hier en daar een bloem
neerleggen of een ver familielid terugvinden. Die bezoekers worden in
elk geval niet teleurgesteld. Zij betreden een prachtig onderhouden
kerkhof en hun gesneuvelden worden zelfs na al die jaren nog steeds
geëerd.

Dit in schril contrast met de begraafplaatsen waar onze landgenoten
liggen. Vlamingen en Walen, dikwijls ongeletterde arbeiders en
boeren die als kanonnenvlees in een waanzinnige oorlog
gemanipuleerd werden. Ze moesten ten prooi aan honger, kou en
ratten dikwijls dagen- en maandenlang in dezelfde modderige
loopgraven de stellingen onderhouden en verdedigen. Ik vertoef
wekelijks in de Westhoek, waar de weidsheid van het landschap mij
rust en vrede brengt, maar voor die mensen moet het destijds wel
zeer deprimerend zijn geweest.

Elk jaar op 11 november gaan we met onze kinderen naar Ieper en
telkens zijn we daar onder de indruk van de duizenden poppies die de
namen van de soldaten eren. Wij trachten met die bezoeken onze
kinderen het nodige respect bij te brengen en terug te denken aan
degenen die nooit kinderen of kleinkinderen konden koesteren.

Mijnheer de minister, iemand uit uw socialistische Vlaamse familie,
met name minister Landuyt, opperde de idee om in juni de toeristen in
de Westhoek te verwelkomen door de wegbermen van de snelwegen
03.04 Frieda Van Themsche
(VLAAMS BLOK): Les cimetières
militaires britanniques, américains
et allemands sont parfaitement
entretenus dans le Westhoek. Ce
n'est pas le cas des lieux où
reposent des soldats flamands et
wallons, ce qui témoigne d'un
manque de respect à l'égard des
soldats tombés au front. Quelles
mesures va-t-on prendre pour
remédier à cette situation? De
quel budget et de quels effectifs
dispose-t-on pour l'entretien de
ces cimetières? Des organisations
de volontaires peuvent-elles être
associées à la gestion de ces
lieux?
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naar Ieper te bezaaien met klaprozen. Welnu, ik kan u verzekeren dat
de wegbermen rood bloeien. Op de Belgische kerkhoven evenwel zal
er nooit een klaproos bloeien. Daarvoor moet de aarde immers
worden omgewoeld, wat al jaren niet meer gebeurt. Ik heb informatie
ingewonnen bij mensen die daar verantwoordelijk zijn. Er wordt niet
meer gespit, de kerkhoven worden zeer slecht onderhouden. De
Britse begraafplaatsen bijvoorbeeld worden onderhouden door een
man voor amper drie sites. Wij moeten het stellen met een voltijdse
kracht voor elf sites tenminste, als de kazernes eerst opgekuist zijn en
er dan nog tijd over is. Deze situatie duurt al jaren.

Mijnheer de minister, u hebt woest en verontwaardigd gereageerd
toen de Amerikanen neerbuigend over de paraatheid van het Belgisch
leger spraken, maar misschien hadden die Amerikanen net
kerkhoven bezocht. Wie zijn doden niet eert, heeft eigenlijk maar
weinig respect voor de levenden. Waren het niet dikwijls Vlaamse
soldaten die de dood werden ingejaagd door Nederlandsonkundige
Franstalige officieren en nadien aan Koning Albert vroegen: "Ziehier
ons bloed, wanneer ons recht?" Mijnheer de minister, wanneer krijgen
ze van u het recht op een degelijk onderhouden laatste rustplaats?

Ik heb ten slotte nog een citaat uit Knack van deze week, waarin staat
dat een mobiele tuinbrigade in opdracht van de Commonwealth War
Graves Commission voor de bloemen op de kleinere kerkhoven in de
Somme-streek zorgt. Zij doen dat trouwens ook bij ons. Ik citeer: "Dat
gebeurt met zo veel overtuiging dat het lijkt alsof de doden hier
minder dood zijn dan elders".

Vandaar ook mijn vragen. Werden reeds maatregelen genomen om
deze schandelijke toestanden te verhelpen? Zo ja, de welke? Zo
neen, waarom niet? In welk budget is voorzien voor het onderhoud
van de kerkhoven? Hoeveel werkkrachten zijn er gepland voor dit
onderhoud? Is er misschien een mogelijkheid om een
vrijwilligersorganisatie in het beheer van deze begraafplaatsen te
betrekken? Ik kan u misschien een kleine hint geven. In Stekene is er
een erepark voor Oostfrontsoldaten dat reeds sinds het einde van de
oorlog door privé-initiatief perfect wordt onderhouden.

Ik dank u bij voorbaat voor uw antwoord.
03.05 Minister André Flahaut: Mijnheer de voorzitter, de informatie
verschenen in de pers over de slechte staat van de militaire
begraafplaatsen is correct. Landsverdediging heeft het beheer van de
begraafplaatsen pas op 1 januari 2004 overgenomen. Eind
januari 2004 werden verschillende meerjarencontracten voor drie jaar
voor het onderhoud van de begraafplaatsen aan burgerfirma's
toegewezen. De inwerkingtreding van deze contracten heeft wat
vertraging opgelopen ten gevolge van de noodzakelijke budgettaire
goedkeuringsprocedure. Aangezien de problemen voor het merendeel
zijn opgelost, kunnen de burgerfirma's op korte termijn starten met het
onderhoud.

Het budget binnen Landsverdediging voor de jaargang 2004 bedraagt
625.000 euro. Het aantal ingezette personeelsleden belast met het
onderhoud wordt overgelaten aan het initiatief van de betrokken
burgerfirma's. Gezien het onderhoud door middel van
onderhoudscontracten met burgerfirma's gebeurt, blijkt een
tussenkomst door burgerverenigingen niet onontbeerlijk.
03.05 André Flahaut, ministre:
Les informations parues dans la
presse sont exactes. La Défense
n'assure la gestion des cimetières
que depuis le 1
er
janvier 2004. Ce
même mois, plusieurs contrats
d'entretien ont été attribués à des
firmes civiles pour une durée de
trois ans. L'entrée en vigueur des
contrats a pris du retard en raison
de la procédure d'approbation
budgétaire. Les entreprises
retenues pourront commencer
prochainement à assurer les
travaux d'entretien. Pour 2004, un
budget de 625.000 euros a été
prévu à cet effet à la Défense.
L'effectif mis en oeuvre dépend
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Desalniettemin worden in het kader van het cultiveren van de
herinneringen mogelijkheden tot samenwerking bestudeerd, onder
andere met jongeren en/of jongerenbewegingen.
évidemment des entreprises
concernées elles-mêmes.

Etant donné que des entreprises
du secteur privé assurent
désormais l'entretien, l'intervention
des associations de bénévoles
n'est pas nécessaire. Nous
étudions toutefois la possibilité
d'une collaboration avec des
mouvements de jeunesse,
notamment, pour perpétuer ainsi
le souvenir des horreurs de la
guerre.
Je voudrais dire que je trouve regrettable, pour ne pas dire
lamentable, qu'après autant d'années durant lesquelles les cimetières
se trouvaient dans un état désastreux et alors que le département de
la Défense a commencé à prendre les choses en main, on ait droit à
une grande photo et quatre colonnes dans un journal pour en
dénoncer l'état déplorable. Je trouve cela un peu facile. Vous verrez
qu'il faudra encore beaucoup de temps pour rétablir la vérité. Le
problème de ces cimetières est qu'ils portent le titre de cimetières
militaires.

Jusqu'au 1
er
janvier 2004, ils dépendaient du département de
l'Intérieur. Nous avons reçu de ce département un transfert de
dotation de 550.000 euros que j'ai déjà augmenté de 75.000 euros
pour l'entretien des cimetières. Que les choses soient claires: les
cimetières anglais sont gérés par les Anglais, les cimetières
américains sont gérés par les Américains et les cimetières français
sont gérés par les Français. La dotation concerne les cimetières
militaires belges en Belgique mais aussi à l'étranger, il y en a un ou
deux en France, et il faut aussi identifier certains monuments et
certaines tombes isolées dans des cimetières de villages.

La première chose fut d'établir un inventaire afin de savoir de quoi on
parlait. La deuxième chose était de parer au plus pressé, d'où le
passage par des firmes privées. Je ne vous cacherai pas que c'est
parce qu'il y avait urgence que nous avons travaillé de la sorte. Moi
qui suis un municipaliste convaincu, je trouve qu'avoir de bonnes
conventions avec les communes est la meilleure façon d'assurer un
entretien régulier des cimetières. Mais comme je suis aussi pour le
devoir de mémoire et la vigilance démocratique, je crois qu'il est
possible de développer des actions intéressantes avec des
associations de jeunesse et le département de la Défense pour
réhabiliter certains monuments, pour réhabiliter certains cimetières,
pour trouver une solution aux plaques qu'il faut installer.

Je compte effectivement faire apposer sur les plaques de toutes les
tombes des militaires une mention selon laquelle l'entretien est assuré
par le département de la Défense belge, en collaboration avec les
services communaux. Je veux que les gens soient fiers de l'entretien
qu'ils apportent à ces cimetières et à ces tombes.

Ce dossier a été examiné et traité en urgence. Pour l'instant, il est
réexaminé afin de déterminer si on ne peut amener certaines
associations de réservistes, avec des anciens combattants mais des
De militaire kerkhoven hebben
zich gedurende jaren in een
erbarmelijke toestand bevonden
en net op het ogenblik dat het
departement Landsverdediging de
zaak in handen neemt maakt men
zijn beklag over de lamentabele
staat waarin ze verkeren. Ik vind
dat een beetje gemakkelijk. Tot 1
januari 2004 vielen ze onder de
bevoegdheid van het departement
Binnenlandse Zaken. We hebben
van dit departement een dotatie
van 550.000 euro ontvangen
waarbij ik reeds 75.000 euro
gevoegd heb. De dotatie is
bestemd voor de Belgische
militaire begraafplaatsen zowel in
België als in het buitenland.

Op de eerste plaats heeft men een
inventaris moeten opstellen. De
hoogdringendheid rechtvaardigde
de inschakeling van privé-firma's.
Ik denk dat het departement
Landsverdediging samen met
jeugdverenigingen een aantal
boeiende initiatieven kan opzetten
om diverse gedenktekens en
kerkhoven weer in goede staat te
brengen.
Ik ben van plan om op alle
gedenkplaten van alle militaire
grafstenen de vermelding te laten
aanbrengen dat het onderhoud
ervan verzekerd wordt door het
Belgische departement
Landsverdediging in samen-
werking met de gemeente-
diensten.
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jeunes également, à prendre en charge certains monuments,
certaines tombes, pour faire en sorte qu'ils ne deviennent pas de
vieilles pierres en dessous de vieilles herbes mal tondues. J'ignore s'il
faut planter des coquelicots, mais au mois de novembre, je n'en ai
jamais vu!
03.06 Robert Denis (MR): Monsieur le président, je voudrais faire
une suggestion au ministre.
Le président: En principe, vous ne pouvez pas mais comme nous sommes peu nombreux, je vous y
autorise.
03.07 Robert Denis (MR): Monsieur le ministre, si vous impliquez
les communes dans l'entretien des tombes, je crois qu'il ne faudrait
pas d'office leur payer une redevance pour l'entretien mais vérifier
d'abord si le travail est bien fait et demander éventuellement que soit
jointe à la facture, chaque année, une photo de l'entretien effectué.

Nous connaissons beaucoup de cas où des communes ont été ­ via
des legs ­ chargées d'entretenir des tombes mais où cela ne se fait
pas.
03.07 Robert Denis (MR): Als u
de gemeenten betrekt bij het
onderhoud van de graven, denk ik
dat we hen hiervoor niet zomaar
moeten vergoeden, maar dat we
eerst moeten nagaan of het werk
wel goed werd uitgevoerd.
03.08 André Flahaut, ministre: Si une caserne ou un quartier
militaire sont situés sur le territoire de la commune, il est évident que
le commandant de quartier doit avoir dans ses attributions la
surveillance de l'entretien du cimetière de la commune ou des tombes
militaires de la commune où il se trouve ­ en bonne entente avec le
bourgmestre.

Par ailleurs, les commandants de province qui vont bientôt s'occuper
exclusivement de cette tâche auront également pour mission d'aller
veiller dans leur province au respect de l'entretien pour les victimes
militaires, les combattants et les victimes de guerre en général qui
dépendent du département de la Défense.

Enfin, j'ajouterai un dernier élément tiré de mon expérience. Il y avait
à Chastre ­ commune du Brabant wallon, veuillez m'en excuser ­ une
nécropole construite suite à la bataille de Gembloux. Des militaires
français, marocains, sénégalais, algériens y sont enterrés. Dans un
premier temps, la gestion de cette nécropole avait été confiée à la
commune de Chastre par le gouvernement français. Tout se passait
très bien. Un jour, un autre gouvernement français a décidé qu'il
reprenait d'office la gestion de tous les cimetières. Ce fut une
catastrophe car l'entretien n'était pas effectué. On a donc remis cette
charge à la commune et les choses se déroulent admirablement bien.
Je crois qu'une redevance est payée à la commune par le
gouvernement français, qui vérifie que l'entretien est bien effectué.
Chaque tombe a sa rose rouge ­ je n'y suis pour rien.
03.08 Minister André Flahaut: Als
er op het grondgebied van de
gemeente een kazerne is gelegen,
moet de kwartiercommandant
toezien op het onderhoud van de
militaire graven. De
provinciecommandanten moeten
in hun provincie eveneens toezien
op het onderhoud waarvoor het
departement Landsverdediging
verantwoordelijk is. Voor de
begraafplaats van Chastres, die
afhangt van de Franse regering, is
gebleken dat onderhoud door de
gemeente de beste oplossing was.

Le président: Il y a donc des bonnes et des moins bonnes communes.
03.09 Hilde Vautmans (VLD): Mijnheer de minister, ik ben uiteraard
zeer blij te horen over uw bekommernis voor die situatie. Ik kan alleen
zeggen dat ik echt hoop dat er binnen een aantal maanden zichtbare
verbeteringen zullen zijn. Zelfs als de privé-sector of de gemeenten
niet dadelijk in actie schieten kunt u misschien binnen de militaire
gemeenschap eens kijken naar een oplossing zodat de kerkhoven
tegen 1 november toch opnieuw toonbaar en bezoekbaar zijn. Ik
03.09 Hilde Vautmans (VLD): Je
me réjouis d'entendre que le
ministre se préoccupe de ce
dossier et j'espère que les choses
s'amélioreront. Le cas échéant,
l'armée doit veiller elle-même à
l'entretien des tombes, s'il apparaît
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meen dat dit een belangrijk signaal zou zijn voor alle familieleden van
de slachtoffers.
que les entreprises privées ne
sont pas en mesure de présenter
rapidement des résultats.
03.10 Frieda Van Themsche (VLAAMS BLOK): Mijnheer de
minister, eerst en vooral, respect voor de doden telt, of het om
burgerslachtoffers of om soldaten gaat, zelfs al zijn wij tientallen jaren
verder.

Ik kan mij van enkele jaren geleden wel nog herinneren dat onder
andere de loopgraven onder de IJzertoren in Diksmuide onderhouden
werden door het IJzerbedevaartcomité. Men wilde ze toen ook
volledig overnemen, maar daar is een gevecht om geweest en zij zijn
overgegaan in de handen van Binnenlandse Zaken en zij zijn minder
onderhouden dan wanneer zij bij ons zouden gebleven zijn.

Ik wil ook nog iets zeggen over die klaprozen. Welke bloemen u ook
op hun graf zet, maakt niet uit. Maar, mijnheer de minister, als u naar
de Westhoek komt, weet u toch dat men daar zegt: "In Flanders fields
the poppies grow." Dat is de symboliek die daar achter zit. Op 11
november zal ik met zeer veel plezier de uitnodiging aannemen van
iemand die ik ontmoet heb in militaire kringen en wij zullen ons laten
rondleiden op die kerkhoven. Dan zullen wij meteen ook weten in
hoeverre die kerkhoven onderhouden worden.
03.10 Frieda Van Themsche
(VLAAMS BLOK): Le respect des
morts est essentiel. Dans ce
cadre, les coquelicots revêtent une
grande valeur symbolique. Le
département de l'Intérieur a
d'ailleurs moins bien entretenu les
tranchées de Dixmude que le
comité du pèlerinage de l'Yser.
Nous espérons que tout y rentrera
dans l'ordre d'ici au mois de
novembre.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.

Le président: La question n°3292 de Mme Zoé Genot est transformée en question écrite.
04 Question de Mme Josée Lejeune au ministre de la Défense sur "les conditions pécuniaires liées au
déploiement de troupes en temps de paix" (n° 3250)
04 Vraag van mevrouw Josée Lejeune aan de minister van Landsverdediging over "de geldelijke
bepalingen met betrekking tot het inzetten van troepen in vredestijd" (nr. 3250)
04.01 Josée Lejeune (MR): Monsieur le ministre, ma question
s'articule autour de l'arrêté royal du 6 juillet 1994 qui prévoit les
dispositions pécuniaires liées aux différentes formes d'engagement
opérationnel en temps de paix. Celles-ci sont au nombre de quatre: le
maintien de l'ordre, l'observation et la protection, l'engagement armé
passif et l'engagement armé actif. À chacun de ces engagements
correspond un coefficient multiplicateur de l'indemnité journalière des
militaires engagés.

En fait, monsieur le ministre, dans la pratique, le coefficient 2 a pu
être octroyé aux militaires chargés du ramassage de fuel échoué sur
les plages ainsi qu'aux troupes de génie déployées pour la
construction d'une piste au Bénin. En dépit du fait que les militaires de
l'opération "Avenir" à Kisangani devaient porter leur arme en
permanence afin d'assurer leur propre protection, ils ne bénéficiaient
toutefois que du coefficient 2 correspondant à un engagement
d'observation. Il semblerait que, récemment, le détachement des
agents de sécurité à Kigali chargé de la protection du personnel
diplomatique ait vu son coefficient passer de 4 à 3.

Si sur le plan administratif, les catégories de l'arrêté royal de 1994
offrent une solution confortable, force est de constater
malheureusement que, dans la pratique, ce système engendre des
04.01 Josée Lejeune (MR): De
geldelijke bepalingen voor de
verschillende vormen van opera-
tionele inzet in vredestijd staan in
het koninklijk besluit van 6 juli
1994. De dagvergoeding van de
betrokken militairen wordt
vermenigvuldigd met de bij de
betreffende inzet behorende
coëfficiënt.

De coëfficiënt blijkt echter niet
altijd aangepast aan de reële
situatie. Dat is bijvoorbeeld het
geval voor de opdrachten in Benin,
Kisangani en Kigali. Dat is
frustrerend, omdat er geen
rekening wordt gehouden met het
reëel risico dat de militairen bij de
uitvoering van hun opdracht lopen.

Is het niet beter dit koninklijk
besluit te wijzigen.
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frustrations, dans la mesure où on ne tient pas compte du risque réel
auquel les militaires sont exposés au cours de leur mission. Ne
pensez-vous pas qu'il serait opportun de réformer cet arrêté royal?
J'aimerais connaître votre analyse et votre sentiment sur cette
proposition de réviser cet arrêté royal.
04.02 André Flahaut, ministre: Monsieur le président, l'arrêté royal
du 18 mars 2003 détermine les droits pécuniaires du militaire dans
une sous-position spécifique.

Le militaire en service actif peut se trouver dans une des sous-
positions suivantes: soit "en formation", soit "en service normal", soit
"en service intensif", soit "en assistance", soit "en engagement
opérationnel". Des droits pécuniaires différents sont liés à chacune de
ces sous-positions. Dans les sous-positions "en assistance" ou "en
engagement opérationnel", en plus des allocations, une indemnité est
accordée qui est calculée suivant un montant journalier déterminé,
multiplié par un coefficient.

La sous-position arrêtée pour les missions en question était "en
assistance hors du territoire national". Le seul coefficient lié à cette
sous-position est le coefficient 2. Pour des militaires placés dans la
sous-position "d'engagement opérationnel", plusieurs coefficients sont
possibles en fonction de la forme d'engagement. Ces formes
d'engagement tiennent compte du genre et du caractère de
dangerosité de la mission. Le détachement des agents de sécurité à
Kigali est un exemple d'utilisation de cette sous-position.

En ce moment, une étude est en cours afin de revoir la valorisation
pécuniaire concernant les sous-positions et la nécessité éventuelle
d'amender l'arrêté royal du 18 mars 2003. Cette étude repose sur
trois piliers: l'éloignement, la pénibilité et la dangerosité. Ces trois
piliers sont repris dans le projet d'accord sectoriel. Ce projet est
actuellement en discussion avec le syndicat.

Au sein de la Défense, c'est le département de l'état-major
"Opérations et entraînement" qui est chargé de cette tâche.

C'est vrai que c'est toujours le problème rencontré avec des textes
aussi précis: vous êtes placé dans une catégorie et puis vous en
changez.

Et justement, comme le contact direct existe à présent, je viens de
recevoir un courriel d'un militaire qui me faisait remarquer qu'il se
trouvait dans une unité à Kisangani, qu'ils étaient tous intégrés à une
sous-position X, mais qu'ils ne pouvaient néanmoins pas sortir du
cantonnement, qu'ils devaient être constamment armés et qu'ils
étaient obligés d'utiliser des véhicules blindés pour circuler.

Il est prouvé que les différentes conditions relatives à l'exécution de la
mission à Kisangani relevaient d'un autre classement. J'ai demandé
que cette problématique soit examinée. Une décision sera
vraisemblablement prise à ce sujet. Cela démontre que cet arrêté a
ses limites. A un certain moment, on a dit que ceux qui se trouvaient
au Bénin étaient en opérations. Non, ce n'était pas le cas, ils s'y
trouvaient en formation. Tout cela donne autant de bâtons pour se
faire battre par l'Inspection des Finances quand le dossier est
proposé.
04.02 Minister André Flahaut:
Volgens het koninklijk besluit kan
een militair zich in een van de
volgende deelstanden bevinden: in
vorming, in normale dienst, in
intensieve dienst, in hulpverlening
of in operationele inzet. Aan elk
van deze deelstanden
beantwoorden zekere geldelijke
bepalingen.

De deelstand voor de missies
waarnaar u verwees was "in
hulpverlening buiten het nationale
grondgebied" waaraan enkel de
coëfficiënt 2 beantwoordt. Voor de
militairen "in operationele inzet"
gelden meerdere coëfficiënten in
functie van de vorm die de inzet
aanneemt. Deze vorm wordt
bepaald door de aard en het
gevaarlijke karakter van de missie.
De detachering van veiligheids-
agenten in Kigali illustreert de
aanwending van deze deelstand.

Er wordt momenteel een studie
gewijd aan de geldelijke
herwaardering van de deel-
standen. Het departement
"Operaties en Training"
onderzoekt tevens of het
aangewezen is het koninklijk
besluit van 18 maart 2003 te
amenderen. Deze studie berust op
drie pijlers: de afstand, de
moielijkheid en de gevaartegraad.
Ze maken deel uit van het ontwerp
van sectoraal akkoord waarover
momenteel met de vakbonden
onderhandeld wordt.
Het is juist dat de te precieze
formulering van het besluit
aanleiding geeft tot problemen. De
omstandigheden ter plaatse
stemmen niet altijd overeen met
de aangenomen deelstand. Er
moeten dus nuances worden
aangebracht en het besluit moet
herzien worden rekening houdend
met onder meer de verwijdering en
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Cette problématique doit être revue. Il faut prendre en compte les
facteurs d'éloignement, de pénibilité, etc. Il est clair que la situation
est différente pour celui qui fait de la formation à Kinshasa et pour
celui qui effectue cette tâche à Kisangani, tout comme la situation est
différente pour celui qui travaille pour l'attaché de la Défense à
Cotonou et pour celui qui pioche sur une piste à 40° sous le soleil!

Il faut donner plus de souplesse à cet arrêté afin de pouvoir prendre
une décision, tout en se réservant la possibilité de s'adapter à la
situation vécue sur place et de tenir compte des spécificités de
chacune des tâches.

Le problème provient du fait que l'on catégorise tout. Ainsi, on vous
envoie au Bénin en partant du principe que l'on appartient à une
catégorie déterminée quel que soit le travail effectué. Des nuances
doivent être apportées tout comme c'est le cas en matière de
négociations salariales.
de moeilijkheid van de opdracht.
04.03 Josée Lejeune (MR): Monsieur le président, je rejoins
évidemment la réponse du ministre puisque, dans le texte de ma
question, je formulais également la proposition de se baser sur un
système où l'on mettait le risque en avant. Je crois que l'on aurait là la
possibilité d'y impliquer SGR; suivant sa position, on pourrait peut-être
déterminer si telle mission ou tel engagement est pris.
04.03 Josée Lejeune (MR): Ik
stel voor dat een regeling wordt
goedgekeurd die in de eerste
plaats op het risico stoelt. Daartoe
zou men een beroep op de ADIV
kunnen doen.
04.04 André Flahaut, ministre: On en tient compte! Une des
décisions de Kigali repose précisément sur l'analyse sécuritaire de
SGR.
04.04 Minister André Flahaut:
Dat gebeurt nu al.
04.05 Josée Lejeune (MR): Il faut reconnaître qu'à l'heure actuelle,
pour le militaire, ce n'est pas toujours très clair en matière de sécurité.
Je ne dis pas que la position du ministre n'est pas claire mais l'arrêté
tel qu'on doit l'appliquer aujourd'hui ne donne pas toujours un
éclaircissement au militaire partant en mission.
04.05 Josée Lejeune (MR): Het
huidig koninklijk besluit is niet erg
duidelijk. Bovendien kan de
situatie in de praktijk veranderen.
De militairen verkeren dus vaak
enigszins in het ongewisse.
04.06 André Flahaut, ministre: Et les situations peuvent également
changer!
04.07 Josée Lejeune (MR): Effectivement.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.

La réunion publique de commission est levée à 11.41 heures.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 11.41 uur.