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C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC
COMPTE RENDU ANALYTIQUE TRADUIT
DES INTERVENTIONS
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET
VERTAALD BEKNOPT VERSLAG
VAN DE TOESPRAKEN
C
OMMISSION DE L
'E
CONOMIE
,
DE LA
P
OLITIQUE
SCIENTIFIQUE
,
DE L
'E
DUCATION
,
DES
I
NSTITUTIONS SCIENTIFIQUES ET CULTURELLES
NATIONALES
,
DES
C
LASSES MOYENNES ET DE
L
'A
GRICULTURE
C
OMMISSIE VOOR HET
B
EDRIJFSLEVEN
,
HET
W
ETENSCHAPSBELEID
,
HET
O
NDERWIJS
,
DE
N
ATIONALE WETENSCHAPPELIJKE EN
CULTURELE
I
NSTELLINGEN
,
DE
M
IDDENSTAND
EN DE
L
ANDBOUW
mardi
dinsdag
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cdH
centre démocrate Humaniste
CD&V
Christen-Democratisch en Vlaams
ECOLO
Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
FN
Front National
MR
Mouvement réformateur
N-VA
Nieuw-Vlaamse Alliantie
PS
Parti socialiste
sp.a-spirit
Socialistische Partij Anders ­ Sociaal progressief internationaal, regionalistisch integraal democratisch toekomstgericht
VLAAMS BLOK
Vlaams Blok
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
Abréviations dans la numérotation des publications :
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
DOC 51 0000/000 Document parlementaire de la 51e législature, suivi du n° de
base et du n° consécutif
DOC 51 0000/000
Parlementair document van de 51e zittingsperiode +
basisnummer en volgnummer
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Questions et Réponses écrites
QRVA
Schriftelijke Vragen en Antwoorden
CRIV
version provisoire du Compte Rendu Intégral (couverture verte) CRIV
voorlopige versie van het Integraal Verslag (groene kaft)
CRABV
Compte Rendu Analytique (couverture bleue)
CRABV
Beknopt Verslag (blauwe kaft)
CRIV
Compte Rendu Intégral, avec, à gauche, le compte rendu
intégral définitif et, à droite, le compte rendu analytique traduit
des interventions (avec les annexes)
(PLEN: couverture blanche; COM: couverture saumon)
CRIV
Integraal Verslag,met links het definitieve integraal verslag en
rechts het vertaald beknopt verslag van de toespraken (met de
bijlagen)
(PLEN: witte kaft; COM: zalmkleurige kaft)
PLEN
séance plénière
PLEN
plenum
COM
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COM
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SOMMAIRE
INHOUD
Question de M. Jean-Luc Crucke à la ministre de
l'Environnement, de la Protection de la
consommation et du Développement durable sur
"le souhait de la Commission européenne que les
Etats membres intensifient leur production
d'énergie à partir de sources renouvelables"
(n° 3064)
1
Vraag van de heer Jean-Luc Crucke aan de
minister van Leefmilieu, Consumentenzaken, en
Duurzame Ontwikkeling over "de wens van de
Europese Commissie dat de lidstaten hun
energieproductie uit hernieuwbare bronnen
opvoeren" (nr. 3064)
1
Orateurs:
Jean-Luc Crucke, Fientje
Moerman, ministre de l'Economie, de
l'Energie, du Commerce extérieur et de la
Politique scientifique
Sprekers:
Jean-Luc Crucke, Fientje
Moerman, minister van Economie, Energie,
Buitenlandse Handel en Wetenschapsbeleid
Question de M. Guy Hove à la ministre de
l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur
et de la Politique scientifique sur "le contrôle des
prix dans le secteur des assurances" (n° 3088)
4
Vraag van de heer Guy Hove aan de minister van
Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "de prijzencontrole voor
verzekeringen" (nr. 3088)
4
Orateurs: Guy Hove, Fientje Moerman,
ministre de l'Economie, de l'Energie, du
Commerce extérieur et de la Politique
scientifique
Sprekers: Guy Hove, Fientje Moerman,
minister van Economie, Energie, Buitenlandse
Handel en Wetenschapsbeleid
Question de M. Guy Hove à la ministre de
l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur
et de la Politique scientifique sur "le statut de
l'intermédiaire financier" (n° 3089)
6
Vraag van de heer Guy Hove aan de minister van
Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "het statuut van de
financiële tussenpersoon" (nr. 3089)
6
Orateurs: Guy Hove, Fientje Moerman,
ministre de l'Economie, de l'Energie, du
Commerce extérieur et de la Politique
scientifique
Sprekers: Guy Hove, Fientje Moerman,
minister van Economie, Energie, Buitenlandse
Handel en Wetenschapsbeleid
Question de Mme Zoé Genot à la ministre de
l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur
et de la Politique scientifique sur "la directive
Bolkestein ­ libéralisation des services ­ position
de la Belgique" (n° 3109)
8
Vraag van mevrouw Zoé Genot aan de minister
van Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "de richtlijn Bolkestein ­
liberalisering van diensten ­ standpunt van
België" (nr. 3109)
8
Orateurs: Zoé Genot, Fientje Moerman,
ministre de l'Economie, de l'Energie, du
Commerce extérieur et de la Politique
scientifique
Sprekers: Zoé Genot, Fientje Moerman,
minister van Economie, Energie, Buitenlandse
Handel en Wetenschapsbeleid
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COMMISSION DE L'ECONOMIE,
DE LA POLITIQUE SCIENTIFIQUE,
DE L'EDUCATION, DES
INSTITUTIONS SCIENTIFIQUES
ET CULTURELLES NATIONALES,
DES CLASSES MOYENNES ET DE
L'AGRICULTURE
COMMISSIE VOOR HET
BEDRIJFSLEVEN, HET
WETENSCHAPSBELEID, HET
ONDERWIJS, DE NATIONALE
WETENSCHAPPELIJKE EN
CULTURELE INSTELLINGEN, DE
MIDDENSTAND EN DE
LANDBOUW
du
MARDI
8
JUIN
2004
Après-midi
______
van
DINSDAG
8
JUNI
2004
Namiddag
______

De vergadering wordt geopend om 14.17 uur door de heer Paul Tant, voorzitter.
La séance est ouverte à 14.17 heures par M. Paul Tant, président.
01 Question de M. Jean-Luc Crucke à la ministre de l'Environnement, de la Protection de la
consommation et du Développement durable sur "le souhait de la Commission européenne que les
Etats membres intensifient leur production d'énergie à partir de sources renouvelables" (n° 3064)
01 Vraag van de heer Jean-Luc Crucke aan de minister van Leefmilieu, Consumentenzaken, en
Duurzame Ontwikkeling over "de wens van de Europese Commissie dat de lidstaten hun
energieproductie uit hernieuwbare bronnen opvoeren" (nr. 3064)
01.01 Jean-Luc Crucke (MR): Monsieur le président, madame la
ministre, réunie le 26 mai 2004, la Commission européenne a évalué
les progrès obtenus dans l'ex-Union européenne des Quinze au sujet
de la réalisation de l'objectif visant à assurer, d'ici 2010, 22% de la
consommation d'électricité à partir de sources d'énergie
renouvelables et, au sujet de l'objectif global, qui est de produire 12%
d'énergie à partir de sources d'énergie renouvelables. Eu égard aux
maigres résultats obtenus jusqu'à présent, la Commission a invité les
États membres à assurer la réalisation desdits objectifs pour 2010 par
la mise en oeuvre de mesures adéquates et de nouvelles mesures.
Seuls, semble-t-il, l'Allemagne, le Danemark, l'Espagne et la Finlande
seraient actuellement en passe d'atteindre leurs objectifs initiaux.

Madame la ministre, puis-je vous demander où en est la Belgique par
rapport à l'objectif initial, et donc par rapport à sa feuille de route?
Comment se répartissent proportionnellement les efforts entre les
trois Régions du pays?
01.01 Jean-Luc Crucke (MR):
De Europese Commissie verwacht
dat de Europese Unie de
doelstelling 2010 inzake de
productie van elektriciteit via
hernieuwbare energiebronnen
slechts gedeeltelijk zal kunnen
halen. Wat heeft België ter zake
reeds gerealiseerd? Wat is het
aandeel van elk van de drie
Gewesten?
01.02 Fientje Moerman, ministre: Monsieur le président, monsieur
Crucke, avant tout, je dois vous préciser qu'au niveau fédéral, je suis
en charge de l'Énergie. Dans la question, il est fait référence à un
rapport de la Commission européenne qui porte sur l'électricité
produite à partir de sources renouvelables, citant notamment l'objectif
de 22% à l'horizon 2010. En Belgique, ce sont avant toute chose les
Régions qui sont compétentes pour la promotion d'énergies
01.02 Minister Fientje Moerman:
Ik wijs er u op dat in ons land de
productie van hernieuwbare
energie voornamelijk een
gewestmaterie is. De federale
overheid is enkel bevoegd voor de
windmolenparken voor de kust.
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renouvelables et des énergies alternatives, à l'exception du cas
particulier des installations éoliennes off-shore qui relèvent, elles, de
la compétence fédérale.

Pour rappel, en ce qui concerne l'implantation de parcs éoliens en
mer du Nord, il existe actuellement deux projets ayant obtenu tout ou
partie des autorisations nécessaires à la construction des
installations.

Le potentiel éolien offshore pour la Belgique pourra produire, à
l'avenir, une partie de la consommation d'électricité totale de la
Belgique qui s'ajoutera aux productions d'électricité verte développées
par chacune des Régions. En outre, un soutien tarifaire est organisé
par l'arrêté royal du 16 juillet 2002, publié le 23 août 2002, relatif à
l'établissement de mécanismes visant à la promotion d'électricité
produite à partir de sources d'énergie renouvelables.

A l'instar de la procédure organisée au niveau des Régions, un
système de certificats verts est organisé. Ces certificats sont octroyés
par le régulateur fédéral, la CREG, aux installations produisant de
l'électricité verte en mer. Pour information, d'après les estimations qui
varient légèrement, le potentiel éolien offshore de la Belgique pourra
produire aux alentours de 5,2%, voire jusqu'à 6% de nos besoins.

J'en reviens aux subventions. L'arrêté royal prévoit un système de prix
minimaux garantis, différents selon les technologies. Autant les
certificats verts fédéraux que ceux octroyés dans les Régions
bénéficient de ce mécanisme. Il est bien entendu loisible aux
producteurs d'électricité verte d'écouler ces certificats verts sur les
marchés organisés par chacune des Régions. Il appartient à mes
collègues régionaux responsables de l'Energie d'apporter leurs
réponses à la question ici posée.

A titre d'information, le rapport de la Belgique concernant la mise en
oeuvre des objectifs fixés en application de la directive 2001/77/CE du
Parlement européen et du Conseil du 27 septembre 2001 relative à la
promotion d'électricité produite à partir de sources d'énergie
renouvelables sur le marché intérieur de l'électricité, a paru dans le
"Journal officiel des Communautés européennes" L283 du 27 octobre
2001. Il est disponible sur la page "Energie" du site de mon
département: www.mineco.fgov.be.

A l'heure actuelle, la Belgique produit environ 1,3% d'électricité à
partir du renouvelable, l'objectif pour 2010 étant de 6%.

Enfin, je voudrais attirer votre attention sur le fait que les objectifs
repris dans la directive susmentionnée ne sont que des objectifs
indicatifs vers lesquels devraient tendre les pays européens sachant
que la situation énergétique et les opportunités physiques ou
économiques de chaque pays membre ne sont pas toujours
comparables, notamment en matière d'énergie hydraulique qui
constitue une grande partie du renouvelable. Les particularités
géographiques sont très différentes d'un pays à l'autre.

Bien sûr, il appartient à mes collègues des Régions d'apporter leurs
éléments de réponse. Néanmoins, à titre d'information, j'ai adressé,
en cette matière, un rapport d'avancement pour la Belgique dans
lequel les administrations régionales ont fourni leurs objectifs

Wat de aanleg van
windmolenparken in de Noordzee
betreft, hebben tot dusver maar
twee projecten de nodige
bouwvergunningen gekregen. De
Belgische offshorecapaciteit zal
het in de toekomst echter mogelijk
maken tussen 5,2 en 6% van onze
behoeften te dekken.

Voorts werden maatregelen
getroffen ter bevordering van de
elektriciteitsproductie met behulp
van hernieuwbare energiebronnen,
waarbij een regeling van
gegarandeerde minimumprijzen
werd uitgewerkt.

Uw vragen ressorteren onder de
bevoegdheid van de
gewestministers van energie.

Het door ons land opgesteld
verslag in antwoord op de
Europese richtlijn betreffende de
productie van elektriciteit uit
hernieuwbare energiebronnen is
beschikbaar op de pagina
"energie" van de site van mijn
departement.

Momenteel produceert België
ongeveer 1,3% van zijn elektriciteit
uit hernieuwbare energiebronnen
en het is de bedoeling om dat
cijfer tegen 2010 tot 6% op te
trekken.

In de richtlijn worden enkel
indicatieve streefcijfers vermeld, in
het besef dat de situatie in de
verschillende landen niet te
vergelijken valt.

In het Vlaams Gewest wil men in
2004 2% groene elektriciteit
produceren, en in 2010 wil men
dat optrekken tot 6%. Tevens
streeft men naar een maximale
invulling van het haalbaar
potentieel aan hernieuwbare
warmte. In het Waals Gewest wil
men tegen 2010 8% groene
stroom produceren, terwijl dat
cijfer in 2000 maar 2,6% bedroeg.
In het Brussels Hoofdstedelijk
Gewest heeft men de Brusselse
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respectifs ainsi que les pourcentages actuellement atteints en matière
d'électricité verte.

En Région flamande, les objectifs politiques relatifs à l'énergie
renouvelable visent à atteindre 2% d'électricité verte dans les
fournitures de distribution et de transmission d'électricité pour 2004,
de 6% pour 2010 et l'implémentation maximale du potentiel réalisable
de chaleur renouvelable.

En Région wallonne, l'objectif du plan wallon énergie est d'atteindre
une production d'électricité, à partir de sources d'énergie
renouvelables, de 8% à l'horizon 2010, en partant de 2,6% en 2000 et
en augmentant progressivement cette proportion. La production
d'électricité renouvelable représente environ 2,8% de la production
totale d'électricité.

En ce qui concerne enfin la Région de Bruxelles-Capitale,
l'ordonnance du 19 juillet 2001 relative à l'organisation du marché de
l'électricité prévoit que des quotas d'électricité verte soient imposés
annuellement aux fournisseurs bruxellois, quotas qui, lorsqu'ils ne
sont pas respectés, donnent lieu à la perception d'amendes
administratives. Ces quotas correspondent à un certain pourcentage
de l'électricité totale livrée aux clients bruxellois dits éligibles. Ils ont
été fixés pour cette année à 2%, pour 2005 à 2,25% et pour 2006 à
2,5%.
stroomleveranciers groene
stroomquota opgelegd en die
quota bedragen voor dit jaar 2%,
voor 2005 2,25% en voor 2006
2,5%.
01.03 Jean-Luc Crucke (MR): Madame la ministre, j'avoue que la
première partie de votre réponse m'a quelque peu surpris. Je n'ignore
pas que l'énergie est une matière qui a été régionalisée et que les
Régions sont, dès lors, compétentes. Il n'en demeure pas moins que
c'est l'Etat fédéral qui, sur le plan européen, représente le pays. Il me
semble donc normal d'interpeller le ministre de l'Energie sur les
résultats obtenus dans l'ensemble du pays. Un système métrique est
nécessaire afin de vérifier l'ensemble des résultats obtenus et je ne
peux, en ma qualité de parlementaire fédéral, interpeller l'ensemble
des parlementaires et des ministres régionaux. La législation n'est
pas encore à ce point complexifiée pour me le permettre. Par
conséquent, je maintiens que c'est à juste titre que je vous ai
interrogée, madame la ministre.

J'avoue être plus rassuré par la fin de votre réponse, dans laquelle
vous citez des chiffres. Mais si votre réponse peut sembler
satisfaisante, j'avoue que le résultat que vous indiquez est de nature à
susciter des inquiétudes. Cette matière ne relève peut-être pas de la
responsabilité de la ministre fédérale, les efforts doivent être
consentis au niveau des Régions, mais vous avez vous-même
adressé un rapport d'avancement aux Régions. En effet, un suivi à
leur niveau s'impose, et plus particulièrement sur les conséquences,
sous peine de les voir s'étendre à l'ensemble du pays.

Si les objectifs sont indicatifs, chacun sait que les indications
deviennent parfois des résolutions qui coûtent aussi nettement plus
cher.
01.03 Jean-Luc Crucke (MR): U
zegt dat de Gewesten terzake
bevoegd zijn, maar het is toch de
federale overheid die ons land op
Europees niveau vertegen-
woordigt. Het is dan ook normaal
dat wij u interpelleren als wij de
resultaten voor het hele land willen
kennen.

Wat de resultaten betreft, is er
trouwens enige reden tot
ongerustheid.
01.04 Fientje Moerman, ministre: Monsieur Crucke, je voudrais
simplement vous rappeler que ce n'est pas moi que vous aviez
interrogée mais ma collègue Van den Bossche que je remplace
aujourd'hui.
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01.05 Jean-Luc Crucke (MR): C'est la raison pour laquelle je vous ai
dit, dans ma réplique, que sur le plan de l'énergie, j'acceptais votre
observation en l'absence de Mme Van den Bossche, ce que je
regrette par ailleurs. Pour le reste, je maintiens qu'il ne m'appartenait
pas d'interpeller les Régions.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
02 Vraag van de heer Guy Hove aan de minister van Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "de prijzencontrole voor verzekeringen" (nr. 3088)
02 Question de M. Guy Hove à la ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la
Politique scientifique sur "le contrôle des prix dans le secteur des assurances" (n° 3088)
02.01 Guy Hove (VLD): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister,
tot op vandaag geldt in ons land, althans voor bepaalde sectoren, nog
altijd de zogenaamde prijzencontrole. Dit betekent in de praktijk dat in
een bepaalde sector prijzen worden vastgelegd en gecontroleerd. Dit
geldt bijvoorbeeld voor sommige geneesmiddelen en in dit geval is dit
zeker niet onlogisch omwille van sociale en maatschappelijke
overwegingen. Voor bepaalde producten zijn deze overwegingen
echter van minder belang. Een prijzencontrole brengt in bepaalde
sectoren enkel administratieve rompslomp teweeg, zowel voor de
bedrijven zelf als voor de administratie die instaat voor het al dan niet
toekennen van een prijsverhoging.

Een sector waarbij men zich de vraag omtrent het nut van een
prijzencontrole kan stellen, is de verzekeringssector. Ik heb gelezen
dat de sector zelf hier vragende partij zou zijn. Daarom had ik graag
van u het volgende willen vernemen.

Bent u voorstander van het behoud van de prijzencontrole voor alle
soorten verzekeringen? Indien niet, welke verzekeringen kunnen in
aanmerking komen voor de afschaffing van de prijzencontrole? Indien
wel, kan er een systeem uitgewerkt worden waarbij de overlast voor
zowel de aanvrager als de administratie tot een minimum wordt
herleid? En misschien is dit wat voorbarig maar toch enigszins
complementair: wordt er met de sector overlegd en zo ja, wat is
hieromtrent hun houding?
02.01 Guy Hove (VLD): Dans
notre pays, certains secteurs sont
encore soumis à un contrôle des
prix. Dans le cas des
médicaments, ce n'est pas tout à
fait illogique pour des raisons
sociales et sociologiques. Mais
pour les autres produits, ce
contrôle n'apporte que des
pesanteurs administratives. C'est
ainsi qu'on peut se demander
quelle est l'utilité d'un contrôle des
prix dans le secteur des
assurances. J'ai lu que ce secteur
plaide lui-même en faveur de la
suppression de ce contrôle.

La ministre est-elle partisane du
maintien du contrôle des prix pour
toutes les assurances? Pour
quelles assurances ce contrôle
pourrait-il être supprimé? Les
formalités imposées aux
demandeurs et à l'administration
du contrôle des prix ne pourraient-
elles être réduites au maximum?
Vous concertez-vous à ce sujet
avec le secteur? Que pense le
secteur de ce contrôle des prix?
02.02 Minister Fientje Moerman: Mijnheer Hove, u weet dat ik in het
algemeen gewonnen ben voor een herziening van de prijzencontrole.
Er is voldoende concurrentie binnen de verzekeringssector om een
gezond prijsevenwicht te verzekeren. Iedereen is het hierover eens,
met inbegrip van de consumenten en de controle-autoriteit.

De huidige regeling, die met betrekking tot verplichte verzekeringen
erin bestaat dat een voorafgaande aanvraag gericht moet worden aan
de minister van Economie vooraleer een prijsverhoging mag worden
toegepast ­ dat is artikel 3 van het ministerieel besluit van 20 april
1993 ­, werkt vertragend en blijkt bovendien in sommige gevallen
inefficiënt te zijn.
02.02 Fientje Moerman, ministre:
De manière générale, je suis
convaincue de l'opportunité d'une
révision du contrôle des prix. Dans
le domaine des assurances, le
secteur, les consommateurs et les
autorités de contrôle s'accordent
pour dire qu'il existe aujourd'hui
une concurrence suffisante pour
garantir un équilibre sain en
matière de prix.

Conformément à l'article 3 de
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Er zijn twee vaststellingen dienaangaande.

Ten eerste, sommige verzekeraars wachten te lang om een
prijsverhogingaanvraag in te dienen omwille van de te volgen, logge
en zware administratieve procedure. Ik heb een aantal dossiers
ontvangen waarbij de CDFA aan de alarmbel heeft moeten trekken
om de verzekeraar ertoe aan te zetten een prijsverhoging aan te
vragen teneinde het evenwicht en de veiligheid van de verrichtingen
binnen de betrokken verzekeringsbranche te herstellen. De ervaring
leert dat sommige verzekeringsmaatschappijen een hogere
prijsverhoging aanvragen dan noodzakelijk, met als enige bedoeling
op veilig te spelen. Zij weten uit ervaring dat verhogingen niet altijd
worden toegestaan. Sommige verzekeraars willen daarop anticiperen.
Het bewijs daarvan is dat de toegestane verhogingen soms niet of
niet volledig worden toegepast. De verzekeringen die vallen onder de
prijsreglementeringen vervat in het ministerieel besluit van
20 april 1993, zijn de verplichten verzekeringen, andere dan die die
betrekking hebben op de grote risico's. De grote risico's zijn dan weer
omschreven in artikel 1, 7 van het controlebesluit van
22 februari 1991. De meest voor de hand liggende verplichte
verzekeringen die geen betrekking hebben op grote risico's zijn onder
meer de motorrijtuigenverzekeringen, de verplichte
brandverzekeringen voor inrichtingen die toegankelijk zijn voor het
publiek, de arbeidsongevallenverzekering, de jachtverzekering, de
aansprakelijkheidsverzekering voor architecten, de
aansprakelijkheidsverzekering voor de reisorganisator en zo meer.

Er is tijdens het laatste trimester van 2003 overleg gepleegd met de
CBFA, met de verzekeringssector en met de consumenten, die
eensgezind voor een herziening, c.q. voor een afschaffing, van de
prijsreglementering in de verzekeringssector gewonnen zijn.

Ten slotte wil ik erop wijzen dat de huidige Belgische
prijsreglementering onverenigbaar is met het Europees recht. In een
recent en belangrijk arrest van 25 februari 2003 heeft het Europese
Hof van Justitie bevestigd dat de vrije tariefbetaling een algemeen
beginsel uitmaakt dat zich opdringt om de eenmaking van de
verzekeringsmarkt binnen de Europese Unie te bewerkstelligen. Het
verbod op een tariefreglementering vindt zijn grondslag in de derde
richtlijn Schadeverzekering 92/49/EG van 18 juni 1992, meer bepaald
in artikel 29, eerste lid. Tot daar mijn antwoord, mijnheer de voorzitter.
l'arrêté ministériel du 20 avril 1993,
toute majoration des prix des
assurances obligatoires doit être
demandée au préalable au
ministre de l'Economie. Cette
procédure pesante est cause de
retard et quelquefois inefficace.
Certains assureurs attendent trop
longtemps avant d'introduire une
demande. La CBFA a déjà dû
inciter plusieurs fois des assureurs
à demander une majoration des
prix de façon à rétablir ainsi
l'équilibre et la sécurité des
transactions au sein de ce secteur.

Comme elles savent que des
majorations de prix ne leur sont
pas toujours accordées, certaines
compagnies jouent la sécurité et
demandent une majoration plus
importante que celle dont elles ont
besoin. De plus, les majorations
accordées ne sont pas toujours
appliquées complètement.

L'arrêté ministériel du 20 avril
1993 ne concerne que les
assurances obligatoires qui ne
portent pas sur les grands risques.
Il s'agit notamment des
assurances automobile, des
assurances-incendie pour les
établissements accessibles au
public, des assurances contre les
accidents du travail et des
assurances de chasse. Les grands
risques sont décrits à l'article 1
er
,
point 7, de l'arrêté royal du 22
février 1991 portant règlement
général relatif au contrôle des
entreprises d'assurances.

A la fin de l'année 2003, il est
ressorti d'une concertation que la
CBFA, le secteur et les
consommateurs étaient tous
favorables à la suppression du
contrôle des prix. Du reste, la
réglementation belge actuellement
en vigueur n'est pas compatible
avec le droit européen. Dans son
arrêt du 25 février 2003, la Cour
de justice a confirmé que la liberté
en matière tarifaire doit constituer
le principe général qui doit
permettre l'uniformisation du
marché de l'assurance dans
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l'Union européenne. L'article 29,
alinéa premier, de la troisième
directive 92/49/CEE assurance
dommages interdit les
réglementations tarifaires.
02.03 Guy Hove (VLD): Mevrouw de minister, dank u voor uw
omstandig antwoord. Ik heb begrepen dat er intussen overleg is
gepleegd met de sector en dat men daar geen voorstander is van het
handhaven van de prijsreglementering zoals die vandaag bestaat. Ik
neem dan ook aan dat dit dossier in de toekomst vervolgd wordt. Wij
zullen dat graag van nabij volgen.
02.03 Guy Hove (VLD): Le
secteur s'oppose dès lors à la
réglementation tarifaire actuelle.
Nous suivrons ce dossier avec
une attention toute particulière.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
03 Vraag van de heer Guy Hove aan de minister van Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "het statuut van de financiële tussenpersoon" (nr. 3089)
03 Question de M. Guy Hove à la ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la
Politique scientifique sur "le statut de l'intermédiaire financier" (n° 3089)
03.01 Guy Hove (VLD): Mijnheer de voorzitter, mevrouw de minister,
er wordt reeds jaren gesleuteld aan de uitwerking van een statuut
voor financiële tussenpersonen. Ik heb mij terzake gebaseerd op een
studie of een verslag van de Commissie voor Bank-, Financie- en
Assurantiewezen. De reglementering over de distributie van financiële
diensten is blijkbaar niet coherent en homogeen. Dat verklaart wellicht
de moeizame vorderingen om te komen tot een gereglementeerd
statuut.

De Europese Commissie heeft wel een aantal denkpistes in die
richting aangegeven bij de herziening van de
beleggingsdienstenrichtlijn. Voor de verzekeringstussenpersonen
heeft ze in een wettelijke regeling voorzien, de zogenaamde wet
Cauwenberghs. Precies daarom gaan er her en der stemmen op om
dit statuut te implementeren naar het bankwezen. Op Europees vlak
is er wel een richtlijn die dit statuut regelt en die wellicht in Belgische
wetgeving dient omgezet te worden.

Mevrouw de minister, ik had dan ook graag vernomen hoever het
staat met de omzetting van de richtlijn en of er een eenvormig statuut
zal worden uitgewerkt, zowel voor de verzekeringssector als voor het
bankwezen? Wordt daarover overleg gepleegd met de verschillende
sectoren? Zo ja, zijn er reeds conclusies bekend van dit overleg?
03.01 Guy Hove (VLD): Un statut
des intermédiaires financiers est
en préparation depuis des années
alors qu'il existe une
réglementation légale - la loi
Cauwenberghs
- pour les
intermédiaires d'assurances.
D'aucuns préconisent d'étendre ce
statut au secteur bancaire. Une
directive européenne doit être
transposée en droit belge.

Ou en est la transposition de la
directive? Un statut uniforme sera-
t-il instauré pour le secteur des
assurances et pour le secteur
bancaire? Une concertation est-
elle menée avec les différents
secteurs? Des conclusions ont-elle
déjà été tirées?
03.02 Minister Fientje Moerman: Mijnheer de voorzitter, mijnheer
Hove, de richtlijn waarnaar u refereert is richtlijn 2002/92 van
9 december 2002 betreffende de verzekeringsbemiddeling. Het is
belangrijk om hierbij te benadrukken dat deze richtlijn uitsluitend de
verzekeringsbemiddeling op het oog heeft. Deze richtlijn regelt niet
het statuut van de tussenpersonen in het bankwezen, noch dat van de
financiële tussenpersonen in het algemeen. De richtlijn waarnaar ik
juist heb verwezen moet uiterlijk op 15 januari 2005 in nationaal recht
omgezet zijn.

Het overleg met de CBFA, de Commissie voor het Bank-, Financie-
en Assurantiewezen, en met de belanghebbenden uit de sector is
volop bezig.
03.02 Fientje Moerman, ministre:
La directive européenne 2002/92
du 9 décembre 2002 porte sur
l'intermédiation en assurances et
non pas sur les intermédiaires
financiers. Elle devra avoir été
transposée en droit national pour
le 15 janvier 2005. La concertation
avec la Commission bancaire,
financière et des assurances
(CBFA) et les intéressés est en
cours.
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Het beleid bij de omzetting van om het even welke richtlijn is normaal
gezien de richtlijn en niets dan de richtlijn. Inzake
verzekeringsbemiddeling moet men echter rekening houden met het
feit dat de materie geregeld is door de wet-Cauwenberghs van
27 maart 1995. Ik mag er misschien aan herinneren dat deze wet tot
stand is gekomen na delicate onderhandelingen binnen de sector
tussen verzekeraars, makelaars en agenten. Deze onderhandelingen
hebben geleid tot een evenwichtige en gelijke behandeling van alle
distributiekanalen. Deze wet geniet nog steeds de steun van de sector
zodat ik ervan uitga dat de wet-Cauwenberghs enkel gewijzigd moet
worden wanneer dit vereist is voor een correcte omzetting van de
richtlijn. Voorziet de wet een strenger regime dan de richtlijn, dan ben
ik er voorstander van de bestaande strengere regeling in beginsel te
behouden.

Nu, wat meer bepaald uw vraag betreft over een eenvormig statuut,
zowel voor de verzekeringssector als voor de banksector, volg ik
hierin het advies van de Commissie voor Verzekeringen die terecht
gekant is tegen de regeling van het statuut van
verzekeringstussenpersonen en financiële tussenpersonen in
eenzelfde tekst. Waarom?

Ten eerste, het statuut van de verzekeringstussenpersonen maakt nu
reeds het voorwerp uit van een omstandige wettelijke regeling ­ de
reeds geciteerde wet-Cauwenberghs van 27 maart 1995 en het
koninklijk besluit van 25 maart 1996 ­ terwijl voor de financiële
tussenpersonen vooralsnog geen wettelijk statuut bestaat in België.

Tweede argument: de om te zetten richtlijn 2002/92 van
9 december 2002 betreft uitsluitend de verzekeringsbemiddeling.

Ten derde, er bestaan in de verzekeringssector specificiteiten die
maken dat de statuten van de respectieve tussenpersonen niet
identiek kunnen zijn. Ik denk onder meer aan de inning van premies
en het transiteren van de verzekeringsvergoedingen via de
verzekeringstussenpersoon. De bank en de financiële sector in het
algemeen willen overigens niet horen van een overeenkomstige
toepassing van de wet van 27 maart 1995 ­ de wet Cauwenberghs ­
op de financiële tussenpersonen. Hoe zou dan van een eenvormig
statuut sprake kunnen zijn en waarom zou in de gegeven
omstandigheden het statuut van beide categorieën in eenzelfde wet
moeten worden geregeld?

Vierde argument. In de verzekeringssector geldt een
klachtenbehandelingsysteem dat verschilt van dat in de financiële
sector. In de verzekeringssector heeft men ervaring met een soepel,
snel en efficiënt systeem. Weliswaar zijn er vandaag nog drie
instanties bevoegd voor klachtenbehandeling: de CBFA, de FOD
Economie en de Ombudsdienst voor de verzekeringen wat van het
goede te veel is. Ik heb dit reeds van in het begin gezegd. Op termijn
moeten we streven naar een klachteninstantie.

Vijfde argument. De omzetting van de richtlijn over
verzekeringsbemiddeling moet gebeuren tegen 15 januari 2005
uiterlijk. Indien men tot één statuut moet komen voor de
tussenpersonen in de verzekeringssector, de bank en financiële
sector in het algemeen, dreigt die datum niet haalbaar te zijn gelet op
La loi Cauwenberghs du 27 mars
1995, qui est très équilibrée, a vu
le jour au terme de délicates
négociations. Elle bénéficie
toujours du soutien du secteur.
Elle ne doit subir de modification
que si l'application correcte de la
directive le requiert. Elle pourra
être maintenue si elle est plus
stricte que la directive.

En ce qui concerne le statut
uniforme, je suis l'avis de la
Commission des assurances qui
est opposée à l'élaboration d'une
seule et même disposition
réglementaire pour les
intermédiaires d'assurances et les
intermédiaires financiers. Le statut
des intermédiaires d'assurances
est déjà réglé à l'heure actuelle,
contrairement à celui des
intermédiaires financiers. La
directive à transposer ne concerne
que les intermédiaires
d'assurances. Puisque les
secteurs diffèrent, les statuts des
intermédiaires ne sauraient
davantage être identiques. Les
secteurs bancaire et financier ne
souhaitent pas appliquer la loi
Cauwenberghs aux intermédiaires
financiers.

Le secteur des assurances
applique un système de traitement
des plaintes qui diffère de celui du
secteur financier. C'est un
système souple et efficace. Il
existe actuellement encore trois
instances et nous devons évoluer
vers une instance de traitement
des plaintes unique.

Vouloir insérer les deux statuts
dans une seule loi, c'est prendre le
risque de ne pouvoir respecter le
délai imposé pour la transposition.

Il faudra jeter des ponts entre les
secteurs mais il faudra
préalablement arrêter une
réglementation légale pour les
deux secteurs ainsi qu'un régime
spécifique pour le cumul d'activités
relevant des deux secteurs. La
concertation doit être intensifiée.
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het feit dat men in laatst vermelde sectoren van nul moet beginnen. Ik
verwijs naar het punt één dat ik reeds heb vermeld.

Het spreekt voor zich dat men bruggen zal moeten slaan tussen de
verschillende statuten. Hiervoor is voorafgaandelijk vereist dat er ook
een wettelijk statuut bestaat in de banksector en in de financiële
sector in het algemeen. Vervolgens zullen er bepalingen moeten
worden uitgewerkt in de verschillende statuten voor het geval
bepaalde personen het statuut van verzekeringstussenpersoon en
financiële tussenpersoon cumuleren. In dat opzicht zal uiteraard
verder overleg moeten worden gepleegd met alle betrokkenen en
dient er terzake een weldoordachte en adequate regeling te worden
uitgewerkt.

Dit hoeft echter niet te gebeuren in de wet tot omzetting van de
richtlijn 2002/92 tot aanpassing van het bestaande statuut van de
verzekeringstussenpersonen.
03.03 Guy Hove (VLD): Mijnheer de voorzitter, ik dank de minister
voor het antwoord.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
04 Question de Mme Zoé Genot à la ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de
la Politique scientifique sur "la directive Bolkestein ­ libéralisation des services ­ position de la
Belgique" (n° 3109)
04 Vraag van mevrouw Zoé Genot aan de minister van Economie, Energie, Buitenlandse Handel en
Wetenschapsbeleid over "de richtlijn Bolkestein ­ liberalisering van diensten ­ standpunt van België"
(nr. 3109)
04.01 Zoé Genot (ECOLO): Monsieur le président, c'est le 6
ème
épisode du feuilleton!

Je reviens à nouveau sur la position de la Belgique par rapport à cette
fameuse directive de libéralisation des services; en effet, il n'est pas
facile de s'y retrouver et de savoir exactement en quoi consiste cette
position, les partenaires donnant tous des versions terriblement
différentes. C'est pourquoi, je pense que cela vaut la peine de
continuer à vouloir clarifier les choses.

Madame la ministre, la dernière fois que je vous ai interrogée, vous
ne disposiez pas de tous les éléments de discussion. J'imagine que
c'est le cas depuis.

Je vais passer ce dossier rapidement en revue. Le 10 février 2004, la
Commission décide de laisser passer cette directive; il semble que M.
Busquin soit un peu réticent et discute du problème des services de
loterie. Peu après, la discussion commence sérieusement.

Le 27 février 2004, une série d'Etats membres - France, Espagne,
Allemagne, Portugal, Finlande, Autriche, Lettonie, Irlande -
s'inquiètent de cette directive; aucune trace de la Belgique parmi ces
pays inquiets!

A partir du 23 mars 2004, un certain nombre de pays demandent très
clairement l'exclusion d'un certain nombre de domaines de la directive
de libéralisation des services. La France, par exemple, demande
04.01 Zoé Genot (ECOLO): Il
n'est pas facile de comprendre
quelle est exactement la position
de la Belgique concernant la
directive Bolkestein. Quels sont
les domaines de services pour
lesquels la Belgique a demandé
l'exclusion? Quels sont les
domaines de services pour
lesquels la Belgique a exprimé des
doutes? Pourquoi la Belgique n'a-
t-elle pas demandé l'exclusion des
institutions de formation et de
recherche subsidiées?
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l'exclusion de la santé, des services portuaires, des services
audiovisuels et de presse, des jeux d'argent et de loterie et des
professions juridiques réglementées. La Belgique se réveille et
demande l'exclusion des services audiovisuels et de la presse mais
pas encore des soins de santé ou des services d'intérim.

Il faudra attendre le 2 avril 2004 pour avoir la discussion sur la règle
du pays d'origine, la règle de base du Traité. Là aussi un certain
nombre de pays s'inquiètent très sérieusement de cette règle qui
permet un dumping social assez important; c'est le cas du Portugal,
de la Grande-Bretagne, de l'Autriche, de la Finlande et de l'Italie.
Toujours aucune trace de la Belgique que ce principe du pays
d'origine n'inquiète manifestement pas!

Il faudra donc attendre les dernières réunions pour que la Belgique
fasse allusion au problème de la santé et s'inquiète d'exclure ce
domaine d'activité de la directive.

On sait que toute une série d'autres domaines d'activité ont fait l'objet
d'une demande d'exclusion pure et simple de la directive par certains
pays: l'Autriche a demandé l'exclusion des services de santé publique
et de la sécurité sociale; la Grande-Bretagne et l'Espagne ont
demandé l'exclusion des jeux, des transports, de la fiscalité;
l'Allemagne a demandé l'exclusion de tous les essais sur les
animaux; la Tchéquie a demandé l'exclusion des agences de travail
intérimaire. On le voit, les demandes d'exclusion pures et simples ou
les doutes exprimés sur l'inclusion de certains secteurs sont très
largement exprimés par énormément de pays. Malheureusement, la
Belgique n'est pas particulièrement présente dans ce grand réveil des
pays contestant la directive.

Voici mes questions.

- Quels sont les domaines de services pour lesquels la Belgique a
demandé l'exclusion pure et simple?
- Quels sont les domaines de services pour lesquels la Belgique a
exprimé des doutes à propos de leur inclusion?
- Pourquoi, par exemple, la Belgique n'a-t-elle pas demandé
l'exclusion des institutions de formation et de recherche subsidiées,
c'est-à-dire les universités? Cela me paraît assez étonnant.
04.02 Fientje Moerman, ministre: Monsieur le président, dans son
point de vue gouvernemental du Conseil Compétitivité du
11 mars 2004, la Belgique a indiqué que la santé publique,
l'audiovisuel et certains services sociaux devaient être exclus
entièrement ou partiellement de la directive.

En outre, le gouvernement belge a demandé d'accorder une attention
particulière aux conséquences concrètes de l'application du projet de
directive, notamment dans le secteur audiovisuel, dans celui des
soins de santé, dans le détachement des travailleurs et le placement
(y compris les agences d'intérim) et pour la sécurité privée.

La Belgique n'a pas sollicité d'exception pour les institutions de
formation et de recherche subsidiées, puisqu'au moment de
déterminer notre position, rien n'indiquait que cette question poserait
un problème. Actuellement, du côté belge, rien ne montre qu'une
exception devrait être demandée en la matière. Il va de soi que, vu
04.02 Minister Fientje Moerman:
Op de Raad Concurrentie-
vermogen van 11 maart heeft
België gesteld dat de
volksgezondheid, de audiovisuele
sector en bepaalde sociale
diensten geheel of gedeeltelijk uit
het toepassingsgebied van de
richtlijn moeten worden gelicht. De
regering heeft tevens gevraagd dat
bijzondere aandacht zou uitgaan
naar de gevolgen van de richtlijn,
met name voor de audiovisuele
sector, de sector van de
volksgezondheid, de detachering
van werknemers en de
arbeidsbemiddeling en de sector
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l'analyse et l'évolution constante dans ce dossier, cela peut
éventuellement encore se faire.

En réponse à vos demandes précédentes d'aperçu des services visés
par le projet de directive, l'administration en est arrivée entre-temps
aux constatations suivantes. La proposition de directive sur les
services couvre tous les services sauf ceux explicitement exclus, à
savoir les services financiers, les services et réseaux de
communication électronique, en ce compris certains services
associés, et les services de transport régis par les instruments
communautaires fondés sur l'article 71/80 § 2 du traité CE.

Les informations collectées en vue d'une évaluation correcte de
l'impact de la proposition de directive portent en fait sur l'identification
des administrations, et donc des compétences dont l'exercice devra
demain respecter les règles de cette directive sur les services.

Sans pouvoir certifier le caractère parfaitement exhaustif de l'examen
mené à ce jour par l'ensemble des administrations et sans entrer
dans le détail des compétences qui sont parfois partagées, voici pour
le fédéral les domaines concernés par la proposition de directive. Je
vous ai dit, à vous ou à vos collègues d'ailleurs, la semaine dernière,
que l'examen du SPF concernait aussi les administrations à d'autres
niveaux de compétence. Cette réponse vaut ici pour le fédéral.

Le SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie prévoit des
conséquences dans les réglementations qui organisent l'entreprise
indépendante, les professions intellectuelles et autres professions
réglementées, les autorisations économiques, la métrologie,
l'accréditation, la sécurité des services, les implantations
commerciales voire dans le domaine des services de distribution du
gaz et de l'électricité ou encore sur le fonctionnement de la Banque-
Carrefour des Entreprises.

Il faut y ajouter l'impact de la directive sur le contrôle des sociétés de
gestion des droits d'auteur ou droits voisins, et sur la protection des
consommateurs: contrats de voyage, vente de time-sharing, contrats
de courtage matrimonial, pratique du commerce et information du
consommateur, médiation des dettes.

L'IBPT doit pour sa part rester attentif à l'impact de la directive sur
l'offre de certains services postaux.

Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale est directement visé
au titre du contrôle qu'il exerce en matière de détachement des
travailleurs.

Le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et
Environnement craint la perte de maîtrise dans la définition des choix
fondamentaux portant sur l'organisation des soins de santé.

Le SPF Sécurité sociale exprime la crainte de voir les secrétariats
sociaux être couverts par la directive et notent son impact futur sur
l'enregistrement des entrepreneurs dans le secteur de la construction.

Le SPF Intérieur est préoccupé par la problématique de la sécurité
privée.
van de particuliere beveiliging.

Wat de gesubsidieerde opleiding
en het gesubsidieerd onderzoek
betreft, heeft de regering niets
gevraagd, aangezien niets er toen
op wees dat er een probleem zou
rijzen. Gelet op de voortdurende
evolutie van het dossier zou zij dat
echter alsnog kunnen doen.

Het voorstel van richtlijn bestrijkt
alle diensten met uitzondering van
de diensten die uitdrukkelijk
worden uitgesloten, met name de
financiële diensten, de diensten en
netwerken voor elektronische
communicatie en de
vervoerdiensten die onder de
communautaire regelgeving
gebaseerd op de artikelen 71 en
80 van het verdrag ressorteren.

Op federaal vlak is de FOD
Economie van oordeel dat de
richtlijn gevolgen zal hebben voor
de reglementeringen die van
toepassing zijn op de organisatie
van de zelfstandige
ondernemingen, de intellectuele
beroepen en andere
gereglementeerde beroepen, de
economische vergunningen, de
metrologie, de accreditatie, de
veiligheid van de diensten, de
handelsvestigingennederzettingen,
en verder zelfs voor de diensten
voor de gas- en
elektriciteitsdistributie of nog voor
de werking van de Kruispuntbank.

De richtlijn heeft tevens gevolgen
voor de controle van de
beheersvennootschappen van
auteursrechten en van naburige
rechten, en voor de
consumentenbescherming.

Het BIPT dient aandachtig toe te
zien op de invloed die de richtlijn
op het aanbod van sommige
postdiensten kan hebben.

De richtlijn heeft rechtstreeks
betrekking op de FOD
Werkgelegenheid, met name wat
het toezicht op de detachering van
werknemers betreft.
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Enfin, la vigilance du SPF Finances est acquise en raison de ses
doutes quant à la portée réelle de l'article 2 selon lequel la directive ne
s'applique pas au domaine de la fiscalité.

De FOD Volksgezondheid vreest
dat hij niet langer vrij zal zijn om
fundamentele keuzes inzake de
organisatie van de
gezondheidszorg te maken.

De FOD Sociale Zekerheid vreest
dat de sociale secretariaten onder
de richtlijn zullen vallen en merkt
op dat laatstgenoemde gevolgen
voor de registratie van de
ondernemers in de bouwsector zal
hebben.

De FOD Binnenlandse Zaken
maakt zich zorgen over het
probleem van de private veiligheid.

De FOD Financiën heeft zijn
twijfels over de werkelijke
draagwijdte van artikel 2, dat
bepaalt dat de richtlijn niet op de
belastingen van toepassing is.
04.03 Zoé Genot (ECOLO): Monsieur le président, je suis contente
qu'après trois mois, ça y est. Enfin la Belgique a avancé dans son (...)
les domaines qui seront touchés.

Comme on peut s'en apercevoir le champ est très large. Cela va des
agences matrimoniales au contrôle de l'intérim ou des soins de santé.

Dans chacun de ces domaines, les législations concernées sont
nombreuses et relativement sensibles. Ainsi, lorsque l'on sait que l'on
aborde déjà la deuxième lecture de ce texte, on peut se dire que la
situation est assez inquiétante.

Si j'ai bien compris, la Belgique a demandé explicitement l'exclusion
des soins de santé, de l'audiovisuel, de certains services sociaux et a
exprimé une attention particulière pour les détachements de
travailleurs. Pour ma part, je reste relativement surprise de voir que la
France de M. Raffarin aille beaucoup plus loin dans ce domaine que
la Belgique. Je suis également étonnée de constater que la Belgique
n'ait pas encore décidé de se pencher, par exemple, sur les
établissements de recherche et de formation financés par l'Etat. C'est
un exemple parmi d'autres. Mais il serait intéressant que le
gouvernement procède à un examen systématique de toutes les
matières afin de voir s'il ne serait pas utile de se joindre aux pays qui
essaient d'influencer ce principe du pays d'origine et de réfléchir aux
nombreuses conséquences que cela a dans des domaines aussi
sensibles que la recherche universitaire.
04.03 Zoé Genot (ECOLO): Ik
ben blij te vernemen dat België
eindelijk vooruitgang heeft geboekt
bij het inventariseren van de
talrijke sectoren die door de
richtlijn getroffen worden. Vermits
men al overgaat tot de tweede
lezing van de tekst mogen we
aannemen dat de toestand eerder
onrustwekkend is.

Het verwondert me nog steeds dat
Frankrijk onder de heer Raffarin
veel verder gaat dan België.

Het is allicht aangewezen na te
gaan of we ons niet beter zouden
aansluiten bij de landen die
wantrouwig staan tegenover het
beginsel van het land van
oorsprong.
04.04 Fientje Moerman, ministre: Monsieur le président, je
répondrai à Mme Genot que ce sont des conclusions préliminaires
qui, en outre, ne concernent que le niveau fédéral.
04.04 Minister Fientje Moerman:
Het betreft alleen het federaal
niveau en voorlopige conclusies.
04.05 Zoé Genot (ECOLO): Madame la ministre, vous êtes la seule
personne que nous puissions interroger.
04.05 Zoé Genot (ECOLO): Het
is zonneklaar dat men zeer snel
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On commence la deuxième lecture et on voit très bien la volonté des
différentes présidences pour que cela aille très vite. La Belgique, lors
du dernier Conseil Compétitivité, a accepté une conclusion qui
prévoyait qu'on avance très vite sur cette directive de libéralisation
des services.

Les autres pays commencent dès maintenant à exprimer leurs
doutes. Il me paraîtrait curieux que la Belgique émette, au bout de dix
mois de discussions, des réserves sur un certain nombre de services!
Ce n'est ni cohérent ni très défendable.
wil gaan. We moeten meteen
reageren.
04.06 Fientje Moerman, ministre: Madame Genot, je ne désire pas
prolonger les débats, mais n'interprétez pas les mots dans le sens qui
vous convient!

Lors du dernier Conseil Compétitivité, il y a eu une communication de
la présidence, et on ne vote pas sur des communications! La
Belgique n'a donc rien accepté!
04.06 Minister Fientje Moerman:
Op de laatste Raad
Concurrentievermogen heeft het
voorzitterschap een mededeling
gedaan. Over een mededeling
wordt niet gestemd. België heeft
dus niets aanvaard.
04.07 Zoé Genot (ECOLO): Monsieur le président, tous les rapports
que nous avons le montrent très clairement: que ce soit au niveau de
la Commission ou au niveau des derniers Conseils, il y a une volonté
d'avancer très vite dans ce domaine.

Je trouve inquiétant le fait que la Belgique n'ait toujours pas eu
l'occasion de vérifier l'ensemble des domaines.
04.07 Zoé Genot (ECOLO): Het
feit dat België nog altijd geen tijd
heeft gehad om de toestand op
alle gebieden na te gaan is
zorgwekkend.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.

De bespreking van de vragen en interpellaties eindigt om 14.52 uur.
La discussion des questions et interpellations se termine à 14.52 heures.