Commission des Affaires
sociales |
Commissie voor de Sociale Zaken |
du mercredi 25 avril 2007 Après-midi ______ |
van woensdag 25 april 2007 Namiddag ______ |
De
vergadering wordt geopend om 14.06 uur en voorgezeten door de heer Hans
Bonte.
La séance
est ouverte à 14.06 heures et présidée par M. Hans Bonte.
01 Question de M. Benoît Drèze au ministre des Affaires sociales et de
la Santé publique sur "les observations de la Cour des comptes relatives
au deuxième ajustement du budget 2007 en matière de sécurité sociale"
(n° 15069)
01 Vraag van de heer Benoît Drèze aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid over "de opmerkingen van het Rekenhof over de tweede
aanpassing van de begroting 2007 inzake de sociale zekerheid"
(nr. 15069)
01.01 Benoît Drèze (cdH): Madame la ministre, je
m’étais adressé dans un premier temps à votre collègue, M. Demotte,
pensant qu'il avait le dernier mot en matière budgétaire, mais manifestement
c’est bien auprès de vous que je dois me tourner aujourd’hui.
Comme vous
le savez, la Cour des comptes a adressé au parlement, le 13 avril dernier,
ses commentaires et observations relatifs au projet de loi contenant le
deuxième ajustement du budget général des dépenses de l’État pour l’année
budgétaire 2007.
En matière
de sécurité sociale (section 24), l’examen de l’ajustement du budget
général des dépenses a donné lieu aux observations et constatations suivantes
de la Cour des comptes: "Les crédits inscrits à l’allocation de base
55.22.34.06 (paiement des allocations aux handicapés) sont augmentés de
1.388,4 millions d'euros à 1.391,1 millions d'euros. Cet ajustement
résulte du nouveau calcul des crédits nécessaires, effectué sur la base des
dépenses des mois de janvier et février 2007, et des prévisions concernant
les mois suivants, basées sur les pourcentages de croissance des dépenses
mensuelles constatées au cours de l’année 2006. La Cour des comptes estime que
cette approche historique doit être complétée par la prise en compte des
évolutions récentes en matière de flux de dossiers et de délais de traitement
des demandes. Le nombre de dossiers restant à traiter – total cumulé des
allocations de revenus de remplacement et d’intégration, d’une part, et des
allocations pour l’aide aux personnes âgées, d’autre part – est passé de 83.820
à 99.642 de janvier à décembre 2006. Il y a donc des raisons de douter que
l’arriéré puisse être résorbé à l’aide des crédits prévus actuellement."
Madame la
ministre, comment réagissez-vous à ces observations et constatations de la Cour
des comptes? Comptez-vous prendre des dispositions afin de résorber l’arriéré
et améliorer le délai de traitement des demandes? Dans la négative, faut-il
voir dans une durée anormalement longue de traitement des demandes
d’allocations aux personnes handicapées une volonté politique de réaliser des
économies budgétaires?
01.02 Gisèle Mandaila Malamba, secrétaire d'État: Monsieur le
président, je remercie l'honorable membre pour sa question et j'ai l'honneur de
lui apporter les réponses suivantes.
En novembre 2006,
la Cour des comptes s'interrogeait déjà sur le caractère suffisant du crédit
prévu pour l'année 2007. La Cour des comptes formule à nouveau la même
observation: elle semble indiquer que l'augmentation des crédits de
1.338,4 millions d'euros à 1.391,1 millions d'euros serait
insuffisante compte tenu des éléments qu'elle cite. La ministre du budget est
bien au courant de cette observation.
La Cour des
comptes s'inquiète du nombre de dossiers restant à traiter et des conséquences
de l'accélération du délai de traitement des dossiers provenant des évolutions
récentes en matière de flux de dossiers et d'autres mesures.
Le nombre
des demandes ne préjuge cependant ni de leur bien-fondé ni de leur importance
financière. De plus, les nouvelles procédures mises en place, si elles
entraînent, d'une part, une accélération du traitement des dossiers, elles
permettent, d'autre part, un meilleur contrôle des démarches qui, selon les
départements, se traduit par un grand nombre de réductions ou de rejets.
Ces explications
ont été exposées à la Cour des comptes. En outre, les crédits de l'année 2006
qui n'ont pas été utilisés étaient importants - plus ou moins
65 millions d'euros - et ont été reportés en 2007.
En ce qui
concerne les mesures mises en place en vue de réduire le délai de traitement
des dossiers, cette question a été discutée en commission des Affaires sociales
du Sénat, le 21 mars dernier. Lors de cette séance, le directeur général de mon
administration et moi-même avons eu un échange fructueux avec les membres de la
commission concernant la réduction du délai de traitement des dossiers.
À cette
occasion, les mesures mises en place à cette fin avaient été exposées. Il
s'agit des mesures de modernisation de l'administration et de simplification
des démarches administratives via Communit-e, la procédure des décisions
médicales sur pièces, le projet de digitalisation "DIGIhan", le
projet "Medic-e" et l'installation des flux de données avec le SPF
Finances, via "B-tax" et "EMD".
Le
28 mars dernier, j'ai proposé un amendement à la proposition de loi
modifiant l'article 8bis de la loi du 27 février 1987 relative aux
allocations aux personnes handicapées, en vue de réduire les délais de
confirmation des handicaps, compte tenu de l'évolution du traitement des dossiers
et du travail au sein de la Direction générale des personnes handicapées.
Au 1er janvier 2008,
le délai légal d'instruction sera réduit à sept mois et au 1er janvier 2009,
le délai sera ramené à six mois.
Cet
amendement a été adopté en commission des Affaires sociales du Sénat et la
proposition de loi ainsi amendée a été adoptée en séance plénière du Sénat, ce
19 avril 2007.
Votre
dernière sous-question appelle une réponse négative. Tout est mis en œuvre pour
réduire le délai de traitement des dossiers. Par ailleurs, dans les cas où le
traitement des dossiers dépasse le délai légal, les arriérés seront dus et les
intérêts moratoires judiciaires seront payés. Il n'y a donc pas d'économie
budgétaire à ce niveau.
01.03 Benoît Drèze (cdH): Madame la secrétaire d'État, si je
vous ai bien compris, quand les dossiers sont traités plus rapidement, on
résorbe un peu l'arriéré et cela coûte plus cher mais, en même temps, il y a
davantage de rejets et de réductions, ce qui coûte moins cher.
01.04 Gisèle Mandaila Malamba, secrétaire d'État: La question
n'est pas de savoir si le traitement plus rapide des dossiers implique un
moindre coût.
Une chose
est sûre: nous mettons tous les moyens en place pour pouvoir réduire le délai
de traitement des dossiers avec un contrôle et des moyens plus accrus en termes
de traitement des dossiers.
Par
ailleurs, ce n'est pas parce qu'un dossier est traité rapidement qu'il sera
nécessairement rejeté. Mais il faut savoir que nous nous trouvons face à un
amoncellement des dossiers. Toutefois, nous allons veiller à ce que le
traitement des dossiers ait lieu dans un délai raisonnable. Nous allons
également vérifier quels sont les dossiers en attente et pour lesquels des
intérêts sont payés. Traiter de tels dossiers dans un délai raisonnable nous
permettra de résorber cet arriéré.
Il ne s'agit
pas d'un problème de financement. Il est question ici d'un contrôle objectif et
efficace en vue de répondre aux attentes et aux besoins.
01.05 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le président, nous resterons
vigilants quant au traitement aussi rapide que possible des dossiers.
Nous
espérons que nous aurons le plaisir de nous retrouver dans cette commission,
dans quelques mois, pour faire un bilan de la situation.
Het incident
is gesloten.
L'incident
est clos.
De voorzitter: Vraag nr. 14824 van
mevrouw D'hondt is ingetrokken. Dat lijkt me ook logisch.
01.06 Greta D'hondt (CD&V): Inderdaad, mijnheer
de voorzitter. Na de discussie van gisteren zijn het vijgen na Pasen, zeker nu
1 mei samenvalt met Hemelvaart.
Vraag
nr. 15118 van mevrouw Galant wordt omgezet in een schriftelijke vraag.
02 Vraag van de heer Roel Deseyn aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid over "de terugbetaling van medisch noodzakelijke
tandheelkundige ingrepen" (nr. 15140)
02 Question de M. Roel Deseyn au ministre des Affaires sociales et de la
Santé publique sur "le remboursement des interventions dentaires
nécessaires sur le plan médical" (n° 15140)
02.01 Roel Deseyn (CD&V): Mevrouw de
staatssecretaris, ik wil u een probleem voorleggen waarmee weinig mensen te
maken hebben, maar die beperkte groep verdient zeker een luisterend oor en
enige politieke actie. In de orthodontie kan men sommige tanden vervangen. In
bepaalde gevallen is dat echter niet mogelijk en moet men een beroep doen op
implantaten.
De medische kosten worden niet terugbetaald, omdat men ervan uitgaat dat
bepaalde esthetische ingrepen niet noodzakelijk zijn. Voor bepaalde mensen is
dat echter geen optie, omdat zij alleen met een implantaat kunnen worden
geholpen. Die zijn vaak ook medisch noodzakelijk. Als die mensen niet tot een
dure ingreep overgaan, kunnen zij immers moeilijk sociaal functioneren en
kunnen zij ook geen voedsel en drank op een normale manier tot zich nemen.
Ondanks goede verzorging en opvolging van preventieadvies is een gewone
prothese door bijvoorbeeld extreem botverlies niet mogelijk. Om tegemoet te
komen aan de fysieke en morele problemen van de betrokkenen moet het mogelijk
zijn om in de sociale verzekering implantaatgedragen uitneembare prothesen op
te nemen.
Wij
kunnen verwijzen naar praktijkvoorbeelden uit buurlanden. In Nederland wordt
dat bijvoorbeeld 100% terugbetaald, terwijl men in België geen onderscheid
maakt tussen de verschillende gevallen en aandoeningen.
Mevrouw
de staatssecretaris, mijn vragen waren eigenlijk bedoeld voor de minister. Is
de minister op de hoogte van de situatie? Kunnen de medische kosten worden
terugbetaald indien vaststaat dat de implantaten de enige medische mogelijkheid
zijn om die patiënten enig comfort te bieden? Indien dat niet het geval is,
kunt u dan de politieke onwil ter zake verklaren?
02.02 Staatssecretaris Gisèle Mandaila
Malamba:
Mijnheer de voorzitter, op de vraag van de heer Deseyn antwoordt de minister
het volgende. In de eerste plaats wens ik u er attent op te maken dat er op dit
ogenblik reeds wordt voorzien in een tussenkomst voor tandimplantaten geplaatst
door een stomatoloog via een goedkeuring door het College van
geneesheren-directeurs.
Deze
verzekeringstegemoetkoming is weliswaar aan zware medische voorwaarden
verbonden. Enkel patiënten die lijden aan een ernstige functionele en
psychosociale handicap ten gevolge van een ernstige beendermutilatie na trauma
of tumorresectie of ten gevolge van aangeboren misvormingen, komen hiervoor in
aanmerking.
De
patiënten die te kampen hebben met een vergevorderde kaakbotafbraak kunnen
inderdaad ook worden geholpen met een implantaatgedragen uitneembare prothese.
Hiervoor is er momenteel geen tussenkomst. Dit probleem werd reeds gesignaleerd
in het strategisch plan betreffende de mondzorg in België, opgesteld door
professor Van Steenberghe in 2003. In zijn aanbevelingen pleit hij ervoor om op
middellange termijn te voorzien in een terugbetaling onder bepaalde medische
voorwaarden en na goedkeuring door de technische tandheelkundige raad, voor het
plaatsen van 2 implantaten in de kinregio die een verankering geven aan de
uitneembare volledige prothese.
Volgens
mijn meest recente informatie hebben de tandheelkundige beroepsverenigingen binnen
het RIZIV deze behandeling voor volledige prothesen in aanmerking genomen in
hun behoeftelijst voor 2008. De uitvoering ervan is uiteraard nog afhankelijk
van de beschikbare budgettaire middelen in de begroting van 2008.
02.03 Roel Deseyn (CD&V): Mevrouw de
staatssecretaris, u hebt gezegd dat men voor een aantal aandoeningen een
gedeelte van de ingreep zou kunnen terugvorderen, financieel gesproken, waar
het gaat over tumoren en aangeboren afwijkingen.
In het
kader van deze vraag wil ik het echter opnemen voor de zeer beperkte groep
mensen met extreem botverlies, een heel specifieke aandoening, uiteraard buiten
hun wil om. Voor hen is in niets voorzien. Als die mensen, gezien hun zware
fysieke en sociale beperkingen, nog moeten wachten tot 2008 en gezien de zeer
kleine budgettaire weerslag, pleit ik ervoor om te onderzoeken of niet tegemoet
kan worden gekomen aan deze aandoening die, zoals u zelf zegt, op de
behoeftelijst voorkomt van de mensen uit de sector zelf, de tandheelkundigen.
Ik hoop dat dit verder zal worden onderzocht en dat het eerder zal worden
opgenomen in het budget, eventueel dit jaar, zodat er op korte termijn iets kan
gebeuren in het kader van een dringende aandoening of operatie. Het is niet
fair dat zij opnieuw uit de boot zouden vallen, terwijl er terugbetalingen zijn
met een vaak dubieuzer karakter of waarvan men zich afvraagt of de samenleving
daarvoor moet opdraaien. De mensen met botverlies verdienen alle respect en
bijstand.
Het incident
is gesloten.
L'incident
est clos.
De voorzitter: Wij komen aan vraag
nr. 15150 van mevrouw Burgeon, maar mevrouw Burgeon is nog op komst, heb
ik begrepen. Mevrouw Taelman verzoekt haar mondelinge vraag nr. 15154 om
te zetten in een schriftelijke vraag. Zo komen wij aan de vraag van mevrouw van
Gool.
03 Vraag van mevrouw Greet van Gool aan de minister van Sociale Zaken en
Volksgezondheid over "de uitoefening van een activiteit als vrijwilliger
door iemand die arbeidsongeschikt is" (nr. 15176)
03 Question de Mme Greet van Gool au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique sur "l'exercice d'une activité en tant que volontaire
par une personne en incapacité de travail" (n° 15176)
03.01 Greet van Gool (sp.a-spirit): Mevrouw de
staatssecretaris, ik heb een vraag over de uitoefening van een activiteit als
vrijwilliger door iemand die arbeidsongeschikt is. Overeenkomstig de aanpassing
die door artikel 15 van de wet van 3 juli 2005 inzake de rechten
van de vrijwilligers aangebracht werd aan artikel 100, paragraaf 1
van de wet op de verplichte verzekering voor geneeskundige verzorgingen en
uitkeringen, wordt vrijwilligerswerk niet beschouwd als werkzaamheid en is het
dus cumuleerbaar met uitkeringen wegens arbeidsongeschiktheid voor zover de
adviserende geneesheer vaststelt dat deze activiteiten verenigbaar zijn met de
algemene gezondheidstoestand van de betrokkene.
Dat is
een wet die wij hier eerst in de Kamercommissie voor de sociale zaken en daarna
in de plenaire vergadering goedgekeurd hebben en waarvan de uitdrukkelijke
bedoeling was de belemmeringen die er zijn voor mensen die arbeidsongeschikt
zijn weg te nemen zodat zij als vrijwilliger actief kunnen zijn.
Op het
terrein blijkt er toch onduidelijkheid te bestaan of mensen die een
arbeidsongeschiktheidsuitkering krijgen en daarnaast vrijwilligerswerk
uitoefenen een onkostenvergoeding mogen krijgen zoals bepaald in de wet op de
vrijwilligers.
Ik had
dan ook graag van u vernomen of het feit dat iemand vrijwilligerswerk doet en
daarnaast een uitkering krijgt wegens arbeidsongeschiktheid, of het feit dat de
betrokkene een terugbetaling krijgt van de gemaakte onkosten op de manier die
bepaald is en toegestaan wordt door de wet op de vrijwilligers, wel of niet
cumuleerbaar is met het recht op uitkeringen wegens arbeidsongeschiktheid.
03.02 Staatssecretaris Gisèle Mandaila
Malamba:
Mijnheer de voorzitter, het is exact dat vrijwilligerswerk niet als werk wordt
beschouwd volgens de wet op de verzekeringsuitkeringen.
Wanneer
vrijwilligerswerk door de raadgevend geneesheer van de verzekeringsinstelling
wordt aanzien als verenigbaar met de gezondheidstoestand, mag de titularis die
werkonbekwaam is, dat werk uitoefenen en compensatie ontvangen, voorzien door
de wet, zonder dat dit invloed heeft op de bedragen van zijn vergoeding.
Ik ben
niet op de hoogte van de situatie waarnaar u verwijst. Ik zal aan de dienst
Uitkeringen van het RIZIV vragen om na te gaan of de bepalingen die ik u zonet
heb opgesomd, wel degelijk worden toegepast.
03.03 Greet van Gool (sp.a-spirit): Mijnheer de
voorzitter, ik dank de staatssecretaris voor het antwoord.
U
bevestigt de regel dat het uitoefenen van een activiteit als vrijwilliger
verenigbaar is, mits toestemming van de adviserende geneesheer. Mijn vraag
vereist eigenlijk gewoon een heel duidelijk antwoord. Kan iemand een vergoeding
krijgen zoals bepaald in de wet op de vrijwilligers of kan men als vrijwilliger
geen vergoeding krijgen? Vormt het feit dat men een vergoeding krijgt een
beletsel om vrijwilligerswerk uit te oefenen als men arbeidsongeschikt is? Als
dit moet worden nagekeken, zou ik toch willen vragen – gelet op het feit dat
wij op het einde van de legislatuur zitten – dat de minister schriftelijk nog
kan bevestigen hoe de situatie juist in mekaar zit. Er worden daarover immers
toch heel wat vragen gesteld op het terrein. Het is dan ook een belangrijk
probleem dat een duidelijk antwoord vereist.
Het incident
is gesloten.
04 Question de Mme Colette Burgeon au ministre des Affaires sociales et
de la Santé publique sur "la demande de remboursement du Gardasil auprès
de la Commission de remboursement des médicaments" (n° 15150)
04 Vraag van mevrouw Colette Burgeon aan de minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid over "de vraag om terugbetaling van Gardasil bij de
Commissie Tegemoetkoming Geneesmiddelen" (nr. 15150)
04.01 Colette Burgeon (PS): Monsieur le président, madame la
secrétaire d'État, je ne reviendrai pas ici sur l'intérêt d'assurer le
remboursement du Gardasil, vaccin préventif contre le virus du papillome humain
ou HPV, mis au point par les laboratoires Sanofi et Merck et qui a démontré en
essais cliniques toute son efficacité.
J'ai
longuement développé la problématique du cancer du col de l'utérus devant
l'auditoire de la santé publique le 28 février dernier. Lorsque j'ai
interrogé le ministre sur la possibilité de remboursement de ce vaccin, il nous
avait fait remarquer qu'aucune demande n'avait été introduite par la firme
pharmaceutique auprès de la Commission de remboursement des médicaments (CRM)
de l'INAMI. C'est chose faite depuis le 5 avril dernier.
Par
ailleurs, ce 25 avril 2007, la firme Sanofi et Merck a introduit une
demande auprès du ministère des Affaires économiques afin de fixer le prix du
médicament. Un peu plus tôt, le Conseil supérieur d'Hygiène a été interrogé
pour avis. Il devrait formuler sa réponse, en principe au mois de mai de cette
année.
Madame la
secrétaire d'État, dans quel délai la CRM statuera-t-elle pour le Gardasil?
Est-il envisageable d'obtenir un remboursement à 100% pour les jeunes filles
âgées de 9 à 26 ans, soit environ 553.000 personnes, sachant qu'elles
constituent le groupe cible du vaccin et que ce dernier coûte 137,40 euros
la dose et doit être pris en trois étapes, soit 412,20 euros. Cela
signifie que chacun ne peut pas s'offrir ce luxe.
04.02 Gisèle Mandaila Malamba, secrétaire d'État: Madame Burgeon,
à cette question, monsieur Demotte répond ce qui suit: "Le délai légal
maximum entre l’introduction d’une demande d’accès au remboursement et la
notification au demandeur est de 180 jours, sauf si le demandeur demande de
suspendre certains délais pour pouvoir apporter des réponses. C’est au jour 150
de la procédure que la CRM est censée me remettre son avis, pour que je puisse
notifier avant le jour 180. Il est bien évident que la CRM fera tout ce qui est
possible pour examiner ces dossiers au plus vite et arriver à remettre un avis
si possible avant l’expiration du délai de 150 jours. Je ne peux évidemment pas
préjuger des décisions qui seront prises par la CRM concernant les modalités de
remboursement, si celui-ci est accepté. Habituellement le taux de remboursement
accepté par la CRM est de 75%, avec un plafond du prix à payer par le patient.
La notion de l’éventuelle prise en charge du vaccin sera à discuter aussi avec
les Communautés et les Régions dans le cadre de l’adoption d’un calendrier
vaccinal, ces entités étant en charge des aspects prévention.".
04.03 Colette Burgeon (PS): Je vous remercie pour vos réponses. Je
me réjouis de constater que le ministre espère, comme moi, que l'avis sera
rendu avant l'expiration du délai de 150 jours. Il est important que les jeunes
filles puissent avoir accès à ce vaccin. À terme, ce remboursement représentera
une économie pour la sécurité sociale; en effet, le traitement d'un cancer est onéreux
tant pour le patient que pour la sécurité sociale. Je suivrai attentivement le
dossier.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
Le président: Je remercie Mme la
secrétaire d'État à l'occasion de sa dernière visite en commission sous cette
législature.
Ik stel voor de vergadering voort te zetten in afwachting van de plenaire
vergadering.
05 Vraag van mevrouw Greta D'hondt aan de minister van Leefmilieu en
minister van Pensioenen over "pensioenregularisaties"
(nr. 14869)
05 Question de Mme Greta D'hondt au ministre de l'Environnement et
ministre des Pensions sur "les régularisations de pensions"
(n° 14869)
05.01 Greta D'hondt (CD&V): Mijnheer de minister,
mag ik zeggen dat het mij eigenlijk spijt dat ik u die bak bier of die fles
champagne niet kan geven, voor de aanvullende pensioenen voor de contractuelen.
Ik meen begrepen te hebben dat het aan u niet lag. Het zal wellicht afhangen
van de partnerkeuze, de volgende keer, of het erdoor komt of niet.
05.02 Minister Bruno Tobback: Ik kan u met genoegen meedelen dat wij
vanochtend in het overlegcomité nog afspraken hebben gemaakt om de procedure
van onderhandeling op federaal en gewestelijk niveau te beginnen.
05.03 Greta D'hondt (CD&V): Goed zo! Dat belet
niet dat wij buiten het Parlement die pint nog kunnen drinken.
Er is een
oud zeer, dat de laatste weken in de pers opnieuw wat opgang gemaakt heeft en
de reden dat ik daarop terugkom is de hele zaak van de regularisaties van
pensioenen, waarbij reeds lang de mogelijkheid bestaat om in een aantal
gevallen, mits het betalen van vrijwillige bijdragen, tot regularisatie over te
gaan van studieperiodes en dergelijke. Een probleem is dat op het einde van de
loopbaan, wanneer mensen hun pensioenberekening krijgen, regelmatig vastgesteld
wordt dat uit de periodes die zij geregulariseerd hebben door het betalen van
eigen bijdragen, eigenlijk geen pensioenrechten meer voortvloeien omdat de
loopbaan volledig is, enzovoort.
Dat valt
bij de mensen zeer moeilijk en volgens de ombudsdienst, is dit eigenlijk niet
correct. Het zou moeten terugbetaald worden. De administratie doet daar nogal
aarzelend over.
Mijnheer
de minister, op welke rechtsgrond is de betwisting tussen de administratie en
de ombudsdienst gebaseerd? Vindt u het aanvaardbaar dat die vrijwillig en extra
gestorte bijdragen niet tot een hoger pensioen kunnen leiden? Als dat door de
eenheid van loopbaan en het maximumpensioen niet meer kan, zal men dan de te
veel gestorte bijdragen opnieuw aan de rechthebbende overmaken?
05.04
Minister Bruno Tobback: Mijnheer de voorzitter, ik moet u
signaleren dat het, wat betreft de rechtschuld, redelijk duidelijk is.
Artikel 7 van het koninklijk besluit van 21 december 1967 tot
vaststelling van het algemeen reglement betreffende het rust- en overlevingspensioen
voor werknemers, voorziet nergens in een mogelijkheid tot terugbetaling van die
regularisatiebijdragen.
De
ombudsdienst pensioenen vermeldt inderdaad in 2005 in zijn jaarverslag dat het
onmogelijk is, in de huidige stand van de wetgeving, om die bijdragen terug te
betalen indien ze onnuttig blijken, en beveelt aan eventueel de reglementering
aan te passen. Er is dus geen enkele rechtsgrond om dat te doen.
De reden
daarvoor is, naar alle waarschijnlijkheid, terugkijkend naar het verleden, dat
regularisatie vaak gebeurt tot meer dan dertig jaar voor de normale
pensioenleeftijd, dus zeer lang vooraleer men de carrière kan overzien. In de
praktijk, onder andere op fiscaal vlak, ben ik de mening toegedaan, in
tegenstelling tot de ombudsdienst, dat het quasi onuitvoerbaar is om dertig
jaar na datum nog een realistische regularisatie te doen en die bijdragen terug
te betalen.
Bovendien
denk ik dat de belastingvoordelen die uit zo'n regularisatie geput werden, meer
dan dertig jaar geleden, ook niet te verrekenen zijn. Dat is een aspect dat in
ieder geval voort onderzocht moet worden met de collega van Financiën. Ik heb
daar vandaag geen antwoord op, niet zozeer vanuit het oogpunt van Pensioenen,
maar wel vanuit andere domeinen.
Ik wil
voorts wel vermelden dat bij een aanvraag tot regularisatie de betrokkene er in
ieder geval tegenwoordig uitdrukkelijk op gewezen wordt dat het pensioenbedrag
door de regularisatie niet noodzakelijk verhoogd zal zijn. Er kan dus geen
waarborg geboden worden, wegens de berekeningsregels, wegens de cumulatieregels
en wegens de eenheid van loopbaan. Toch moet dat niet iemand verhinderen om die
regularisatie te doen, maar die persoon neemt wel een, laat me zeggen, berekend
risico. Indien hij of zij carrière te kort komt, zal het voordelig zijn, in het
andere geval niet. Niemand kan, op het moment dat hij of zij een regularisatie
doet, echter voorspellen wat het zal zijn. Het is dus een beetje een vorm van
verzekering die u neemt: als u twintig jaar verzekerd bent, en u rijdt nooit tegen
een boom, dan hebt u twintig jaar te veel betaald, maar als u drie keer tegen
een boom rijdt, dan hebt u er voordeel mee gedaan. Vanuit dat oogpunt denk ik
dat we niet meer een vals beeld aan de mensen geven.
Ik wil
eventueel nog terugkijken tot op het moment waarop die communicatie niet zo
duidelijk was. Dan zal er in de eerste plaats gezocht moeten worden naar
oplossingen voor het fiscale probleem.
05.05 Greta D'hondt (CD&V): Mijnheer de minister,
het was niet altijd zo duidelijk als nu dat de regularisatie niet altijd tot
voordelen in het pensioen zou leiden. Ik denk dat dat toch eens moet worden
bekeken.
Ik ben er
mij van bewust dat wij hier de oplossing niet zullen vinden, maar ik heb de
vraag toch willen stellen, omdat het niet alleen over regularisaties gaat. Er
bestaat ook een uitdaging in andere aangelegenheden. Ik denk bijvoorbeeld aan
mensen die meerdere loopbanen cumuleren en die meerdere pensioenbijdragen
betalen om dan te moeten vaststellen dat zij uit twee beroepen waarvoor zij
bijdragen betalen, niets krijgen. Dat is niet uit te leggen. Ik denk dat hierin
een enorme uitdaging voor de volgende jaren ligt. Zeker als men mensen wil
aanzetten om langer te werken, moet dat probleem worden opgelost. De
regularisatie is slechts een deel van het probleem, dat moet worden opgelost,
namelijk waarvoor betaalt men en waar topt men de rechten af van wat men
betaalt. Dat is de uitdaging voor de toekomst.
Mijnheer
de minister, ik ben het niet eens met uw vergelijking over de verzekering.
Wanneer men zich verzekert, weet men waarvoor men zich verzekert. Het lijkt
hier veeleer op een lotto. Men koopt elke week een lotje en misschien wint men
ooit. Ik zal de discussie hier echter niet voeren. Alleen nog dit, wanneer wij
het over vergrijzing, het generatiepact en pensioenen hebben, denk ik dat er
een echte uitdaging ligt om de hoogte van de pensioenen te bepalen, niet alleen
met het oog op de welvaart maar ook met het oog op de vraag hoe men mensen
motiveert om heel actief te zijn en daaruit toch uitgestelde rechten te puren.
L'incident
est clos.
De behandeling
van de vragen en interpellaties wordt geschorst van 14.35 uur tot
15.23 uur.
Le
développement des questions et interpellations est suspendu de
14.35 heures à 15.23 heures.
06 Question de M. Benoît Drèze au ministre de l'Environnement et
ministre des Pensions sur "le droit à une pension de survie en faveur des
veuves de prêtres mariés" (n° 15170)
06 Vraag van de heer Benoît Drèze aan de minister van Leefmilieu en
minister van Pensioenen over "het recht op een overlevingspensioen voor
weduwen van gehuwde priesters" (nr. 15170)
06.01 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, le
député Daniel Bacquelaine vous interrogeait le 14 mars 2005 dans sa
question écrite no 86 au sujet de la situation discriminatoire
des veuves de prêtres mariés. Voici un extrait de sa question: "Aux termes
de l'article 1er, alinéa 2, de la loi du 15 mai 1984
portant mesures d'harmonisation dans les régimes de pension, les ministres des
cultes auxquels le mariage est interdit et qui bénéficient d'un traitement à
charge du Trésor public sont exclus du champ d'application des pensions de
survie.
Cette
disposition s'appuie manifestement sur le droit canon. Actuellement, certains
prêtres de paroisses catholiques sont mariés et, de ce fait, ont dû quitter
leur état. En tout état de cause, compte tenu des dispositifs précités, leurs
veuves et enfants éventuels ne peuvent bénéficier d'une pension de survie. Bien
que légale, cette situation apparaît comme discriminatoire comparée à celle
d'autres cultes."
Monsieur le
ministre, le 17 mai 2005, vous répondiez ceci: "L'interdiction
du mariage des ministres du culte catholique trouve effectivement son origine
dans des dispositions du droit canon, ce qui ne posait aucun problème jusqu'à
une époque relativement récente. Cela étant dit, compte tenu de l'évolution de
notre société, je ne vois aucune objection à la reconnaissance d'un droit à une
pension de survie en faveur des conjoints survivants et des orphelins de ceux
qui se seraient mariés et décèderaient après la date d'entrée en vigueur d'une
modification législative.
Si une telle
modification intervenait, elle aurait pour conséquence que le traitement des
ministres du culte serait soumis à la retenue de 7,5%, de la même manière que
les traitements des fonctionnaires visés par la loi du 15 mai 1984
portant mesures d'harmonisation dans les régimes de pension. Le prélèvement de
cette cotisation ne pourrait s'envisager que pour l'avenir et on peut difficilement
concevoir que tous les services rendus en qualité de ministre du culte soient
d'office pris en compte pour l'établissement de la pension de survie, en ce
compris les services antérieurs à l'introduction de la retenue.
Il paraît de
toute façon évident qu'une égalité de traitement entre tous les ministres des
cultes actifs et pensionnés, au regard de cette cotisation personnelle et du
droit du conjoint survivant à une pension de survie, nécessiterait une
intervention des autorités religieuses concernées avec lesquelles je me propose
de prendre contact incessamment."
Monsieur le
ministre, ce contact a-t-il eu lieu et quelles en sont les suites?
06.02 Bruno Tobback, ministre: Monsieur le président, après la
première question sur ce problème, qui m'a d'abord un peu étonné, j'avoue que
j'ai dû me faire expliquer cette situation concernant un curé de paroisse marié
et sa veuve.
Mais en tous
cas, j'ai effectivement répondu qu'il n'y avait en principe aucune objection à
reconnaître un droit à une pension de survie en faveur du conjoint survivant,
avec évidemment pour conséquence que le traitement de ministre des cultes
devrait être soumis à la retenue de 7,5% de la même manière que le traitement
des fonctionnaires qui tombe sur la loi du 15 mai 1984.
Il apparaît
que cette situation serait un peu délicate parce que dans ce cas, on
encaisserait une retenue de 7,5% dès le début de la carrière d'un curé qui, en
principe, ne peut pas se marier, pour payer une pension de survie à sa veuve,
en principe inexistante. Cela voudrait dire que pour tous les curés on devrait
percevoir cette retenue de 7,5% et parce qu'on ne peut pas déterminer à
l'avance quel curé se mariera et quittera donc cette occupation avant la fin de
sa vie et en plus générera une situation de veuvage.
Soit on le
fait pour tout le monde, comme cela se fait dans les autres religions où tous
les "curés", ceux qui peuvent se marier, paient ces 7,5%, soit on ne
fait rien. Après avoir pris contact avec les autorités religieuses, cette
situation apparaît un peu délicate. On comprend leur position.
En tous cas,
le prélèvement de cette cotisation ne serait possible que pour l'avenir et les
services antérieurs à l'introduction de la retenue ne seraient pas pris en
compte pour la pension de survie.
En principe
je ne souhaite pas déroger à ce principe d'antériorité. En outre, si l'on
regarde la moyenne d'âge des curés qui sont actuellement en activité, il
n'apparaît pas que la solution de la retenue de 7,5% proposée par diverses
personnes soit la bonne.
Mais après
un contact avec elles, les autorités religieuses m'ont dit envisager de trouver
une solution dans le cadre de la conférence épiscopale. La création d'un fonds
auprès de l'église catholique destiné à rencontrer les situations les plus
pénibles serait une alternative adéquate. Dans ce cas, la modification de la
loi ne doit pas être envisagée.
06.03 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie. La fin de votre réponse apporte une clarification utile. Les
personnes concernées savent maintenant à qui s'adresser.
06.04 Bruno Tobback, ministre: À l'Église.
06.05 Benoît Drèze (cdH): Si j'ai réagi de manière non verbale
quand vous indiquiez que cette question était délicate, c'est parce vous aviez
raison. Faire vœu de chasteté tout en sachant que d'autres cotisent pour vous
en cas de nécessité, cela peut paraître paradoxal, et ça l'est. En revanche,
selon moi, il ne faut pas cotiser pour tous les prêtres. Il existe une autre
piste, qui a été reprise dans la rubrique "chômage" de la sécurité
sociale, si ma mémoire est bonne. Quand le problème apparaît, il est ainsi
permis de cotiser avec effet rétroactif depuis le début de la carrière pour les
personnes concernées. Cela évite de cotiser pour tout le monde, de même que le
problème de principe que chacun relève ne se pose pas.
Je pensais
que la discussion avec les autorités religieuses concernées, puisque la
question ne se pose pas de la même manière dans les autres cultes, allait
aboutir à ce type de réflexion. En d'autres termes, accepteraient-elles, dans
le cas d'un prêtre marié, de cotiser avec effet rétroactif depuis le début de
sa carrière?
06.06 Bruno Tobback, ministre: Comme je vous l'ai expliqué, les
autorités religieuses essaient de créer elles-mêmes un fonds. Je me suis donc
dévotement incliné devant leur sagesse.
06.07 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie.
L'incident
est clos.
07 Vraag van de heer Theo Kelchtermans aan de minister van Leefmilieu en
minister van Pensioenen over "het overlevingspensioen van sommige weduwen
van piloten" (nr. 15106)
07 Question de M. Theo Kelchtermans au ministre de l'Environnement et
ministre des Pensions sur "la pension de survie de certaines veuves de
pilotes" (n° 15106)
07.01 Theo
Kelchtermans (CD&V):
Mijnheer de voorzitter, ik zit hier vlakbij de minister. Ik kan hem recht in de
ogen kijken, wat voor deze vraag niet zonder belang is.
De
vraagstelling hoef ik hem niet meer toe te lichten. Die is altijd dezelfde
geweest. Alleen hoopte ik telkens dat er een evolutie in de antwoorden zou
zijn. Het is mijn laatste kans om van de minister een positief antwoord te
krijgen dat een zeker engagement, ook voor de toekomst, inhoudt.
Van het
probleem hoef ik hem niet te overtuigen. Dat heeft hij mij al bij herhaling bevestigd.
Ik
verneem van de minister van Landsverdediging dat ook hij een poging deed. Ook
Defensie kwam dus tot de vaststelling dat de gasten die indertijd de vraag
kregen om aan hun loopbaan een einde te maken, veeleer onder dwang dan wel uit
vrije wil toestemden. Dat was de essentie. Ik verneem van de minister van
Landsverdediging dat de twee departementen werden samengeroepen en dat zij
beide tot de bewuste vaststelling kwamen. Nu moet finaal de minister van
Pensioenen de conclusie trekken.
Ik weet
dat het de laatste dag is en dat de regeling bijgevolg niet meer tijdens de
huidige legislatuur zal worden doorgevoerd. Het is echter niet zonder belang
voor de volgende ploeg die aantreedt en voor de volgende minister, indien dat
niet de huidige minister zelf is. Indien hij zichzelf opvolgt, heb ik niet de
minste twijfel dat hij de maatregel ook zal uitvoeren. Ik neem aan dat hij er
ook op staat dat zijn opvolger dat doet en dat hij dus de informatie aan hem
zal doorgeven.
Graag
vernam ik dus van hem of men tot een conclusie is gekomen over de
onrechtvaardigheid tegenover de weduwen van enkele piloten die tot 60% minder
pensioen krijgen, wanneer de gepensioneerde piloot overlijdt en de weduwe dus
overleeft. Dat is in tegenstelling tot alle, andere piloten, waarvoor
voornoemde maatregel niet geldt.
07.02
Minister Bruno Tobback: Mijnheer Kelchtermans, u zei terecht dat
wij het niet sinds gisteren over de problematiek hebben. Het is ook niet sinds
gisteren dat ik zeg dat over de materie een akkoord tussen Landsverdediging en
Pensioenen moet komen. Er moest dus van het departement Landsverdediging een
bevestiging over de reële situatie in het verleden komen.
Het
overleg mondde uiteindelijk in een akkoord uit. Ik zal u het akkoord woordelijk
citeren: “Er zullen correctiemaatregelen genomen worden voor de
onderofficieren-piloten die vervroegd pensioen opgenomen hebben tussen
1 januari 1976 en 31 december 1978. Deze maatregelen zullen
ertoe strekken rekening te houden met het feit dat de toenmalige, militaire
hiërarchie een groot aantal onder hen aangemoedigd, om niet te zeggen
gedwongen, heeft om hun pensioen vervroegd op te nemen.”
Zoals u
zelf zei, zullen de juiste modaliteiten en de uitwerking van het akkoord het
voorwerp van een wetsontwerp uitmaken. Uiteraard zal de indiening van het
ontwerp in de volgende legislatuur moeten gebeuren. De erkenning van de reële
situatie door Landsverdediging en het accepteren ervan door Pensioenen werden
nu in ieder geval ondubbelzinnig geakteerd.
07.03 Theo Kelchtermans (CD&V): Mijnheer de
voorzitter, het is heel eenvoudig een positief antwoord, waarvoor ik de
minister dank.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
08 Question de Mme Véronique Salvi au ministre de l'Emploi sur "la
preuve de l'envoi des avis et convocations de l'ONEm" (n° 15125)
08 Vraag van mevrouw Véronique Salvi aan de minister van Werk over
"het bewijs van verzending van de waarschuwingen en oproepingen van de
RVA" (nr. 15125)
08.01 Véronique Salvi (cdH): Monsieur le président,
monsieur le ministre, l'ONEm convoque régulièrement les chômeurs de longue
durée, afin de vérifier l'activation de recherche d'emploi. Pratiquement, si
sans motif valable le chômeur ne se présente pas à un entretien, il est alors
convoqué à une seconde reprise par lettre recommandée, en principe dans les
trois semaines qui suivent. Si, sans motif valable, il ne donne pas suite à la
seconde convocation, le paiement de ses allocations est alors suspendu. Dans ce
cas, le chômeur se tourne vers le CPAS et reçoit, en règle générale, un revenu
d'intégration durant la période de suspension des allocations de chômage. Il
semblerait que, dans certains cas, le chômeur soutient qu'il n'a jamais reçu de
lettre recommandée et veut absolument prouver sa bonne foi, afin de ne pas être
soumis à la suspension. Très normalement, l'assistante sociale lui conseille
alors d'introduire une réclamation auprès de La Poste.
Toutefois,
afin d'introduire cette réclamation, les services de La Poste réclament
une copie du bordereau du dépôt de la lettre recommandée. Malheureusement, les
services de l'ONEm refusent apparemment systématiquement de donner ce fameux
bordereau et aucune réclamation ne peut être introduite et, a fortiori, aucun
recours vis-à-vis de la décision de sanction prise par l'ONEm.
Je voulais
simplement vous entendre sur cette situation. Partons-nous du principe selon
lequel tous les chômeurs sanctionnés sont des fraudeurs? Pourquoi l'ONEm ne
fournit-elle pas automatiquement tous les éléments nécessaires à l'introduction
d'une réclamation? Cela lui permettrait dans ce cas de prouver que la sanction
est justifiée, mais également au comité de l'aide sociale du CPAS de pouvoir à
ce moment récupérer les revenus d'intégration qui ont été versés en cas de
régularisation de la situation du côté du chômage.
08.02 Bruno Tobback, ministre: Monsieur le président, il paraît
exact que dans le cadre de l'activation du comportement de recherche d'un
emploi, le chômeur qui ne donne pas suite à la deuxième convocation sans motif
valable voit le paiement de ses allocations suspendu à partir du jour de
l'absence. Comme le signale le ministre de l'Emploi, il va de soi que lorsqu'il
invoque le fait qu'il n'a pas reçu l'envoi recommandé et qu'il veut introduire
une réclamation auprès de La Poste, il est en droit d'obtenir des services
de l'ONEm la copie du bordereau du dépôt de l'envoi qui est réclamé par
La Poste.
Le ministre
n'a pas connaissance de cas où les services de l'ONEm auraient refusé de
délivrer ce document quand le chômeur en fait la demande mais il vous invite,
si vous avez connaissance de cas concrets, à les lui communiquer. Ainsi, nous
pourrons intervenir auprès de l'ONEm.
On attire
également votre attention sur le fait qu'en tout cas le chômeur peut obtenir la
levée de la suspension en se présentant au bureau de chômage de l'ONEm. La
suspension pourra même être levée avec effet rétroactif jusqu'au jour de
l'absence si le chômeur se présente au bureau du chômage dans les 30 jours
ouvrables prenant cours le jour de l'absence et s'il accepte de souscrire un
contrat avec le facilitateur de l'ONEm.
Cette
possibilité a été introduite dans la réglementation en mars 2005. Elle a pour
but d'éviter que le chômeur ne se retrouve sans revenu, dans un état le
menaçant de pauvreté nécessitant l'intervention du CPAS. On croit donc que les
cas dans lesquels le CPAS est vraiment amené à intervenir devraient rester très
limités dans cette situation.
08.03 Véronique Salvi (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie.
Si je pose
cette question, c'est évidemment parce que nous avons reçu un certain nombre de
réclamations de ce type dans l'arrondissement de Charleroi. En effet, les CPAS
sont de plus en plus confrontés à ce type de situation, chacun se renvoyant la
balle: le chômeur estimant une chose et l'ONEm affirmant une autre. Je ne
manquerai pas de le signaler de manière précise.
Il serait
intéressant que le ministre intervienne pour donner une information claire au
niveau de l'ONEm dans le respect du droit de chacun.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
09 Question de M. Benoît Drèze au ministre de l'Emploi sur "les
filières de faux chômeurs" (n° 15171)
09 Vraag van de heer Benoît Drèze aan de minister van Werk over
"netwerken van nepwerklozen" (nr. 15171)
09.01 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le président, la presse du
18 avril dernier nous informe d'une enquête portant sur environ 4.000
personnes ayant obtenu le bénéfice d'allocations de chômage suite à des
prestations de travail fictives. La justice bruxelloise enquêterait sur trois
filières de faux chômeurs. L'auditorat du travail aurait demandé au service
anti-fraude de l'ONEm de procéder à l'audition de 400 personnes. Toujours selon
la presse, à la suite d'informations dénonçant d'éventuelles complicités en
milieu judiciaire, le juge en charge aurait fait perquisitionner le greffe du
tribunal de Bruxelles le 12 avril. La fraude porterait sur plusieurs millions
d'euros, durerait depuis des années et impliquerait une centaine de sociétés.
Monsieur le
ministre, confirmez-vous ces informations? À combien estimez-vous le nombre de
faux chômeurs et le préjudice pour la sécurité sociale? Que comptez-vous faire
pour mettre fin à ces pratiques?
09.02 Bruno Tobback, ministre: Monsieur Drèze, je vous ferai
tout d'abord remarquer que le ministre de l'Emploi peut difficilement
s'exprimer dans des dossiers concernant la justice comme celui que vous
évoquez. Par contre, l'ONEm n'a pas attendu un signal de la justice pour passer
à l'action et a pris l'initiative d'une enquête. En juillet 2006, une task
force a été constituée au sein de la cellule anti-fraude de l'ONEm. L'enquête a
permis de détecter 591 firmes à examiner, qui occupent au total 6.565
travailleurs.
En ce
moment, les dossiers des travailleurs concernés sont analysés systématiquement
par croisement des données provenant de différentes sources (les bases de
données de l'ONEm, la Banque-Carrefour des Entreprises, DIMONA). Vu
l'investissement important que nécessitent ces enquêtes systématiques et
approfondies, 217 dossiers de travailleurs doivent faire l'objet pour l'instant
d'investigations supplémentaires. S'il s'avère que des faux chômeurs ont
effectivement été utilisés, l'ONEm procèdera à la récupération des allocations
indûment perçues et infligera des sanctions administratives, par exemple la suspension
du droit aux allocations de chômage ou la suppression de ce droit.
Il est
difficile pour le moment de dire combien de dossiers donneront lieu à des
sanctions et combien devront être transmis à la justice. En tout cas, l'enquête
en cours durera encore au moins un an. Les médias ont aussi fait état de
suspicions de corruption de fonctionnaires mais jusqu'à présent, aucun
fonctionnaire de l'ONEm n'est suspecté de corruption et aucune perquisition n'a
eu lieu en son sein.
09.03 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie pour ces compléments d'information.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
09.04 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le président, est-il
encore possible d'adresser des questions écrites afin d'obtenir des renseignements
supplémentaires ou bien une date-couperet nous en empêche-t-elle au moment de
la dissolution des Chambres?
Le président: Dès que vous n'êtes plus
membre de cette assemblée, vous ne pouvez plus poser de question.
09.05 Benoît Drèze (cdH): C'est donc demain la date ultime. Je
ne vais, en ce cas, pas vous interroger plus avant à ce propos, monsieur le
ministre. De plus, c'est M. Vanvelthoven qui devrait me répondre.
Le président: Mais vous pouvez encore
poser votre dernière question.
09.06 Benoît Drèze (cdH): Cette question est aussi, sans doute,
la dernière de notre commission.
10 Question de M. Benoît Drèze au ministre de l'Emploi sur "le
service minimum dans les services au public" (n° 15177)
10 Vraag van de heer Benoît Drèze aan de minister van Werk over "de
minimumdienst bij de dienstverlening aan het publiek" (nr. 15177)
10.01 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, vous
vous rappelez probablement, en raison des difficultés qu'elle a occasionnées,
de la longue grève qui a paralysé les bus des TEC wallons au printemps 2005. Il
en fut même question en Flandre. Je m'étais alors penché sur l'opportunité d'en
appeler, à l'avenir, à la loi du 19 août 1948 relative aux
prestations d'intérêt public en temps de paix. Le 7 juin 2005, j'ai
posé la question orale n° 7256 à votre prédécesseur, Mme Freya Van
den Bossche. Il s'agissait de demander à l'ensemble des commissions
paritaires concernées de régulariser leur situation conformément à l'article 1er
de la loi susdite.
J'avais
aussi interrogé M. Vanvelthoven à ce propos en décembre 2005. Les deux
ministres se sont engagés à examiner l'opportunité d'actualiser la loi de 1948
et à lancer un appel urgent à toutes les commissions paritaires pour qu'elles
fassent leur travail ou l'actualisent.
Depuis ce
moment, d'autres mouvements de grève se sont de nouveau produits sans qu'un
service minimum soit assuré, notamment encore la semaine passée dans le secteur
des TEC wallons.
Monsieur le
ministre, pouvez-vous nous dire où en est la réflexion au sein des commissions
paritaires concernées? Quelle position adopteriez-vous dans le cas où une
commission paritaire n'avancerait pas en termes de service minimum dans le
délai prescrit par la loi de 1948?
Enfin,
pensez-vous que cette loi doit être actualisée? Dans l'affirmative, dans quel
sens devrait-elle l'être?
Je vous
remercie.
10.02 Bruno Tobback, ministre: Monsieur le président, le
ministre Vanvelthoven vous signale que, depuis vos dernières questions orales
de juin et de décembre 2005, il a été très actif et que, compte tenu de la
sensibilité du thème et de l'ampleur de l'exercice, il a été nécessaire
d'établir des priorités.
Il fait,
entre autres, référence au dernier conflit social dans le secteur hospitalier
où, comme vous le savez sans doute, plus de 30.000 réquisitions individuelles
ont dû être signées par les services de police via l'intervention du gouverneur
de province. Vous comprenez qu'il y a eu là une priorité absolue.
Le ministre
vous signale qu'en la matière, on a pu conclure avec les organisations
syndicales concernées ainsi qu'avec les employeurs et les gouverneurs un accord
qui devrait éviter à l'avenir les scénarios de réquisition chaotiques et
surréalistes de ce genre et que les services de police ont été beaucoup moins
surchargés inutilement.
En même
temps, la commission paritaire concernée est en train de négocier depuis
quelques mois déjà sur l'actualisation de l'accord qui existe depuis 1951 sur
la prestation minimale. Il y a de sérieuses chances que cela aboutisse.
En ce qui concerne
le secteur compétent pour les sociétés privées de transport public, on vous
signale que le comité compétent pour le transport urbain et régional de la
Région flamande a pris l'initiative de progresser dans ce dossier et que l'on a
déjà consacré plusieurs réunions à la problématique, ce qui justifie l'espoir
d'une percée.
Enfin, le
ministre vous rappelle qu'il ne serait peut-être pas vraiment sensé
politiquement de se baser uniquement sur la possibilité théorique qu'a le
ministre de l'Emploi de simplement proposer des mesures en cas d'inaction des
comités paritaires après six mois.
Les
prestations minimales qui ne sont pas fixées par consensus entre parties sont
vouées à rester lettre morte. Des professeurs experts en droit du travail se
demandent d'ailleurs si une détermination unilatérale des besoins vitaux par le
pouvoir exécutif pourrait parvenir à ce que l'on appelle dans le langage
populaire au "droit à la mobilité de base" dans le domaine des
transports publics. Selon le ministre, le traité international auquel notre
pays est lié ne le permettrait pas.
Le ministre
est d'ailleurs convaincu que nous devons poursuivre au maximum nos efforts pour
parvenir à un accord par consensus et que le secteur hospitalier et le comité
des transports publics démontrent que cela est et reste à son avis possible.
10.03 Benoît Drèze (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie pour cette réponse très complète et qui nous permet d'avancer
lentement mais sûrement dans le débat. C'est à juste titre que vous faites référence
au secteur hospitalier, où la démarche a été faite en son temps de définir un
service minimum, à partir de la Commission paritaire, ce qui est effectivement
de loin la voie la meilleure et la raison pour laquelle mon parti s'oppose à la
proposition déposée par le MR et qui court-circuite la concertation sociale.
À présent,
j'attire l'attention du ministre et de son successeur sur le fait suivant. La
loi de 1948 a prévu, au-delà d'un certain délai et en cas de stagnation des
travaux de la Commission paritaire, de permettre au ministre de prendre une
initiative. Je pense que c'était à juste titre. Le risque, si on ne le fait pas
- je suis parfaitement conscient que cela est extrêmement délicat –, est de
voir les usagers dépités soutenir une privatisation du service public concerné.
Cela s'est
vu dans certaines sous-régions, dans lesquelles il y a moins de grèves. Le
droit de grève existe toujours, mais on l'utilise à bon escient. C'est pour
éviter ce risque de privatisation, qui n'est pas toujours fondé pour la bonne
gestion du service, que j'insiste afin que le ministre fédéral mette un peu de
pression dans cette matière.
L'incident
est clos.
De voorzitter: Collega's, ik stel de
afwezigheid vast van mevrouw Lahaye-Battheu, mevrouw Lanjri, de heer Tommelein
en de heer T'Sijen.
Ik kan
deze commissievergadering sluiten, de laatste van een lange rit. Dat doe ik
niet zonder een dankwoord voor mevrouw Van Durme en de diensten, die de
voorbije jaren hier op een goede, correcte en af en toe plezante manier hebben
samengewerkt. Ik denk dat ik niet alleen namens mijzelf spreek, maar ook namens
de afwezigen. Bedankt.
De openbare
commissievergadering wordt gesloten om 15.48 uur.
La réunion
publique de commission est levée à 15.48 heures.