Commission de l'Intérieur, des Affaires générales
et de la Fonction publique |
Commissie voor de Binnenlandse Zaken, de algemene
Zaken en het Openbaar Ambt |
du mercredi 14 fÉvrier 2007 Après-midi ______ |
van woensdag 14 februari
2007 Namiddag ______ |
La séance
est ouverte à 14.28 heures et présidée par M. Joseph Arens.
De
vergadering wordt geopend om 14.28 uur en voorgezeten door de heer Joseph
Arens.
01 Question de Mme Talbia Belhouari au vice-premier ministre et ministre
de l'Intérieur sur "les plans d'urgence en cas d'attaque
bioterroriste" (n° 13989)
01 Vraag van mevrouw Talbia Belhouari aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de noodplannen bij een
terroristische aanslag met biologische wapens" (nr. 13989)
01.01 Talbia Belhouari (PS): Monsieur le ministre, Interpol
a publié récemment son guide 2007 sur les préparations et les réponses à un
attentat bioterroriste. Parallèlement, les organismes internationaux ont sonné
l'alarme en signalant l'omniprésence d'un danger d'attaque bioterroriste contre
certains pays dont la Belgique. Ces attaques peuvent prendre la forme d'une
contamination d'une partie importante de la population par des virus, des
toxines ou des bacilles. Actuellement, c'est le Centre de crise dépendant du
SPF Intérieur qui s'occupe de la coordination des mesures à prendre en cas
d'attaque sur notre pays. Cette coordination est basée sur les plans d'urgence
et d'intervention de différents organismes (police, protection civile,
SPF Santé publique, etc.).
Monsieur le
ministre, quels sont les plans élaborés pour faire face à une attaque
bioterroriste en Belgique? Ces plans sont-ils modulables? Avez-vous procédé à
des tests pour mesurer l'efficacité de ces plans? Quelles sont les mesures
prises pour éduquer et informer la population dans de telles situations? Enfin,
quelles mesures préventives le SPF Intérieur a-t-il prises pour lutter
contre de telles menaces?
01.02 Patrick Dewael, ministre: Monsieur le
président, cher collègue, mon administration et la direction générale Centre de
crise, en collaboration avec différents services, mentionnent que le terrorisme
biologique constitue une menace qui est sérieusement étudiée par les instances
belges.
Un plan
variole a été élaboré au cours des années 2005-2006 et a été approuvé par le
ministre de la Santé publique. Cet agent pathogène qu'est la variole pourrait,
en effet, être utilisé en cas d'attentat bio-terroriste.
Le plan est
actuellement examiné par le Conseil supérieur de l'Hygiène pour avis, après
avoir été testé en 2005 au niveau européen, afin d'évaluer la collaboration et
l'échange d'informations entre les différents États membres.
En outre, un
plan belge en cas de pandémie grippale a également été rédigé. Il s'agit d'un
plan opérationnel dont certaines parties pourraient être adaptées dans
l'éventualité d'une attaque bio-terroriste au moyen d'un agent infectieux.
Plusieurs médicaments sont stockés à certains endroits en Belgique et peuvent
être immédiatement disponibles en cas de nécessité.
En ce qui
concerne les envois suspects, une procédure opérationnelle "envois
suspects dans le cadre de la menace chimique, biologique, radiologique et
nucléaire" a été conçue de manière interdisciplinaire par la direction
générale Centre de crise. Elle a été récemment revue et actualisée en
collaboration avec la police fédérale, le parquet fédéral, la sécurité civile,
et le SPF Santé publique. La police fédérale est directement en contact avec
Interpol afin d'échanger des informations sur ce phénomène. En tant que membre
d'Interpol, elle collabore activement à la suite du développement d'initiatives
élaborées par cette dernière organisation.
Par
ailleurs, plusieurs exercices ont été organisés en Belgique durant l'année
2003. Les 27 et 28 mai 2003, un exercice relatif au bio-terrorisme a eu
lieu. Il consistait en une contamination de l'eau des canalisations d'Anvers
par une molécule toxique dénommée "ricine". L'objectif de cet
exercice était de réunir autour d'une même situation problématique les différents
services censés intervenir lors d'une telle catastrophe.
Nous pouvons
ajouter que, dans ce dossier, la Belgique collabore avec plusieurs
organisations internationales comme l'OTAN ou l'Union européenne. Des
rencontres bilatérales ont lieu régulièrement au plan international, afin
d'échanger de meilleures pratiques.
Un plan
d'urgence visant à faire face à un incident ou à un attentat est actuellement
en cours d'élaboration de manière coordonnée au sein du Centre de crise. Ce
plan propose des mesures tant de prévention et de gestion que de communication
afin de faire face à un attentat utilisant des substances biologiques.
Lors
d'incidents de ce type, les citoyens seront informés via les communiqués de
presse des autorités ainsi que par le site internet du SPF Santé publique. Dans
les cas d'urgence, la population sera également avertie par l'intermédiaire des
autorités locales, les services de police et les services de secours.
01.03 Talbia Belhouari (PS): Je suis tout à fait rassurée
par vos réponses, monsieur le ministre.
Het incident
is gesloten.
Le président: Il y a un genre d'effet
larsen très désagréable!
01.04 Patrick Dewael, ministre: Je vois les
deux traducteurs gesticuler, mais ce n'est pas de leur faute!
Le président: J'ignore de qui dépend le
son ici…
01.05 Patrick Dewael, ministre: Je l'ignore,
mais c'est très dérangeant!
Le président: Tout à fait!
02 Question de Mme Véronique Ghenne au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "la procédure suivie en cas de perte ou de vol
de carte d'identité" (n° 14076)
02 Vraag van mevrouw Véronique Ghenne aan de vice-eerste minister
en minister van Binnenlandse Zaken over "de procedure die wordt gevolgd
bij diefstal of verlies van de identiteitskaart" (nr. 14076)
02.01 Véronique Ghenne (PS): Monsieur le président,
monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur la procédure suivie par
les zones de police et par les administrations communales en cas de perte ou de
vol d'une carte d'identité.
Il semble
que la procédure soit la suivante. En cas de perte ou de vol de sa carte
d'identité, la personne concernée doit en faire la déclaration au poste de la
police locale. Ce service lui délivre alors un document de perte valant titre
d'identité, mais ce évidemment de manière provisoire. Le citoyen préjudicié
doit ensuite se présenter à son administration communale pour y effecteur les
formalités de remplacement de sa carte d'identité. Il est cependant de coutume
que la commune attende quelques jours avant de procéder au remplacement de
ladite carte pour le cas où celle-ci serait retrouvée. Ainsi, passé ce délai
d'attente, la procédure de demande du nouveau document est lancée. Il faudra
alors quelques semaines de patience au citoyen pour qu'il obtienne une nouvelle
carte d'identité, le temps que celle-ci soit fabriquée, puis livrée.
Mes
questions portent sur les délais. Effectivement, après avoir vérifié auprès
d'une multitude de communes et de postes de police, il semblerait que, d'une
part, la validité provisoire du document remis par la police locale soit
variable d'un commissariat à un autre et, d'autre part, que les délais suivis
par les administrations communales pour entamer la procédure de demande du
nouveau document, puis de livraison, varient également.
Pourriez-vous
donc confirmer qu'il n'existe pas de procédure stricte et uniforme au pays où
seraient prévus les délais à suivre tant par la police locale que par
l'administration communale? Pourquoi, d'un commissariat à un autre, le délai de
validité du document provisoire varie-t-il? Pourquoi faut-il quinze jours dans
une commune pour refaire une carte d'identité et trois semaines dans une autre?
Comment expliquer que certaines administrations attendent une semaine pour
entamer la procédure de renouvellement et d'autres deux semaines?
Le cas
échéant, ne serait-il pas utile d'uniformiser la pratique et enfin de veiller à
ce que le temps de validité du document provisoire remis par la police locale
couvre le délai dont a besoin la commune pour renouveler la carte d'identité?
Cela permettrait ainsi aux citoyens de ne pas être dépourvus d'un document
d'identité, et ce, par la faute des différentes administrations.
02.02 Patrick Dewael, ministre: Monsieur le
président, chère collègue, je vous confirme qu'il existe des directives
concernant les règles que doivent respecter les citoyens, la police locale et
l'administration communale en cas de perte ou de vol d'une carte d'identité
électronique. Ces directives ont été intégrées dans les instructions générales
relatives à la carte d'identité électronique du 14 novembre 2005;
elles ont été rappelées notamment dans la circulaire du
7 décembre 2005. Chaque citoyen peut consulter cette circulaire sur le site du Registre
national. L'arrêté royal du 25 mars 2003 relatif aux cartes d'identité en
est le fondement.
De manière
plus détaillée, je puis vous communiquer que la validité du document délivré
par la police locale en remplacement d'une carte déclarée volée, perdue ou
détruite est en principe d'un mois. Ce délai peut être prolongé d'un mois si la
nouvelle carte d'identité n'est pas prête dans le mois. Tout cela est
explicitement stipulé dans la circulaire mentionnée.
En ce qui
concerne le délai de fabrication d'une nouvelle carte, je tiens à signaler que
la carte d'identité n'est pas fabriquée par la commune mais par la société
Zetes. En fonction de l'importance du nombre de demandes, il faut compter de
deux à trois semaines pour la fabrication d'une nouvelle carte.
La commune
doit également suivre des directives précises en ce qui concerne le délai dans
lequel une carte d'identité perdue ou volée doit être remplacée. Si, après sept
jours, elle n'a pas été retrouvée ou en cas de destruction, la commune lance la
procédure d'obtention d'une nouvelle carte d'identité. Ce délai est fixé à
l'article 65 de l'arrêté royal précité.
Pour être
tout à fait complet, j'ajoute que les instructions générales concernant la
tenue des registres de la population contiennent des directives à suivre en cas
de perte d'une carte d'identité traditionnelle. En cas de vol ou de perte d'une
telle carte, la commune dispose d'un délai de quinze jours pour procéder à son
annulation et, ensuite ou en cas de destruction, la commune fait le nécessaire
pour l'obtention d'une carte d'identité électronique.
02.03 Véronique Ghenne (PS): Monsieur le ministre, je
vous remercie pour votre réponse. Effectivement, le délai que vous mentionnez
correspond à peu de choses près aux informations que j'avais eues. Mais un
problème se pose pour la période à partir de laquelle l'administration
communale entame les démarches afin d'obtenir la nouvelle carte. Lorsqu'une
personne perd sa carte d'identité, elle reçoit un document provisoire avec une
validité d'un mois. L'information qui est alors donnée au niveau de la
commune, c'est qu'il faut attendre l'écoulement d'un délai de quinze jours
avant d'entamer les démarches pour l'obtention de la nouvelle carte.
Puisque vous
me dites qu'il faut deux à trois semaines pour obtenir une carte, ne serait-il
pas judicieux d'élargir la durée de validité de la carte provisoire? En
général, les personnes se retrouvent sans documents d'identité même s'ils sont
renouvelables. Il est dommage de devoir entamer une nouvelle procédure alors
que l'on pourrait porter la durée de validité à cinq semaines, par exemple.
Les
personnes victimes du vol de leur carte d'identité peuvent obtenir une carte
d'identité provisoire lorsqu'elles souhaitent voyager à l'étranger. Cependant,
cette information n'est pas communiquée aux personnes lésées. Si elles ont besoin
d'une carte d'identité pour voyager, il leur est conseillé de demander une
carte d'identité en urgence, ce qui coûte 80 euros.
Monsieur le
ministre, ne serait-il pas envisageable d'inciter les communes à informer
préalablement les citoyens de la possibilité d'obtenir une carte d'identité
provisoire lorsqu'ils sont amenés à voyager à l'étranger?
02.04 Patrick Dewael, ministre: Madame
Ghenne, je crois que les instructions sont claires. Je prends néanmoins vos deux remarques en
considération. S'il est possible d'informer davantage les communes, je ne
manquerai pas d'agir en ce sens.
L'incident
est clos.
03 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de detachering van personeel van
sommige overheidsbedrijven naar de gemeenten in het kader van de uitgifte van
de eID" (nr. 14004)
03 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "le détachement de membres du personnel de
certaines entreprises publiques vers les communes dans le cadre de la
délivrance de la carte eID" (n° 14004)
03.01 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, initieel nu bijna drie jaar geleden werd een
aantal personeelsleden van bepaalde overheidsbedrijven ter beschikking gesteld
van steden en gemeenten, die daar dan vrij konden op intekenen of niet. Toen
werd in het vooruitzicht gesteld dat dit project gold voor drie jaar. Nadien
zou een evaluatie moeten uitwijzen of een verlenging al dan niet nodig was.
Mijnheer
de minister, werd deze evaluatie intussen uitgevoerd? Wat zijn de resultaten?
Hoe ver staat men overal met de uitreiking van de elektronische
identiteitskaarten? Klopt het dat er een verlenging komt van de terbeschikkingstelling
van die personeelsleden van steden en gemeenten met een jaar?
Intussen
is er ook het project van de “kids-identiteitskaart” voor kinderen jonger dan
twaalf. Wordt er bij een eventuele verlenging ook rekening gehouden met die
bijkomende uitgifte van identiteitskaarten voor kinderen jonger dan twaalf?
03.02 Minister Patrick
Dewael: Mijnheer de voorzitter, collega’s, het is de eerste keer
dat dit gebeurt, maar ik heb geen antwoord op de vraag van mevrouw Schryvers. Ik moet dit laten nakijken.
Mijnheer de voorzitter, het klopt niet volgens mijn volgorde.
03.03 Katrien
Schryvers (CD&V):
Deze vraag werd op de vergadering van vorige week uitgesteld.
03.04 Minister Patrick Dewael: Het zal ongetwijfeld een
onzorgvuldigheid zijn van degene die mijn dossier heeft samengesteld. Ik had
het antwoord vorige week mee. Ik doe het nodige en bied u mijn
verontschuldigingen aan. Ik dank u voor uw begrip.
04 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister
en minister van Binnenlandse Zaken over "het
crisisinformatienetwerk" (nr. 14078)
04 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre
et ministre de l'Intérieur sur "le réseau d'information de
crise" (n° 14078)
04.01 Katrien
Schryvers (CD&V):
Mijnheer de minister, u weet dat ik in het verleden al meermaals vragen heb
gesteld in verband met buurtinformatienetwerken, winkelinformatienetwerken en
daaraan gelinkt ook het crisisinformatienetwerk. Zo heb ik u in november 2005
gevraagd of het federale beleidsniveau bereid zou zijn om de kosten van het
crisisinformatienetwerk te dragen wanneer het crisisinformatienetwerk zou
worden uitgebreid naar het hele land. U hebt toen gesteld dat het
crisisinformatienetwerk nog in een testfase was, maar dat u bij uw diensten zou
aandringen op een snel onderzoek naar een mogelijke ondersteuning.
Mijn
vragen zijn de volgende. Ten eerste, is er al een evaluatie gebeurd van dat
crisisinformatienetwerk?
Ten
tweede, wat is het resultaat van het onderzoek van uw diensten naar de
mogelijke financiële ondersteuning bij uitbreiding van het systeem?
Ten
derde, zal zo’n systeem worden gegeneraliseerd voor alle provincies van het
land?
Ten
vierde, komt er in dat geval financiële ondersteuning door de federale
overheid?
04.02
Minister Patrick Dewael: Op basis van de stand van zaken in de
provincie Antwerpen betreffende de werking van de communicatie binnen de
buurtinformatienetwerken via het crisisinformatienetwerksysteem kan ik het
volgende meedelen.
Vanaf
juli 2006 verloopt in de provincie Antwerpen de communicatie van het merendeel
van de daar aanwezige BIN’s via het CIN-systeem. De kosten daartoe worden
enerzijds door de provincie doorgerekend aan de desbetreffende gemeenten wat
betreft gesprekskosten. Het wordt overgelaten aan de gemeenten wie de kosten
uiteindelijk moet betalen: het BIN zelf, de politie of andere mogelijkheden of
ook de provincie zelf. Mede hierdoor wordt het gebruik van het systeem in
Antwerpen zeer positief onthaald door de betrokken BIN-leden. Algemeen wordt de
communicatie via het CIN als zeer performant, veilig, stabiel en betrouwbaar
geëvalueerd zowel door de betrokken gemandateerde politiebeambten als de
BIN-leden.
Dankzij
de werking via het CIN-systeem kan de informatie-uitwisseling terdege worden
afgestemd op elke BIN afzonderlijk, wat de effectiviteit en de goede werking
van de BIN’s zeker ten goede kan komen.
Het
crisisinformatienetwerk werd tot op heden alleen op beperkte schaal getest en
er kan duidelijk worden gesteld dat het CIN positief onthaald wordt door de
betrokken instellingen en doelgroepen. De provincie Antwerpen zal het
CIN-systeem bij een volgende grootschalige rampoefening uitgebreid testen.
Wat uw
andere vragen betreft, in de provincie Antwerpen is het CIN een specifieke
module van een veiligheidsportaal Operatie Snelle Redding of OSR genaamd. Ook
de provincie Limburg beschikt over een veiligheidsportaal genaamd LIVE.
Het veiligheidsportaal omvat onder andere de volgende functies: ten
eerste, een snelle gegevensdatabank met lokale input; ten tweede, met de
databank geïntegreerde, gemeentelijke noodplannen en medische
interventieplannen; ten derde, een geïntegreerd communicatieplatform met
inbegrip van mail en, voor een beperkt aantal diensten, een sms-platform; ten
vierde, een luik voor actuele crisisinformatie en een luik voor dringende
informatie en, ten slotte, 24 op 24 uur ondersteuningsbeheer en werkingsbasis
voor de centrale instanties.
Concreet
gesteld moet dus eerst een veiligheidsportaal worden uitgebouwd, vooraleer een
CIN-systeem kan worden geïmplementeerd.
Uit een
onderzoek van de algemene directie van de Civiele Veiligheid blijkt dat bij
alle, andere provincies een concrete behoefte aan een soortgelijk
veiligheidsportaal bestaat. In 2007 zal voornoemde directie een procedure tot
openbare aanbesteding lanceren om een federaal veiligheidsportaal ten behoeve
van alle provincies uit te bouwen.
Gelet op
het operationele belang van een performant veiligheidsportaal tijdens het
incidentenbeheer worden de kosten voor de realisatie van het netwerk ten laste
van mijn departement genomen.
04.03 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de
voorzitter, ik dank de minister voor het antwoord.
De
evaluatie is dus blijkbaar positief. Dat waren ook de geruchten die wij, in
onze hoedanigheid van burgemeester, in de eigen provincie tijdens de
verschillende testfases opvingen.
Ik ben
absoluut tevreden dat de minister met federale middelen een dergelijk systeem
voor het hele land zal uitbouwen, waarvoor mijn dank.
L'incident
est clos.
05 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eersteminister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de procedure tot aanstelling van de
korpschef van de lokale politiezones" (nr. 14079)
05 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "la procédure de désignation du chef de corps
des zones de police locale" (n° 14079)
05.01 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, ik heb een vraag in verband met de
aanstelling van de korpschefs in de lokale politiezones.
Het is
een procedure die weer in tal van zones zijn beloop kent. Artikel 48 van
de wet op de geïntegreerde politie stelt dat de chef van het lokale korps door
de Koning in zijn functie wordt aangewezen op gemotiveerde voordracht van de
gemeenteraad of van de politieraad en na gemotiveerd advies van de
procureur-generaal en de gouverneur, uit de door de selectiecommissie geschikt
bevonden kandidaten.
Volgens
mij gebeurde de voordracht vroeger door de gemeenteraden. De voordracht werd
dan overgezonden aan de gouverneur en de procureur-generaal die een advies ter
zake gaven en doorstuurden naar Binnenlandse Zaken. Intussen wordt in
artikel VII.III.59 van het Mammoetbesluit gesteld dat het advies van de
procureur-generaal en van de gouverneur vóór de voordracht aan de politieraad
of de gemeenteraad moeten worden voorgelegd zodat deze met kennis van het hele
dossier van alle kandidaten rekening kunnen houden.
Ik meen
dat de dossiers van de adviezen van de procureur-generaal of van de gouverneur
toch wel erg vertrouwelijke informatie kunnen bevatten en dat het soms niet
aangewezen is die kenbaar te maken aan alle leden van de politieraad of de
gemeenteraad.
Ik heb
daarom de volgende vragen.
Zou het
niet beter zijn de adviezen van de procureur-generaal en de gouverneur pas
achteraf bij de voordracht te voegen? Is dit een wijziging ten opzichte van
hetgeen vroeger gangbaar was, vóór de inwerkingtreding van de politiezones?
05.02 Minister Patrick Dewael: Mijnheer de voorzitter,
collega's, eerst en vooral misschien preciseren dat ik een algemeen antwoord
zal geven en dus geen standpunt zal innemen betreffende een zeer concrete
procedure die momenteel wordt gevoerd. Ik maak dit maar duidelijk van wie het
ook moge interesseren.
Het lijkt
mij geen goed idee om de adviezen van de PG en de gouverneur pas achteraf bij
de voordracht van een nieuwe korpschef te voegen. Het artikel in kwestie
bepaalt immers uitdrukkelijk dat de gemeente- of politieraad haar voordracht
doet op basis van alle elementen van het dossier, inclusief de adviezen van de
PG en de gouverneur. Op die manier kan de gemeente- of politieraad met volle
kennis van zaken de aanspraken, titels en verdiensten van de kandidaten
vergelijken en de meest geschikt geachte kandidaat voor aanwijzing voordragen.
De PG en de gouverneur weten dat de informatie wordt meegedeeld aan die
raadsleden. Zij houden met dat gegeven rekening en zij zijn voldoende
zorgvuldig bij de gehanteerde formulering.
Het is
misschien nuttig om daaraan nog twee elementen toe te voegen, mevrouw
Schryvers. Een, de statutaire regel waarnaar ik verwees, bestond nog niet bij
de eerste aanwijzingen van korpschefs en werd op dat moment dan ook nog niet
toegepast. Twee, de gemeente- en politieraadsleden bespreken de voordracht in
besloten zitting en als zij daarbij eventueel vertrouwelijke informatie zouden
vernemen, zijn zij gehouden aan de discretieplicht en mogen zij deze niet aan
derden bekendmaken.
05.03 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord. Ik denk dat
het zeer duidelijk was.
Het incident
is gesloten.
L'incident
est clos.
06 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister
en minister van Binnenlandse Zaken over "de opdracht door de Vlaamse
overheid aan de politiediensten tot controle van de leerplicht"
(nr. 14080)
06 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre
et ministre de l'Intérieur sur "la mission confiée par les autorités
flamandes aux services de police de veiller au respect de l'obligation
scolaire" (n° 14080)
06.01 Katrien
Schryvers (CD&V):
De omzendbrief met betrekking tot de administratieve taken van de lokale
politie is hier reeds meermaals ter sprake gekomen. Onlangs ontvingen gemeenten
een schrijven van de Vlaamse minister van Onderwijs in verband met de controle
op de leerplicht. Heel concreet kregen de gemeenten informatie met betrekking
tot een aantal jongeren, ingeschreven in de bevolkingsregisters, die
leerplichtig zijn en van wie men geen gegevens had met betrekking tot de
inschrijving in een school, een vrijstelling of het feit dat men onderwijs aan
huis zou volgen. Het ministerie van onderwijs drong dan aan op een controle
door de gemeente, wat ik perfect begrijp. Maar gelijktijdig werd gesuggereerd,
of misschien zelfs meer, dat die controle best door de wijkagent zou gebeuren.
Bij
nazicht van de omzendbrief van 1 december 2006 betreffende de richtlijnen
tot het verlichten en vereenvoudigen van sommige administratieve taken van de
lokale politie, vind ik met betrekking tot die controle van de leerplicht niets
terug.
Mijn
vragen zijn dan ook de volgende.
Mijnheer
de minister, dient deze opdracht gezien te worden als een opdracht die
verplicht door de politiediensten moet worden uitgevoerd? Kan ze uitbesteed
worden aan een andere bestuurlijke overheid? In welke mate kan de Vlaamse
overheidsdienst een taak opdragen aan de politiediensten? Wordt over dergelijke
opdrachten, deze of andere, vooraf overleg gepleegd tussen de politiediensten
en de Vlaamse overheid of tussen uw federale diensten en de Vlaamse overheid?
06.02
Minister Patrick Dewael: Mijnheer de voorzitter, mevrouw Schryvers,
ik werd niet betrokken bij het initiatief van de Vlaamse minister van
Onderwijs. Vermits de niet-naleving van de leerplicht strafbaar is gesteld,
moet de politie kennis nemen van elke aangifte die daarover wordt gedaan. De
wijze van reactie en de graad van prioriteit kan zij afspreken met het openbaar
ministerie bij de jeugdrechtbank.
Het feit
dat de materie geregionaliseerd is, speelt geen rol. De geïntegreerde politie
staat in voor de handhaving van de rechtsorde, ongeacht of die federaal of
regionaal is geregeld. Via mijn omzendbrief PLP 41 van 7 juli vorig
jaar heb ik reeds gewezen op het grote nut van overleg tussen lokale politie en
de onderwijswereld.
Zich
onttrekken aan de leerplicht kan een aanwijzing zijn van een ernstige
probleemsituatie, die moet worden gedetecteerd. Het verband tussen
schoolverzuim en ongewenst gedrag is in voldoende mate gekend. De politie kan
in dit verhaal een belangrijke rol vervullen. In bepaalde gevallen blijken
betrokken leerlingen soms wel gewoon op school te zitten maar werd hun
inschrijving niet doorgegeven aan de inspectie.
De
onderwijsinspectie mag dus geen beroep doen op de politie om haar administratie
in orde te brengen, maar zij mag wel de lokale politie betrekken bij
problematische opvoedingsituaties of als er concrete indicaties zijn in die
richting. In de filosofie van mijn omzendbrief, zie ik dat het liefst in het
raam van goed overleg.
06.03 Katrien Schryvers
(CD&V):
Mijnheer de minister, het moet duidelijk zijn dat ik het ook absoluut
belangrijk vind dat de wijkagent en de politie de handen ineenslaan met het
onderwijs. Ik denk dat het inderdaad belangrijk is dat heel wat kan worden
gedetecteerd. Ik bekommer mij erom dat er niet voldoende overleg zou zijn,
alsook dat er middelen zouden bestaan via dewelke bepaalde politiediensten zich
aan dergelijke zaken zouden onttrekken.
L'incident
est clos.
07 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister
en minister van Binnenlandse Zaken over "de controle op de inschrijving in
de bevolkingsregisters" (nr. 14081)
07 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "le contrôle de l'inscription aux registres de
la population" (n° 14081)
07.01 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de minister,
in verband met de administratieve taken werd onder meer ook de discussie
gevoerd of het al dan niet de taak van de politie is om controle uit te oefenen
op de correctheid van de inschrijving in een bevolkingsregister en de
daadwerkelijke woonplaats. Met uw stelling in de betreffende omzendbrief
bevestigt u ons standpunt, namelijk dat die controle een blijvende taak is voor
de politiediensten. Wij vinden dat uitermate belangrijk, omdat de wijkagenten
onder andere al heel wat problemen kunnen detecteren en nieuwe inwoners in een
wijk leren kennen.
Ik werd
ervan in kennis gesteld dat, in bepaalde gemeenten, gemeenteambtenaren voor die
controletaak worden ingezet. Hiermee riskeert men dat de bevolking een
belangrijke ontmoetingskans met de wijkagent misloopt. Hiermee is het
spanningsveld geschetst tussen wat de politie nog mag doen en wat ze moet doen.
Mijn
vragen luiden daarom als volgt. Kunnen gemeenten beslissen om die taak aan
gemeentelijke ambtenaren toe te vertrouwen of is het een exclusieve taak van de
politie?
Moet de
omzendbrief van 1 december 2006 zo worden geïnterpreteerd dat enkel
de politiediensten die controle mogen uitvoeren, gelet op het belang van die
controles?
07.02
Minister Patrick Dewael: Mijnheer de voorzitter, ik heb in mijn
omzendbrief van 1 december de nadruk gelegd op de grote rol die de
politiediensten moeten vervullen bij het waken over de correctheid van de
inschrijvingen in de bevolkingsregisters. Het uitgangspunt is dat de
administratieve toestand moet overeenstemmen met de werkelijke situatie.
Fictieve domiciliëringen kunnen een aanwijzing zijn van onder meer fraude,
oplichting, verberging van misdadigers en gevluchte veroordeelden, terroristen.
In het
kader van de federale wetgeving zijn de gemeentebesturen belast met de
organisatie en het bijhouden van het bevolkingsregister. De gemeenteraden
kunnen daarover verordeningen vaststellen, waarvan de overtreding strafbaar is.
De werkelijke situatie moet worden vastgesteld door een beëdigd ambtenaar die
zowel de finaliteit van zijn opdracht als de begrenzingen daarvan op gebied van
privacy en respect voor de onschendbaarheid van een woning kent. Een
wijkinspecteur en een politieambtenaar die lid zijn van het wijkteam, lijken me
daartoe de meest aangewezen personen.
Dergelijk
onderzoek door de wijkinspecteur biedt overigens een uitgelezen kans tot
contact tussen burger en wijkinspecteur. De gemeentebesturen kunnen ook een
ambtenaar van het gemeentebestuur met die controles belasten. Het gaat dus niet
om een exclusieve politiebevoegdheid. Het ideale is dat de controle op het
terrein gebeurt door de wijkdienst van de lokale politie, in goed overleg met
de gemeentebesturen en met het OCMW. Dat kan leiden tot een betere
taakverdeling en een betere samenwerking.
07.03 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de minister,
ik dank u voor het antwoord.
U
onderstreept terecht het belang van het feit dat wijkinspecteurs op de hoogte
zijn van wie zich in hun wijk komt vestigen en onder welke omstandigheden men
zich daar komt vestigen. U stelt dat het geen exclusieve bevoegdheid is en dat
de controle dus evengoed kan gebeuren door een gemeenteambtenaar. Ik mag dan
alleen maar hopen dat we geen evolutie krijgen waarbij de politie dat niet meer
als haar taak zal beschouwen en die taak zal afgewentelen op de
gemeentebesturen. Dat zou ik geen goede evolutie vinden. Ik zou u willen vragen
om die evolutie alleszins in de gaten te houden.
Als het
fenomeen zich meermaals voordoet, is het misschien toch beter om een exclusieve
bevoegdheid of formele plicht op te leggen.
L'incident
est clos.
- mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de mogelijke problemen bij de
benoeming van de nieuwe commissaris-generaal van de federale politie"
(nr. 14110)
- de heer Patrick De Groote aan de
vice-eerste minister en minister van Binnenlandse Zaken over "de
benoeming van de commissaris-generaal van de federale
politie" (nr. 14153)
- Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre et ministre
de l'Intérieur sur "les problèmes éventuels concernant la nomination du
nouveau commissaire général de la police fédérale" (n° 14110)
- M. Patrick De Groote au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "la nomination du commissaire général de la
police fédérale" (n° 14153)
08.01 Katrien
Schryvers (CD&V):
Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, in het verleden werden we al
geconfronteerd met bepaalde problemen in verband met benoemingen bij de
federale politie. Zij dateren weliswaar van voor uw tijd. We hebben het er nog
deze voormiddag over gehad.
We hebben
allen moeten vaststellen dat het op zijn minst niet aangenaam is na een aantal
jaren beslissingen te moeten remediëren die bijvoorbeeld door de
Raad van State werden vernietigd, wat toch grote gevolgen kan hebben
voor bepaalde personen. Vandaar de bekommernis om voor toekomstige benoemingen,
zeker na de hervorming van de federale politietop, nergens fouten te maken en
de benoemingen procedureel correct te laten verlopen. Zo kunnen ze niet worden
aangevochten en kan iedereen met zekerheid en voldoende gelegitimeerd zijn werk
doen.
Onlangs
hebt u de nieuwe commissaris-generaal van de federale politie voorgesteld. U
hebt aangekondigd wie dat zou zijn. Het heeft ons een beetje angst ingeboezemd
dat we van verschillende kanten, ook via de pers, hebben moeten vernemen dat er
inzake de procedure bepaalde onvoorzichtigheden of onzorgvuldigheden – ik durf
het geen fouten te noemen – zouden zijn gebeurd die aanleiding kunnen geven tot
procedures of problemen.
Mijnheer
de minister, is dit effectief zo? Zijn u problemen of procedures ter zake
bekend? Werd er voldoende toegezien op de procedure om elke vorm van betwisting
nadien uit de weg te kunnen ruimen?
08.02 Patrick De Groote (N-VA): Mijnheer de minister,
mijn vragen sluiten aan bij die van mevrouw Schryvers. Wij konden in de kranten
inderdaad al lezen wie de nieuwe commissaris-generaal van de federale politie
zou worden.
De heer
Koekelberg kwam als beste kandidaat uit een vergelijkend examen. Nu blijkt
echter dat de lopende procedure door een aantal onachtzaamheden werd
gekenmerkt. Mevrouw Schryvers heeft al gezegd dat er jaren geleden bij de
vorige benoemingen ook al problemen waren. Dat is natuurlijk niet uw
bevoegdheid, mijnheer de minister.
Nu blijkt
dat de betrokken persoon zelfs de functieomschrijving en het competentieprofiel
van het ambt mee heeft onderhandeld. Dit kan natuurlijk tot problemen leiden.
Mijnheer
de minister, ik heb een aantal vragen ter verduidelijking.
Ten
eerste, hoe verloopt de procedure voor de benoeming van de
commissaris-generaal? Ten tweede, wat is de waarde van de verschillende
elementen van de benoemingsprocedure? Er zijn examens, de evaluatie en de
adviezen. Deze elementen leiden tot een classificatie van de kandidaten. Ten
derde, wat is de wettelijke opdracht van de evaluatiecommissie? Ten vierde, in
hoeverre is de mogelijke benoeming van de heer Koekelberg aanleiding tot een
mogelijke betwisting bij de Raad van State, gezien de persoon zelf
over de functieomschrijving en het competentieprofiel van het ambt heeft
onderhandeld met de beroepsverenigingen? Ten vijfde, is het nodig dat er een
nieuwe selectieprocedure komt, of acht u dat gezien de omstandigheden niet
nodig?
Excuseert
u mij voor mijn stemprobleem, mijnheer de minister. Het ligt niet aan de
microfoon, maar aan een verkoudheid op mijn stembanden.
08.03 Minister Patrick Dewael: Mijnheer de voorzitter, collega’s, eerst
en vooral, gezien de ervaring, zowel binnen de politie als binnen het geheel
van het openbaar ambt, wordt uiteraard nauwgezet gelet op het correcte verloop
van de procedure. Daartoe is een wederzijdse controle ingesteld tussen mijn
diensten, de juridische diensten van de federale politie en de
FOD Binnenlandse Zaken. De selectiecommissie werkt uiteraard volledig onafhankelijk.
Schematisch
verloopt de procedure – in detail is die geregeld in het politiestatuut,
waarnaar ik zou kunnen verwijzen – als volgt.
Eerst
wordt er een selectiecommissie ingesteld, voorgezeten door de
inspecteur-generaal van de federale politie. Voorts is de selectiecommissie ook
samengesteld uit de korpschef van een van de grote lokale korpsen, twee
directeurs-generaal van de Fedpol en een deskundige, in dit geval de
gedelegeerde bestuurder van Selor.
Die
selectiecommissie stelt de geschiktheid vast van de kandidaten aan de hand van
vooraf vastgestelde functieprofielen; het persoonlijk dossier van elke
kandidaat; de evaluatie waaraan de kandidaat werd onderworpen; de aanspraken
die de kandidaat heeft vermeld in zijn kandidatuur, waaruit ook de eigen
motivatie van de kandidaat blijkt; het horen van elke kandidaat door de
commissie.
De
commissie verklaart elke kandidaat geschikt of ongeschikt en stelt een
rangschikking op van alle geschikt bevonden kandidaten. Een ongeschikt
verklaarde kandidaat heeft het recht zijn argumenten daartegen te laten gelden
bij de commissie binnen de termijn van vijftien dagen.
Vervolgens
worden alle geschikt bevonden kandidaten onderworpen aan het gemotiveerd advies
van enerzijds de federale politieraad en anderzijds de uittredende
commissaris-generaal.
Ten
slotte vergelijken de ministers van Binnenlandse Zaken en Justitie de titels en
verdiensten van de geschikt bevonden kandidaten en dragen zij de meest
geschikte voor tot benoeming door de Koning.
Onafhankelijk
van elkaar hebben alle kandidaten dezelfde vragen van de selectiecommissie
moeten beantwoorden. Zo hebben zij allemaal, met een voorbereidingstijd van één
uur, op de dag en de plaats van het interview, een sterkte-zwakteanalyse moeten
maken van de federale politie.
Wat het
functieprofiel aangaat, was de werkwijze de volgende.
De
ontwerptekst ligt helemaal in de lijn van wat dergelijke teksten gewoonlijk
inhouden, zoals bijvoorbeeld het profiel dat gehanteerd wordt bij primo
aanwijzingen eind 2000. De tekst werd voorafgaandelijk goedgekeurd door mijzelf
en de collega voor Justitie, voor hij aan de vakbondsonderhandelingen werd
onderworpen.
De heer
Koekelberg zit sedert 2004 het onderhandelingscomité voor, niet in eigen naam,
maar in naam van beide bevoegde ministers. Hij heeft dus een mandaat dat
afgebakend is.
De
overheidsdelegatie bestaat uit meerdere personen, waaronder ook een lid van
mijn kabinet.
Op het
ogenblik van de onderhandelingen met de vijf representatieve vakbonden, op 13
en 20 september, was het ambt van commissaris-generaal niet vacant verklaard.
De heer Koekelberg was op dat ogenblik dus ook nog geen kandidaat. De oproep
tot kandidaatstelling verscheen op 28 november 2006.
Het lijkt
mij volstrekt onwerkbaar dat ik aan elke persoon die meewerkt aan de
voorbereiding en de uitwerking van het beleid van bevoegde ministers, vooraf
zou vragen om voor altijd af te zien van elke mogelijke ambitie in alle
mogelijke hypothesen. Ik denk dat ik op dat ogenblik heel veel mensen op
non-actief zou moeten plaatsen.
De
procedure is op dit moment niet afgerond. Er moeten nog altijd adviezen worden
ingewonnen van de federale politieraad en de commissaris-generaal. Het is
vervolgens aan de ministers om de aanspraken, titels en verdiensten van elke
geschikt verklaarde kandidaat te beoordelen en te vergelijken.
Nogmaals,
wanneer er een vacature is, kan ik moeilijk iedereen die in de een of andere
vorm betrokken is geweest bij de redactie van de regelgeving of de
organisatiewijze van de politie op non-actief plaatsen.
Wij
moeten proberen te leren uit de mogelijke fouten uit het verleden. Ik heb dat
deze voormiddag ook gezegd. We moeten proberen de procedurevoorschriften
nauwgezet na te leven en te respecteren.
08.04 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de minister,
ik dank u voor uw antwoord.
Ik kan
alleen maar onze ongerustheid verwoorden. Het is belangrijk dat die procedures
bijzonder omzichtig en voorzichtig worden gevolgd om problemen te vermijden,
zeker gezien het verleden.
Het
spreekt voor zich dat ik u begrijp wanneer u zegt dat u niet iedereen kunt
uitsluiten die ooit heeft meegewerkt aan het beleid, bij het tot stand komen
van latere functieprofielen.
In dit
geval denk ik echter dat de data van het onderhandelingscomité en van de
vacatureverklaring zo dicht bij mekaar liggen dat het toch geweten moest zijn
welke kandidaturen er eventueel mogelijk waren. Ik heb het niet over de
kandidaturen die formeel werden ingediend, maar wel over welke personen
mogelijke kandidaten zouden zijn.
Het was
dan toch heel wat voorzichtiger geweest om de heer Koekelberg niet het
onderhandelingscomité te laten voorzitten. Ik vraag mij overigens af in welke
hoedanigheid hij daar was. U zegt dat hij daar zat namens de twee ministers. Ik
dacht dat de heer Steelandt daar zat als verbindingsman tussen de verschillende
kabinetten.
Ik vrees
alleen dat bepaalde, misschien niet meteen echte fouten, maar toch
onvoorzichtigheden, aanleiding zouden kunnen geven tot procedures, al denk ik
niet aan procedures die aanleiding zouden kunnen geven tot een en ander. Alleen
al het feit de procedures te kennen is op zich iets dat we absoluut moeten
proberen te vermijden.
08.05 Patrick De Groote (N-VA): Mijnheer de minister, ik
sluit mij aan bij de repliek van mevrouw Schryvers. Ik heb ook vragen bij de
snelheid van de procedure. Waarom moet het nu plots voor de verkiezingen, vlak
voor de pensionering van de huidige commissaris-generaal?
Ik heb
ook serieuze vragen over de deontologie. Ik heb dat daarnet even aangehaald. U
hebt zich verdedigd in verband met de kritiek dat betrokkene mee heeft
onderhandeld over het eigen functieprofiel. Ik kan daar enigszins inkomen, maar
toch moet ik mij aansluiten bij de woorden van mevrouw Schryvers, dat het toch
al enigszins geweten was.
Ik heb
ook vragen bij de neutraliteit van de adviezen die nog moeten komen. We hebben
in de pers herhaaldelijk kunnen vaststellen dat, zelfs nog voor de procedure
aanvangt, een kandidaat in de krant wordt aangeprezen. Nog voor de Federale
Adviesraad zijn advies heeft verleend, komen er weer lovende woorden over de
gunstige klassering van die kandidaat. Ik denk dat men daarmee toch heel
voorzichtig moet zijn. Ik pleit dan ook voor grote voorzichtigheid, want het
zou geen goede zaak zijn dat een dergelijke benoeming gehypothekeerd wordt door
mogelijke klachten bij de Raad van State.
08.06
Minister Patrick Dewael: Om de neutraliteit te garanderen, onthoud
ik mij van verdere commentaar hierover, mijnheer de voorzitter.
L'incident
est clos.
Le président: Monsieur le ministre, je
crois que vous disposez à présent de la réponse à la question n° 14004 de
Mme Schryvers.
09 Vraag van mevrouw Katrien Schryvers aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de detachering van personeel van
sommige overheidsbedrijven naar de gemeenten in het kader van de uitgifte van
de eID" (nr. 14004) (voortzetting)
09 Question de Mme Katrien Schryvers au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "le détachement de membres du personnel de
certaines entreprises publiques vers les communes dans le cadre de la
délivrance de la carte eID" (n° 14004) (continuation)
09.01
Minister Patrick Dewael: Mijnheer de voorzitter, het antwoord is
heel kort.
Als de
verslaggeving het mij toelaat - ik laat in het midden wanneer of op welke
plaats u het antwoord in het Integraal Verslag zult opnemen - wens ik aan
mevrouw Schryvers het volgende te antwoorden in verband met de detachering van
personeel naar de gemeente in het kader van uitgifte van de eID.
Mijn
administratie is overgegaan tot de evaluatie met het oog op een mogelijke
verlenging van de maatregel inzake detachering van personeel aan de gemeente en
heeft eveneens een voorstel uitgewerkt. Tijdens de evaluatie werd rekening
gehouden met de nieuwe projecten die van start zijn gegaan. Ik verwijs naar de
Kids Card en naar de elektronische verblijfstitels voor vreemdelingen.
Het
voorstel wordt op dit ogenblik voor advies aan de Vereniging voor Vlaamse
Steden en Gemeenten en haar Waalse tegenhanger voorgelegd. Na ontvangst van het
advies zal ik het dossier bij de Ministerraad ter beslissing indienen. Ik kan
uiteraard niet op het advies, laat staan op de beslissing van de Ministerraad,
vooruitlopen.
09.02 Katrien Schryvers (CD&V): Mijnheer de
voorzitter, mijnheer de minister, u kunt inderdaad niet op het advies
vooruitlopen. Misschien kunt u echter wel een tip van de sluier oplichten over
de aard van het voorstel.
09.03
Minister Patrick Dewael: Mevrouw Schryvers, ik moet voorzichtig
zijn.
09.04 Katrien Schryvers
(CD&V):
(…)
09.05 Minister Patrick Dewael: Anders spreekt u opnieuw een
fatwa uit.
Het incident
is gesloten.
L'incident
est clos.
Le président: La question
n° 14134 de M. Stijn Bex est transformée en question écrite.
M. Bart Laeremans n'étant pas présent, sa question n° 14161 est
reportée.
10 Question de Mme Véronique Salvi au vice-premier ministre et
ministre de l'Intérieur sur "la politique de recrutement au sein des
services de police" (n° 14172)
10 Vraag van mevrouw Véronique Salvi aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "het aanwervingsbeleid bij de
politiediensten" (nr. 14172)
10.01 Patrick Dewael, ministre: De nouveau! Mais vous venez chaque semaine,
madame.
10.02 Véronique Salvi (cdH): Je ne vous lâche plus, monsieur le
ministre.
Le président: C'est logique, monsieur le
ministre. Mme Salvi est nouvelle dans la maison; elle doit se faire connaître.
10.03 Véronique Salvi (cdH): Monsieur le ministre, j'ai pu prendre
connaissance du nouveau projet d'embauche au sein de la police intégrée. Je me
réjouis de cette initiative, car il me semble très important d'organiser ce
type de campagne à l'heure où de nombreuses zones de police recherchent de
nouvelles recrues.
Vous auriez
prévu de diffuser un film apparemment très attrayant dans différentes écoles.
Je tiens également à vous féliciter pour cette initiative, qui fait preuve de
créativité et d'inventivité. Elle peut d'ailleurs satisfaire les attentes de la
nouvelle génération des demandeurs d'emploi.
Néanmoins,
je dois vous demander quelques précisions à ce propos. Tout d'abord, le petit
film réalisé pour la formation des nouvelles recrues va être, selon vous,
diffusé dans les écoles. J'aurais donc aimé savoir quelles écoles étaient
visées et dans quelle année du secondaire ce film allait être montré.
Ensuite,
avez-vous contacté les ministres communautaires chargés de l'enseignement?
Enfin,
prévoyez-vous une diffusion plus soutenue dans certaines écoles et dans les
zones manquant d'effectifs? Vous avez dit au début de la séance que vous saviez
d'où je venais. C'est pourquoi il me paraîtrait judicieux que des zones telles
que l'arrondissement de Charleroi puissent rendre plus attrayant le métier
d'inspecteur de police auprès des étudiants.
À cet égard,
engager des personnes originaires de l'endroit favoriserait une plus grande
efficacité, car elles connaissent la géographie et l'histoire de leur ville,
ainsi que le type de population qui y vit. Dès lors, ne pensez-vous pas qu'il
conviendrait de privilégier un recrutement tenant compte du domicile des
lauréats? Ce n'est qu'une idée que je vous soumets. Une telle démarche
permettrait de limiter la mobilité du personnel et éviterait un phénomène de
"turnover" difficile à gérer sur le terrain.
Envisagez-vous
enfin une politique de communication axée sur des "Journées découverte
d'entreprise"? Celles-ci permettraient aux élèves en fin de cycle
secondaire d'accomplir des stages de quelques jours au sein des services de
police. Je suis actuellement accompagnée d'un élève de rhétorique qui suit des
politiques sur le terrain. Il vient donc notamment au parlement. Ce genre
d'immersion pourrait aussi constituer un incitant pour le métier de policier et
donc susciter des vocations.
J'en viens
au deuxième point de ma question. Vous comptez engager 1.150 inspecteurs et 700
"CALog". J'aurais souhaité savoir à quoi ces chiffres
correspondaient. Il serait intéressant de pouvoir photographier la situation
présente et de bien cerner les mouvements.
Pourriez-vous dès lors m'indiquer le nombre de départs à la pension qui
ont eu lieu au cours de ces trois dernières années, ainsi que ceux qui sont
prévus pour les trois prochaines années, tant pour les inspecteurs (cadres de
base) que pour les inspecteurs principaux francophones et néerlandophones.
Nous avons
également déjà eu l'occasion de parler de la problématique de la mobilité. Même
si, personnellement, j'ai entendu beaucoup de policiers demander leur mobilité,
il serait intéressant de connaître le nombre exact de policiers qui ont demandé
cette mobilité sur la période 2004-2007. Par exemple, la zone de police locale
de Charleroi a connu une arrivée massive en 2001, à la suite de la situation
que vous connaissez. Cependant, après trois ans, un certain nombre de départs
sont intervenus. Il serait dès lors intéressant de savoir qui a demandé sa
mobilité et vers quelle zone de police. Pouvez-vous donc également m'indiquer
le nombre de postes par zone qui restent actuellement vacants en raison d'un
manque de lauréats.
Enfin, le
dernier point de ma question concerne le recrutement sur le terrain. En effet,
le dernier rapport d'activités de la police fédérale indique que, pour les
années 2003, 2004 et 2005, 30.907 candidats avaient été admis aux épreuves de
sélection pour le grade d'inspecteur de police. Sur cette même période, 3.251
d'entre eux ont été recrutés. Récemment, la presse a mentionné qu'en 2006,
34.485 candidats se sont inscrits aux épreuves de sélection dont 10.000 pour la
fonction d'inspecteur et seulement 1.000 ont été recrutés. Je ne suis pas
certaine que les chiffres soient corrects. Quand on voit le nombre candidats supérieur
à 34.000 par rapport aux 1.000 recrutés, on constate qu'il y a un certain
déficit et un nombre de candidats qui s'épure au fur et à mesure des
sélections.
Ce nombre
limité de recrutements m'étonne quelque peu, d'autant que certains services de
police accusent un manque flagrant d'effectifs. Pouvez-vous donc me préciser le
nombre de lauréats par rapport au nombre de candidats de départ car il me
revient que l'entretien devant la commission de sélection, notamment le fameux
examen psychologique, pose certains problèmes et est la cause principale d'un
certain nombre d'échecs? Pouvez-vous me confirmer cette information et me
préciser le nombre d'échecs qui surviennent à l'issue de cette ultime épreuve?
Comptez-vous dès lors aménager une épreuve différente pour l'année 2007, afin
d'accentuer les chances de réussite?
Afin de
garantir un réel niveau de qualité, ne serait-il pas préférable d'évaluer le
potentiel des personnes sur la base d'un stage qui prolonge la période de
formation plutôt que sur un test psychologique qui, malgré tout, est assez
contestable sur le plan de la fiabilité?
Enfin,
pouvez-vous me dire s'il existe une réserve de recrutement qui permette de
faire face à des besoins urgents? Comptez-vous toucher d'autres types de
personnes pour cette nouvelle campagne de recrutement? En 2006, 34.000
personnes ont déjà tenté l'expérience. Certaines d'entre elles sont peut-être
découragées aujourd'hui par le fait de reposer leur candidature.
10.04 Patrick Dewael, ministre: Monsieur le
président, vous constatez avec moi que la longueur de la question qui vient
d'être posée est contraire au Règlement.
Le président: Espérons, monsieur le
ministre, que votre réponse ne soit pas trop longue. Nous pourrions ainsi ne
pas dépasser les 5 minutes.
10.05 Patrick Dewael, ministre: Je
ferai donc une tentative en ce sens.
Je
plaisantais, madame Salvi. Vous apprendrez à me connaître!
Tout
d'abord, vos questions et suggestions sont effectivement pertinentes, tout
autant que la démarche poursuivie par la direction du recrutement et de la
sélection de la police fédérale au travers de la réalisation du film
"Go for Police", que vous évoquez. La volonté d'associer le
niveau local pour informer le plus largement possible sur les possibilités de
recrutement au sein de la police a certes toujours été présente.
Elle peut
s'appuyer désormais sur un outil de communication moderne à mettre en œuvre
lors des actions d'information et de recrutement. Cet outil a ainsi été mis à
la disposition de l'ensemble des zones de police et des bientôt mille points de
contact de recrutement, pour servir de support aux nombreuses séances
d'information organisées en fonction des particularités et des opportunités
locales. Il sera montré lors des présentations dans les écoles secondaires ou
supérieures, ou lors des participations aux Journées découverte d'entreprise,
dont j'encourage le développement.
Deuxièmement,
vous l'imaginez aisément, les informations chiffrées que vous avez sollicitées
ne peuvent être réunies dans le délai que vous avez donné à mes services. Je
vous invite à prendre connaissance du dossier qui a été préparé la semaine
dernière en vue de situer le film présenté dans le contexte plus large du
recrutement et de la sélection. Vous y trouverez notamment la description et
l'explication du plan de recrutement dans lequel il s'inscrit, ainsi que les
projections pour les années futures.
Troisièmement,
le nombre d'aspirants inspecteurs à engager chaque année est déterminé par le
plan de recrutement qui est élaboré pour l'ensemble de la police intégrée.
L'engagement du personnel par les zones de police locale s'opère par la
mobilité, laquelle est ouverte aux aspirants clôturant leur formation, mais
également aux policiers déjà en activité dans une autre zone de police ou au sein
de la police fédérale.
Ce ne sont
donc pas seulement les nouveaux engagés qui entrent en considération. Des
détachements de policiers fédéraux peuvent également être envisagés si cela
s'avère nécessaire. Par ailleurs, j'ai ouvert le chantier de la possibilité
d'un recrutement direct de policiers par une zone de police déficitaire en
personnel, initiative concrétisée par un arrêté royal en voie d'adoption.
La sélection
du personnel policier comprend quatre épreuves organisées selon un processus en
cascade: une épreuve d'aptitudes cognitives, une épreuve de personnalité, un
examen médico-physique et un entretien devant une commission de sélection. Ces
différentes épreuves sont décrites sur le site de la direction du recrutement
et de la sélection.
Pour l'année
2006, le taux de réussite moyen à l'ensemble de ces épreuves a été de 15%.
Étant donné que 9.604 candidats ont participé aux épreuves de sélection pour
aspirant inspecteur, le taux de réussite actuel permet de réaliser une
sélection de grande qualité tout en garantissant d'atteindre l'objectif
d'engagement fixé pour 2006 à 1.195 aspirants inspecteurs. Pour 2007, il est
prévu que 1.150 aspirants entament leur formation d'inspecteur.
Au travers
du film "Go for Police", de l'explication transparente et
objective des procédures de sélection, ainsi que de la présentation réaliste
des missions en activité, le véritable objectif n'est pas de toucher un nouveau
public, mais de susciter des vocations auprès du public qui a le plus de
chances de réussir les épreuves de sélection. Cela va de soi.
10.06 Véronique Salvi (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie pour l'ensemble de ces réponses. Je suis un peu moins optimiste quant
au nombre de réussites: j'ai eu l'occasion, comme d'autres parmi nous, de rencontrer
des personnes qui avaient entamé le parcours des épreuves en cascade, mais qui
ont été bloquées à l'ultime épreuve. Il serait intéressant de revoir la manière
dont cette dernière se déroule.
J'aimerais
aussi que vous gardiez à l'esprit l'idée du stage en formation afin d'évaluer
plus sûrement la capacité d'une personne à se montrer efficiente sur le
terrain. La bloquer lors d'un test psychologique reste, à mon sens, subjectif.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
Le président: Puis-je demander à
M. Cortois de me remplacer au banc de la présidence afin de me permettre
de poser à mon tour une question au ministre.
Voorzitter: Willy Cortois.
Président: Willy Cortois.
11 Question de M. Joseph Arens au vice-premier ministre et ministre
de l'Intérieur sur "l'investissement du temps de travail des policiers de
quartier" (n° 14173)
11 Vraag van de heer Joseph Arens aan de vice-eerste minister en
minister van Binnenlandse Zaken over "de invulling van de arbeidstijd van
de wijkagenten" (nr. 14173)
11.01 Joseph Arens (cdH): Monsieur le président, monsieur le
ministre, la mission du policier de quartier est essentielle. Elle permet
d'éviter que des petits conflits latents prennent une ampleur trop importante
et empoisonnent l'existence des victimes. Il s'agit d'un travail important au
sein des quartiers qui permet d'assurer une certaine cohésion sociale. La
fonction de police orientée vers la communauté repose sur cinq grands
principes.
1. La
police ne se trouve pas face à la société, elle fait partie de la société.
2. La
police essaie de discerner à temps les problèmes, de les prévoir autant que
possible et de les anticiper en recherchant les raisons cachées et
sous-jacentes de l'insécurité.
3. Sécurité
et qualité de vie étant l'affaire de chacun, il importe de créer des réseaux
entre la police et d'autres partenaires comme la commune, le ministère public,
les établissements de soins, les sociétés de logement, les éducateurs, les
animateurs de quartiers, les écoles, les entreprises et les citoyens.
4. La
police doit pouvoir rendre des comptes sur la manière de répondre aux questions
et aux besoins des populations qu'elle sert.
5. Il
importe de favoriser une démocratisation de la police et une responsabilisation
des citoyens pour que policiers et population puissent aborder ensemble les
problèmes communs de sécurité et de qualité de vie.
Il me
revient néanmoins que certains agents de quartier ne consacrent pas tout leur
temps de travail à cette mission et qu'il leur arrive parfois et même souvent
de devoir participer à certaines missions d'intervention ou autres lorsque
l'équipe n'est pas complète. Je prends un exemple dans ma région, l'agent de
quartier doit encore régulièrement participer à des opérations de transfèrement
de détenus.
Monsieur le
ministre, est-il normal qu'un agent de quartier doive participer à des missions
d'intervention ou autres travaux qui ne font pas partie de ses attributions?
Un système
de contrôle a-t-il été mis en place pour vérifier que les agents de quartier au
sein des zones consacrent bel et bien l'entièreté du temps de leur mission au
quartier qui leur a été attribué? Si ce n'est pas le cas, que pensez-vous de
cette possibilité?
11.02 Patrick Dewael, ministre: Monsieur le
président, chers collègues, la commission d'accompagnement de la réforme des
services de police au niveau local, aussi connue sous la dénomination de
commission De Ruyver, finalise actuellement son troisième rapport
d'évaluation sur les six fonctionnalités de base de la police locale. La fonction d'agent de quartier
correspond à une de ces fonctionnalités. Nous attendons donc impatiemment les
constatations de cette commission en la matière.
Il est
peut-être important de signaler que la commission a entendu à cet effet
différents partenaires et des personnes intéressées qui ont donné un compte
rendu sur la fonction.
Selon moi,
la réponse à votre question doit être nuancée. Il n'est pas anormal que les
agents de quartier soient à certains moments engagés pour d'autres tâches ou
impliqués dans d'autres activités de la police locale. En effet, il faut éviter
que les services de quartier ne constituent un îlot au sein du corps de police.
Il est donc important que ces services de quartier soient associés à d'autres
activités du corps de police.
Par ailleurs,
il est important aussi que les agents de quartier reçoivent l'espace nécessaire
ainsi que la responsabilité pour se développer au sein de leurs fonctions.
Celles-ci imposent la flexibilité requise et les dirigeants doivent permettre
aux agents de quartier d'accomplir leurs fonctions. En mobilisant trop
fréquemment un agent de quartier pour des missions qui ne relèvent pas de la
finalité de sa tâche, on pourrait le limiter dans l'exercice de celle-ci.
Afin
d'obtenir cet équilibre, on demande un effort de la part des dirigeants.
L'ensemble des tâches dévolues aux agents de quartier est très varié et il est
possible d'inscrire des tâches administratives, préventives, mais aussi
judiciaires, dans le contexte de la finalité de la fonction de quartier.
La police de
proximité est le cadre culturel dans lequel notre police intégrée actuelle doit
travailler à deux niveaux. Les cinq piliers de cette philosophie sont
d'application au sein de la structure policière tout entière et, par
conséquent, sur toutes ses fonctionnalités de base au sein de cette police
locale.
Bien que la
fonction de quartier soit la fonctionnalité qui s'inscrive de manière évidente
dans les principes du travail de proximité, il serait erroné de réduire et de
limiter le cadre culturel de la fonction de police de proximité à cette seule
fonction de quartier. Voilà le fond de ma pensée.
11.03 Joseph Arens (cdH): Je remercie le ministre pour cette
réponse. C'était pour moi aussi une façon élégante de rappeler que certains
corps ne sont toujours pas complets. Je sais que tous ne dépendent pas de vous.
Je pense, par exemple, au corps de sécurité qui s'occupe du transfèrement des
détenus, pour lequel il manque des hommes un peu partout. Pour siéger aussi
dans un conseil de police, je sais qu'on doit inévitablement faire appel à ceux
qui sont disponibles sur le terrain. Parfois, et même souvent, il s'agit
d'agents de quartier. Comme vous l'avez dit vous-même, l'agent de quartier est
un pilier essentiel de la réforme de la police à deux niveaux.
Dans le rapport, on verra plus clair dans ce qu'il en est dans les
différentes zones. Ce rapport sera-t-il présenté au Parlement avant la fin de
la législature?
11.04 Patrick Dewael, ministre: On me dit
qu'il sera terminé au mois de mars. Comme cela fut déjà le cas dans le passé, j'ai l'intention d'en discuter
avec vous.
11.05 Joseph Arens (cdH): Nous reviendrons alors sur ce sujet.
L'incident
est clos.
Het incident
is gesloten.
12 Question de M. Melchior Wathelet au vice-premier ministre
et ministre de l'Intérieur sur "l'arrêté royal portant approbation de la
deuxième modification au deuxième contrat de gestion conclu le
8 avril 2003 entre l'État belge et ASTRID" (n° 14180)
12 Vraag van de heer Melchior Wathelet aan de vice-eerste minister
en minister van Binnenlandse Zaken over "het koninklijk besluit tot
goedkeuring van de tweede wijziging van het tweede beheerscontract gesloten op
8 april 2003 tussen de Belgische Staat en
ASTRID" (nr. 14180)
12.01 Melchior Wathelet (cdH): Monsieur le président, monsieur
le ministre, lors de la création du réseau ASTRID, il fut annoncé que sa mise
en œuvre sur l'entièreté du territoire était prévue pour fin 2003. L'année de
finalisation du projet fut reportée à 2004, puis à 2007.
En ce début
d'année 2007, nous sommes loin du compte. En effet, la couverture du territoire
n'est pas optimale. Les services de secours et de police sont parfois obligés
de travailler par gsm à certains endroits du territoire de la zone.
L'installation
du réseau ASTRID est non seulement lente mais également très coûteuse. On peut
s'en rendre compte en étudiant le dernier arrêté relatif au contrat de gestion
conclu entre ASTRID et l'État belge. Celui-ci apporte plusieurs modifications
dont on ne peut ignorer la lourdeur pécuniaire. Ainsi, l'arrêté royal insère un
article 24bis relatif aux dépenses d'investissement supplémentaires.
Ces coûts
d'investissement consistent plus particulièrement en des coûts d'appareillage,
d'équipement et de service pertinents en matière d'étude, d'installation et de
maintenance.
Monsieur le
ministre, il me semble que quatre ans après le lancement d'ASTRID, l'équipement
en matériel devrait être finalisé. Or la nouvelle disposition du contrat de
gestion dont il est question ci-dessus ne laisse en rien présager de la fin des
frais engendrés par ASTRID. L'installation du réseau a coûté plus de
1,2 milliard d'euros depuis 2003. Cela ne semble pas être terminé. Chaque
année, de nouvelles dépenses sont consenties pour installer de nouvelles
antennes et tenter d'augmenter la couverture.
ASTRID
équipe tant la police intégrée que les services de secours. Ces derniers
coûtent annuellement 400 millions d'euros à l'État et ne bénéficient
toujours pas de formation pratique adéquate. Les événements de ces derniers
jours ont laissé les services de secours belges amers. Ces derniers le sont
encore plus lorsqu'ils prennent connaissance du coût d'ASTRID qui est venu
remplacer leur matériel radio par un équipement complexe dont le fonctionnement
n'est pas toujours idéal.
Monsieur le
ministre, pouvez-vous m'indiquer ce que vous entendez précisément par
"dépenses d'investissement supplémentaires" (nouvel article 24bis)?
Quelles sont
les zones de police ou les services de secours visés par ces investissements?
Que vont
coûter ces différents investissements?
Quel était
le coût initial prévu pour l'installation du réseau ASTRID lors de sa mise en
œuvre en 2003?
Comment
expliquer que la mise en place de ce réseau a un coût à ce point important:
1,2 milliard d'euros si mes chiffres sont exacts?
12.02 Patrick Dewael, ministre: Monsieur le
président, monsieur Wathelet, en ce qui concerne la SA ASTRID, je rappelle
qu'elle a été créée par la loi ASTRID en 1998.
Dans les
grandes lignes, le projet consistait en:
- une
couverture radio-électrique de tous les services de secours et de sécurité;
- un
équipement radio-électrique provincial destiné aux services de police;
- l'élaboration
d'un système "paging" destiné aux services d'incendie.
Pour le
financement de ce projet, il a été initialement prévu que les coûts
d'investissement seraient supportés par deux actionnaires, à savoir la Société
fédérale d'investissement pour 61% et le holding communal à concurrence de 39%.
Le business plan prévoyait que la recomposition de ce capital serait réalisée
moyennant les frais d'abonnement des utilisateurs.
En ce qui
concerne les frais de fonctionnement et de maintenance, le projet prévoyait une
dotation annuelle à charge du gouvernement fédéral. Ces principes sont toujours
en vigueur.
Votre
demande concernant la base de la disposition de l'article 24bis renvoie au fait
que le projet originel ne prévoyait pas d'équipement CAD au bénéfice des
centres, sauf les services d'incendie. À cela s'ajoute le constat que
l'équipement des CIC des services de police devait être adapté. L'équipement
originel des CIC (Centres d'Information et de Communication) provinciaux se
passait sur la base des chiffres d'appel de 1994. Entre-temps, le nombre
d'appels d'urgence a été multiplié par un facteur de 2,5. L'analyse des chiffres
de la police l'a démontré.
Étant donné
que le gouvernement vise à exécuter la réalisation du numéro d'urgence européen
112, un plan d'étapes a été élaboré. Dans les grandes lignes, cela s'effectuera
en deux temps: dans une première phase, en regroupant les centres 101 et 100 à
une location par province en les branchant déjà sur une même technologie. Cette
étape nous fournira l'information nécessaire pour pourvoir à l'élaboration de
la seconde phase, à savoir le regroupement de tous les appels en un pool 112.
Pour cette
raison, l'arrêté royal modifiant le second contrat de gestion auquel vous
faites référence envisage également la création d'un nouvel organisme dans les
structures de la SA ASTRID, à savoir ladite plate-forme CAD. Afin de prévoir
les moyens nécessaires pour réaliser ce projet, le gouvernement est d'opinion
que la meilleure façon pour effectuer l'extension desdites CAD est d'attribuer
des crédits supplémentaires à la société ASTRID, qui a pour tâche principale la
maintenance et l'équipement des CAD. Pour verser ces crédits, il fallait une
adaptation du contrat de gestion.
Vous vouliez
connaître le prix initial du projet. Je l'ai mentionné au début de ma réponse:
quand en 1998 la loi ASTRID a été votée, il y avait un projet de capital d'investissement
- les actionnaires - et des moyens de fonctionnement – le gouvernement -, donc
une dotation annuelle. Au début de cette législature, il semblait que la mise
en oeuvre du projet bafouillait. Quelles mesures ai-je prises pour rendre
possible sa réussite?
Le blocage
de la police semblait dû au fait que les villes et communes refusaient de
détacher du personnel aux CIC. Initialement, les CIC devaient fonctionner avec
du personnel de la gendarmerie par le transfert d'environ huit mille gendarmes
à la police locale; or, il se posait un problème à cet égard. Pour réaliser les
dispositions de l'accord gouvernemental et pour ne plus bloquer les grands
investissements du passé, une décision a été prise pour casser le blocage du
personnel local des CIC. En fait, il ne s'agit pas d'un coût supplémentaire
ASTRID mais bien d'un coût supplémentaire entamé par la réforme de la police.
En ce qui
concerne les mesures envers les services d'incendie, nous distinguons deux
aspects.
D'une part,
il est prévu l'extension du nombre de mâts pour augmenter la couverture
radiophonique. Cette extension formait la base pour l'adaptation du premier
contrat de gestion au second contrat de gestion, en 2005; ce n'est pas une
nouveauté. D'autre part, pour l'autre mesure, je m'en réfère à la modification
actuelle du second contrat de gestion.
Je tiens à
insister sur le fait que je suis d'avis qu'il est difficile d'utiliser la
notion de "coût supplémentaire engendré par ASTRID"; en effet, la
technologie des centres 100 nécessite de toute façon des adaptations. Comme il
faut disposer d'une alternative et que la directive européenne concerne le
numéro d'appel 112, il est évident d'opter pour ASTRID, mais ces crédits
n'entament pas immédiatement des coûts supplémentaires à cause d'ASTRID. Le
fait d'opter pour ASTRID rend possible la réalisation du numéro d'appel
uniforme 112, ce qui est avantageux pour le citoyen en danger.
Finalement,
j'ai plaidé pour ne pas faire passer la transaction versée par Siemens à cause
de l'échec du projet "Natinul" au Trésor. À la demande de
l'Intérieur, cette somme a été utilisée pour l'achat de matériel pour les
services d'incendie. Ce montant nous a permis d'équiper des services d'incendie
d'une grande partie de l'appareillage de communication nécessaire.
12.03 Melchior Wathelet (cdH): Monsieur le ministre, je vous
remercie pour votre réponse.
Plusieurs
réflexions. Tout d'abord, tout cela coûte beaucoup plus cher que prévu.
D'un autre
côté, des applications supplémentaires se sont ajoutées et elles sont
positives: le 112 ou l'extension à tous les services d'incendie. Il s'agit là
de bonnes mesures.
Ensuite, ce
qui reste interpellant, ce sont les augmentations de coût successives. En plus,
ce point est à lier à une couverture qui n'est pas encore totale et à une date
de mise en application complète toujours reportée. Voilà qui crée un
ressentiment dans le chef de nombreuses personnes.
Enfin, les
services d'incendie commencent à se demander s'ils ne devront pas passer à la
caisse et payer eux-mêmes. Pourtant, si je vous entends bien, la dotation
fédérale augmentera en suffisance et couvrira l'ensemble des frais. J'espère
que ce volet de votre réponse les rassurera et que cela se passera bien ainsi.
12.04 Patrick Dewael, ministre: Monsieur Wathelet,
en ce qui concerne les services d'incendie, il a toujours été clairement
spécifié que leur application serait financièrement supportée par le
gouvernement fédéral.
Il s'agit
d'un concept créé à l'époque par la gendarmerie. C'était bien avant la restructuration
des services policiers. Pour ce faire, une adaptation de la philosophie
s'avérait indispensable.
Il ne faut
pas perdre de vue que l'efficacité de l'entièreté du système a été mise à
l'épreuve étant donné que dans certaines régions du pays, il manquait une
vitesse nécessaire, spécialement la Région wallonne, qui ne parvenait pas à
suivre avec les permis d'autorisation pour implanter de nouveaux mâts. Pour
être tout à fait techniquement en état, il fallait implanter - on le fait
toujours - de nouveaux mâts. Un problème de suivi se posait pour obtenir les
permis de bâtir dans les délais nécessaires. C'est assez important!
12.05 Melchior
Wathelet (cdH): (…)
Le président: (…)
12.06 Patrick Dewael, ministre: En votre
qualité d'administrateur, vous le savez très bien, monsieur le président!
Dat heeft
heel wat vertraging veroorzaakt.
Het incident
is gesloten.
L'incident
est clos.
De openbare
commissievergadering wordt gesloten om 15.49 uur.
La réunion
publique de commission est levée à 15.49 heures.