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E ZITTINGSPERIODE
CRIV 51 COM 099
CRIV 51 COM 099
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
B
ELGISCHE
K
AMER VAN
V
OLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
OMPTE
R
ENDU
I
NTÉGRAL
AVEC
COMPTE RENDU ANALYTIQUE TRADUIT
DES INTERVENTIONS
I
NTEGRAAL
V
ERSLAG
MET
VERTAALD BEKNOPT VERSLAG
VAN DE TOESPRAKEN
C
OMMISSION DES
F
INANCES ET DU
B
UDGET
C
OMMISSIE VOOR DE
F
INANCIËN EN DE
B
EGROTING
mardi
dinsdag
16-12-2003
16-12-2003
Matin
Voormiddag
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cdH
centre démocrate Humaniste
CD&V
Christen-Democratisch en Vlaams
ECOLO
Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
FN
Front National
MR
Mouvement réformateur
N-VA
Nieuw-Vlaamse Alliantie
PS
Parti socialiste
sp.a-spirit
Socialistische Partij Anders en Spirit
VLAAMS BLOK
Vlaams Blok
VLD
Vlaamse Liberalen en Democraten
Abréviations dans la numérotation des publications :
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
DOC 51 0000/000
Document parlementaire de la 51e législature, suivi du n° de base et
du n° consécutif
DOC 51 0000/000
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CRIV
Version Provisoire du Compte Rendu Intégral (sur papier vert)
CRIV
Voorlopige versie van het Integraal Verslag (op groen papier)
CRIV
Compte Rendu Intégral, avec, à gauche, le compte rendu intégral
définitif et, à droite, le compte rendu analytique traduit des
interventions (sur papier blanc, avec les annexes)
CRIV
Integraal Verslag,met links het definitieve integraal verslag en rechts
het vertaald beknopt verslag van de toespraken (op wit papier, bevat
ook de bijlagen)
CRABV
Compte Rendu Analytique (sur papier bleu)
CRABV
Beknopt Verslag (op blauw papier)
PLEN
Séance plénière (couverture blanche)
PLEN
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COM
Réunion de commission (couverture beige)
COM
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SOMMAIRE
INHOUD
Interpellation de M. Jean-Jacques Viseur au
ministre des Finances sur "l'exécution des
accords dits 'de la Saint Boniface'" (n° 110)
1
Interpellatie van de heer Jean-Jacques Viseur tot
de minister van Financiën over "de uitvoering van
het zogenaamde Sint-Bonifatiusakkoord"
(nr. 110)
1
Orateurs: Jean-Jacques Viseur, Didier
Reynders, ministre des Finances
Sprekers: Jean-Jacques Viseur, Didier
Reynders, minister van Financiën
Motions
5
Moties
5
Question de Mme Karine Lalieux au ministre des
Finances sur "les comptes d'épargne et la
réforme de l'impôt des personnes physiques"
(n° 949)
6
Vraag van mevrouw Karine Lalieux aan de
minister van Financiën over "de spaarrekeningen
en de hervorming van de personenbelasting"
(nr. 949)
6
Orateurs: Karine Lalieux, Didier Reynders,
ministre des Finances
Sprekers: Karine Lalieux, Didier Reynders,
minister van Financiën
Question de Mme Karine Lalieux au ministre des
Finances sur "le droit comptable applicable aux
sociétés cotées" (n° 1003)
10
Vraag van mevrouw Karine Lalieux aan de
minister van Financiën over "het boekhoudrecht
dat op de genoteerde vennootschappen van
toepassing is" (nr. 1003)
10
Orateurs: Karine Lalieux, Didier Reynders,
ministre des Finances
Sprekers: Karine Lalieux, Didier Reynders,
minister van Financiën
Question de M. Eric Massin au ministre des
Finances sur "la décision de l'Inspection
spéciale des impôts vis-à-vis de DHL" (n° 1001)
12
Vraag van de heer Eric Massin aan de minister
van Financiën over "de beslissing van de
Bijzondere belastinginspectie ten aanzien van
DHL" (nr. 1001)
12
Orateurs: Eric Massin, Didier Reynders,
ministre des Finances
Sprekers: Eric Massin, Didier Reynders,
minister van Financiën
Question de M. Hendrik Bogaert au ministre des
Finances sur "l'attitude de la Belgique à l'égard
de la non-application de la recommandation de
la Commission Européenne" (n° 840)
15
Vraag van de heer Hendrik Bogaert aan de
minister van Financiën over "de houding van
België ten aanzien van het negeren van de
aanbeveling van de Europese Commissie"
(nr. 840)
15
Orateurs: Hendrik Bogaert, Didier Reynders,
ministre des Finances
Sprekers: Hendrik Bogaert, Didier Reynders,
minister van Financiën
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1
COMMISSION DES FINANCES ET
DU BUDGET
COMMISSIE VOOR DE
FINANCIËN EN DE BEGROTING
du
MARDI
16
DECEMBRE
2003
Matin
______
van
DINSDAG
16
DECEMBER
2003
Voormiddag
______
La séance est ouverte à 9.24 heures par M. François-Xavier de Donnea, président.
De vergadering wordt geopend om 9.24 uur door de heer François-Xavier de Donnea, voorzitter.
01 Interpellation de M. Jean-Jacques Viseur au ministre des Finances sur "l'exécution des accords
01 Interpellatie van de heer Jean-Jacques Viseur tot de minister van Financiën over "de uitvoering
van het zogenaamde Sint-Bonifatiusakkoord" (nr. 110)
01.01 Jean-Jacques Viseur (cdH): Monsieur le président, monsieur
le ministre, les accords dits "de la Saint Boniface" ont été conclu voici
environ deux ans et demi.
Le temps commence à passer mais ce n'est pas pour autant qu'il faille
en oublier leur contenu.
Je rappelle que ces accords comprenaient deux mesures qui relevaient
de la compétence du ministre des Finances: l'abaissement à 6% de la
TVA sur les bâtiments scolaires et le rééchelonnement de la dette due
par différents établissements scolaires à l'égard du Fonds des
bâtiments scolaires.
Je ne parlerai pas de la seconde mesure maintenant, préférant plutôt
me concentrer sur la première, à savoir l'abaissement à 6% de la TVA
sur les bâtiments scolaires.
Dès l'adoption de ces accords, il était évident que la mesure
d'abaissement à 6% de la TVA ne dépendait pas exclusivement du
gouvernement belge puisque nous nous inscrivons ici dans le cadre
d'un des domaines où l'unanimité est requise au niveau du Conseil de
l'Union européenne et plus particulièrement du Conseil Ecofin. Si on
pouvait espérer que, dans le courant de l'année 2002, voire 2003, un
paquet global de réductions de TVA on trouve des exemples dans
différents pays - pouvait être appliqué, subsiste toujours la difficulté de
constituer un paquet suffisant pour que chacun y trouve son compte,
notamment pour que certains pays rétifs à l'abaissement de la TVA
puissent y adhérer.
Deux ans et demi plus tard, on doit bien constater que, sur ce plan-là,
rien n'a avancé et rien ne permet de dire que, dans un délai
raisonnable, on puisse avancer.
Lors des discussions, y compris celles au sein de cette commission, il
avait été rappelé comme dans les accords que des mesures
équivalentes pouvaient se substituer à cette réduction. Le temps est
01.01 Jean-Jacques Viseur
(cdH): Het Sint-Bonifatiusakkoord
bevatte twee maatregelen die onder
uw bevoegdheid vallen: de verlaging
tot 6 % van de BTW op
schoolgebouwen en de herschik-
king van de schuld van sommige
onderwijsinstellingen bij het Fonds
voor schoolgebouwen.
Van zodra dit akkoord werd
goedgekeurd, was het duidelijk dat
de maatregel inzake de BTW -
verlaging niet alleen van de regering
afhing, omdat op dit vlak
eenparigheid binnen de Raad van
de Europese Unie en meer bepaald
binnen de Ecofin-Raad vereist is.
Tweeënhalf jaar later is er nog niets
veranderd.
Tijdens de bespreking werd eraan
herinnerd dat deze BTW -verlaging
kon vervangen worden door
gelijkwaardige maatregelen. De
beslissingen in dat verband moeten
dringend worden genomen, temeer
daar sommige onderwijsinstellingen
de uitvoering van noodzakelijke
bouwwerken hebben uitgesteld.
Vervallen gebouwen en een
verhoogd veiligheidsrisico
betekenen een reëel gevaar voor
alle scholen.
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venu ne serait-ce qu'à titre provisoire et en attendant une décision
européenne de décider des mesures équivalentes. Il faut savoir qu'un
certain nombre d'établissements ont retardé les constructions scolaires
qu'elles devaient réaliser je pense aux deux Communautés mais je
peux en tout cas en attester dans la Communauté française.
Toutes font face à des difficultés financières et pas seulement pour le
problème de leur directeur. Mais il ne faut pas oublier que les
constructions scolaires doivent répondre à des mesures de sécurité
indispensables et aux besoins nécessaires pour le fonctionnement de
ce service public essentiel. Or quel conseil donner aujourd'hui à une
école? C'est d'attendre que la réduction de la TVA ou la mesure
équivalente sorte ses effets. A ce stade-ci, il y a donc un réel danger
pour l'ensemble des écoles des Communautés puisqu'elles laissent
dégrader l'outil, avec pour conséquence un vieillissement des
immeubles et donc un risque accru notamment sur le plan de la
sécurité des élèves.
Je parlerai une autre fois du rééchelonnement de la dette.
A présent, voici les questions que je pose plus particulièrement sur
cette partie des accords. Y a-t-il, dans un délai extrêmement court, une
possibilité d'obtenir, dans le chef de l'Union européenne, l'abaissement
de la TVA à 6%? A défaut, puisque des mesures équivalentes étaient
envisagées, quelles sont-elles? Quels sont les engagements qui
peuvent être pris pour la mise en oeuvre de ces mesures équivalentes
que l'on peut trouver avec un peu d'imagination, de façon à honorer ce
volet des accords dits "de la Saint-Boniface"?
Bestaat de mogelijkheid dat de
Europese Unie op erg korte termijn
met de BTW -verlaging tot 6%
instemt? Zoniet, in welke
gelijkwaardige maatregelen is er
voorzien en welke beloften kunnen
er worden gedaan voor hun
tenuitvoerlegging om in overeen-
stemming te zijn met het Sint-
Bonifatiusakkoord?
01.02 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, monsieur
Viseur, je ne m'étendrai pas sur le volet rééchelonnement puisqu'il sera
abordé ultérieurement.
Tout d'abord, en ce qui concerne les mesures équivalentes, la
mémoire, si elle peut être un vilain défaut, fait, parfois, purement et
simplement défaut.
Je vous rappellerai que lorsqu'on a évoqué la diminution de la TVA sur
les bâtiments scolaires, on a effectivement précisé qu'il était
pratiquement impossible de donner un délai en la matière. En effet, ce
qu'on nous demandait, dans le cadre d'un accord politique, c'était
d'obtenir à l'unanimité à l'échelon européen, sur proposition de la
Commission européenne, une diminution de la TVA sur les bâtiments
scolaires.
Or, vous le savez nous l'avons encore vécu ce week-end obtenir
l'unanimité du Conseil européen sur proposition même de la
Commission n'est pas si simple. C'est la raison pour laquelle nous
avons adopté une proposition de loi déposée à l'époque par M.
Poncelet et qui permettait comme mesure équivalente le regroupement
d'un certain nombre de bâtiments au profit d'ASBL dans le cadre des
pouvoirs organisateurs.
Il y a donc eu une mesure fiscale très importante qui a été prise pour
éviter de percevoir des éléments complémentaires. Je peux comprendre
qu'on se dise qu'il serait mieux d'avoir cela en plus de la diminution de
la TVA, et si elle n'intervient pas, en plus d'une autre mesure
équivalente, mais c'est un peu compliqué à obtenir.
Pour ce qui concerne la diminution de la TVA, je rappelle qu'il y a déjà
eu des mesures en matière fiscale prises à l'avantage des pouvoirs
01.02 Minister Didier Reynders:
Van in het begin werd gesteld dat
het onmogelijk was voor de
gelijkwaardige maatregelen een
deadline vast te leggen. De inzet
was immers niet zo eenvoudig:
men wilde op Europees niveau en
op voorstel van de Commissie
eenparig tot een daling van het
BTW-tarief op schoolgebouwen
komen.
Om die reden keurden we een
wetsvoorstel goed dat de
mogelijkheid biedt verscheidene
gebouwen te hergroeperen ten
voordele van vzw's in het kader van
de inrichtende machten. We namen
dus al een zeer belangrijke fiscale
maatregel. Daarnaast werd ook
gezorgd voor waarborgen voor de
schoolgebouwen.
In uitvoering van het regeerakkoord
zal ons land proberen in het kader
van de discussie over de BTW -
tarieven op Europees niveau tarief-
verminderingen te bedingen.
Wij hebben zopas met
eenparigheid van de Raad en
nadien met toestemming van de
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organisateurs; cela a fait d'ailleurs l'objet de longs débats, y compris de
débats légèrement communautaires puisque les mécanismes n'étaient
pas les mêmes dans chacune des Communautés. Mais nonobstant, la
disposition a été adoptée.
L'accord gouvernemental prévoit à nouveau, pour ce qui concerne cette
législature, que, dans le cadre de la discussion sur les tarifs TVA à
l'échelon européen, nous allons insister pour obtenir un certain nombre
de réductions. Je ne vais pas le développer plus longuement, mais
nous avons demandé que cela se fasse dans la prolongation des taux
réduits existant déjà depuis 2000. Ensuite, nous allons tenter d'ajouter
un certain nombre de secteurs, cela va de l'horeca à l'aménagement et
l'entretien de jardins mais aussi bien entendu pour les problèmes
complémentaires en matière de logement, le logement social ou les
bâtiments scolaires.
Où en sommes-nous pour l'instant? Nous venons d'obtenir du Conseil,
et cela n'a pas été si simple, à l'unanimité dans un premier temps,
puis, ce dernier week-end, avec une acceptation de la Commission
européenne, la prolongation, pour deux ans, des dispositifs concernant
les services à haute intensité de main d'oeuvre. Cela concerne en
particulier la rénovation de logements de plus de cinq ans d'âge. Il y a
un certain nombre d'autres services concernés: réparation de
chaussures, de vélos, de vêtements par exemple. Tout cela va être
prolongé jusqu'à la fin 2005. Pour le reste, ce qui est nouveau en
termes de délai, c'est que la Commission comme le Conseil, ont
accepté, non pas de renvoyer la suite du débat sur la TVA à la fin de la
prochaine présidence ou à la fin de l'année prochaine ou du délai de
deux ans, mais de le reprendre dès janvier en demandant au parlement
européen de traiter en urgence ce sera une demande du conseil
Ecofin les dossiers qui lui sont soumis. Cela concerne
essentiellement l'horeca, pour ce qui concerne la TVA. Il y a un autre
dossier en matière de leasing à la demande de l'Autriche.
En ce qui concerne la TVA, c'est essentiellement l'horeca qui fait l'objet
d'un débat au Parlement européen. On ne désespère pas de pouvoir
reprendre le débat concernant l'horeca, dès janvier sous présidence
irlandaise, avec une proposition positive de la Commission européenne
et peut-être un avis favorable du Parlement européen. C'est dans ce
cadre que toutes les autres demandes sont sur la table. Comme je l'ai
déjà dit en commission, en matière d'extension des réductions de TVA
dans le secteur du bâtiment vers le logement social, vers les éléments
liés au patrimoine comme le demandent les Régions ou vers les
bâtiments scolaires, il n'y a pas pour l'instant d'avancée significative. Il
faudrait pour cela qu'un certain nombre d'États nous rejoignent.
Ce que nous avons pu faire jusqu'à présent, c'est prendre des mesures
fiscales favorables pour les pouvoirs organisateurs et mettre les
dispositifs en place dans le domaine des garanties pour les bâtiments
scolaires. Je suppose qu'on y reviendra plus tard à l'occasion d'une
question ou d'une interpellation mais ces garanties ont été regroupées
sous la seule compétence du département des Finances et ne sont
plus réparties entre des ministres de rôle linguistique différent au sein
du gouvernement. Je veille à appliquer les mêmes règles à l'égard de
chacune des Communautés. Nous mettrons en place, si possible, un
système de rééchelonnement par voie d'arrêté royal mais comme je l'ai
dit à maintes reprises en commission, il faudrait alors que les données
concernant les bâtiments soient totalement disponibles dans chacune
des Communautés.
Je terminerai en disant pour tous les membres de la commission qui le
souhaitent que dans le cas où ils seraient au courant de difficultés
op Europees niveau tarief-
verminderingen te bedingen.
Wij hebben zopas met
eenparigheid van de Raad en
nadien met toestemming van de
Commissie bekomen dat de
maatregelen inzake de
arbeidsintensieve diensten tot eind
2005 worden verlengd.
De Commissie en de Raad werden
tevens bereid bevonden het debat
over een aantal BTW -tarieven vanaf
januari te hernemen. De
Commissie zal ter zake wellicht
een positief voorstel doen. Op het
stuk van de uitbreiding van de
maatregelen betreffende
de
gebouwen is er vooralsnog echter
geen betekenisvolle vooruitgang
geboekt.
Indien inrichtende machten echt
problemen ondervinden bij het
beheer van hun onroerend goed,
mag men mij hierop opmerkzaam
maken. Wij kunnen namelijk
overgaan tot schuldherschikkingen
zonder dat dit voor problemen
zorgt.
Ik zou niemand aanraden te
wachten tot Europa beslist de BTW
te verlagen, te meer daar er binnen
de Europese Raad eenparigheid
dient te bestaan.
Ik geloof niet dat een verlaging op
erg korte termijn mogelijk is.
Men dient dus af te wachten tot de
idee van een BTW -verlaging voor
schoolgebouwen in andere
Lidstaten van de Unie veld wint.
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réelles rencontrées par l'un ou l'autre pouvoir organisateur dans la
gestion de son patrimoine immobilier, il ne faut pas hésiter à m'en faire
part. En effet, jusqu'à présent, nous rééchelonons régulièrement des
dettes sans que cela pose problème.
Évidemment, je ne conseillerais jamais à personne d'attendre pour
placer des étudiants ou des élèves dans un environnement correct pour
leur parcours scolaire.
Je ne conseillerais à personne d'attendre que l'on prenne une décision
de baisse de la TVA à l'échelon européen; je ne l'ai d'ailleurs jamais
caché à l'occasion des accords du Lambermont. Depuis, on m'a
demandé de plaider en ce qui concerne l'aménagement de jardins,
l'horeca, les équipements de sécurité pour les véhicules automobiles,
certains équipements médicaux et même les CD audio, par exemple.
Mais, je le répète, il faut non pas que nous arrivions à obtenir une
majorité mais une unanimité au sein du Conseil européen.
A votre question de savoir si une baisse serait possible à très court
terme, je vous réponds "non, certainement pas". Il faudra encore
attendre quelques mois mais je serais ravi qu'au cours de cette
période, l'on puisse voir progresser l'acceptation d'une diminution de la
TVA sur les bâtiments scolaires dans d'autres Etats de l'Union.
op Europees niveau tarief-
verminderingen te bedingen.
Wij hebben zopas met
eenparigheid van de Raad en
nadien met toestemming van de
Commissie bekomen dat de
maatregelen inzake de
arbeidsintensieve diensten tot eind
2005 worden verlengd.
De Commissie en de Raad werden
tevens bereid bevonden het debat
over een aantal BTW -tarieven vanaf
januari te hernemen. De
Commissie zal ter zake wellicht
een positief voorstel doen. Op het
stuk van de uitbreiding van de
maatregelen betreffende
de
gebouwen is er vooralsnog echter
geen betekenisvolle vooruitgang
geboekt.
Indien inrichtende machten echt
problemen ondervinden bij het
beheer van hun onroerend goed,
mag men mij hierop opmerkzaam
maken. Wij kunnen namelijk
overgaan tot schuldherschikkingen
zonder dat dit voor problemen
zorgt.
Ik zou niemand aanraden te
wachten tot Europa beslist de BTW
te verlagen, te meer daar er binnen
de Europese Raad eenparigheid
dient te bestaan.
Ik geloof niet dat een verlaging op
erg korte termijn mogelijk is.
Men dient dus af te wachten tot de
idee van een BTW -verlaging voor
schoolgebouwen in andere
Lidstaten van de Unie veld wint.
01.03 Jean-Jacques Viseur (cdH): Monsieur le président, monsieur
le ministre, la loi que l'on pourrait appeler "la loi Poncelet" prévoyait
c'était un des éléments prévus dans l'accord et c'était d'ailleurs dans
une logique que j'ai toujours défendue le regroupement, dans des
institutions quasi-publiques, des bâtiments scolaires de l'enseignement
communal ou libre. Il ne s'agissait pas de TVA. La réduction des droits
d'enregistrement et l'abaissement du taux de TVA pour la construction
sont des éléments de nature différente.
Je suis peut-être trop classique sur ce plan-là mais je pense qu'une
règle générale s'impose en politique, règle qui valait déjà du temps des
Romains, à savoir "pacta sunt servanda". Les accords conclus étaient
très clairs. En effet, lors de leur signature, on mesurait bien que la TVA
ne pouvait pas voir son taux fixé sans intervention de l'Europe et donc
sans accord de pays qui sont beaucoup moins concernés par cette
01.03 Jean-Jacques Viseur
(cdH): De wet voorzag in de
hergroepering van de school-
gebouwen van het gemeentelijk of
vrij onderwijs in semi-
overheidsinstellingen. Het ging niet
om de BTW. De verlaging van de
registratierechten en van het BTW -
tarief voor de bouw zijn van
verschillende orde.
"Pacta sunt servanda". Het akkoord
was erg duidelijk en men wist heel
goed dat het BTW -tarief niet kon
worden gewijzigd zonder Europa
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matière.
La plupart de nos pays voisins ont un enseignement géré à l'initiative
des Etats. En France, le problème de la TVA sur les bâtiments
scolaires a relativement peu d'importance puisque c'est l'Etat qui est
directement concerné. D'autres pays ont adopté, pour les pouvoirs
publics, l'idée d'une TVA à 0%, ce qui est l'une des techniques
possibles.
Très objectivement, on a pu espérer que, sous la pression de pays
comme la France - où l'on a parlé, lors des élections présidentielles, de
diminuer la TVA sur les restaurants -, un paquet global pourrait être
imaginé, comme c'est de coutume en Europe. Aujourd'hui, la
constatation - et le ministre ne dit pas autre chose - est qu'il n'y a pas
d'espoir à court terme d'obtenir de nos partenaires européens, soit une
mesure vraiment particulière, ce à quoi personne n'a jamais pensé une
seconde, soit une mesure générale. C'est là que la lecture de
l'expression "mesure équivalente" prend toute sa portée. Dès lors que,
dans un délai raisonnable, il n'est pas envisageable de s'orienter vers
une réduction de TVA, il faut mettre au point la mesure équivalente telle
qu'elle a été décidée.
Plutôt que de dire aux établissements scolaires: "Ne comptez pas sur
un accord", nous pouvons leur dire: "Ne comptez pas sur la portée
globale des accords de la Saint-Boniface". Je connais mieux
l'enseignement universitaire que l'enseignement secondaire et
fondamental. Sur ce plan, la Communauté a devant elle, pour toutes les
universités, un dossier global largement supérieur à 400 millions
d'euros.
Est-ce qu'il faut dire à la Communauté: "ne vous en faites pas,
construisez toujours et puis, un jour, on verra"? Ce n'est pas comme
cela que la Communauté envisage les choses. En effet, un certain
nombre de mesures de refinancement étaient inscrites dans les
accords "de la Saint Boniface".
Je crois vraiment qu'il y a là un engagement du gouvernement fédéral: il
peut calculer ce que représente l'équivalent d'une diminution de 21 à
6% du taux de TVA sur les constructions scolaires qui se feront dans
les quatre ou cinq années à venir.
Je dis que l'encre de ces accords est cette fois-ci vraiment très sèche.
Le fédéral doit maintenant fournir un effort en faveur d'un des secteurs
les plus importants de notre société. Nous devons avoir l'ambition de
donner aux étudiants des instruments et des locaux qui sont à la
mesure de l'importance que nous attachons à une société où
l'éducation est prioritaire.
erbij te betrekken, m.a.w. dat het
akkoord vereist was van landen die
er minder bij betrokken waren.
De mogelijkheid bestond dat, onder
druk van landen als Frankrijk, een
geheel aan maatregelen zou
worden uitgewerkt. Vandaag stellen
we echter vast dat we vanwege
onze Europese partners op korte
termijn geen bijzondere of
algemene maatregel mogen
verwachten. In die context krijgt het
begrip " gelijkwaardige maatregel"
zijn volle draagwijdte; die maatregel
moeten we nu uitwerken, zoals
destijds werd beslist.
Het Sint-Bonifatiusakkoord voorzag
in bepaalde herfinan-
cieringsmaatregelen.
De federale regering is op die
manier een verbintenis aangegaan
en dient nu een inspanning te
leveren ten gunste van één van de
belangrijkste sectoren van onze
samenleving.
Motions
Moties
En conclusion de cette discussion les motions suivantes ont été déposées.
Tot besluit van deze bespreking werden volgende moties ingediend.
Une motion de recommandation a été déposée par M. Jean-Jacques Viseur et est libellée comme suit:
"La Chambre,
ayant entendu l'interpellation de M. Jean-Jacques Viseur
et la réponse du ministre des Finances,
recommande au gouvernement,
de mettre en oeuvre les accords dits "de la Saint Boniface" par une mesure équivalente à l'instauration d'un
taux de TVA de 6% pour les bâtiments scolaires, à savoir l'instauration d'un taux zéro qui ne requiert pas
l'accord de l'Union européenne."
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Een motie van aanbeveling werd ingediend door de heer Jean-Jacques Viseur en luidt als volgt:
"De Kamer,
gehoord de interpellatie van de heer Jean-Jacques Viseur
en het antwoord van de minister van Financiën,
vraagt de regering
het zogenaamde Bonifatiusakkoord uit te voeren via een maatregel die overeenstemt met de invoering van een
BTW-tarief van 6% voor de schoolgebouwen, namelijk de invoering van een nultarief waarvoor de toestemming
van de Europese Unie niet vereist is."
Une motion pure et simple a été déposée par MM. Pierre-Yves Jeholet, Eric Massin et Bart Tommelein et par
Mme Anne-Marie Baeke.
Een eenvoudige motie werd ingediend door de heren Pierre-Yves Jeholet, Eric Massin en Bart Tommelein en
door mevrouw Anne-Marie Baeke.
Le vote sur les motions aura lieu ultérieurement. La discussion est close.
Over de moties zal later worden gestemd. De bespreking is gesloten.
02 Question de Mme Karine Lalieux au ministre des Finances sur "les comptes d'épargne et la
réforme de l'impôt des personnes physi ques" (n° 949)
02 Vraag van mevrouw Karine Lalieux aan de minister van Financiën over "de spaarrekeningen en
de hervorming van de personenbelasting" (nr. 949)
02.01 Karine Lalieux (PS): Monsieur le président, j'avais interrogé le
ministre, il y a quelques semaines en séance plénière, sur les
conséquences de la réforme de l'IPP, sur la fiscalité liée aux livrets
d'épargne et, de manière plus générale, sur les pistes à explorer pour
éviter la fraude liée à cette fiscalité particulière.
Monsieur le ministre, je vous avais alors signalé que sans intervention
claire des pouvoirs publics, les banques risquaient de ne pas globaliser
les intérêts des livrets d'épargne d'un même contribuable, ce qui
pourrait, à mes yeux, faciliter la fraude fiscale. Grosso modo, vous
m'aviez répondu que les banques n'avaient rien à voir là-dedans et qu'il
fallait faire confiance au contribuable toujours soucieux de bien remplir
sa déclaration d'impôt et, sans doute à vous entendre d'additionner
lui-même les intérêts qu'il perçoit dans ses différents comptes épargne.
Depuis, la presse me donnant un peu raison me semble-t-il s'est
fendue de nombreux articles. On apprend qu'il existe 17 millions de
comptes épargne en Belgique pour 4,5 millions de famille, c'est-à-dire 4
comptes épargne par famille c'est très bien, les gens épargnent ,
pour un total de 126 milliards d'euros, ce qui est une somme fort
considérable. Qu'apprend-on également? D'abord, que beaucoup de
contribuables ignorent qu'ils doivent déclarer les intérêts qu'ils retirent
de leur épargne. Ensuite, qu'il suffit d'ouvrir plusieurs comptes épargne,
soit dans une même banque à différents noms de la famille, soit dans
différentes banques, pour ne pas atteindre cette somme très élevée de
1.500 euros d'intérêts par an, seuil à partir duquel il y a taxation.
Je suis convaincue, monsieur le ministre, qu'il faut garder que l'on
n'interprète pas mal mes propos! cette exonération des intérêts
jusqu'à concurrence de 1.500 euros. Elle a été imaginée en son temps
pour valoriser et favoriser l'épargne populaire. C'est très bien ainsi.
Mais, au vu des chiffres que je viens de vous citer, je suis aussi
convaincue qu'il y a fraude et abus.
Aujourd'hui, à lire certains articles de presse, j'éprouve une grande
inquiétude puisque, d'après certains, on supprimerait complètement
l'exonération et l'on commencerait à taxer à partir du premier euro
02.01 Karine Lalieux (PS):
Enkele weken geleden heb ik u
vragen gesteld over de gevolgen van
de hervorming van de
personenbelasting, over de
belasting op de spaarboekjes en
over de mogelijke manieren om
fraude op het vlak van deze
specifieke vorm van fiscaliteit te
voorkomen.
Ik wees u op het gevaar dat de
banken de intresten op de
spaarboekjes van een bepaalde
belastingplichtige misschien niet
zouden samentellen, maar u
antwoordde dat men de belasting-
betaler moet vertrouwen en dat de
banken hier niets mee te maken
hebben.
Sindsdien hebben we in de kranten
kunnen lezen dat er in België 17
miljoen spaarrekeningen zijn voor
4,5 miljoen gezinnen, dus vier
rekeningen per gezin, voor een
totaalbedrag van 126 miljard euro.
Bovendien blijken vele
belastingplichtigen niet te weten
dat ze de intresten op hun
spaargeld moeten aangeven. Door
simpelweg meerdere rekeningen op
verschillende namen bij dezelfde
bank of bij verschillende banken te
openen kan men ervoor zorgen dat
men de drempelwaarde voor de
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d'intérêt perçu. J'espère effectivement qu'on n'ira pas dans ce sens-là.
Par rapport à la problématique de la consolidation, puisque je vous
avais proposé de consolider au niveau d'une banque ou au niveau intra-
bancaire, il me semble qu'il y avait déjà eu des velléités d'obliger les
banques à consolider leurs livrets d'épargne. Cependant, les banques
avaient alors rétorqué que c'était impossible car elles ne connaissaient
pas la situation conjugale des titulaires de comptes. Aujourd'hui,
comme vous avez organisé le décumul des revenus des époux, et c'est
très bien, l'obstacle est levé par rapport à cet argument des banques.
De plus, par rapport à d'autres choses, les banques sont tout de même
très capables de consolider lorsqu'il s'agit de traquer les crédits,
comme pour la centrale positive de crédit, alors pourquoi ne pourrait-
elle pas le faire pour les comptes d'épargne? Il me revient aussi que
vous auriez déclaré en commission des Finances, mais je n'étais pas
là, que vous étiez sur ce sujet en contact aujourd'hui avec les banques.
Monsieur le ministre, voici mes questions. Suite à ces contacts,
quelles sont les mesures que vous comptez prendre pour éviter les
abus? Ne pensez-vous pas qu'en obligeant les banques à consolider
les livrets d'épargne d'un même client, on réduirait déjà de beaucoup
les risques de fraude fiscale? Ne pensez-vous pas que, pour les
banques elles-même, cette consolidation serait tout bénéfice
puisqu'elle lèverait l'incertitude juridique qui entoure la situation
actuelle? Sans consolidation, selon certains experts, une banque
pourrait-être complice de fraude fiscale et pénalement poursuivie. Pour
identifier l'ampleur que prendrait la fraude éventuelle, pourriez-vous nous
communiquer la ventilation des recettes tirées du précompte mobilier
autres que celles tirées des dividendes? Pour le dire clairement, quelle
est la part issue de la taxation des intérêts des comptes d'épargne
dans la somme de 1,2 milliards qui est inscrite au budget de cette
année? Dans l'ensemble des exonérations accordées au contribuable,
quel est le montant de l'exonération dont bénéficient les épargnants qui
ont des intérêts annuels inférieurs à 1.500 euros, ce qui est le montant
au-dessous de la taxation?
aanslag, nl. 1.500 euro aan
intresten per jaar, niet overschrijdt.
De vrijstelling tot 1.500 euro moet
uiteraard behouden blijven, maar ik
ben ervan overtuigd dat er met de
spaarboekjes gefraudeerd en
gesjoemeld wordt.
De krantenberichten verontrusten
mij danig, want volgens sommige
journalisten zou de vrijstelling
worden afgeschaft en zou de
belasting al vanaf de eerste euro
intrest verschuldigd zijn.
Als het erom gaat de banken te
verplichten hun spaarboekjes te
consolideren, blijft het blijkbaar bij
goede voornemens. Zij argumen-
teerden dat consolidering onmoge-
lijk is, omdat ze niet weten of de
rekeninghouders gehuwd zijn. Nu
de inkomsten van echtgenoten niet
meer worden samengeteld, kunnen
ze dat argument niet langer
aanvoeren. Welke maatregelen
bent u van plan te nemen om
misbruik te voorkomen? Zou het
risico op fraude niet afnemen
wanneer de banken verplicht
worden de spaarboekjes van
dezelfde klant te consolideren?
Volgens sommigen zou een bank,
zonder consolidering, medeplichtig
kunnen zijn aan fraude en zou ze
strafrechtelijk kunnen worden
vervolgd.
Hoe worden de inkomsten uit de
roerende voorheffing die niet
afkomstig zijn van dividenden
uitgesplitst? Welke vrijstelling
genieten spaarders met
een
jaarlijkse intrest van minder dan
1.520 euro, een bedrag dat onder
de aanslag ligt?
02.02 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, je n'ai pas
l'intention de changer de prise de position en fonction des lectures de
presse de Mme Lalieux.
Je peux comprendre que la presse ait un avis en matière de fiscalité,
mais, quelle que soit l'importance de son pouvoir, ce n'est pas cette
dernière qui détermine la législation fiscale. D'après la Constitution, si
je me souviens bien, tout impôt doit être prévu par la loi. Autrement dit,
il ne doit pas être prévu dans un article de presse, mais dans un article
de loi.
Si je vous comprends bien, les contribuables ne savent pas qu'ils
02.02 Minister Didier Reynders:
Op de eerste plaats wens ik te
onderstrepen dat de fiscale
wetgeving niet door de pers wordt
opgesteld.
Als ik u goed begrijp weten de
belastingplichtigen niet dat ze die
belasting moeten betalen, maar ze
weten wel dat ze rekeningen bij
verschillende banken kunnen
openen. Dat is toch merkwaardig.
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doivent payer l'impôt, mais ils savent qu'ils peuvent ouvrir des comptes
dans plusieurs banques. C'est assez étonnant. Je ne sais d'ailleurs pas
pour quelle raison ils procèdent de cette façon. Pour éviter quoi?
Toujours est-il qu'il me semble un peu contradictoire qu'ils ne sachent
qu'ils doivent, en bout de course, payer l'impôt, mais qu'ils sachent
qu'ils peuvent s'adresser à plusieurs banques.
Qu'est-ce qui est neuf en matière de livret d'épargne? Une seule chose,
qui est d'ailleurs très efficace pour lutter contre la fraude. Grâce à la
réforme fiscale, votée en 2001, l'exonération pour les ménages est
doublée, qu'il s'agisse de couples mariés ou de cohabitants légaux.
Cela veut dire, si je prends les chiffres indexés, que les familles qui,
jusqu'à présent, pouvaient, auparavant, être exonérées à concurrence
de 1.500, peuvent aujourd'hui être exonérées à hauteur de 3.000.
Autrement dit, si on prend un taux d'intérêt de 3% -ce n'est
certainement pas tout à fait d'application aujourd'hui- il faut avoir
100.000 d'épargne sur des livrets pour commencer à dépasser les
montants d'exonération. Les Belges ont, en général, au moins une
épargne immobilière, parfois plusieurs et ensuite des livrets. Tout cela
représente des épargnes déjà importantes Il s'agit donc d'une mesure
très efficace pour lutter contre la fraude. En effet, ce qui se situait entre
1.500 et 3.000 d'exonération par le passé sur plusieurs carnets
différents constituait de la fraude alors qu'aujourd'hui il y a exonération
complète. Sur le plan administratif, on a donc déjà de manière très
simple, en augmentant l'avantage fiscal, éliminé par hypothèse un très
grand nombre d'éléments de fraude. Je répète que c'est le seul élément
neuf.
Vous avez cité un certain nombre de chiffres. Ils sont connus depuis
des années en matière de livrets. Nous avons tenté, en doublant
l'exonération, de limiter l'impact de la fraude par un avantage fiscal
nouveau.
En ce qui concerne les banques, comme je le dirai encore
régulièrement en commission, mon métier est d'être en contact avec
ces dernières. C'est heureux d'ailleurs, sinon la gestion de la dette s'en
trouverait fortement compromise.
Je discute avec les banques d'un certain nombre d'autres dossiers en
matière fiscale. Je voudrais simplement répéter que celles-ci ont la
volonté de limiter l'ouverture de comptes dans une même banque par
contribuable et par ménage. J'ai appris cela lors de la réunion de
l'Association belge des banques. Ces dernières ont organisé une
assemblée générale durant laquelle elles n'ont pas hésité à répéter leur
volonté d'aller vers ce que l'on appelle du "soft flow" et donc d'organiser
en interne ce type de limitation dans une banque. C'est, selon moi, une
bonne mesure à prendre à l'intérieur des banques.
Au-delà de cela, on procèdera à des évaluations. J'espère qu'au cours
de l'année 2004, les Belges comprendront qu'avec la mesure fiscale de
la réforme qui double l'exonération, ils n'ont plus trop de raisons d'aller
ouvrir une multitude de comptes dans des banques différentes.
Si ce n'est pas le cas, il y a des formules fiscales beaucoup plus
simples pour éviter la fraude que de vouloir imposer systématiquement
des charges supplémentaires au secteur bancaire. Je comprends cette
volonté, mais je rappelle qu'il s'agit d'un secteur qui emploie
énormément de monde en Belgique, et à propos duquel il faut être de
temps en temps attentif à ne pas multiplier des charges
complémentaires. Il en va de même pour les assurances.
Nous allons donc évaluer la situation. Si, à la fin de la première année
Wat is er nu veranderd voor het
spaarboekje?
Dankzij de hervorming van 2001 is
de vrijstelling voor de gezinnen
verdubbeld. De koppels kunnen met
andere woorden thans een
vrijstelling ten bedrage van 3.000
euro genieten. Met de verhoging
van het belastingvoordeel vallen er
veel redenen om te frauderen weg.
Bovendien voeren we gesprekken
met de banken. Ze zijn bereid het
aantal rekeningen bij een en
dezelfde bank per belasting-
plichtige en per gezin te beperken.
Daarnaast zullen we de toestand
evalueren. Ik hoop dat de Belgen in
2004 zullen inzien dat ze met een
verdubbelde vrijstelling niet veel
redenen meer hebben om een
veelvoud aan rekeningen in
verschillende banken te openen.
Indien dit niet het geval is, bestaan
er fiscale formules tegen fraude die
heel wat eenvoudiger zijn dan de
bijkomende lasten die men de
banksector wil opleggen. Deze
sector stelt trouwens erg veel
mensen te werk.
Wij zullen de toestand dus
evalueren.
Wat de afschaffing van de
vrijstelling betreft, is het helemaal
niet mijn bedoeling om ook maar de
minste euro van de
belastinghervorming ter discussie
te stellen.
Wat de uitsplitsing van de roerende
voorheffing betreft, worden de
opbrengst van de dividenden voor
2003 op 1 miljard 10 miljoen euro
geschat, terwijl zij voor de overige
financiële producten 1 miljard 200
miljoen euro bedragen.
Tot besluit wil ik u eraan herinneren
dat het de verantwoordelijkheid van
de belastingplichtige is, zijn fiscale
verplichtingen na te komen.
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d'application du doublement de l'exonération, des problèmes devaient
encore se poser, je chercherai des solutions fiscales.
Vous avez évoqué l'idée de supprimer l'exonération. Je voudrais vous
rassurer au cas où quelqu'un dans votre groupe aurait un quelconque
doute sur le sujet: je n'ai aucune intention de remettre en cause le
moindre euro de la réforme fiscale. Si l'on devait prendre une mesure
fiscale, le contribuable garderait, bien entendu, exactement le même
avantage.
Concernant la ventilation du précompte mobilier globalement perçu sur
les dividendes et les autres produits financiers, je peux vous
communiquer les données suivantes: pour 2003, le produit des
dividendes est évalué à 1 milliard 10 millions d'euros, alors que, pour
les autres produits financiers, il est évalué à 1 milliard 200 millions
d'euros. En 2003, le précompte mobilier devra ainsi globalement
générer 2 milliards 200 millions d'euros en recettes. Les dépenses
fiscales pour les livrets d'épargne devraient s'élever à 373 millions
20.000 euros. Ce sont les chiffres repris dans le budget des Voies et
Moyens pour l'année budgétaire 2001. Il s'agit de l'annexe portant sur
les dépenses fiscales, document parlementaire 50- 09-04/002.
Voilà où nous en sommes. En conclusion, Monsieur le président, je
voudrais rappeler que, comme je vous l'ai dit en séance plénière, il
appartient d'abord au contribuable de respecter ses obligations
fiscales. Si vous pensez qu'il ignore qu'il doit payer l'impôt, notamment
sur les revenus mobiliers, rassurez-vous: nous allons encore le lui
rappeler, comme chaque année. Dans la notice qui accompagne la
déclaration de revenus, c'est précisé noir sur blanc. Et, comme dès le
début d'année, nous allons communiquer au sujet de la phase 2004 de
la réforme fiscale, je retiendrai votre proposition de rappeler au
contribuable que, même si l'exonération est doublée, au-delà, il lui faut
payer ses impôts.
02.03 Karine Lalieux (PS): Monsieur le ministre, j'ai deux petites
observations. D'abord, si les banques veulent spontanément limiter
l'ouverture des comptes par contribuable, cela sous-entend qu'il y a eu
énormément de comptes par ménage - et peut-être des comptes dans
différentes banques. Donc, le phénomène existe et il n'est pas nié. Si,
au vu du nombre des comptes, l'ABB a réagi, c'est parce que certaines
banques l'ont fait. Et ce sont elles qui se sont manifestées et non une
"socialiste gauchiste primaire".
Ce sont les banques elles-mêmes qui ont réagi dans la presse en
disant qu'une circulaire ainsi qu'une consolidation seraient nécessaires
afin d'éviter toute insécurité juridique par rapport à cette problématique.
Tout comme vous, j'ai tendance à faire confiance aux citoyens. Mais
alors je me demande pourquoi une série de mesures ont été prises
contre la fraude fiscale; si tous les citoyens déclaraient correctement
leurs revenus, toutes ces politiques mises en place depuis de
nombreuses années et tous ces débats que nous tenons en
commission seraient inutiles.
Je n'ai pas envie d'imposer des charges supplémentaires aux banques.
Je souhaite simplement qu'elles appliquent les lois. Quand il s'agit de
leur intérêt, elles savent, sans problème, consolider, donner
l'information et avoir une centrale globale positive avec une banque de
données globale. Aussi, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas y
avoir une centrale globale avec une banque de données globale pour les
livrets d'épargne.
02.03 Karine Lalieux (PS):
Indien de banken het aantal nieuwe
rekeningen per belastingplichtige
spontaan een halt wensen toe te
roepen, betekent dit dat er reeds
erg veel rekeningen per gezin
bestonden. Het verschijnsel is dus
reëel.
Net als u ben ik geneigd de burgers
te vertrouwen. Maar waarom
werden er dan maatregelen
getroffen om belastingontduiking
tegen te gaan?
Ik heb geen zin om de banken
nieuwe lasten op te leggen, maar ik
wil wel dat zij de wet toepassen en
ik zie niet in waarom er geen
globale centrale zou kunnen
worden opgericht met een globale
gegevensbank voor de
spaarboekjes.
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Monsieur le ministre, je vous interrogerai à nouveau lors de l'évaluation
de cette mesure.
Le président: Madame Lalieux, je suppose que vous avez appris par la
presse de ce matin que Dexia allait accorder une prime de 2% à tout
qui ouvrira un compte d'épargne.
De voorzitter: Mevrouw, u heeft,
neem ik aan, vernomen dat Dexia
een premie van 2% wil toekennen
aan klanten die een spaarrekening
openen.
02.04 Karine Lalieux (PS): Monsieur le président, je l'ai dit, je me
positionne en faveur de l'épargne populaire!
02.04 Karine Lalieux (PS): Ik
ben voorstander van het sparen
door de gewone man.
02.05 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, je suis
d'ailleurs ravi de constater que c'est la banque dont les communes sont
actionnaires, quelle que soit leur majorité, qui est la première à diffuser
une information sur la déclaration libératoire unique. J'en remercie
d'ailleurs les actionnaires communaux.
02.05 Minister Didier Reynders:
Ik stel tot mijn grote blijdschap vast
dat de bank die als eerste
informatie verstrekt over de
eenmalige bevrijdende aangifte, de
bank is waarvan de gemeenten
aandeelhouder zijn.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
03 Question de Mme Karine Lalieux au ministre des Finances sur "le droit comptable applicable
03 Vraag van mevrouw Karine Lalieux aan de minister van Financiën over "het boekhoudrecht dat
op de genoteerde vennootschappen van toepassing is" (nr. 1003)
03.01 Karine Lalieux (PS): Monsieur le président, je vous avais dit
que je reviendrais sur cette question quand le ministre serait présent.
Lors d'une séance précédente, le 1
er
décembre, j'avais évoqué devant
M. Jamar la problématique du droit comptable applicable aux sociétés
cotées et j'avais abordé la question, tant sur le plan juridique que sur le
plan politique. Sa réponse m'a paru quelque peu insatisfaisante. Le
Conseil d'État a rendu un avis sur le projet d'arrêté royal que vous avez
vous-même préparé, visant à conférer à la Commission bancaire et
financière la compétence exclusive en matière de normes comptables
appliquées aux sociétés cotées.
Mes informations ne sont pas précises puisque je n'ai vu ni le premier
arrêté ni le second ni l'avis du Conseil d'État le problème pour un
parlementaire étant qu'il n'a pas accès aux arrêtés royaux et ne peut
avoir accès aux avis du Conseil d'État tant que ceux-ci ne sont pas
rendus publics. Ma première question, monsieur le ministre, sera donc:
pourrait-on voir le texte de cet arrêté royal, l'avis du Conseil d'État et le
second arrêté que vous avez rédigé en fonction de l'avis? Je vous
demande de communiquer ces arrêtés.
D'après mes informations, l'avis du Conseil d'État confirme le manque
de base légale pour un tel arrêté et c'est ce que j'avais développé en
séance. Pouvez-vous me confirmer ces informations? Pour rédiger ces
arrêtés et opérer ces transferts, avez-vous consulté le conseil de
surveillance de la Commission bancaire et financière? Etes-vous en
consultation avec la ministre de l'Économie et quel est son avis sur la
question après l'avis du Conseil d'Etat?
03.01 Karine Lalieux (PS):
Begin december ondervroeg ik de
heer Jamar reeds over de
problematiek van het
boekhoudrecht van toepassing op
beursgenoteerde vennootschappen,
zowel op juridisch als op politiek
vlak.
Zijn antwoord leek mij weinig
bevredigend. De Raad van State
bracht een advies uit over het
ontwerp van koninklijk besluit dat u
hebt voorbereid en dat ertoe strekt
de exclusieve bevoegdheid inzake
de boekhoudkundige normen die
beursgenoteerde vennootschappen
moeten toepassen, aan de
Commissie voor het Bank- en
Financiewezen toe te kennen.
Zouden wij over de tekst van dit
koninklijk besluit kunnen
beschikken, alsook over het advies
van de Raad van State en het
tweede besluit dat op basis van dit
advies werd opgesteld?
Het advies van de Raad van State
lijkt te bevestigen dat de wettelijke
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basis voor een dergelijk besluit
ontbreekt. Klopt dit?
Hebt u de Raad van toezicht van de
Commissie voor het Bank- en
Financiewezen geraadpleegd?
Hebt u de minister van Economie
geraadpleegd en wat is haar
mening hierover?
03.02 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, il y a des
feuilletons qui se créent ainsi en commission mais ce n'est pas un
problème. Je voudrais d'abord confirmer à Mme Lalieux que le projet
d'arrêté royal auquel il est fait référence ne crée en aucune façon un
droit particulier des comptes annuels pour les sociétés cotées et ne
confère aucunement à la Commission bancaire et financière une
compétence normative exclusive dans le domaine du droit des comptes
annuels. Le projet d'arrêté royal en question a en effet pour seul objectif
d'assurer la mise en oeuvre de l'article 10 §1,2° de la loi du 2 août 2002.
Vous demandiez s'il y avait une base légale: c'est l'article 10 §1,2° de
la loi du 2 août 2002 relative à la surveillance du secteur financier et au
service financier, article aux termes duquel le Roi détermine les normes
comptables que les émetteurs d'instruments financiers admis aux
négociations sur un marché réglementé belge sont tenus d'appliquer
pour l'information financière fournie au public.
Dans le contexte actuel marqué par les dispositions du règlement
européen qui prévoit l'application obligatoire des normes IAS/IFRS dans
les comptes consolidés des sociétés cotées à partir du 1
er
janvier
2005, le projet d'arrêté royal vise uniquement à garantir la qualité de
l'information financière fournie par lesdites sociétés en organisant un
passage harmonieux à l'application obligatoire des normes précitées
tout en tenant compte des besoins des sociétés en question.
Contrairement à ce que vous affirmez, l'arrêté royal en projet tient
parfaitement compte de l'avis du Conseil d'État. Il n'y a aucune
remarque dans son avis concernant les compétences du ministre des
Finances en la matière.
Le projet d'arrêté porte exclusivement sur les normes comptables à
appliquer pour l'information financière à fournir au public. Bien entendu,
pour le reste, je ne dérogerai en rien aux règles habituelles; une fois
qu'un arrêté royal est pris, il est évidemment rendu public. Il vous sera
communiqué sans aucun problème. Mais je ne vais pas entrer, en
commission des Finances ou ailleurs, dans une démarche consistant à
fournir l'ensemble des actes préparatoires à la prise d'un arrêté royal. Il
y a une répartition des compétences à laquelle le pouvoir législatif est
très attaché, qui est de disposer de compétences législatives propres.
Je vous avouerai que le pouvoir exécutif a les mêmes attachements et
le même souci que l'on respecte aussi sa compétence.
03.02 Minister Didier Reynders:
Het ontwerp van koninklijk besluit
waarnaar wordt verwezen voorziet
op geen enkele manier in een
bijzonder jaarrekeningenrecht voor
de beursgenoteerde vennoot-
schappen en verleent de
Commissie voor het Bank- en
Financiewezen geenszins een
exclusieve regelgevende
bevoegdheid op het stuk van het
jaarrekeningenrecht.
Dit ontwerp van koninklijk besluit
beoogt uitsluitend de toepassing
van artikel 10 § 1, 2° van de wet van
2 augustus 2002 die ter zake de
wettelijke basis vormt.
In de huidige Europese context
strekt het ontwerp van koninklijk
besluit ertoe de kwaliteit te
verzekeren van de door de
vennootschappen verstrekte
financiële informatie, door een
harmonieuze overgang naar de
verplichte toepassing van de
IAS/IFRS-standaarden te
bewerkstelligen, en dit rekening
houdend met de noden van de
betrokken vennootschappen.
Het koninklijk besluit houdt wel
degelijk rekening met het advies
van de Raad van State.
Het ontwerpbesluit betreft
uitsluitend de boekhoudkundige
normen voor de aan het publiek te
verstrekken financiële informatie.
Zodra het besluit vastgesteld is, zal
het worden bekendgemaakt en zal
de tekst u worden overgelegd.
Le président: Madame Lalieux, êtes-vous rassurée?
03.03 Karine Lalieux (PS): Monsieur le président, un peu mais je
n'ai pas encore vu les textes. Si M. le ministre est attaché à ses
compétences, le pouvoir législatif est aussi attaché aux siennes et
lorsqu'il édicte une loi, il espère que les arrêtés respectent les
03.03 Karine Lalieux (PS):
Zolang ik niet over de teksten
beschik, bouw ik op los zand.
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compétences données par cette loi.
Monsieur le ministre, si vous avez modifié votre projet d'arrêté royal en
fonction de l'arrêt du Conseil d'Etat...
03.04 Didier Reynders, ministre: (...)
03.05 Karine Lalieux (PS): Monsieur le ministre, je suis désolée,
tant que je n'ai pas les textes, je parle un peu dans le vide. Mes
questions n'étaient pas vaines puisque je pense que le Conseil d'Etat
me donne en partie raison.
J'ai encore une question supplémentaire. Mme Moerman étant aussi
responsable de la commission des Normes comptables, pourquoi
n'avez-vous pas fait état de cet arrêté royal ensemble puisqu'il n'y a pas
du tout transfert de compétences de la commission des Normes
comptables vers la Commission bancaire et financière?
03.05 Karine Lalieux (PS):
Minister Moerman is ook bevoegd
voor de Commissie voor
boekhoudkundige normen. Waarom
heeft u niet samengewerkt voor dat
besluit?
03.06 Didier Reynders, ministre: Simplement parce que la loi du 2
août 2002 me donne compétence en la matière pour la communication
d'informations publiques. D'ailleurs, le Conseil d'Etat ne fait pas la
moindre remarque sur ce problème de compétence et reconnaît la
compétence du ministre des Finances en l'espèce. Je peux
évidemment consulter énormément de monde mais à condition que le
législateur l'ait prévu.
03.06 Minister Didier Reynders:
Omdat ik in die materie krachtens
de wet van 2 augustus 2002
bevoegd ben voor de communicatie.
De Raad van State heeft trouwens
geen opmerkingen over die
bevoegdheidskwestie.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
04 Question de M. Eric Massin au ministre des Finances sur "la décision de l'Inspection spéciale des
04 Vraag van de heer Eric Massin aan de minister van Financiën over "de beslissing van de
Bijzondere belastinginspectie ten aanzien van DHL" (nr. 1001)
04.01 Eric Massin (PS): Monsieur le président, vous parlez de
décision de l'ISI, mais je ne sais pas s'il y en a une: M. le ministre
nous renseignera sans doute davantage dans le cadre des questions
que j'ai à lui poser.
Monsieur le ministre, à l'heure actuelle, la lutte contre la fraude fiscale
et le blanchiment d'argent, qui ressortit à l'accord du gouvernement, est
une de ses priorités économiques et sociales. D'ailleurs, les quelques
projets de loi que vous nous avez soumis et que nous avons examinés
dernièrement en commission des Finances en sont la plus nette
application.
Dans cette perspective, le strict respect de l'application des législations
sociale et fiscale, et la responsabilisation des sociétés favorisant des
pratiques illégales doivent donc guider l'action du gouvernement.
M. le président de Donnea en faisait écho: il y a quelques semaines, la
presse a parlé d'une décision qui aurait été prise par la direction
bruxelloise de l'Inspection spéciale des impôts (ISI) relative à la
multinationale de transport de colis express DHL, bien connue sur la
place de Zaventem.
Pour rappel, il y a quelques années, DHL a éludé les charges sociales
du personnel navigant; ces charges constituées pour partie de
précomptes professionnels concernent des pilotes étrangers mis à
disposition de cette compagnie par des sociétés offshore. La fraude, à
ce qu'il semble, s'élèverait à plusieurs millions d'euros.
04.01 Eric Massin (PS): De strijd
tegen de fiscale fraude en de
witwaspraktijken is een van de
prioriteiten van deze regering. Ze
moet derhalve waken over de strikte
naleving van de sociale en de
fiscale wetgeving en de bedrijven
die illegale praktijken in de hand
werken, responsabiliseren.
Enkele weken geleden maakte de
pers gewag van een beslissing van
de Bijzondere belastinginspectie
(BBI) met betrekking tot de
multinationale express
koerierdienst DHL.
Enkele jaren terug ontdook DHL de
sociale lasten van het vliegend
personeel. Met die fraude zouden
verscheidene miljoenen euro
gemoeid zijn.
Hoe ver staat dat dossier? Kan de
BBI afzien van vervolging? Zijn er
veel gevallen van dat soort
delokalisatie bekend?
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Dès lors, monsieur le ministre, bien sûr dans le cadre du respect du
secret professionnel lié à l'instruction, pouvez-vous nous informer de
l'état d'avancement du dossier, sans pour autant nous en révéler le
contenu, examiné par la direction bruxelloise de l'ISI? En effet, comme
le disait M. de Donnea, on parlait d'une instruction qui aurait été close
par l'ISI. Quel est donc l'état d'avancement du dossier?
L'ISI pourrait-elle décider de renoncer à poursuivre? Cette éventuelle
renonciation entraînerait-elle, dans le chef de l'Etat, une renonciation à
se constituer partie civile en cas de renvoi en correctionnelle pour
récupérer les sommes éludées à charge de DHL?
Dans le cadre des questions complémentaires: existe-t-il beaucoup de
cas de délocalisation de ce type?
Enfin, si nous aboutissons à une constatation positive dans le cadre de
ce dossier, l'ISI pourrait-elle et compte-t-elle proposer une transaction
sur l'impôt éludé?
Indien wordt bevestigd dat van
ontduiking sprake is, zal de BBI
een schikking voorstellen?
04.02 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, monsieur
Massin, je voudrais vous faire part de trois éléments.
Le premier est d'ordre général. Les décisions administratives sur le plan
fiscal se prennent dans un souci d'établir des taxations fondées en
droit, en tenant compte de l'évolution des dossiers judiciaires, lorsqu'il
en existe, et des instances en matière de législation sociale. Dans tout
dossier, nous essayons de rassembler ces différents éléments.
Deuxième élément, je puis vous assurer que les services de l'ISI
poursuivent leurs enquêtes relatives, notamment, à la problématique de
la délocalisation des pilotes. Cela peut concerner un certain nombre de
types d'activité.
Comme vous le précisez vous-même, pour ce qui concerne un dossier
fiscal individuel, je ne peux évidemment pas vous donner de précisions
concernant son état d'avancement.
D'ailleurs, vu que nous sommes pratiquement dans le cours de la
première année d'une nouvelle législature, je profite de la question pour
rappeler à l'ensemble des membres de la commission que je sais que
reviendront régulièrement des questions sur des contribuables
individuels; il faudra vous attendre à recevoir régulièrement la même
réponse. Ou alors, il sera nécessaire d'organiser un jour un débat pour
savoir dans quelle mesure le ministre des Finances est habilité à
intervenir dans ces dossiers individuels.
Je rappelle - c'est classique au sein du département - que si le ministre
intervient, on l'interroge pour savoir à quel titre et pour quelle raison il le
fait alors qu'à d'autres moments, on pose la question de savoir s'il ne
devrait pas intervenir pour orienter l'enquête dans tel ou tel sens.
A propos de dossiers individuels, le secret professionnel existe. Je sais
que, malheureusement très souvent, un certain nombre de
commentaires de presse peuvent donner des informations émanant des
administrations; c'est vrai à l'égard d'autres types de secret
professionnel.
Je ne donne évidemment aucun élément concernant le dossier précis
que vous avez mentionné. Je vous répète que les enquêtes de l'ISI se
poursuivent en ce qui concerne l'ensemble des phénomènes de
04.02 Minister Didier Reynders:
De administratieve beslissingen op
het vlak van belastingen zijn erop
gericht een rechtsgeldige belasting
te heffen, rekening houdend met de
evolutie van de gerechtelijke
dossiers en met het standpunt van
de instellingen bevoegd voor de
sociale wetgeving.
De diensten van de BBI zetten hun
onderzoek, meer bepaald wat de
delokalisatie van de piloten betreft,
voort.
Ik kan u uiteraard geen nadere
inlichtingen geven over de
vorderingen in een individueel
fiscaal dossier.
Voor individuele dossiers geldt het
beroepsgeheim en ik zal dan ook
geen enkele inlichting verstrekken
met betrekking tot het dossier dat u
hebt vermeld. Jammer genoeg kan
er in een aantal perscommentaren
wel informatie verschijnen die van
de administratie uitgaat.
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délocalisation de pilotes, quelles que soient les compagnies
concernées.
04.03 Eric Massin (PS): Monsieur le ministre, je suis heureux
d'apprendre que l'ISI continue à investiguer quant aux délocalisations et
aux impôts éludés en matière de charges sociales. Je vous entends
bien lorsque vous parlez du secret professionnel et du fait que vous
n'avez pas à me répondre puisque je connais les conditions dans
lesquelles vous avez à travailler dans ce domaine.
Votre réponse me permet de conclure que si des éléments sont parus
dans la presse, c'est parce qu'une personne de la direction bruxelloise
de l'ISI a violé le secret professionnel, ce que je trouve regrettable. Elle
a même été au-delà puisqu'elle a précisé que l'ISI, compte tenu des
éléments brillants avancés par les avocats de DHL, selon un article
paru dans "l'Echo de la bourse", avait décidé de renoncer à toute
poursuite. Il me semble qu'il n'appartient pas à l'ISI de faire ce genre de
déclaration, d'avoir ce genre de perspective, ce genre d'initiative. Aussi,
si vous n'avez pas à venir répondre en commission des Finances à
propos d'un dossier concernant une personne ou une société bien
déterminée, je vous dis clairement qu'il y a, dans le chef de l'ISI,
violation du secret professionnel à partir du moment où l'on révèle à la
presse certaines informations qui, en plus, en fonction de votre
réponse, apparaissent erronées. Dès lors, j'espère que, si des
éléments de violation du secret professionnel sont constatés dans le
cadre de ce dossier, des sanctions seront prises à l'encontre des
personnes concernées.
04.03 Eric Massin (PS): Ik ben blij
te horen dat de BBI dit onderzoek
verderzet.
Uit uw antwoord kan ik besluiten
dat er informatie in de pers is
uitgelekt omdat iemand bij de
Brusselse directie van de BBI het
beroepsgeheim heeft geschonden
en dat is jammer.
Indien er in het kader van dit
dossier wordt vastgesteld dat het
beroepsgeheim werd geschonden,
hoop ik dat men ten aanzien van de
betrokken personen sancties zal
treffen.
04.04 Didier Reynders, ministre: Monsieur le président, faisant suite
à la réaction de M. Massin, je puis lui confirmer, puisque sa demande
est précise, que je vais demander au président du comité de direction
du SPF Finances d'ouvrir une enquête disciplinaire en la matière.
04.04 Minister Didier Reynders:
Ik zal de voorzitter van het
directiecomité van de FOD
Financiën verzoeken een
tuchtonderzoek ter zake te openen.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
05 Vraag van de heer Hendrik Bogaert aan de minister van Financiën over "de houding van België
ten aanzien van het negeren van de aanbeveling van de Europese Commissie" (nr. 840)
05 Question de M. Hendrik Bogaert au ministre des Finances sur "l'attitude de la Belgique à l'égard
de la non-application de la recommandation de la Commission Européenne" (n° 840)
05.01 Hendrik Bogaert (CD&V): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de
minister, op dinsdag 25 november 2003 leidden de begrotingstekorten
van Frankrijk en Duitsland tot een ernstig conflict tussen de Europese
Commissie en de Ecofin-raad. Aanleiding was het door de Raad
goedkeuren van het besluit dat afwijkt van het advies dat de Europese
Commissie uitbracht, met hetgeen wordt bepaald in de artikelen 104(8)
en 104(9) van het Verdrag tot Oprichting van de Europese
Gemeenschap. Deze schrijven een aantal sancties voor, wanneer de
lidstaten buiten het stabiliteitspact gaan. U hebt ons land daar
vertegenwoordigd en een aantal stemmingen meegedaan met de
Commissie en plots hebt u eigenlijk uw kar gekeerd en tegen de
Commissie gestemd en meegestemd met de Raad. Het is nogal
ernstig, want ik lees dat de Commissie een apart statement heeft laten
toevoegen aan de verslagen. Ik citeer: "The Commission takes note of
the rejection by the Council of the Commission recommendation under
Article 104(8) for France and Germany, without giving the adequate
explanation as laid down in the European Council Resolution on the
Stability and Growth Pact. The Commission therefore considers that
the Council recommendations based on Article 104(7) remain in force."
05.01 Hendrik Bogaert (CD&V):
La Commission européenne a
sévèrement critiqué le non-respect
par la France et l'Allemagne du
pacte de stabilité et a proposé
d'infliger des sanctions. Le conseil
Ecofin a néanmoins rejeté l'avis
rendu en l'espèce par la CE. Bien
que, dans un premier temps, la
Belgique ait condamné l'attitude de
la France et de l'Allemagne, notre
pays a subitement fait volte-face
lors du conseil Ecofin en votant
contre la recommandation de la
CE. Pourquoi? Un accord secret a-
t-il été conclu en vertu duquel la
Belgique obtient en échange la fin
de l'opposition de l'Europe à l'égard
de la transaction controversée avec
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Vervolgens en niet onbelangrijk: "The Commission deeply regrets that
the Council has not followed the spirit and the rules of the Treaty and
the Stability and Growth Pact that were agreed unanimously by all
Member States. Only a rule-based system can guarantee that
commitments are enforced and that all Member States are treated
equally.
The Commission will continue to apply the Treaty and reserves the right
to examine the implications of these Council conclusions and decide
on possible subsequent actions."
Met andere woorden, er is een heel zwaar incident geweest: "The
Commission deeply regrets that the spirit and rules of the Treaty and
the Stability and Growth Pact were not agreed upon".
In antwoord aan de heer Viseur in de Kamer hebt u ook gezegd dat u
een paar keer voor hebt gestemd, maar dat is geen relevante stemming
geweest. U kunt zo voor tomatensoep in plaats van erwtensoep 's
middags stemmen. Het zijn echter de belangrijke stemmingen waarop
wij politiek worden afgewogen, en dat zijn die twee laatste. Hieruit blijkt
of er al dan niet sancties komen ten opzichte van die landen. Ik maak
onmiddellijk de politieke connectie naar het Belgacom-dossier. Het lijkt
mij dat u zich heeft laten overtuigen ondanks uw kritiek op de
Italiaanse voorzitter op dat ogenblik en de dag nadien toch onze
orthodoxe Belgische lijn heeft verlaten en anders heeft gestemd dan van
u verwacht werd. U kon natuurlijk niet anders: stel dat u in het
orthodoxe kamp blijft, zou het kunnen dat België geen goedkeuring
krijgt voor de Belgacom-operatie.
Dat is immers de connectie tussen de twee dossiers. Ik vind dat u een
woordje uitleg mag geven over die twee laatste stemmingen, want de
uitleg over de eerste heb ik al gehoord in de Kamer.
Ik citeer even uit de pers: "Gisterochtend toen er wel moest gestemd
worden, heeft Reynders wel de orthodoxe Belgische lijn gevolgd door
telkens de Commissie te steunen" In de eerste stemming heeft u dat
inderdaad gedaan. Maar dan volgt: "Pas toen de Raadsconclusie ter
stemming kwam, koos Reynders voor het andere kamp". Dus u bent
van kamp veranderd. "Alleen de Nederlandse minister Gerrit Zalm en
zijn Finse, Spaanse en Oostenrijkse collega's bleven consequent en
wilden alleen de Commissie-aanbevelingen steunen en stemden niet
mee met de andere lidstaten voor de niet dwingende Raadsconclusie".
In mijn ogen hebt u, om enige kans te maken in het Belgacom-dossier,
de orthodoxe lijn verlaten en u op de lakse lijn gezet. Dat leidde
overigens tot grote consternatie bij onze Nederlandse buren.
Belgacom?
05.02 Minister Didier Reynders: Mijnheer Bogaert, ik heb reeds een
antwoord gegeven aan de heren Viseur en Massin tijdens de plenaire
vergadering van 27 november.
Er waren alleen problemen met Frankrijk en Duitsland. Ik heb er geen
herinnering aan dat er een mogelijk probleem in verband met Belgacom
zou zijn gerezen tijdens de vergadering.
Ik herhaal dat wij met ons stemgedrag altijd de Commissie gesteund
hebben. Wij hebben altijd voor de aanbevelingen van de Commissie
gestemd. Toen dat niets opleverde, eisten we dat er aanbevelingen
kwamen die Frankrijk en Duitsland zouden aansporen om opnieuw het
rechte pad in te slaan. Zo is dat ook tijdens de plenaire vergadering
05.02 Didier Reynders, ministre:
La Belgique partage fondamen-
talement le point de vue de la
Commission européenne et a
toujours soutenu ses recom-
mandations. Un accord n'a
toutefois pu être atteint à la
majorité qualifiée au sein du
Conseil Ecofin à propos de la
recommandation de la Commis-
sion. En définitive, il ne subsistait
plus aucune option et la Belgique a
jugé important qu'on veille
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gezegd.
Dat is normaal. Immers, in de eerste plaats waren er heel wat
stemmingen in de Ecofin-Raad. Er waren zes stemmingen, waarin
België altijd met de Commissie en dus voor de aanbevelingen heeft
gestemd. Maar nadien lag er niets meer op tafel. Daarom heb ik mijn
collega's verteld dat het nuttig zou zijn om iets aan Frankrijk en
Duitsland te zeggen.
Nu is er een evolutie, dankzij de druk van verschillende Franse en
Duitse collega's: er komt een nieuw stabiliteitsprogramma voor
Frankrijk en Duitsland met als doelstelling om tegen 2005 een tekort
van minder dan drie procent te bereiken. Dat is zoals de Commissie het
gevraagd heeft.
Ik blijf bij mij standpunt dat het een zeer goede zaak was om eerst voor
de Commissie te stemmen en om nadien iets aan Duitsland en
Frankrijk te vragen. Naar mijn mening, is de evolutie in Frankrijk en
Duitsland om tot een tekort van minder dan drie procent te gaan in 2005
met reeds belangrijke inspanningen in 2004 zeer gunstig. Het was,
jammer genoeg, onmogelijk om een akkoord te bereiken met een
gekwalificeerde meerderheid voor de aanbevelingen van de Europese
Commissie, hoewel België wel een positieve stem uitbracht. Het was
dus normaal om een andere richting in te slaan met het formuleren van
een specifieke aanbeveling van de Raad, zodat we toch iets aan
Frankrijk en Duitsland zouden vragen.
néanmoins à accroître la pression
sur la France et l'Allemagne. C'est
pourquoi notre pays a approuvé la
recommandation propre du Conseil
Ecofin.
05.03 Hendrik Bogaert (CD&V): Mijnheer de minister, bij de laatste
twee stemmingen stemden er elf landen. Dat wil zeggen twaalf landen
min Frankrijk respectievelijk Duitsland, die betrokken partij waren. Er
moest een tweederde meerderheid worden gehaald. Ik heb even
gekeken naar de landen die toen gestemd hadden. Had u anders
gestemd, dan zou de aanbeveling niet zijn goedgekeurd.
05.03 Hendrik Bogaert (CD&V):
Une majorité des deux tiers était
nécessaire. Si la Belgique avait
voté autrement, la recommandation
non contrai-gnante du Conseil
Ecofin n'aurait pas été adoptée non
plus.
05.04 Minister Didier Reynders: Het was geen aanbeveling van de
Europese Commissie. Er waren enkel zes stemmingen in verband met
de Europese Commissie. Ik heb altijd vóór gestemd. Daarna was er een
stemming over een voorstel van het voorzitterschap. Dat was niet meer
met de Europese Commissie. Er lag niets op tafel.
Er waren twee oplossingen. Ofwel stapten we buiten zonder enige vraag
aan Frankrijk en Duitsland. Dan zouden wij de houding van Frankrijk en
Duitsland hebben goedgekeurd en hen voort laten gaan met hun
plannen, zonder enige vraag of document van de Ecofin-Raad. Dat zou
dan gebeuren dankzij een minderheid van vier landen die tegen de
Europese Commissie hadden gestemd. Ofwel gingen we verder met ten
minste een aanbeveling van de Raad. Zo werd ook beslist. Ik heb dat
altijd zo gezegd, ook in de plenaire vergadering.
Het is een Belgische traditie om hetzelfde standpunt als de Europese
Commissie in te nemen. Als het echter onmogelijk is, willen wij aan de
verschillende landen toch iets vragen op begrotingsvlak. Dat hebben wij
zo gedaan. Ik blijf bij mijn standpunt. Het is een heel goede beslissing
van de Raad. Jammer genoeg is er echter geen enkele mogelijkheid om
tot een positieve stemming te komen over de aanbeveling van de
Europese Commissie. Daarna is het evenwel mogelijk om een ander
standpunt in te nemen en toch een vraag te richten tot Frankrijk en
Duitsland. Dat is altijd zo.
05.04 Didier Reynders, ministre:
Il n'y aurait rien eu du tout alors
que maintenant, nous avons au
moins une recommandation de
l'Ecofin, même si elle traduit un
autre point de vue que la
recommandation de la Commission
européenne.
05.05 Hendrik Bogaert (CD&V): U zegt dat deze oplossing beter was 05.05 Hendrik Bogaert (CD&V):
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dan niets te hebben. Dat is niet waar. U hebt de regels uitgehold.
Daarom schrijft de Europese Commissie: Ik heb het volgende nog niet
veel in teksten gelezen: "We deeply regret that the Council has not
followed the spirit and the rules of the Treaty in Stability Growth Pact".
Dat is niet niks. U zegt dat het beter is dat te hebben dan niets. Dat is
niet waar. Als er niets was geweest, zouden de regels van het
Stabiliteitspact ook helemaal niet zijn uitgehold. Dat is juist wat de
Europese Commissie schrijft. Zij schrijft dat eerst het hele
Stabiliteitspact wordt opgesteld, waarna de landen het even onderuit
gaan halen. De stemming van België hierbij was cruciaal. Ik heb het
eens opgeteld.
Pour la Commission européenne,
cet incident est très grave. En
adoptant une autre position que la
Commission, le Conseil Ecofin a
contribué à enterrer le pacte de
stabilité. Donc, il est totalement
faux de prétendre que la
recommandation du Conseil Ecofin,
c'est mieux que rien. La
Commission a édicté des règles
que les Etats membres viennent de
torpiller.
J'ai compté: la voix de la Belgique
était déterminante pour adopter la
recommandation du Conseil Ecofin.
05.06 Minister Didier Reynders: Dat is waar.
05.06 Didier Reynders, ministre:
C'est exact.
05.07 Hendrik Bogaert (CD&V): Dat is waar. Had u anders gestemd,
was de uitholling van de regels van het Stabiliteitspact er nooit
gekomen. Waarom doet u dat, politiek gezien? U doet dat, omdat u zelf
met een zwaar dossier zit, namelijk het Belgacom-dossier. In dat
dossier zit u in de spots ten opzichte van de andere landen. U vreest
dat u, wanneer u de orthodoxe lijn te drastisch blijft volgen, later de
bonen zal vreten, zoals men in Vlaanderen zegt. België zal dan zelf het
slachtoffer worden van de harde lijn die het aanhoudt. Ze zullen ons dan
terugpakken en oordelen dat het Belgacom-dossier ook niet klopt. U
zult daarvan dan de politieke consequenties op uw bord krijgen.
Volgens mij is dat een betere uitleg voor het stemgedrag van België.
05.07 Hendrik Bogaert (CD&V):
Le gouvernement craignait que les
autres pays se vengent contre la
Belgique dans le dossier Belgacom
si elle se montrait par trop
orthodoxe à l'égard de la France et
de l'Allemagne. Voilà la vraie
explication!
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
Le président: La question n° 939 de M. Servais Verherstraeten, qui ne s'est pas excusé, est sans objet. La
question n° 993 de M. Luc Sevenhans est devenue une question écrite et la question n° 992 de M. Carl
Devlies est reportée à une date ultérieure.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 10.18 uur.
La réunion publique de commission est levée à 10.18 heures.