B
ELGISCHE
K
AMER VAN
VOLKSVERTEGENWOORDIGERS
C
HAMBRE DES REPRÉSENTANTS
DE
B
ELGIQUE
Handelingen
Annales
I
NTEGRAAL VERSLAG
VAN DE OPENBARE VERGADERING VAN DE
C
OMPTE RENDU INTÉGRAL
DE LA RÉUNION PUBLIQUE DE LA
COMMISSIE VOOR DE
F
INANCIE
¨ N
EN DE
B
EGROTING
COMMISSION DES
F
INANCES
ET DU
B
UDGET
VAN
DU
15-02-2000
15-02-2000
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COM 118
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AGALEV-ECOLO
:
Anders gaan leven / Ecologistes Confédérés pour l'organisation de luttes originales
CVP
:
Christelijke Volkspartij
FN
:
Front National
PRL FDF MCC
:
Parti Réformateur libéral - Front démocratique francophone - Mouvement des Citoyens pour le Changement
PS
:
Parti socialiste
PSC
:
Parti social chrétien
SP
:
Socialistische Partij
VLAAMS BLOK
:
Vlaams Blok
VLD
:
Vlaamse Liberalen en Democraten
VU&ID
:
Volksunie&ID21
Afkortingen bij de nummering van de publicaties :
Abréviations dans la numérotation des publications :
DOC 50 0000/000 : Parlementair Document van de 50e zittingsperiode +
DOC 50 0000/000 : Document parlementaire de la 50e
het nummer en het volgnummer
législature, suivi du n° et du n° consécutif
QRVA
: Schriftelijke Vragen en Antwoorden
QRVA
: Questions et Réponses écrites
HA
: Handelingen (Integraal Verslag)
HA
: Annales (Compte Rendu Intégral)
BV
: Beknopt Verslag
CRA
: Compte Rendu Analytique
PLEN
: Plenumvergadering
PLEN
: Séance plénière
COM
: Commissievergadering
COM
: Réunion de commission
Publications officielles éditées par la Chambre des représentants
Officie¨le publicaties uitgegeven door de Kamer van volksvertegenwoordigers
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CHAMBRE - 2e SESSION DE LA 50e LEGISLATURE
1999
2000
Inhoud
Dinsdag 15 februari 2000
COMMISSIE
VOOR
DE
FINANCIE
¨ N
EN
DE
BEGROTING
-
COM 118
Mondelinge vraag van de heer Olivier Chastel aan de
minister van Financie¨n over
de verjaring van een belang-
rijke fiscale schuld van een financie¨le instelling
(nr. 915)
5
sprekers : Olivier Chastel, Didier Reynders, minister
van Financie¨n
Mondelinge vraag van de heer Hans Bonte aan de minis-
ter van Financie¨n over
de toepassing van het verlaagd
BTW-tarief voor de kringloopcentra en andere werkvor-
men uit de sociale economie
(nr. 986)
6
sprekers : Hans Bonte, Didier Reynders, minister van
Financie¨n
Mondelinge vraag van de heer Jacques Chabot aan de
minister van Financie¨n over
de modernisering van de
gegevensverwerking
inzake
onroerende
voorheffing
(nr. 991)
7
sprekers : Jacques Chabot, Didier Reynders, minister
van Financie¨n
Mondelinge vraag van de heer Patrick Lansens aan de
minister van Financie¨n over
het vermelden van de post-
of verzendingsdatum op de aanslagbiljetten voor de ver-
keersbelasting
(nr. 1025)
8
sprekers : Patrick Lansens, Didier Reynders, minister
van Financie¨n
Mondelinge vraag van de heer Aime´ Desimpel aan de
minister van Financie¨n over
de toepassing van het ver-
laagde BTW-tarief in de bouwsector
(nr. 1077)
9
sprekers : Aime´ Desimpel, Didier Reynders, minister
van Financie¨n
Sommaire
Mardi 15 fe´vrier 2000
COMMISSION
DES
FINANCES
ET
DU
BUDGET
COM 118
Question orale de M. Olivier Chastel au ministre des
Finances sur
la prescription d'une importante cre´ance
fiscale a` charge d'une institution financie`re
(n° 915)
5
orateurs : Olivier Chastel, Didier Reynders, ministre
des Finances
Question orale de M. Hans Bonte au ministre des Finan-
ces sur
l'application du taux de TVA re´duit pour les
centres de re´cupe´ration et pour d'autres modes de travail
issus de l'e´conomie sociale
(n° 986)
6
orateurs : Hans Bonte, Didier Reynders, ministre des
Finances
Question orale de M. Jacques Chabot au ministre des
Finances sur
la modernisation du traitement de donne´es
en matie`re de pre´compte immobilier
(n° 991)
7
orateurs : Jacques Chabot, Didier Reynders, ministre
des Finances
Question orale de M. Patrick Lansens au ministre des
Finances sur
la mention de la date d'envoi par La Poste
ou par les services compe´tents sur les avertissements-
extraits de ro^le en matie`re de taxe de circulation
(n° 1025)
8
orateurs : Patrick Lansens, Didier Reynders, ministre
des Finances
Question orale de M. Aime´ Desimpel au ministre des
Finances sur
le taux re´duit de TVA dans le secteur de la
construction
(n° 1077)
9
orateurs : Aime´ Desimpel, Didier Reynders, ministre
des Finances
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COMMISSION
DES FINANCES ET DU BUDGET
COMMISSIE
VOOR DE FINANCIE¨N EN DE BEGROTING
RE
´ UNION PUBLIQUE DU
MARDI 15 FE
´ VRIER 2000
OPENBARE VERGADERING VAN
DINSDAG 15 FEBRUARI 2000
De vergadering wordt geopend om 10.12 uur door de
heer Eric van Weddingen, voorzitter.
La re´union est ouverte a` 10.12 heures par M. Eric van
Weddingen
, pre´sident.
Regeling van de werkzaamheden
Ordre des travaux
De mondelinge vraag nr. 904 van de heer Luc Goutry
wordt ingetrokken.
Question orale de M. Olivier Chastel au ministre des
Finances sur
la prescription d'une importante
cre´ance fiscale a` charge d'une institution financie`re
(n° 915)b>
Mondelinge vraag van de heer Olivier Chastel aan de
minister van Financie¨n over
de verjaring van een
belangrijke fiscale schuld van een financie¨le instel-
ling
(nr. 915)
M. Olivier Chastel (PRL FDF MCC) : Monsieur le pre´si-
dent, monsieur le ministre, chers colle`gues, ma question
se rapporte effectivement a` la proble´matique de la pres-
cription d'une importante cre´ance fiscale a` charge d'une
institution financie`re. Il apparai^t qu'un ve´rificateur princi-
pal du ministe`re des Finances, faisant fonction de rece-
veur, n'a pas interrompu la prescription d'une cre´ance
portant sur un montant s'e´levant a` plus de trois cent vingt
millions de francs a` l'e´gard d'une grande banque en
matie`re de taxe sur les ope´rations boursie`res, commu-
ne´ment appele´e TOB, ope´rations relatives a` des SICAV
luxembourgeoises. Ce dossier me´rite notre attention
toute particulie`re, non seulement en raison du montant
de la cre´ance en jeu, mais e´galement parce qu'il re´ve`le
un certain nombre de dysfonctionnements, notamment
au niveau des relations entre l'Inspection spe´ciale des
impo^ts et le Bureau d'enregistrement concerne´.
Me^me si les faits se sont de´roule´s en 1998, monsieur le
ministre peut-il aujourd'hui me les expliquer ? Ainsi,
comment la prescription d'une cre´ance d'un tel montant
peut-elle e´chapper au contro^le interne du ministe`re des
Finances ? Un ve´rificateur principal faisant fonction de
receveur peut-il traiter un dossier d'une telle impor-
tance ? Est-il normal encore que l'ISI transmette un tel
ordre de recouvrement sans passer par la voie hie´rarchi-
que ?
Enfin, je souhaiterais obtenir quelques e´claircissements
relativement a` la prescription elle-me^me, la validite´ de
celle-ci restant en effet mise en cause.
M. Didier Reynders, ministre : Monsieur le pre´sident,
M. Chastel e´voque des faits qui remontent aux anne´es
s'e´coulant entre 1996 et 1998. L'institution financie`re
concerne´e n'a jamais reconnu ladite dette fiscale et
l'administration de l'Inspection spe´ciale des impo^ts n'a
obtenu de la part de la banque aucun accord - ni oral, ni
e´crit - sur la dette. La banque a seulement accepte´, par
lettre du 17 avril 1996, de renoncer sans reconnaissance
pre´judiciable au temps couru de la prescription en ce qui
concernait l'impo^t e´ventuellement du^ dans cette affaire.
En octobre 1997, l'ISI a communique´ au receveur com-
pe´tent les sommes qu'il y avait lieu de mettre en recou-
vrement a` charge du contribuable en cause. Force nous
est de constater que l'inspecteur principal inte´rimaire en
charge du bureau en cause n'a pas interrompu la pres-
cription dans le de´lai dont il disposait, de´lai expirant le 17
avril 1998, en supple´ant au manque d'e´le´ments figurant
sur l'ordre de recouvrement e´tabli par l'ISI.
L'administration du cadastre, de l'enregistrement et des
domaines a, a` l'e´poque, estime´ que diverses circonstan-
ces pouvaient expliquer la faute professionnelle de l'in-
te´rimaire. Il faut savoir que le bureau de recettes
concerne´, dont les recettes annuelles de´passent 20
milliards de francs, est ge´re´ par des inte´rimaires depuis
1970. Cela s'explique par la difficulte´ de trouver dans les
bureaux bilingues de Bruxelles-Capitale des agents re´-
pondant aux conditions de bilinguisme; a` cela s'ajoutent
la pe´nurie de personnel qualifie´ et l'augmentation subs-
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Didier Reynders
tantielle de la charge de travail de ces dernie`res anne´es.
Le receveur inte´rimaire, au moment des faits, avait le
grade de ve´rificateur principal et exerc¸ait les fonctions
supe´rieures de receveur de l'enregistrement depuis le
1er novembre 1994 sans avoir suivi de formation de
receveur. A ma connaissance, cette affaire ne fait pas
l'objet d'une instruction pe´nale. Suite a` celle-ci, l'inte´rim
de receveur a e´te´ retire´ a` l'agent en question et confie´ a`
un autre ve´rificateur principal.
J'ajouterai simplement, monsieur Chastel, que vous avez
raison de poser une question sur les filtres internes a`
l'administration et les circuits hie´rarchiques qui peuvent
intervenir dans de telles proce´dures. J'ai e´videmment
interroge´ les responsables de l'ISI, pour voir dans quelle
mesure des de´cisions comme celle-la` pouvaient encore
e^tre prises dans les me^mes circonstances ou devaient
passer par une structure hie´rarchique plus forte.
M. Olivier Chastel (PRL FDF MCC) : Monsieur le pre´si-
dent, je remercie le ministre pour sa re´ponse. Je souhai-
terais, si c'e´tait possible, obtenir, me^me par e´crit, un
rapport un peu plus pre´cis que celui que votre adminis-
tration vous a fourni dans la mesure ou` celui qui a e´te´
re´alise´ ne re´pond pas a` l'ensemble des questions
pose´es. J'avais e´voque´ le proble`me de la date et de la
validite´ de la prescription. Quand on lit l'ordre de recou-
vrement que l'ISI envoie au bureau d'enregistrement,
ordre que j'ai devant moi, on lit que
la prescription sera
acquise au moins pour partie
. Je ne m'explique pas tout.
La date est celle que vous citez, le 16 mars 1998, mais je
ne m'explique pas pourquoi l'ISI communique au bureau
d'enregistrement que c'est pour partie que la prescription
sera acquise le 16 mars 1998.
Evidemment, cela pose le grave proble`me des inte´rimai-
res. Vous nous annoncez que ce sont des inte´rimaires
qui occupent les fonctions de receveur depuis 1970, et
quand on connai^t toute la proble´matique de la responsa-
bilite´ des receveurs et quand on sait aujourd'hui par le
cas pre´sent que, me^me si l'agent des finances qui faisait
fonction de receveur a` l'e´poque n'est pas poursuivi
pe´nalement, il a quand me^me e´te´ mis a` pied pour la
fonction qu'il occupait et il a quand me^me e´te´ poursuivi
civilement pour les 320 millions de francs. Je pense donc
qu'il est important de re´fle´chir a` la proble´matique de cette
responsabilite´. En outre, je pense qu'on n'a pas vraiment
fait la lumie`re sur la proble´matique et le dysfonctionne-
ment constate´s et - l'administration l'e´voque dans sa
re´ponse - sur le proble`me entre ceux qui e´tablissent
l'impo^t, c'est-a`-dire l'ISI, et le contact qu'ils ont avec les
bureaux d'enregistrement ou de recouvrement puisqu'en
l'occurrence, les uns et les autres se rejettent un peu la
responsabilite´. L'Etat belge, en matie`re fiscale, a perdu
ici le droit de re´clamer 320 millions de francs a` l'institution
bancaire concerne´e. Voila` pourquoi j'aurais souhaite´ une
re´ponse par e´crit un peu plus circonstancie´e.
M. Didier Reynders, ministre : Monsieur le pre´sident, je
peux tenter de donner une re´ponse plus circonstancie´e,
mais ce que l'ISI m'a communique´, c'est la date de
prescription proprement dite, a` savoir le 17 avril 1998. Je
crois qu'on peut difficilement revenir sur cette situation.
Les explications de l'administration du cadastre, de l'en-
registrement et des domaines peuvent parai^tre parcellai-
res en ce qui concerne la manie`re de ge´rer le dossier a`
l'e´poque. Elle reconnai^t simplement un dysfonctionne-
ment pendant cette pe´riode. Aller au-dela` du fait de le
reconnai^tre et de prendre les mesures administratives
me parai^t inutile.
Par contre, comme je l'ai de´ja` dit, j'ai demande´ que l'on
me pre´cise ce qui se passerait aujourd'hui dans une
situation comme celle-la` en termes de proce´dure hie´rar-
chique. Mais sur ce qui s'est produit entre 1996 et 1998,
je ne peux que regretter, tout comme vous, qu'une
capacite´ de recouvrement d'impo^t n'ait pas e´te´ utilise´e
pleinement par l'administration.
- Pre´sident : M. Aime´ Desimpel
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
Mondelinge vraag van de heer Hans Bonte aan de
minister van Financie¨n over
de toepassing van het
verlaagd BTW-tarief voor de kringloopcentra en an-
dere werkvormen uit de sociale economie
(nr. 986)
Question orale de M. Hans Bonte au ministre des
Finances sur
l'application du taux de TVA re´duit
pour les centres de re´cupe´ration et pour d'autres
modes de travail issus de l'e´conomie sociale
(n° 986)b>
De heer Hans Bonte (SP) : Mijnheer de voorzitter,
mijnheer de minister, collega's, ik wil het hebben over het
reeds lang aanslepende dossier van een verlaagd BTW-
tarief voor de organisaties uit de sociale economie.
Tijdens de vorige legislatuur is een wetsontwerp goed-
gekeurd om door middel van bijkomende fiscale stimu-
lansen, in concreto via de BTW-tarifering, de werkgele-
genheid in de sector van de sociale economie aan te
wakkeren.
Op 4 mei 1999 is de wet goedgekeurd waardoor een
verlaagd BTW-tarief voor organisaties uit de sociale
economie mogelijk werd. Deze wet is geconcretiseerd in
de koninklijke besluiten van 5 mei en 25 augustus 1999.
Op 5 oktober 1999 heb ik de minister gevraagd hoever
het stond met de toepassing van die reglementering die
erin bestaat dat kringloopcentra en andere organisaties
uit de sociale economie een beroep kunnen doen op het
verlaagd BTW-tarief van 6%. De minister antwoordde
toen dat drie Franstalige en elf Nederlandstalige VZW's
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Hans Bonte
een aanvraag ingediend hadden, maar dat deze aanvra-
gen nog in onderzoek waren bij de administratie. De
minister heeft dan een overleg aangekondigd met de
Gewesten en de Gemeenschappen om een efficie¨ntere
erkenningsregeling voor de sector uit te werken.
Ik heb hierover drie vragen. Ten eerste, over hoeveel
aanvragen tot erkenning gaat het en hoeveel organisa-
ties hebben inmiddels hun erkenning gekregen ?
Ten tweede, heeft het geplande overleg met de Gemeen-
schappen en Gewesten inmiddels plaatsgevonden ? Wat
zijn de resultaten en hoe ziet de verdere agenda eruit ?
Ten derde, rekening houdend met het regeerakkoord
vraag ik mij af of het niet beter is om in een verlaagd
BTW-tarief te voorzien voor de globale sector van de
sociale economie. Wat is volgens u de definitie van de
sociale economie ? Welke vormen plaatst u hieronder en
welke werkvormen komen in aanmerking voor het ver-
laagd BTW-tarief ?
Minister Didier Reynders : Mijnheer de voorzitter, mijn-
heer Bonte, tot nu toe zijn er 61 kandidaturen ingediend,
waarvan 32 Franstalige en 29 Nederlandstalige. Om
evidente redenen - bezwaar aan de Staat, Arbitragehof,
overleg met andere ministeries - werd er nog geen
enkele vergunning uitgereikt.
Tijdens de jongste vergadering van 8 februari 2000 met
het kabinet van minister van Begroting Vande Lanotte,
werd overeengekomen dat zij een gedetailleerde inven-
taris zullen opstellen van de instellingen die in de eerste
acht categoriee¨n werden erkend. De negende categorie
valt onder de bevoegdheid van minister van Binnen-
landse Zaken Duquesne. De tiende categorie valt onder
mijn bevoegdheid.
Deze inventarisatie is absoluut noodzakelijk om de bud-
gettaire impact correct te kunnen berekenen. Tot nu toe
werd nog geen overleg gepleegd met de Gewesten. Ik
hoop dat we vo´o´r de begrotingscontrole een oplossing
kunnen vinden. Ik heb nog geen ontwerp in verband met
uw derde vraag betreffende de verlaging van de BTW
voor de hele sociale sector.
De heer Hans Bonte (SP) : Mijnheer de voorzitter, ik
dank de minister voor zijn antwoord en het gegeven
overzicht. Ik verberg niet dat het mij verveelt dat alles zo
lang duurt. Tijdens de vorige legislatuur hebben we de
duidelijke politieke beslissing genomen om via een ver-
laging van de BTW-tarifering extra zuurstof aan die
werkvormen te geven.
Ik betreur het ook dat er nog geen overleg is geweest met
de Gewesten en de Gemeenschappen. Tijdens de dis-
cussies die voorafgingen aan de goedkeuring van de
wet, werd al gezegd dat dit de meest efficie¨nte weg was
om naar een goede administratieve afhandeling van dit
probleem te gaan. De Gewesten en Gemeenschappen
erkenden bepaalde werkvormen in diverse besluiten en
wetgevingen. Het is nu aan de minister van Financie¨n om
na te gaan of die werkvormen beantwoorden aan wat in
het federaal regeerakkoord omschreven staat als sociale
economie.
Ik herhaal, ik betreur de traagheid waarmee dit dossier
wordt aangepakt. Het gaat toch over de creatie van
werkmogelijkheden voor mensen die in de structurele
werkloosheid zitten. Deze werkmogelijkheden resulteren
in nieuwe en ecologisch verantwoorde diensten. Vandaar
dat ik in dit dossier wil oproepen tot meer spoed en
enthousiasme.
- Pre´sident : M. Olivier Maingain
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
Question orale de M. Jacques Chabot au ministre des
Finances sur
la modernisation du traitement de
donne´es en matie`re de pre´compte immobilier
(n° 991)b>
Mondelinge vraag van de heer Jacques Chabot aan
de minister van Financie¨n over
de modernisering
van de gegevensverwerking inzake onroerende voor-
heffing
(nr. 991)
M. Jacques Chabot (PS) : Monsieur le pre´sident, mon-
sieur le ministre, depuis l'exercice d'imposition 1999 et
en vertu du de´cret du 9 juin 1998, la Re´gion flamande
organise elle-me^me l'e´tablissement et le recouvrement
du pre´compte immobilier. Or, compte tenu de cette
circonstance et eu e´gard au surcroi^t de travail qu'entrai^-
nent les passages a` l'an 2000 et a` la monnaie unique,
votre administration aurait de´cide´ d'arre^ter jusqu'a` nou-
vel ordre les travaux de modernisation du traitement des
donne´es en matie`re de pre´compte immobilier.
Cette situation est-elle ave´re´e ?
Si oui, quand reprendront les travaux de modernisation ?
Une juste perception du pre´compte immobilier ne risque-
t-elle pas d'e^tre mise en pe´ril pour la Re´gion wallonne et
la Re´gion de Bruxelles-capitale ?
Quelles sont les conse´quences de pareille de´cision pour
les provinces ainsi que pour les villes et communes ?
M. Didier Reynders, ministre : Monsieur le pre´sident,
chers colle`gues, l'analyse de la situation informatique au
sein du de´partement comme e´voque´e par M. Chabot
ne´cessite une petite mise au point.
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Didier Reynders
En effet, aucune de´cision n'a e´te´ prise, par l'administra-
tion du cadastre, de l'enregistrement et des domaines,
visant a` arre^ter les travaux de modernisation du traite-
ment des donne´es en vue de la perception du pre´compte
immobilier.
Ces travaux ont donc e´te´ poursuivis
sans de´semparer,
pour reprendre la formule.
Depuis l'exercice d'imposition 1999, le cadastre fournit
les me^mes services a` l'administration de la Communaute´
flamande qu'a` l'administration de la fiscalite´ des entre-
prises et des revenus pour les exercices d'imposition
1998 et ante´rieurs.
Aussi, le cadastre clo^turera, comme annonce´, les travaux
de mutation de l'anne´e 1999 au 30 juin 2000.
Par contre, il est exact qu'au sein des services de
l'actuelle administration du recouvrement, l'automatisa-
tion de la gestion du re´pertoire des redevables du
pre´compte immobilier a e´te´ mise en veilleuse en avril
1998.
La de´cision en question n'a donc pas e´te´ prise par
l'administration du cadastre, de l'enregistrement et des
domaines mais par l'administration du recouvrement.
Cette mise en veilleuse a e´te´ de´cide´e en 1998 pour
permettre au personnel de se consacrer, comme vous
l'avez e´voque´, quasi exclusivement aux proble´matiques
euro 1999 et 2000, relative au passage a` l'an 2000.
L'administration reprendra les travaux de modernisation
de`s que possible. En effet, un travail spe´cifique est
encore actuellement en cours pour assurer le passage a`
l'euro 2002. Il s'agit de la dernie`re ope´ration d'importance
en vue des adaptations des programmes informatiques.
Il faudra qu'elle veille a` adapter son projet ante´rieur a`
l'e´volution du mate´riel informatique et a` la mise en place
d'une nouvelle proce´dure d'actualisation des donne´es
cadastrales.
Je voudrais encore ajouter deux e´le´ments.
1. Une concertation est en cours avec les repre´sentants
des communes et des provinces pour voir dans quelle
mesure des retards particuliers peuvent ou non interve-
nir. Constater des retards, c'est une chose. Voir s'ils sont
exceptionnels par rapport aux exercices ante´rieurs, c'en
est une autre.
2. J'ai demande´ la pre´paration d'un programme a` moyen
terme en matie`re informatique. Il sera soumis a` mon
colle`gue du Budget et probablement a` celui de la Fonc-
tion publique avant le contro^le budge´taire. J'espe`re donc
pouvoir y inte´grer aussi les e´le´ments de modernisation
qui concernent ce secteur du pre´compte immobilier dont
je sais qu'il a un impact important sur les pouvoirs locaux.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
Regeling van de werkzaamheden
Ordre des travaux
De mondelinge vraag nr. 1024 van de heer Karel Pinxten
wordt naar een latere datum verschoven.
Mondelinge vraag van de heer Patrick Lansens aan
de minister van Financie¨n over
het vermelden van
de post- of verzendingsdatum op de aanslagbiljetten
voor de verkeersbelasting
(nr. 1025)
Question orale de M. Patrick Lansens au ministre des
Finances sur
la mention de la date d'envoi par La
Poste ou par les services compe´tents sur les
avertissements-extraits de ro
^ le en matie`re de taxe de
circulation
(n° 1025)</b>
De heer Patrick Lansens (SP) : Mijnheer de voorzitter,
mijnheer de minister, een aantal weken geleden ontvin-
gen heel wat personen laattijdig hun aanslagbiljet voor
het betalen van de verkeersbelasting.
Dat kwam in deze commissie reeds aan bod. U hebt toen
geantwoord dat er een fout was gebeurd bij de admini-
stratie, waardoor de mensen inderdaad te laat hun
formulier hebben ontvangen. Zij kregen toen uitstel tot
het einde van de maand om hun verkeersbelasting te
betalen.
Met mijn vraag wil ik de belastingplichtigen wat meer
zekerheid geven. Wij stellen namelijk vast dat dit
belastingformulier, in tegenstelling tot de meeste andere
belastingformulieren,
geen
verzendingsdatum
bevat
noch een datum van uitvoerbaarverklaring van het ko-
hier. Voor alle andere belastingen is dat wel zo. Ik geef u
als voorbeeld het formulier betreffende de onroerende
voorheffing. Dat bevat drie kadertjes : een met de datum
van uitvoerbaarverklaring van het kohier, een met de
verzendingsdatum en een met de uiterste betaaldatum.
Ook op het niveau van de gemeentebelasting gebeurt dat
zo. Een ontvanger die zijn werk goed doet, vermeldt
eveneens de drie reeds genoemde data. De datum van
verzending is over het algemeen zes weken tot twee
maanden voor de uiterste betaaldatum. Ik vraag hier dus
naar een kleine en haalbare wijziging. Het formulier voor
de verkeersbelasting vermeldt slechts een uiterste
betaaldatum. Als een belastingplichtige dat in de bus
krijgt op een datum na de uiterste betaaldatum, zou ik wel
eens willen weten hoe men kan bewijzen dat de admini-
stratie in de fout is gegaan. Dat kan men onmogelijk
bewijzen. Als de administratie beweert dat dit formulier
reeds weken in iemands bezit was, kan men het tegen-
deel niet bewijzen.
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Patrick Lansens
Mijnheer de minister, kan deze belasting niet analoog
aan de andere gei¨nd worden, dus met een aangepast
formulier ? Men kan natuurlijk spijkers op laag water
zoeken en zeggen dat er dan nog geen zekerheid is,
omdat de administratie ook het gewijzigde formulier nog
zes weken kan laten liggen. Het lijkt mij echter een
serieuze verbetering dat men dit formulier zou aanpas-
sen, waardoor de mensen toch wat meer zekerheid
krijgen.
Minister Didier Reynders : Mijnheer de voorzitter, mijn-
heer Lansens, dit is mogelijk en kan worden bestudeerd.
Ik heb aan mijn administratie gevraagd om te onderzoe-
ken of het niet aangewezen is de thans geldende
procedureregels inzake verkeersbelasting te herzien.
Eventueel zal mij een voorontwerp van wetswijziging
worden voorgelegd.
Het is de bedoeling de procedure maximaal te vereen-
voudigen en de rechtszekerheid van de belastingplichti-
gen te waarborgen. In dat verband kan bijvoorbeeld
worden gedacht aan de verzending van aanslagbiljetten
met een betalingstermijn van minimum twee maanden,
zoals bij de personenbelasting. Dit behoort tot de moge-
lijkheden, maar het moet nog grondig worden bestudeerd
en hopelijk kan een wetsontwerp in die zin worden
ingediend.
De heer Patrick Lansens (SP) : Mijnheer de voorzitter, ik
ben tevreden met het antwoord van de minister en het
verheugt mij dat deze materie wordt onderzocht.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
Regeling van de werkzaamheden
Ordre des travaux
De mondelinge vraag nr. 1034 van de heer Jo Vandeur-
zen wordt naar een latere datum verschoven.
Aangezien mevrouw Trees Pieters niet aanwezig is, gaan
haar mondelinge vragen nrs. 1049 en 1057 niet door.
Mondelinge vraag van de heer Aime´ Desimpel aan de
minister van Financie¨n over
de toepassing van het
verlaagde BTW-tarief in de bouwsector
(nr. 1077)
Question orale de M. Aime´ Desimpel au ministre des
Finances sur
le taux re´duit de TVA dans le secteur
de la construction
De heer Aime´ Desimpel (VLD) : Mijnheer de voorzitter,
mijnheer de minister, beste collega's, er schijnt een
evolutie aan de gang te zijn in het dossier over de BTW
in de bouwsector aangezien er vanmorgen in verschil-
lende kranten nieuws stond in verband met onder andere
het Planbureau. Ik heb dan ook enkele specifieke vragen.
Er bestond een BTW-regeling die tijdens de vorige
legislatuur werd afgeschaft. Er werd gepoogd om de
regeling te verlengen en ik heb tijdens de vorige legisla-
tuur een wetsvoorstel in die zin ingediend. Ook nu ligt
een dergelijk wetsvoorstel ter bespreking voor. In ant-
woord op een mondelinge vraag van 18 januari ver-
klaarde de minister dat hij in het kader van de door de
Europese regelgeving geboden mogelijkheden aan het
Federaal Planbureau en aan de fiscale afdeling van de
Hoge Raad voor Financie¨n gevraagd heeft te onderzoe-
ken welke weerslag een BTW-verlaging op de bouw van
prive´-woningen met zich zou brengen. Het resultaat van
deze studie was hem op dat ogenblik nog niet overge-
zonden. Via de pers vernemen wij dat dit intussen wel
gebeurd is. De minister kondigde tevens aan dat hij
overleg zou plegen met de bouwsector. Dat gebeurde
voor het einde van het eerste trimester. Verder zou er een
beslissing worden genomen bij de begrotingscontrole.
Mijnheer de minister, ik heb drie vragen. Ten eerste, wat
is de stand van zaken van de opdracht die u in dit
verband aan het Federaal Planbureau en aan de fiscale
afdeling van de Hoge Raad voor Financie¨n hebt gege-
ven ? Wanneer mogen de resultaten van dit onderzoek
worden verwacht ? Intussen zijn ze blijkbaar bij u aange-
komen. Misschien kunt u ook even ingaan op de inhoud.
Ten tweede, wat is de stand van zaken in het overleg met
de bouwsector dat u hebt aangekondigd ? Wat zijn
eventueel de resultaten hiervan ?
Ten derde, binnen welke tijdslimiet denkt u de BTW-
verlaging in te voeren indien de resultaten van het
onderzoek en het overleg positief zouden zijn ? Intussen
konden we in de pers ook lezen dat de activiteiten in de
woningbouw flink achteruitgaan. Het is dan ook absoluut
nodig om hier iets aan te doen.
Minister Didier Reynders : Mijnheer de voorzitter, mijn-
heer Desimpel, zoals destijds beloofd heb ik het Federaal
Planbureau en de Hoge Raad voor Financie¨n, afdeling
fiscaliteit, opdracht gegeven om vo´o´r 31 januari 2000 een
studie te maken over de economische en budgettaire
weerslag van een eventuele BTW-verlaging inzake de
bouw van prive´-woningen. Beide verslagen werden re-
cent ontvangen door mijn kabinet en maken thans het
voorwerp uit van een diepgaande studie. Een exemplaar
van beide rapporten werd verstuurd aan de Nationale
Confederatie van de Bouwnijverheid. Ik wacht nu op
antwoord van de NCB.
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Didier Reynders
Mais, monsieur le pre´sident, je vous propose de vous
remettre, ainsi qu'au pre´sident de la commission des
Finances et de l'Economie du Se´nat, un exemplaire de
chacun de ces rapports. Je vous demanderai simplement
que l'on revienne a` l'examen de ces rapports lorsque
j'aurai e´galement eu l'occasion de vous communiquer la
re´action du secteur de la construction. C'e´tait l'engage-
ment que j'avais pris devant la commission de demander
cette e´tude pour la fin du mois de janvier, elle m'est a`
pre´sent parvenue. J'ai communique´ imme´diatement les
documents a` la Confe´de´ration nationale et j'attends a`
pre´sent une re´action qui, vu la matie`re, ne saurait tarder.
Mijnheer Desimpel, ik stel dus een nieuw overleg voor,
maar wel pas na de reactie van de NCB.
De heer Aime´ Desimpel (VLD) : Mijnheer de minister, de
kranten schrijven reeds dat de weerslag inzake tewerk-
stelling zeer groot zal zijn en dat de financie¨le impact op
de begroting zeer minimaal zal zijn.
Minister Didier Reynders : Ik zal de verslagen aan de
voorzitter overhandigen, zodat u ze kunt inkijken.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
Ordre des travaux
Regeling van de werkzaamheden
M. Didier Reynders, ministre : Monsieur le pre´sident, la
question orale n° 1048 de Mme Trees Pieters et n° 1060
de Mme Greta D'Hondt donnent lieu toutes deux a` des
de´veloppements techniques beaucoup trop longs pour
faire l'objet d'une pre´sentation en commission. Je vous
propose donc de leur faire parvenir une re´ponse e´crite.
Le pre´sident : Il y sera donc re´pondu par voie du Bulletin
des questions et re´ponses.
- De openbare commissievergadering wordt gesloten
om 10.42 uur.
- La re´union publique de commission est leve´e
a` 10.42 heures.
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